1er songe, je n’ai pas noté la date mais il remonte à 2019/2020.

Je rentrais dans un lieu de réunion, dans le but de participer à un séminaire, les lieux ne ressemblaient pas à une église « traditionnelle ». En fait je rentrais dans ce qui était mon ancienne école primaire mais non pas dans une salle de classe mais dans une salle polyvalente qui servait à des spectacles scolaires, et surtout à la gymnastique, dont la gymnastique corrective après la classe. Maintenant ces locaux servent de salle de vote en cas d’élection. Mais dans mon songe c’était la salle où se tenait le séminaire sur le thème de : la préparation de la mariée.

En rentrant, des tables étaient disposées sur le côté gauche, et au fond, avec dessus divers objets à vendre, (issus de travaux manuels). Cela m’a interpellé car je pensais venir à une conférence et l’ambiance n’y était pas vraiment, je me demandais ce que faisait là tous ces objets à vendre et je me disais en moi-même que ce n’était pas le lieu !

Puis la femme du Pasteur est venue présenter sa « robe de mariée », celle qu’elle préparait pour l’enlèvement, elle défilait alertement en riant devant les chrétiennes admiratives de sa tenue comme dans un défilé de mode avec toutefois moins de sérieux. Là j’étais encore plus stupéfaite, par la robe. Cette fois, je ressentais un grand malaise à la vue de celle-ci.

Le haut de la robe, (le bustier) était blanc, en dentelle, comme celui d’une jeune mariée et à partir de la taille, c’était une robe charleston avec des franges dans des teintes pastel, de couleur rose et vert pâle, arrivant sous le genou.

Sur la tête la personne portait aussi un petit bonnet avec des franges, des perles et des plumes comme celui des « années folles » 1920/1930, l’époque Charleston. Les Chaussures idem. C’était choquant, la moitié d’une robe de mariée, l’autre moitié tout ce qu’il y avait de plus mondain et le tout dans une franche rigolade en mimant les pas de danse.

Je me demandais où j’étais tombée,

J’avais l’impression de passer là comme au travers, mes yeux se posaient sur des points précis que je devais certainement voir. Le 3ème point, était un attroupement de jeunes hommes, (je n’avais pas aperçu d’autres hommes, ni même un pasteur, mais je savais seulement que « la mariée » était l’épouse du pasteur)

Ces hommes, je dirais au nombre de trois, était assis sur des marches d’escalier. Celui-ci menait à une salle annexe, côté droit de la salle principale. Là, ces hommes buvaient discrètement des liqueurs fortes dans de petits verres comme en cachette. L’image qui m’est venu à l’esprit – pourquoi ? -, c’était la gestuelle du curé qui buvait son petit verre à chaque messe ?

Le songe s’est arrêté là

 MAV : Je laisse à chacun le soin d’interpréter ce qui paraît bien évident. Je suis tout de même interpelée par plusieurs points : école « primaire » : l’enseignement semble bien rudimentaire dans cette assemblée ! La notion de salle de « vote » évoque que l’on se trouve en démocratie, et non en « théocratie », comme devrait se trouver chaque assemblée. La « gym », me fait penser justement à de l’élasticité face aux Écritures. Ne parlons pas de l’accoutrement de la mariée : c’est du « toc »… et l’époux n’est pas là ! Quant aux « trois hommes » qui se cachent, plus un breuvage euphorisant, faisant un geste rituel religieux, cela me fait penser – peut-être à tort, à un œcuménisme trinitaire qui est là, en arrière plan…

J’ignore dans quelle assemblée Corinne se trouvait alors, ou quel « séminaire » elle devait peut-être se rendre, mais le rêve semblait dire : « « SORS DU MILIEU D’ELLE, MON PEUPLE » (Apoc 18 :4)

2ème songe en rapport avec l’Église

Je voudrais partager un songe reçu il y a environ 3 ans.

Nous étions un groupe de personnes, plus d’une centaine, dans une grande salle de conférence, spacieuse. Certaines personnes étaient debout derrière et sur les côtés, d’autres assises (la majorité). Il y avait un orateur au pupitre et tout portait à croire que nous étions dans une église. Curieusement, cette salle était située dans un bateau à fond plat comme celui d’une barge,

Les matériaux qui plaquaient les murs étaient modernes ; façon bois ? Mon regard s’est porté sur les fenêtres qui étaient rectangulaires, assez longues mais pas très hautes, la particularité c’est qu’elles se trouvaient bien au-dessus des têtes, je dirais à environ 2,50 quasiment au raz du plafond !

Je me trouvais donc debout derrière, tout le monde semblait attendre quelque chose et cela se ressentait d’une manière très prononcée. D’un seul coup, avec une force inouïe, une vague puissante est venue frapper les fenêtres qui ont volé en éclats et l’eau s’est engouffrée dans la salle à une vitesse vertigineuse, personne n’a pu réagir, l’eau a tout submergé. J’étais stupéfaite par l’envergure du phénomène et par la vitesse à laquelle tout s’est passé.

Dans mon songe, J’ai entendu le bruit de la vague frapper et briser les fenêtres, c’était comme réel et impressionnant.

Je me suis soudain retrouvée sous l’eau, l’eau était claire (mais pas franchement, plutôt avec une petite teinte jaunâtre) car je voyais le mobilier mais je n’ai pas vu les personnes qui se trouvaient dans la salle ! j’étais inquiète sur le comment on allait sortir de là, car on ne pouvait plus respirer il n’y avait pas de poche d’air, vu que les fenêtres étaient à hauteur de plafond.

Je livre tel quel ce songe, je n’en n’ai pas l’explication, je peux juste dire qu’un évènement et brutal est sur le point d’arriver à l’Église et qu’il va nous surprendre et nous secouer !!!

 

MAV : Je n’ai pas l’explication non plus, mais cette barGe dans une eau douteuse évoque une Église qui n’est pas purifiée, qui reçoit bien mal la lumière céleste (fenêtres trop hautes: LA LUMIÈRE CÉLESTE N’ÉCLAIRE PAS), qui a l’impression d’être dans un lieu protégé, et qui ne voit pas qu’un jugement est sur le point de s’abattre sur elle avec une terrible violence. Dans un proche avenir ?

 

 

3ème Songe reçu fin Octobre 2021

 

J’étais comme spectatrice et je me trouvais dans une grande salle rectangulaire, aux plafonds hauts, trois murs pleins et le 4ème vitré à mi-hauteur. Cette salle était vide, de la grisaille se dégageait des murs, du sol. J’avais l’impression d’être dans une église, la salle principale était maintenant vide, cependant Il y avait une autre pièce attenante au fond où quelques personnes terminaient de déménager du mobilier. Elles passaient devant moi pour déposer leur matériel dans les camions de déménagements stationnant devant la porte d’entrée de la grande salle. Curieusement dans cette grande salle, il y avait sur une table étroite, genre civière d’hôpital, et un homme était couché dessus, mort (à première vue), avec une couverture jaune jusqu’aux épaules, sa tête était tournée sur le côté, son visage livide portait déjà le masque de la mort, il avait les cheveux gris.. J’étais là et je regardais la scène du déménagement et je me disais : et le mort, il reste là ? Personne ne l’enlève ?

Je sentais l’inquiétude monter, le déménagement étant terminé et les camions partis. Je jetais les regards autour de moi, je ne voyais plus personne, tout le monde avait déserté les lieux.

Je me retrouvais seule dans les locaux avec le « mort » sur la civière !

Ça paraissait invraisemblable, Je me disais, mais on ne laisse pas un mort dans un bâtiment en le quittant, j’étais consternée.

Que faire ? Que faire maintenant avec ce mort couché là sur cette civière, je marchais de la porte d’entrée à la civière quand soudain, stupéfaction, je m’aperçois que l’homme couché sur cette civière remuait doucement les lèvres pourtant déjà très pâles, il cherchait à prendre de l’air. Je m’approche de sa tête pour vérifier et effectivement sa bouche bougeait légèrement comme celle d’un poisson !

Face à cette scène, je me suis sentie obligée de réagir puisqu’il cherchait à respirer cela supposait qu’il y avait encore de l’espoir pour lui malgré le masque de la mort. Alors que faire ? Appeler l’esprit de résurrection ? J’y vais par la foi, je tente le tout pour le tout ? Ou alors je pars comme les autres sans m’en soucier et il restera seul dans le bâtiment sur sa civière. Mais cette option m’embarrassait car je ne pouvais pas l’abandonner ainsi alors qu’il présentait, tout mort qu’il semblait être, un signe de vie et, pas le moindre, une respiration.

Alors, levant les bras au ciel, je me suis mise à crier de toutes mes forces en appelant l’esprit de vie, « Seigneur souffle de ton Esprit, souffle de ton Esprit de vie » et à force de persévérance, l’homme s’est réveillé, il a ouvert les yeux, puis, doucement s’est assis sur la civière, la couverture a glissé de ses épaules. Je m’entendais lui dire : mais tu es ressuscité, Jésus t’a ressuscité, tu n’es pas mort. Je le regardais avec une grande curiosité, en continuant de lui dire, Jésus t’a ressuscité, c’est un miracle, lève-toi, sors et va le crier au monde, il faut que le monde le sache, il faut que Dieu soit glorifié, c’est un miracle ! Et je l’ai accompagné dehors en le tirant par la main et en criant : il est ressuscité, gloire à Dieu ! Jésus l’a ressuscité ! Puis l’homme a continué seul son chemin, toujours en criant, JESUS m’a ressuscité à lui soit la gloire, je suis revenu à la vie. (fin du songe).

Voilà retranscrit au plus juste le songe. La chose dont je suis certaine concernant le bâtiment, c’est qu’il s’agissait d’une église qui s’est vidée de ses occupants de son mobilier et matériel ! Ce qui m’a marqué aussi, c’était la couleur grise dans les lieux et la sensation de vide,

Pourquoi les occupants sont-ils partis ?

Pourquoi ont-ils laissé cet homme « mort » sur la civière ?

  MAV : Effectivement, ce songe fait penser à toute ces églises que les participants ont fini par fuir. Mais il y reste un « corps ». Un laissé pour mort, mais qui a encore une étincelle de vie en lui. Corinne symbolise  la véritable Eglise, celle qui va chercher les laissés pour compte des assemblées, ceux dont personne ne s’occupe et qu’on laisse mourir.

 

J’ai pensé à la parabole des noces en Matthieu 22 :

Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”

 

4ème songe reçu début janvier 2024 toujours en rapport avec l’Église

 

Je me rendais à l’église pour un culte, dans mon songe, c’était l’église de ma conversion, (mouvement pentecôtiste), non pas le même lieu mais les mêmes personnes, que je voyais de dos seulement.

A mon arrivée : je cherche une place sur le parking devant le bâtiment qui était « une tour carré » à plusieurs étages, le parking était bien plein et j’avais du mal à trouver une place. C’était en fin de matinée.

Enfin je me gare et je prends l’ascenseur qui m’amène à l’étage, sur un grand pallier. Là, pour rentrer dans la salle, j’ouvre la porte à double battants qui était fermée. La salle est pleine. Je m’assoie derrière sur un banc en bois, il ne restait plus que trois places dans la salle, c’était sur ce banc, j’en prends une et il en reste deux qui resteront vides. Les personnes présentes assises devant moi étaient toutes sur des chaises avec accoudoirs blanc/gris de type salon de jardin.

Je me suis fait deux réflexions dès mon arrivée dans les lieux.

  • Une église dans un immeuble et à l’étage, ce n’est pas l’idéal au niveau voisinage
  • Le contraste entre les chaises en plastique plus confortables et le banc en bois.*

* NB: le banc en bois me fait penser à la croix. Il est placé au fond de la salle, c’est la place du fond que l’on a donné à Jésus !

J’attendais que débute le culte, comme tout le monde d’ailleurs, mais finalement, la réunion était des plus brève, dès son arrivée sur l’estrade le Pasteur annonce qu’il faut quitter les lieux parce qu’il n’est plus possible de garder la salle. (Pas d’autres précisions). Tout le monde est donc sorti et cela se bousculait à la porte de sortie.

Je me retrouve à nouveau sur le parking mais cette fois-ci, il fait très sombre, presque nuit, aucun éclairage. De la centaine de voitures qui occupaient le parking à mon arrivée, il en restait à peine 5 ou 6, éparpillées, que je distinguais à peine. Une sensation d’angoisse me saisit, je ne me sens pas en sécurité sur ce parking. Je le traverse en scrutant de part et d’autre pour vérifier que personne ne surgisse de derrière les arbres et buissons bordant le parking. En marchant, Je cherche mes clés que j’ai du mal à trouver dans mon sac.

 

Il fait tellement sombre, il n’y a plus personne sur le parking, je suis toute seule en plus, je n’arrive pas à utiliser ma clé, la pile ne fonctionne pas et il me faut donc ouvrir la porte avec la clé version manuelle, ça me perd du temps, je m’accroupis devant la portière (ma voiture est noire), je pose mon trousseau par terre, je l’éclaire discrètement avec le portable pour trouver la clé et la sortir du boitier pour l’introduire au plus vite dans la serrure. Je sens que cela presse, l’insécurité est enveloppante et il faut quitter ce parking au plus vite. Je me dis : heureusement ma veste ¾ est noir et je suis moins repérable. Enfin, la portière s’ouvre, je démarre. C’était pesant, cette obscurité et cette sensation d’insécurité.

Mon songe s’arrête ici.

Je n’ai pas l’explication, pour :

  • La raison de quitter les lieux (pour l’église)
  • Le jour et la nuit, le matin et le soir, (plusieurs heures se sont écoulées), puis la nuit.
  • Je n’ai vu personne sur le parking de ceux qui étaient dans la salle, ils s’étaient comme évaporés

 MAV : Pas vraiment d’interprétation, sauf peut-être que c’est l’approche de l’enlèvement, que l’Eglise est comme « évaporée » et que celle qui reste est en grand danger, qu’elle peut avoir du mal à trouver la bonne « clé » (Jésus ?), car il fait nuit noire. Ô combien ce sera affreux pour cette Église que symbolise alors Corinne, qui est arrivée en retard (trop tard ? La porte de la salle était fermée), mais qui a tout de même trouvé un siège. Pas un siège, un banc. D’autres qui auraient dû s’y trouver ne sont même pas là. Leur place est vacante. Le songe est oppressant. Un appel à se mettre en règle devant le Seigneur avant qu’il soit trop tard ?