Chères citoyennes, Chers citoyens,

La gestion de la crise sanitaire par le gouvernement s’enlise jour après jour dans des logiques attentatoires à notre intérêt commun.

L’exécutif accompagné de son conseil scientifique, rassemblant les dit sachant, décident, orientent, sans en référer aux parlementaires, sans débattre.

Illustration faite, par ma question au gouvernement sur l’avenir de l’hôpital public et la situation des soignants, à laquelle le ministre de la Santé n’a pas jugé utile de répondre.

Au cours de ce mois, je me suis attelée à dénoncer ces décisions.

Tout d’abord sur la campagne de vaccination Covid des adolescents, qui a été ouverte ce mois-ci par l’exécutif.

Cette campagne a été ouverte aux plus jeunes avant même l’avis du comité national consultatif éthique français.

Ce même comité éthique a d’ailleurs alerté sur le fait que la seule étude concernant la vaccination des plus jeunes ne permet pas plus d’assurer la sécurité des vaccins chez cette catégorie d’âge, que pour les adultes.

Pire, dernièrement, l’agence française du médicament, l’ANSM, a affirmé qu’elle retenait « l’hypothèse » d’un rôle possible du vaccin Pfizer dans la survenue des myocardites » chez les jeunes adultes.

L’OMS ne recommande d’ailleurs pas la vaccination des enfants tant les inconnues sont importantes.

Le manque de préoccupation de l’intérêt des enfants, symbolise l’action gouvernementale. Ce dernier, profite de leurs silences apparents, y voit même l’acceptation, et bâti ainsi sa définition de l’intérêt collectif sans ce dernier.

Le choix n’est plus factuel, sanitaire, social, mais entrecoupé d’un entre soi politique.

On ne peut pas alors être surpris des positions prises dans l’hémicycle par la majorité ces derniers mois, sur le plan social, la majorité votant contre la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapée, réglementation pourtant source de tant de souffrance parmi une partie de nos concitoyens, et sources d’importantes mobilisations ces derniers mois.

Je n’oublie pas dans cette même logique, le choix de ne pas traiter des employés intermittents et l’aide sommaire versée pour la réforme des retraites agricoles.

Il m’est, comme pour vous je le sais, insupportable de voir notre pays, nos citoyens souffrir des conséquences de décisions politiques coupées de toute réalité.

Il est urgent et nécessaire de s’unir tous ensemble pour se réemparer notre avenir.

Martine Wonner
Députée du Bas-Rhin