Suite de la première partie
2. Notre foi est éprouvée par des réponses tardives à nos prières.
La majorité d’entre nous prient comme David : « Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse ! Incline vers moi ton oreille quand je crie ! Hâte-toi de m’exaucer ! « (Psaumes 102 :3) Le verbe » hâte-toi « , en Hébreux, signifie » à l’instant, à l’heure où je te prie » David disait : « seigneur, je place ma confiance en toi, mais s’il te plaît, fais vite ! «
Dieu n’est pas pressé. Il ne saute pas à la moindre prière.
En fait, on peut même se demander parfois s’il répondra… Vous suppliez, vous pleurez, vous jeûnez, et vous espérez, mais les jours passent, les semaines, puis les mois et même les années, et vous ne recevez toujours pas le moindre signe qui vous prouve que Dieu a entendu. D’accord, vous commencez par vous dire : « Quelque chose doit faire obstacle à ma prière… un péché… peut être ai-je mal demandé ? » ou encore : » ma foi n’est sans doute pas assez grande. » Vous devenez perplexe, et avec le temps, votre prière finit par ressembler à ceci : » Seigneur, que dois-je faire pour obtenir une réponse à cette prière ? Tu promets dans ta parole de me donner une réponse, et j’ai prié avec foi. Combien de larmes faut-il verser ? «
Pourquoi Dieu ne répond-il pas tout de suite aux prières sincères ? Ce n’est certes pas parce qu’il n’en a pas le pouvoir. Il pourrait d’un simple claquement de doigt ou par une seule pensée, réaliser son œuvre. Et il désire, peut être plus que nous que nous recevions de lui. Non, la réponse se trouve plutôt dans ce verset :
» Jésus leur dit une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne pas se lasser « (Luc 18 :1)
Le mot Grec correspondant à « se relâcher « , dans la version anglaise King James, signifie » se ramollir, devenir faible dans la foi, abandonner la lutte, ne plus avoir envie de poursuivre « .
Dans Galactes 6 :9, il est dit :
» Ne nous lassons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas « .
Le Seigneur est à la recherche d’un peuple qui n’est pas lassé de prier et de s’approcher de lui. Ces chrétiens persévèrent dans leur service tant que la tâche du Seigneur n’a pas été accomplie. Et il les trouvera, veillant, lorsqu’il apportera la réponse.
Je croyais que j’avais une foi inébranlable et que je vouais au Seigneur une confiance aveugle. Puis il arriva que certains de mes plus importantes requêtes restèrent sans réponse pendant longtemps. À vrai dire, il est des réponses que j’attends encore. J’argumentais alors avec le Seigneur : » Si tu voulais bien répondre à mes prières, ma foi en serait fortifiée. Je vanterais alors ta fidélité comme David l’a fait. Songe combien cela pourrait en encourager d’autres. «
Mais à chaque fois le Seigneur me répondait : Ce ne sont pas mes réponses qui fortifient ta foi, mais l’attente de ces réponses !
Il est aisé de croire lorsque les réponses affluent. Mais qui peut encore croire après un, voire deux ans d’attente ? Au fur et à mesure que le temps passe, nous abandonnons nos prières et l’idée qu’il nous réponde un jour, et nous passons à autre chose. Nous disons à Dieu : » Je te serai fidèle, mais je ne peux désormais plus croire que mes prières seront exaucées «
En réalité, Dieu tient à s’assurer que nous ne nous relâcherons pas dans la prière. Il veut que notre cœur soit persévérant, quel que soit le temps qu’il nous faudra attendre pour recevoir sa réponse.
Jésus nous a donné une parabole qui nous montre à quel point il souhaite que nous nous accrochions et que nous ne baissions pas les bras. C’est celle de la veuve éplorée qui n’a pas cessé d’importuner le juge afin d’obtenir justice (Luc 18 :2-8). Le Juge a finalement accédé à sa requête, parce qu’il n’en pouvait plus d’être ainsi importuné : » parce que cette veuve me cause des ennuis, je lui ferai justice, de peur que jusqu’à la fin, elle ne vienne me casser la tête » Jésus ajouta : » Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tarderait-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice «
Il se peut que vous disiez que ce verset est quelque peu paradoxal. D’un côté, Jésus parle de » tarder à leur égard » et de l’autre de leur » faire promptement justice « . La plupart d’entre nous font une mauvaise interprétation de ce passage. Jésus ne parle pas ici de longue attente. Il dit que Dieu souhaite nous répondre promptement mais qu’il endure quelque chose. Et cela lui demande de la patience. Par là , il veut nous transmettre ce message : Je vais m’occuper de cette chose qui pèse sur ton cœur, je la supporte avec toi, jusqu’à ce que tu acceptes de te saisir de moi pour la réponse, comme je voudrais que tu fasses.
Lorsque je considère certaines choses pour lesquelles j’ai prié pendant longtemps, j’entends le Seigneur me dire : David, je tiens cette requête devant toi, comme un miroir, et à travers elle, je vais te montrer ce que renferme ton cœur. Le doute, la crainte, l’incrédulité se reflétaient dans ce miroir, des sentiments qui me poussèrent alors aux pieds de Jésus en suppliant : « Ô Seigneur, la réponse n’a plus grand intérêt, mais par contre, ôte de mon cœur cet esprit de doute et d’incrédulité afin que je puisse te prier et obtenir de toi une réponse ! «
Les derniers instants sont véritablement une rude épreuve pour la foi. Lorsqu’il nous apparaît que la réponse ne viendra plus, nous abandonnons la lutte et poursuivons autre chose. Ce faisant, nous pensons nous en remettre à la providence de Dieu, à sa souveraine volonté.
Nous disons alors : » Seigneur, telle n’est pas ta volonté « . Mais Dieu n’a jamais pensé cela ! Quand nous prions pour ce qui est de toute évidence dans la volonté du seigneur, à savoir le salut d’un membre de notre famille par exemple, il est de notre devoir de tenir bon et de ne pas abandonner avant que jésus n’ait répondu. Il ne faut pas que nous écoutions le diable. Il est aussi de notre devoir de demander à Dieu d’ancrer la foi de Jésus-Christ en nos cœurs afin de préserver jusqu’à l’accomplissement de nos prières.
Trop souvent, au contraire, nous faiblissons et nous échouons au test. Si nous ne nous étions pas découragés, nous en serions encore à nous cramponner, plus déterminés que jamais à obtenir la réponse. Cependant, le Seigneur voit la faiblesse de nos cœurs, depuis le début.
En fait, il nous donne une illustration dans 2 Rois 6 et 7.
Samarie était assiégée par Ben-Hadad, le roi de Syrie, et son imposante armée. Les habitants mouraient de faim : une tête d’âne valait 80 pièces d’argent, et le quart d’un qad de fiente de pigeon 5 pièces d’argent. Le prophète Elisée avait annoncé au roi de Samarie une prophétie selon laquelle Dieu allait délivrer le peuple de façon surnaturelle. Il lui dit de tenir bon, d’attendre, de prier, de se repentir et de faire confiance à Dieu quelle que soit la manière dont tourneraient les événements.
Tout en marchant sur les murailles, le roi dût se dire : » combien de temps cela va-t-il encore durer ? Nous ne pouvons guère tenir plus longtemps. Si Dieu ne nous apporte pas une réponse bientôt, il nous faudra hisser le drapeau blanc et nous rendre «
Une femme l’aperçut et lui cria :
– » Hier, mon voisin et moi avons fait cuire mon fils et nous l’avons mangé. Nous nous étions mis d’accord pour qu’aujourd’hui, nous mangions le sien, mais elle a caché son fils. Fais-moi justice, ô roi, et qu’elle aussi donne son enfant ! «
C’en était trop ! Le roi déchira ses vêtements, et dans sa colère, il hurla :
– » Elisée, tu nous as fait croire que Dieu répondrait à nos prières. Tu nous as annoncé un miracle. Qu’on te coupe la tête ! «
Quand le roi trouva Elisée priant avec les anciens, il s’écria :
– » Qu’ai-je à espérer encore de l’Eternel ? «
En d’autres termes : » Il est trop tard ! Le point de non-retour a été atteint et Dieu n’a pas tenu sa parole. La prière ne nous sera d’aucune aide. Il est temps que nous prenions les choses en mains ! «
Au moment où le roi faiblissaient, abandonnant la foi, la réponse était sur le point d’arriver. Elisée lui dit :
» Demain, à cette heure, on aura un séa de fleur de farine pour un sicle d’argent, et deux séas d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie « .
Il est dommage que le roi n’ait pas attendu 24 heures de plus avant de se mettre en colère. Il ne savait pas que Dieu était en train de préparer ce miracle. Dans le camp Syrien, en effet, un vrombissement miraculeux emplit l’air, un bruit semblable à celui d’une immense armée de chars fondant sur eux. La panique s’empara des Syriens qui abandonnèrent tout derrière eux et s’enfuirent. Ainsi les habitants de Samarie purent rapporter des chargements entiers de nourriture laissés par l’armée Syrienne. Des légumes, de la fleur de farine et des barils d’orge furent déversés aux portes de la ville. En voyant cela et en se rappelant ses paroles ( » Dieu n’a pas tenu sa parole « ), le roi dû sentir le rouge de la honte lui monter au visage.
Ce genre d’histoire a dû m’arriver au moins une douzaine de fois. J’abandonnais et je disais : » ce ne devait pas être la volonté de Dieu ! C’est une situation sans issue. » Et la réponse m’arrivait dans l’heure qui suivait ces paroles !
Est-ce votre cas ? Avez-vous baissé les bras et abandonné la lutte ?
Il faut que vous sachiez que Dieu est, en ce moment, à l’œuvre, et que sa réponse est imminente. Lorsque nous attendons avec foi et que nous savons patienter, nous faisons grandir notre foi et nous lui apportons une plus grande gloire.
3. Nos défauts sont aussi des épreuves
Il ne faudrait cependant pas prendre pour des épreuves ce que vivent les chrétiens qui retombent dans leurs péchés passées et retournent dans le monde. Non, ces croyants sont en train de faire naufrage. L’apôtre Pierre avertit les croyants qui grandissent dans la sanctification et s’engagent fermement à suivre Christ :
» Soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté « (2 Pierre3 :17)
Nous pouvons considérer nos défauts comme des épreuves lorsqu’il nous arrive de chuter malgré tous les progrès que nous avons faits dans notre marche avec le Seigneur. Un certain nombre de choses peuvent être à l’origine d’une telle chute : un motif de colère, par exemple. Si l’on demandait à quelqu’un la raison de sa chute dans cet accès de colère, il est vraisemblable que sa réponse serait du genre : » Ma propre famille m’a provoqué et je me suis mis en colère. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, je pensais que je m’améliorais, que je ressemblais un peu plus à Jésus. Et puis, quelqu’un a appuyé sur le mauvais bouton et je suis tombé ! «
Si Dieu travaille en nous en rapport avec ces résurgences de colère, d’amertume, d’orgueil ou autres choses mauvaises, il fera de nos familles des pierres d’achoppement. Les provocations seront notre lot quotidien, jusqu’à ce que soit mis à nu et extirpé par le Saint-Esprit ce défaut enfoui en nous.
Il se peut que vous pensiez : Je ne suis qu’un homme. Jusqu’où ira l’épreuve ? La provocation en elle-même n’a pas d’importance, pas plus que le fait de savoir que nous avons raison. Mais cela prouve simplement que nous avons besoin d’une délivrance dans ce domaine.
Les écritures disent :
» Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous « (Ephésiens 4 : 31)
Dieu permettra à l’épreuve de durer jusqu’à ce que nous disions : » il me faut être débarrassé de cet esprit qui est en moi ! » Nous ne pourrons expérimenter aucun épanouissement en Christ, aucune paix familiale ou professionnelle tant que nous n’aurons pas admis : « Tu as raison, Seigneur, délivre-moi ! «
Lorsque nous subissons des épreuves, nous avons parfois tendance à nous sentir indignes et à nous demander si le Seigneur nous aime encore.
Mais laissez-moi vous dire que si votre repentance est sincère, Dieu vous entoure de son affection et vous dit : » J’ai permis ce qui t’arrive afin que tu puisses voir clair en ton cœur. Mais tu es en réel progrès dans les domaines qui ne me sont pas indifférents. Tu as voulu marcher avec moi, et je suis ton professeur. Je connais ce qui est au plus profond de toi et je permettrai ces tribulations jusqu’à ce que tu sois complètement débarrassé de ce défaut. Mais la chose la plus importante, c’est que je suis et serai toujours avec toi dans les épreuves ! «
Notre réponse doit être la suivante : « Seigneur, tu as mis le doigt sur certaines défaillances qui demeurent en moi. Délivre mon cœur. Encourage-moi, Seigneur, afin que je ne rétrograde pas mais que j’aille de l’avant avec toi. «
4. L’épreuve de l’isolement.
Je sais ce que c’est que de se heurter au silence, et de ne plus entendre la voix de Dieu. J’ai traversé des périodes de confusion totale pendant lesquelles il me semblait être livré à moi-même, la voix de la conscience étant devenue muette. J’ai vécu des moments, seul, sans un ami auprès de moi pour me rassurer à l’aide de quelques conseils. Tout ce qui m’avait aidé par le passé allait de travers et je me retrouvais plongé dans l’obscurité la plus complète. Je ne savais plus quel était le chemin et j’accumulais les erreurs. J’avais envie de dire : » Ô seigneur, qu’est-il arrivé ? Je ne sais plus où aller ! «
Réaction sans doute très positive, allez-vous penser ! Mais nous sommes tous appelés à faire face à ce genre de confusion quand Dieu décide de tester notre engagement pour lui. Dieu merci, ce n’est que » la sombre nuit de l’âme « . Elle passera, car le Seigneur désire éclaircir notre chemin.
Les paroles qui suivent sont sorties de la bouche de Jésus, le fils de Dieu :
» Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? « (Matthieu27 :46).
Ce sentiment de solitude vous envahit lorsque Dieu semble vous cacher sa face et qu’aucun de vos amis ne semble réellement comprendre les tribulations par lesquelles vous passez. Vous vous demandez alors s’il est possible que Dieu puisse dérober sa face à ceux qu’il aime et retirer sa main protectrice afin de vous enseigner la confiance et la dépendance. La Bible nous répond clairement à ce sujet, lorsqu’elle déclare, à propos d’Ezéchias :
» Dieu l’abandonna pour l’éprouver, afin de connaître tout ce qui était dans son cœur « (2 Chroniques 32 :31).
Je peux honnêtement affirmer que Jésus n’a jamais été aussi présent pour moi qu’aujourd’hui. Mais je dois avouer qu’il est des moments où, même si nous nous tenons à genoux et que nous supplions Dieu, les cieux nous semblent de marbre, et nos prières n’y ont pas accès. Nous ne ressentons que vide et échec, et nos cœurs supplient :
» Ô Seigneur, où es-tu ? «
Dieu dit :
» Dans un débordement d’indignation, je t’avais un instant dérobé ma face « (Esaïe 54 :8).
Mais il nous dit aussi :
» c’est lui…qui rachète ta vie du gouffre, qui te couronne de bienveillance et de compassion « (Psaumes 103 :4).
Il nous promet néanmoins de combler de bienfaits ces temps de solitude.
Un jour, à l’issue d’une mission d’évangélisation à San Francisco, un jeune homme est entré dans la salle de prière. Je l’avais rencontré quelques années auparavant. Lors d’une de mes missions, il avait pleuré sur ses péchés, s’en était repenti et avait prié pour son salut. Cette nuit là, il avait quitté la salle, la joie au cœur. Aujourd’hui, il avait l’air complètement perdu : de toute ma vie, je n’avais vu un jeune visage aussi triste ! Il me confia :
– » Monsieur Wilkerson, je ne sais plus de quel côté me tourner. La joie m’a quitté, et Dieu me semble bien loin. La tentation est sans cesse à ma porte, j’ai peur de rétrograder et de perdre la bénédiction de Dieu. Je n’éprouve plus que de la peur ! «
Je posais la main sur l’épaule du jeune homme et lui répondis :
– » Mon fils, le temps des épreuves a sonné pour vous. Dieu vous teste afin de voir ce qu’il y a dans votre cœur. Souhaitez-vous vous repentir, accepter son pardon et ne plus rien cacher ? Dieu ne vous a pas abandonné. «
Soudain, des larmes se mirent à couler le long de ses joues :
– Voulez-vous dire que Dieu ne m’en veut pas, après tout cela ? me demanda-t-il.
– Non ! Lui répondis-je.
– Mon agitation et mon désespoir sont-ils le résultat de quelques mauvaises habitudes de vie ? Continua-t-il.
Je lui répondis qu’il avait seul la réponse.
– Non, je ne pense pas, répliqua-t-il.
Puis soudain, ses yeux s’ouvrirent : en réalité, ce n’était pas la faute de Dieu ! C’était sa propre négligence, dans le domaine de la prière et de l’étude de la parole en ces temps d’épreuve, qui l’avait conduit dans cet état de crainte et de déclin spirituel. À ce moment-là, l’Esprit du Seigneur commença à faire renaître l’espoir en lui. Les mains levées vers le ciel, il se mit alors à louer le Seigneur : » Délivre-moi Seigneur ! Restaure ma foi ! «
Quand je le quittai, il remerciait le Seigneur de l’avoir raffermi dans son engagement. Le Saint Esprit rayonnait en lui.
J’ai vécu cette expérience de la prière et de la bénédiction dans le domaine des finances de l’église, par exemple. J’ai expérimenté, pendant un an, cette marche avec Jésus comme guide, sa voix, derrière moi, me soufflant sur le chemin : » David, voici le chemin, prends-le ! «
J’ai su ce que c’était que de prendre un crayon et du papier, d’y écrire mes questions et de le voir m’y répondre. Puis tout d’un coup, je sombrais dans des nuits de profonde confusion pendant lesquelles je perdais toute notion de la route à suivre. J’ai alors commis bien des erreurs qui me plongeaient dans le désespoir et me faisaient dire : » Mon Dieu ! Où es-tu ? «
Je m’enfermais dans la prière durant trois ou quatre semaines d’affilée, et je disais : » Seigneur, j’ai besoin de toi ! J’ai besoin d’être brisé ! » Mais je ne ressentais que mon chagrin, la froideur de mon cœur et le pénible silence des cieux. Pourtant, à travers tout cela, j’avais la sensation que Dieu était à l’œuvre. Tiens bon, me disait l’Esprit saint. Ne te laisse pas abattre par les épreuves. Quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettre en fuite ! (Esaïe 59 :19)
Sachez reconnaître celui en qui vous avez cru
Peut-être êtes-vous en train de traverser un flot de tribulations. Vous savez alors de quoi je parle lorsque je dis que les cieux sont de marbre. Vous savez certainement aussi ce que sont les échecs à répétition ! Vous attendez depuis si longtemps des réponses à vos prières ! Mais on ne vous a servi qu’une coupe de souffrance. Et rien ni personne ne peut satisfaire les besoins de votre cœur !
À la suite d’une prédication sur les tribulations, je vis un jour une femme venir vers moi. Elle me dit :
– » Lorsque je suis arrivée ce matin à l’église, j’étais heureuse et détendue. Mais lorsque vous avez mentionné la coupe de douleur, je me suis mise à pleurer, car j’ai alors réalisé que ma joie n’était qu’une façade. Mon mari m’a quittée et mon foyer est sens dessus dessous. J’ai dû faire face à tout. Mais maintenant, je sais que je suis en train de me noyer ! «
Cette femme était brisée devant le Seigneur. Je me suis mis à prier avec elle afin que Dieu la soutienne dans sa foi. Elle repartit, le cœur rempli de la vraie joie que dispense le Seigneur.
Quand un homme ou une femme ont faim et soif de Dieu, ils sont immanquablement attaqués avec violence par les forces ennemies.
En fait, c’est le temps difficile où les enfants de Dieu sont passés au crible. Mais tout croyant peut se lever et affirmer :
» Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là « (2 timothée1 :12).
C’est le moment de prendre position ! Vous n’êtes pas obligés de rire ni même de vous réjouir, car il se peut qu’en cet instant, vous ne ressentiez aucune joie, mais plutôt des tourments intérieurs. Sachez cependant que Dieu est toujours avec vous, car il est dit dans les écritures :
» L’Eternel siégeait lors du déluge, l’Eternel siège en roi pour toujours « (Psaume 29 :10)
Sa voix vous dire : Ne t’agite pas ! N’aie pas peur ! Garde les yeux fixés sur moi. Dépose tous tes fardeaux à mes pieds.
Vous comprendrez alors que vous êtes toujours l’objet de son amour incommensurable.
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