« Travaille bien à l’école ! », « Qu’est-ce que tu veux faire comme métier quand tu seras grand ? » Dire que le travail est un des aspects essentiels de notre existence semble une évidence. Et pourtant…

Cette valeur n’est pas appréhendée de la même façon dans les différentes cultures.

Dans la culture islamique, le travail n’a pas la même importance. Partout dans le monde, les groupes ethniques d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient cumulent les taux d’emplois les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés.

Dans l’Union Européenne, les populations d’Afrique du Nord ont un taux de chômage inégalé, supérieur à 20%, soit près du double des autochtones. Leur taux d’emploi y est de 50%, soit près de 30 points de moins que celui des autochtones.

 

https://lecourrierdesstrateges.fr/2019/10/20/partout-dans-le-monde-le-chomage-des-arabo-musulmans-bat-des-records/?fbclid=IwY2xjawFdRThleHRuA2FlbQIxMAABHXSi1LgHDG9sLPPYcZ1usoBvzkNX31s05Vpr6nrvFM2GZbFacelJ5Nl8pg_aem_n_IbqGEH9AFpU-3WS0-S2Q

 

Les pays arabes ont le taux de chômage le plus élevé au monde, selon une étude de l’ONU.

 

 https://news.un.org/fr/story/2023/01/1131032?fbclid=IwY2xjawFdR8NleHRuA2FlbQIxMAABHfJzC0pN6gb8RTfm9XVsc4PCWg13x2ANBkiFQXI6YYqao7r-NZEy2fcU4Q_aem_BX7iPy-y9D4AmApskzQWig

 

On pourrait penser que c’est faute à « pas de chance »…ou bien que les anciennes puissances coloniales sont responsables…Mais se pourrait-il que le système de pensée induit par l’islam ait quelque chose à voir?

J’ai donc étudié quel regard le coran portait sur cette valeur « travail » et… A ma grande surprise… Rien ! Pas un verset, pas une pensée à ce sujet ! Cette notion est totalement absente du coran ! Le mot travail ou équivalents (labeur, métier) ne s’y trouvent même pas. Il y a bien le mot « oeuvrer » mais celui-ci est uniquement employé dans le sens : « oeuvrer pour l’islam ». Fait incroyable pour un livre qui fonde toute une société, qui irrigue l’imaginaire de millions de personnes, tout le champs sémantique propre au travail en est bel et bien absent.

Il n’y a, dans le coran, aucun texte traitant des travaux agricoles, contrairement à la bible qui en est truffée. Allah fait tout pousser sans que l’intervention de l’homme ne soit mentionnée nulle part, exit la part de l’homme. Cette pensée magique ne peut que produire de la passivité. L’homme perd le sens des responsabilités, laquelle est remplacée par le principe de fatalité : « inch Allah ».

Le modèle économique coranique est celui de l’enrichissement par la conquête. La sourate 8 s’intitule « Le butin » et traite du partage des richesses acquises par la guerre. 8/1 – Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis : « Le butin est à Dieu et à Son messager ».

La conquête nomade n’est pas compatible avec la plupart des métiers, surtout celui d’agriculteur ni d’ailleurs avec la vie de famille : «Ô vous qui avez cru, vous avez de vos épouses et de vos enfants un ennemi [une tentation]. Prenez-y garde donc. Vos biens et vos enfants ne sont qu’une tentation, alors qu’auprès de Dieu est une énorme récompense. » « Ceux qui ont été laissés en arrière parmi les Arabes te diront : « Nos biens et nos familles nous ont retenus, demande donc pardon pour nous ». Ils disent avec leur langue ce qui n’est pas dans leur cœur. »

Le coran agit comme un puissant levier qui détache l’homme de ses devoirs vis à vis de la famille et de la société pour en faire un serviteur de l’islam. Pour réussir ce détournement des forces vives à son profit, l’islam (le coran) promet tout un tas de récompenses post mortem et dénigre celui qui préfère s’occuper de sa famille plutôt que de combattre pour l’islam.

Les effets d’une telle doctrine ne peuvent qu’être dévastateurs sur les communautés musulmanes. Quel intérêt finalement pour des croyants de travailler si Allah n’en a cure ? Quels effets sur le développement d’une économie entière, sur la capacité d’un pays à nourrir sa population, sur le taux de pauvreté ?

Cela est d’autant plus déroutant pour un occidental, qu’il a souvent tendance à projeter sur les autres cultures les spécificités de la sienne. Il a oublié ses propres racines et imagine que ces valeurs (liberté, travail, respect de la vie humaine…) émergent spontanément et universellement.

En réalité, il n’en est rien. Nous devons nous tourner vers la Bible si nous voulons comprendre pourquoi nous sommes ce que nous sommes:

Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage…”

« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus »  « Le paresseux ne rôtit pas son gibier; Mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité. »

La Bible fait du travail une valeur essentielle et met en garde contre la paresse :

« Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir!…
Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. ».

Jésus utilise des exemples tirés des activités rurales dans ses enseignements (le semeur, la moisson…)

La dialectique sur le travail est cependant un peu plus complexe que cela. La pensée biblique met des limites au travail, celui-ci n’est pas l’esclavage, le repos hebdomadaire est instauré (shabbat) et il ne doit pas être excessif (A chaque jour suffit sa peine).

 

Quelles conséquences quand cette valeur est niée ?

La famille est alors fragilisée économiquement. Le pays devient dépendant et se soumet à des puissances étrangères, il perd sa souveraineté, il n’est pas auto-suffisant alimentairement. La nation s’appauvrit, les jeunes générations immigrent, les activités illégales se développent (mafia, drogue, vol, prostitution…).

On est en droit de s’inquiéter que l’islam et ses valeurs s’imposent dans de nombreux territoires en France.

 

Prov 12:24 Ceux qui travaillent avec zèle s’assurent la direction des affaires, mais les paresseux seront astreints aux corvées.

 

 

Christophe Sévérac

 

Note: cet article a été publié le 26/9/24 dans https://ripostelaique.com/lislam-a-t-il-un-probleme-avec-le-travail.html