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Les fêtes

Ces fêtes qui réunissaient tous les Israélites auprès du tabernacle, ensuite au temple à Jérusalem, avaient essentiellement un caractère religieux et elles contribuaient aussi à resserrer leurs liens, et à vivifier l’amour.

Il est à remarquer qu’elles se rattachaient à la fois à des faits historiques et aux principales récoltes de l’année, et comme telles elles étaient un hommage rendu par les Israélites au Dieu qui les conservait et les bénissait, tant par les bienfaits de la nature que par Sa manifestation à prendre soin de son peuple.  Elles devaient être, en conséquence, des temps de reconnaissance et de joie.  Chacune de ces fêtes consistait essentiellement en sacrifices dont le rite était exactement prescrit ; certains jours de la fête étaient même comme le sabbat, distingués par une complète cessation des travaux de la vie ordinaire.

 

Le sabbat

 

Septième jour de la semaine juive, jour de repos consacré à l’Éternel, rappelant le repos de Dieu après la création.  Le sabbat était un don de Dieu aux hommes afin qu’ils se souviennent de lui ; il avait également un but humanitaire puisqu’il assurait aux esclaves un repos régulier.  La législation concernant le sabbat faisait partie intégrante de la loi de l’Ancien Testament, et des peines sévères sont prononcées à l’encontre de tout homme, dans le pays d’Israël, qui transgresserait cette prescription.

 

La pâque

 

C’est un rappel de l’Exode, de la Délivrance de l’esclavage.  C’est une Image de Rachat.  L’ange de la mort passait au- dessus des maisons des israélites qui avaient le sang de l’agneau pascal sur le linteau (montants de la porte).  La Pâque est la célébration de la libération du peuple hébreu.  C’est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la terre promise.  C’est le passage de l’esclavage à la liberté.  A présent, cette fête nous parle de l’Expérience du Salut et de la Cène décrite dans le Nouveau Testament.  La Pâque est un Symbole de Rédemption.

 

La fête des pains sans levain

 

Le lendemain de la Pâque, commence la Fête des Pains sans Levain qui dure sept jours et dont le premier et le dernier sont des jours saints d’où l’interdiction de travailler.  Quand les enfants d’Israël s’enfuirent d’Égypte, leur pâte à pain n’avait pas eu le temps de lever.  Ils durent donc se contenter de pain plat.  Et ladite situation, par nécessité, se prolongea une semaine.  L’Éternel fit de cette période de sept jours une fête.  Selon les instructions divines, l’observance de cette fête consiste à supprimer et à ne pas manger de pain levé pendant sept jours en le remplaçant par le « pain sans levain.  Le levain est une image du mal, du péché.  Chaque année, quand les Israélites observaient cette fête, elle leur rappelait la délivrance divine de leurs aïeux.

 

La fête des prémices

 

Chaque Israélite individuellement était tenu d’offrir à l’Éternel pour sa part des prémices de tous les produits de la terre, soit bruts, comme du blé, des fruits, des raisins, soit travaillés, comme du moût, de l’huile, de la farine, même du levain, avant de pouvoir user du reste de la récolte.  La présentation des prémices de la récolte du blé est une offrande qui permettait à Dieu de sanctifier la moisson entière. C’est la puissance de Dieu, manifestée dans la nature, qui motive les croyants à apporter en offrande les premiers grains de leur labeur et à les consacrer à l’Éternel.  Ces prémices n’étaient cependant pas déposées sur l’autel, mais remises aux prêtres pour leur usage.  Le but politique de cette institution était l’entretien des sacrificateurs ; son but moral était de rappeler aux Israélites que tous les biens viennent de Dieu seul.

 

La fête des semaines (pentecôte)

 

La 2ème des 3 solennités annuelles (Pâque, Semaines, Tabernacles), lors desquelles tout homme d’Israël devait se présenter devant le sanctuaire.  C’était la première des fêtes relatives aux récoltes.  Appelée fête des semaines, parce que sa date était fixée à 7 semaines après l’offrande de la gerbe des prémices.  Lors de cette fête, deux nouveaux pains faits de farine fraîche et très fine doivent aussi être présentés à Dieu.  Ces deux pains « étaient les prémices de la moisson de cette saison, offertes à l’Éternel par le sacrificateur au nom de la nation entière.  Les pains utilisés à la Pâque étaient sans levain, une différence importante à noter , car ils étaient un mémorial du pain préparé à la hâte lors de leur départ d’Égypte, alors que les deux pains étaient une expression de gratitude envers Dieu pour le pain quotidien, qui était avec levain.

Le terme « Pentecôte » pour ce saint jour dérive du mot grec qui signifie “cinquantième”.   Il fut utilisé par les juifs qui parlaient le grec pour indiquer la fin des sept semaines tombante cinquante jours après la Fête des Prémices.

 

La fête des trompettes

 

Les sonneries de shofar (corne de bélier) sont caractéristiques de cette fête qui célèbre la royauté de Dieu sur la création et sur Israël.  On célébrait la fête des trompettes le septième mois, le premier jour du mois.  Le son des trompettes appelait les fils d’Israël ensemble, pour une sainte convocation.  Ce moment était le commencement d’une période de dix jours pour l’examen de conscience et le repentir, précédant le jour des expiations.

 

Le jour des expiations

 

Le jour des expiations, ou Yom Kippour, était la fête juive la plus solennelle, qui avait lieu tous les ans, le dixième jour du septième mois du calendrier hébraïque. Ce jour-là, le souverain sacrificateur (officier en chef de tous les sacrificateurs et donc du sacerdoce) accomplissait un rituel sophistiqué pour expier les péchés du peuple.  Pour ce rituel, Aaron et ses successeurs devaient entrer dans le saint des saints.  La solennité de ce jour est manifestée par Dieu, qui a demandé à Moïse d’avertir Aaron de ne pas s’approcher du saint des saints n’importe quand, mais uniquement un jour par an, car autrement, il mourrait.  Cette cérémonie n’était pas à prendre à la légère et le peuple devait comprendre que l’expiation des péchés devait se faire selon Dieu.

Avant d’entrer dans le Tabernacle, Aaron devait se baigner et mettre des vêtements spéciaux, puis sacrifier un taureau pour ses propres péchés et ceux de sa famille, dont le sang était répandu sur l’Arche de l’Alliance.  Ensuite, il apportait deux boucs.  Le premier était sacrifié à cause des impuretés des Israélites et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché.  Son sang était répandu sur l’Arche de l’Alliance.  Le deuxième était le bouc émissaire : Aaron lui imposait les mains et confessait sur lui toute la rébellion et la méchanceté des Israélites, puis envoyait un homme chargé de cette fonction le chasser dans le désert.  Ce bouc emportait avec lui tous les péchés du peuple, qui étaient pardonnés pour une année de plus.

 

La fête des tabernacles

 

Pendant cette Fête, le peuple se souvient des 40 années passées dans le désert tout en se réjouissant des récoltes de l’année.  Dieu avait ordonné aux Israélites d’être pleinement joyeux pendant cette fête.  Durant 7 jours, les Israélites quittaient leur maison et se logeaient dans des huttes ou des cabanes faites de branchages, de rameaux et de feuilles de palmiers.  Cela leur rappelait leur libération de l’esclavage et le fait qu’ils avaient habité dans des tentes pendant les 40 années d’errance dans le désert.


 

MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com