Au commencement, les règnes étaient exactement superposés : le règne végétal se nourrissait du règne minéral et le règne animal du règne végétal. Mais, à la lecture des versets 11, 12, 29 et 30 du premier chapitre du livre de la Genèse, nous devons faire une distinction.
L’homme, qui est animal par son corps mais en relation avec Élohim par son esprit, a droit à ce qui est le plus élaboré dans le règne végétal : les graines et les fruits. Tandis qu’aux animaux terrestres et ailés, il est donné la partie inférieure des plantes, c’est-à-dire les tiges et les feuilles, qui est appelée « herbe verte ». Ainsi, l’homme et les animaux étaient végétaliens. Or, comme toute cette flore et toute cette faune croissaient dans une serre chaude et humide à l’échelle de la planète, certains végétaux et certains animaux étaient de taille plus imposante que maintenant.
Élohim mit l’homme, puis sa femme, dans un jardin où poussaient toutes sortes d’arbres aux fruits délicieux et, au milieu du jardin, deux arbres spéciaux : l’arbre de la connaissance de la différence entre le bien et le mal, dont il leur défendit de manger le fruit, et l’arbre de la vie (Genèse 2, versets 8-9 et 15-17). Adam et Eve étaient donc libres de continuer à aimer leur Créateur en Lui obéissant. Si le Seigneur n’avait pas introduit l’arbre du test dans leur environnement immédiat, nos premiers parents n’auraient pas été différents des animaux qui fonctionnent selon leur instinct. L’amour s’exerce dans la liberté : sans possibilité de choix, nous serions soit des robots, soit des esclaves, soit des primates ! Or Dieu a créé les êtres humains responsables, dotés d’une conscience, et ayant chacun sa propre personnalité.
Avant la création matérielle, il y avait eu une création spirituelle. Élohim régnait au milieu d’une cour composée d’êtres célestes. Le premier d’entre eux, chérubin protecteur aux ailes déployées (Ézéchiel 28:12-17), plein de sagesse, parfait en beauté, est par la suite devenu orgueilleux à cause de toutes les qualités qu’il avait reçues en partage. Comme son cœur s’est élevé au point de vouloir prendre la place d’Élohim, Celui-ci lui a fait quitter sa position (Ésaïe 14:12-15). Animé d’un désir de vengeance, et devenu jaloux de la domination que l’homme exerçait sur la terre, il a désiré entraîner Adam dans sa chute et y est parvenu (Genèse 3, versets 1 à 6). Ayant mangé du fruit défendu, l’homme et sa femme s’aperçurent soudainement qu’ils étaient nus, c’est-à-dire que la gloire dont ils étaient revêtus à l’origine venait de disparaître du fait de leur péché (verset 7). Dans cette condition, nos premiers parents ne pouvaient plus demeurer dans le jardin des délices et Élohim les mit face aux conséquences de leur mauvais choix (versets 16-19), parmi lesquelles la souffrance et la mort. Au sujet de l’alimentation, nous descendons une marche puisque nous pouvons dorénavant manger de l’herbe des champs (verset 18), ce qui était jusqu’à présent la nourriture des animaux ! En langage culinaire, cela correspond aux légumes.
Parmi tout ce cortège de malheurs annoncés, une espérance apparaît toutefois : la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. C’est la première mention de l’œuvre du Messie à venir (Genèse 3:15). L’ange déchu est devenu l’adversaire d’Élohim, il a ravi à Adam la souveraineté sur la terre mais, grâce à cette promesse, nous savons qu’un jour le royaume sera reconquis…
Cette promesse s’est effectivement accomplie, beaucoup plus tard dans l’Histoire, lorsque l’ange Gabriel, missionné par Dieu, annonça à une vierge d’Israël nommée Miryam qu’elle deviendrait miraculeusement enceinte par l’action de l’Esprit (Luc 1:26-38). L’ange précisa à la jeune femme que l’enfant devrait porter le nom de Yeshoua (en français : Jésus) ; ce nom est la forme contractée de Yehoshoua (en français : Josué) qui signifie « Dieu sauve » : ainsi, de même que Josué fit entrer le peuple dans le pays promis, Jésus fera entrer ceux qui croient en Lui dans la demeure du Père qu’Il leur a promise (La Bonne Nouvelle selon Jean, chapitre 14, versets 2 et 3) !
À suivre tous les samedis
Très intéressant ce livre qui nous rappelle l’importance des Fêtes de l’Eternel et de leur aspect prophétique.
Tout y est clairement expliqué et ça nous encourage à ne pas oublier ces rendez-vous hebdomadaires et annuels que Dieu nous donne!
Merci Laurence ! Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, la présentation du livre et la table des matières se trouvent ici :
https://michelledastier.com/livre-voici-je-viens-alain-couppe-de-la-hongrais/