Les historiens nous disent que DEUX FLÉAUX  ravagèrent le monde romain au cours des deuxième et troisième siècles de notre ère.

A chaque fois, un QUART à un TIERS, de la POPULATION fut DÉCIMÉ.

La première PANDÉMIE débuta en l’an 165 après Jésus-Christ,tandis que Marc-Aurèle était empereur romain.

Ce fut la PREMIÈRE ÉPIDÉMIE de VARIOLE dans le MONDE. En fait, l’empereur lui-même en fut victime.

Le SECOND FLÉAU, la rougeole semble-t-il, dévasta l’empire à partir de 251 après Jésus-Christ.

À CHAQUE PANDÉMIE RAVAGEUSE, les païens priaient leurs dieux, mais les gens continuaient à mourir.

Ils se tournaient alors vers les guérisseurs pour être secourus, mais ces derniers désertaient les villes pour sauver leur peau.

Les membres d’une même famille cherchaient avant tout à protéger leur propre vie, abandonnant à une mort sordide leurs frères, leurs sœurs, leurs parents et même leurs enfants.

Privés de soins les plus élémentaires , la plupart de celles et ceux qui contractaient ces maladies décédaient dans d’horribles conditions.

Les chrétiens en revanche, ne délaissaient pas leurs familles. Ils restaient à leur côté et les soignaient. Et ce n’est pas tout : ils allaient de maison en maison pour s’occuper eux-mêmes des païens délaissés.

DIONYSIUS, un dirigeant de l’Eglise d’alors, explique leur motivation :

« la plupart de nos frères chrétiens ont fait preuve d’un amour et d’une fidélité sans bornes,sans penser à s’épargner mais en ne pensant qu’à leur prochain. Sans se soucier du danger, ils ont pris en charge des malades, les ont assistés dans tous leurs besoins et les ont servis avec l’amour de Christ, avant de quitter cette vie, sereins et heureux avec eux… car ils furent infestés par la maladie au contact d’autrui, prenant l’affliction de leur prochain et acceptant joyeusement leurs souffrances.

Beaucoup en se chargeant de soigner et de guérir les autres se sont tués à la tâche et sont morts à leur place. Les meilleurs de nos frères ont perdu la vie de cette manière. »

Ces chrétiens, humbles et attentionnés, aimèrent comme eux-mêmes leurs semblables atteints de maladie. Ils déployèrent tous leurs efforts pour venir en aide au « plus petit d’entre eux ».

Dieu les utilisa pour sauver la vie de millions de personnes, souvent au prix de leur propre existence.

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Dans « The rise of Christianity » (l’essor de christianisme), 

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Rodney Stark livre l’analyse suivante :

Le service de compassion des chrétiens auprès des populations atteintes de maladie,au cours de ces deux fléaux,fut à l’origine de l’essor du nombre de croyant dans l’Empire romain.

Comment cela s’est-il produit ?

Les chrétiens prirent en charge les membres de leurs familles au lieu de les laisser mourir,de sorte que le taux de mortalité fut beaucoup plus faible parmi eux.

Quand les païens ,dont les vies furent sauvées par la douceur,les soins et l’attention de leurs voisins chrétiens,ils devinrent soudain très réceptifs au message de l’Évangile.

Ils venaient d’être témoins de la mise en pratique de l’amour chrétien !

Au cours de ces deux siècles, le nombre de personnes revendiquant leur attachement à Christ passa de MOINS de 1 % à PLUS de 25%. En raison de la prise de risque de certains chrétiens (souvent au prix de leur propre vie )qui n’hésitèrent pas à se mettre au service de la population au sein de leurs communautés respectives, le christianisme devient la religion prédominante dans l’Empire romain.

Selon Stark,l’essor du christianisme a eu lieu pour cette seule raison: les croyants risquèrent leur vie pour secourir les malades qui faisaient partie de leur entourage.

À relire:  « Plus de MOI, moins de Dieu » :

À lire : LE CHRISTIANISME LIGHT, arrêtez de boire un évangile dilué

(de Glen Berteau)

Cela étant dit, personne ne s’attend à devoir faire face à l’adversité de manière isolée.

Quelqu’un a dit : « Les espaces entre nos doigts ont été créés pour que d’autres puissent les combler ».

Y a-t-il des gens qui tiennent à vos côtés dans les moments de souffrance ?

Ces personnes-là sont également de vrais trésors.

Les gens nous observent.

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Aux deuxième et troisième siècles, les chrétiens furent des serviteurs assidus, courageux et volontaires, tandis que les populations étaient frappées de maladie.

Ils furent nombreux à sacrifier leur vie au profit de leur prochain.

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Les païens remarquèrent-ils l’amour que leurs voisins chrétiens leur témoignèrent?

Pensez que oui !

C’est ainsi que des millions de personnes furent attirées à Christ.

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Donner sa vie pour les autres attire toujours l’attention des gens.

Adoptez l’attitude de Jésus-Christ. Aimez et servez jusqu’au bout.