Lettre écrite le vendredi 27 janvier 2023

Frères et sœurs, me voici enfin de retour, je suis ravi d’écrire cette lettre, il s’agit bien d’une lettre et non d’un article. Enfin je vous écris mes amis, oui amis du blog de Michelle vous êtes forcément mes amis, même si un seul* est dans cette place si particulière, mais cela est mon mystère, AMIS, la place de ceux qui deviendront un jour, un jour de plus en plus proche, le jour où les amis deviendront l’Épouse.

Et pourtant nous sommes vendredi soir, en principe, je n’écris rien le vendredi soir, bien que vendredi soir cela ne veut rien dire, strictement rien dire, par contre Erev Shabbat c’est autre chose, oui Erev Shabbat, le soir de Shabbat c’est tout autre chose. Des temps et des moments sont devant nous, nous devons comprendre, saisir, entrer dans les temps et les moments déposés devant nous et le soir de Shabbat, l’ouverture, la primeur du Shabbat le vendredi soir est un moment d’exception totalement hors du temps déposé devant nous chaque semaine. Ne le gâchons pas les amis.  En vérité Erev Shabbat est la préparation d’avant Shabbat, donc pas le vendredi soir en tant que tel, mais j’ai choisi ce mot pour attirer l’attention sur ce temps mis à part.

 

Je vous en supplie, frères et sœurs, ne faites rien le vendredi soir, si ce n’est d’y entrer, entrer dans le Shalom, les yeux et peut-être plus encore les oreilles grandes ouvertes pour écouter, écouter comme le Shema Israël. A maintes reprises j’ai parlé du Shabbat en tant que jour à part, en tant que jour hors du temps, en tant que jour de révélation, en tant que jour du dévoilement, que de profondeurs et de dévoilement en ce jour, mais. Mais il y a la crème de la crème, le nectar premier, l’huile vierge, la lumière cachée, le Or Haganouz qui n’est autre que le vendredi soir, lui-même précédé du Erev Shabbat.

 

Ce soir, vendredi, bien que je ne l’ait pas fait depuis de nombreux mois, j’ai eu envie d’écouter le Shema Israël, hélas, enfin pas forcément, je n’ai pas trouvé une version qui m’accroche véritablement, je sais je deviens difficile, mais voilà que cela me conduit à écouter Simon (lui aussi, des mois et des mois que je ne l’avais écouté) avec ceci :

 

https://www.youtube.com/watch?v=d1StI5sO7mM

 

J’aime beaucoup ce que fait Simon Khorolskiy, d’une beauté folle, de plus j’aime énormément la langue russe, à mes oreilles, phonétiquement parlant, c’est la plus belle, la plus classe, la plus puissante des langues de ce monde, bien sûr la langue des langues, la langue des secrets de l’Eternel, la langue qui vient d’en haut est l’hébreu, aucun doute, aucune ambigüité là-dessus, mais. Mais, je suis convaincu que le russe provient de l’hébreu, cela ressort plus encore en chant qu’en parole et que dire de l’écrit ? Je n’en sais rien scientifiquement parlant mais j’en suis convaincu. Ceci dit, l’essentiel est ailleurs et ailleurs ce sont les 6 sœurs.

 

Pourquoi ai-je cliqué sur cette interprétation magnifique ? J’ai cliqué en voyant l’image des 6 sœurs, oui, comprenez frères et sœurs, comprenez.  Pourquoi 6 sœurs ?

 

J’ai tout de suite pensé : « mais dans le conte de Rabbi Nahman de Breslev il y a six fils et une fille ? », alors pourquoi 6 sœurs ? 6 sœurs et un frère ? Et que peu bien faire Rabbi Nahman ici ?

 

Au début novembre 2022, suite au séminaire de Michelle avec Jake, il se trouvait ceci dans un de mes commentaires postés :

 

« Relevons le rôle des femmes après la mort et la résurrection de Yeshoua, c’est essentiel, il doit se passer la même chose aujourd’hui, mais à une toute autre échelle, dans une toute autre dimension, celle qui va conduire à l’Epouse. »

 

Alors oui, six sœurs pour un frère, voilà qui pourrait bien être l’image de ce qui vient car aujourd’hui nous somme en chemin vers l’Epouse, alors 6 sœurs ne seront pas de trop pour nous mener à la Malkhout. Quant à Rabbi Nahmann, nous pouvons dire que son œuvre n’a d’autre but que de donner un éclairage sur la Malkout et les treize contes qu’il a écrit font partie de ce dévoilement, en particulier le premier intitulé : « La princesse disparue ». Bien sûr, cet homme n’a pas reçu Yeshoua, je le sais aussi, mais jusqu’à preuve du contraire, ou jusqu’à ce que nous soyons plus avancés dans les dévoilements des temps, il va être très difficile pour ne pas dire impossible de trouver quelqu’un qui ait reçu Yeshoua et qui de plus sait ce que signifie la Malkhout.

 

Voici le tout début du conte

 

« LA PRINCESSE DISPARUE.

Il était une fois un roi qui avait six fils et une fille. Cette fille lui était très chère, il l’aimait beaucoup et se trouvait souvent en sa compagnie. Un jour qu’ils étaient ensemble, il se mit en colère contre elle et ces mots s’échappèrent de sa bouche : Que le Pas Bon ( Lo Tov ) t’emporte ! Le soir venu, elle regagna sa chambre. Au matin, on ne la trouva pas. Son père fut très triste et la chercha partout. Voyant cela, le Vice-Roi se présenta devant le roi et demanda qu’on lui donnât un serviteur et un cheval, de l’argent pour ses dépenses et il partit à la recherche de la princesse. ».

Cette quête pris des années, des années et des années.

 

Ce conte est rempli d’enseignements profonds, d’enseignements qui ne se voient pas à première lecture, nous sommes ici assurément dans le Sod (le secret, la partie cachée, non encore dévoilée). En vérité la princesse disparue et recherchée par un dur cheminement n’est autre que la Malkhout, la délivrance finale pour nos amis hébreux. Pour nous en Yeshoua cela prend une autre dimension, la dimension mise en œuvre par Yeshoua HaMachiah. La dimension sacrificielle et salvatrice est accomplie et définitive il est vrai, mais il reste une seconde partie qui n’existe pas encore, une partie de cette dimension qui doit encore se révéler et se matérialiser.

 

Elle viendra lors du rétablissement de toutes choses (Actes 3.21), en attendant, notez bien cela les amis, en attendant le Seigneur demeure entre deux temps depuis l’Ascension. Ressuscité, corps transformé, à la fois corps et esprit mais pas encore en action dans la dimension à venir. Relisez attentivement Actes 3.21 et alentours avec les deux disciples d’Emmaüs en parallèle. Yeshoua attend depuis 2’000 ans la dimension suivante et la dimension suivante n’est autre que celle de l’Epouse.

 

Le dévoilement qui permettra d’y entrer n’est autre que la « Bina », l’intelligence d’en haut, la perception intuitive, tout sauf l’intelligence intellectuelle et technique. Or la Bina est une qualité de la dimension féminine, celle qui en se réunissant avec la Hokhma (la Sagesse), va permettre d’entrer dans la Malkhout (la Royauté). De grâce les amis, comme je l’ai dit fréquemment dans mes écrits, ne prenons pas ces mots précieux comme de simples mots hébreux à traduire en français, ce sont de véritables dimensions de dévoilement profonds et cachés qui s’y trouvent. C’est un apprentissage de vie que d’y entrer, à nouveau nous sommes ici dans tout sauf de la technique et même tout sauf de la connaissance, nous sommes dans la Perception, précisément dans la Bina.

 

Alors oui, 6 sœurs ne seront pas de trop, n’est-ce pas mes frères ? Pas de trop pour que nous soyons enfin des hommes de la Malkhout.

 

Un indice

 

Bien souvent nous ne faisons pas trop attention à ces « détails » à ces clés :

 

Evangile de Luc :

24:28 Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. 24:29 Mais ils le pressèrent, en disant: Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux. 24:30 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. 24:31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux. (ce n’était pas encore le temps)

24:32 Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?  24:33 Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés 24:34 et disant: Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. 24:35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. 24:36 Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous!  24:37 Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. 24:38 Mais il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs? 24:39 Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. 24:40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. 24:41 Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger? 24:42 Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel.

24:43 Il en prit, et il mangea devant eux.

 

Il y a ici plusieurs clés, mais je ne vais en relever qu’une, une clé de la plus haute importance, la clé qui saute aux yeux est :  Il en prit et il mangea devant eux.

 

Comprenons, cela n’a l’air de rien, mais en vérité c’est juste inimaginable, comment le Seigneur peut-il manger physiquement dans son nouveau corps ? Il est physique ou il est en esprit ?

 

Il le peut car il est entré avant tous dans une nouvelle dimension, dimension qui est devant nous. Il attend depuis 2’000 ans cela commence à faire long et je le dis les amis, le Seigneur a plus que hâte d’enfin nous faire entrer dans la même dimension que lui, celle où, celle où il va faire quoi ? Il va s’unir avec nous. C’EST LE TEMPS DE L’EPOUSE.

 

Cela me rappelle certains passages du texte suivant publié il y a deux ans, la « minute de Dan no 9 ». Nous pourrions-nous dire que cela fait un peu « réchauffé » de ressortir ce texte. Si je me suis souvenu du contenu, je ne me rappelais pas précisément quand je l’avais écrit. En le recherchant voici que je découvre qu’il a 2 ans, pas jour pour jour, mais paracha pour paracha. Ce texte est sorti Paracha Bo 2021 et dès ce soir, vendredi, nous sommes Paracha Bo 2023, alors non ce ne sera pas du « réchauffé ». Alors voici :

 

https://michelledastier.com/la-minute-de-dan-no-9-maitre-que-fait-on-maintenant/

 

Un mot sur le refrain où plutôt le final de la chanson de Simon, le final, dès 2m58, s’intitule Slava. Au-delà de la magnificence de cette interprétation, j’en suis ravi au regard des calomnies de Babylone qui ment à chacune de ses paroles oui j’en suis ravi car, au-delà de la fête orthodoxe que cela représente, cela est une belle revanche face aux mensonges de ce monde, car Slava signifie Gloire et cette gloire est pour l’Eternel.

 

Ceci dit, aujourd’hui, ce n’est pas spécifiquement la Gloire que nous devons rechercher, ajoutons qu’en ce jour de Shabbat et en parlant de dévoilement, plutôt que de Slava, il est opportun de parler de Kavod qui vient de Hod en hébreu. Hod est la troisième séphira sur le pilier de la Rigueur (le Din) tourné vers le passé. Aujourd’hui, notre direction n’est pas vers le Hod, toute notre recherche doit nous diriger vers la Bina. Pour nous en Yeshoua, car pour le monde, après avoir rejeté l’amour et la grâce de notre Seigneur, il ne reste que la rigueur du Din.

 

Si ce n’est pas le temps de rechercher la Gloire, dans ma compréhension tout au moins, il n’en demeure pas moins que la Gloire viendra, elle viendra d’elle-même précisément si nous ne la cherchons pas.

 

Si les 6 sœurs m’ont interpellé vendredi soir, une 2ème chose m’est venu en tête, le Milieu de la nuit.

 

Hatsot Laïla en hébreu, là aussi il ne s’agit pas d’une traduction, mais d’une réalité, la notion de Hatsot Laïla est considérée comme importante, comme porteuse de dévoilement, il s’agit là aussi d’un temps particulier mis à part. Et ce temps est en lien avec la prière, la prière et le combat spirituel, d’ailleurs remarquons que nombreux en Yeshoua se réveillent plus ou moins souvent se sentant appeler à se lever au milieu de la nuit pour un temp de prière, pour un temps avec leur Seigneur. Pour ma part, je ne peux en dire plus, d’une part je n’ai jamais creusé ce sujet et d’autre part j’ai très peu de pratique de cette notion. Par contre, je peux ajouter que nous sommes dans la Paracha Bo depuis ce vendredi soir et cette paracha nous parle justement de cela.

 

Quelques extraits du livre d’Exode, Chemot :

 

10:21 L’Éternel dit à Moïse: Étends ta main vers le ciel, et qu’il y ait des ténèbres sur le pays d’Égypte, et que l’on puisse les toucher. 10:22 Moïse étendit sa main vers le ciel; et il y eut d’épaisses ténèbres dans tout le pays d’Égypte, pendant trois jours. 10:23 On ne se voyait pas les uns les autres, et personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais il y avait de la lumière dans les lieux où habitaient tous les enfants d’Israël.

 

11:4 Moïse dit: Ainsi parle l’Éternel: Vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l’Égypte;

11:5 et tous les premiers-nés mourront dans le pays d’Égypte.

 

12:7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. 12:8 Cette même nuit, on en mangera la chair (de l’agneau), rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.

 

12:12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. 12:13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte.

 

12:27 vous répondrez: C’est le sacrifice de Pessah en l’honneur de l’Éternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, lorsqu’il frappa l’Égypte et qu’il sauva nos maisons. Le peuple s’inclina et se prosterna.

 

 

  • Pessah se déroule la nuit.
  • Les 10 vierges s’endorment la nuit.
  • Vient la nuit où l’on ne pourra rien faire.

 

Est-ce interpellation pour notre temps ? Y a-t-il un discernement particulier pour nous aujourd’hui ? Je ne le sais pas, je n’ai rien reçu si ce n’est de l’évoquer, alors je m’en remets à votre discernement. La Parole nous parle fréquemment de la nuit, en particulier en relation avec les temps de la fin. D’ailleurs, rappelez-vous les échanges dans les commentaires lors de ce fameux été 2020 qui avaient particulièrement révélé cela.

 

Comme précisé ci-dessus, ce message est une lettre et là je parle avec mon cœur, avec mon intériorité de manière plutôt instinctive, ce n’est dès lors pas une étude approfondie, c’est une porte qui s’entrouvre, je l’espère tout au moins, une porte pour diriger l’attention vers quelques points particuliers.

 

Intériorité, oui, oui mais il va falloir entrer dans l’extériorité car nous allons bientôt en avoir besoin. Nous allons en avoir besoin car l’Épouse est éminemment pratique, elle donne la Vie, elle enfante, tout sauf de la théorie, tout sauf des envolées spirituelles planantes dans les cieux, non c’est ici-bas qu’il convient, bientôt qu’il faudra amener les Forces de la Vie, celle d’ELOHIM, tout sauf de la fuite en rêverie céleste illusoires. Les Forces d’ELOHIM oui, oui mais en aucun cas sans la plénitude shabbatique de HACHEM, le « nom » qui ne se prononce pas.

 

Ceci dit le prochain article est à bout touchant, il ne devrait plus tarder, son titre est : « L’iniquité à son comble ».

 

Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime par avance cette année 2023, enfin pour le moment en tout cas, j’ignore ce qu’elle nous réserver mais je suis en perception positive et bénie pour cette année 2023, oui 2023 en Yeshoua HaMachiah comme jamais mes frères et sœurs. Amen.

 

Dan

 

*Note Michelle : Il y a environ 5 à 7000 lecteurs/jour depuis 15 ans sur le blog, mais bien sûr tout le monde ne lit pas tout. Mais je sais que nombreux sont friands des écrits de Dan, que ce soit dans les commentaires ou dans ses articles ! Donc il a ici beaucoup d’amis !