Les médias de masse ridiculisent et tentent de marginaliser les partis politiques nationalistes dits » populistes », lesquels ont de plus en plus la cote en Occident. En fait, ces partis véhiculent les inquiétudes réelles des populations européennes face à l’immigration.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit un article de Daniel Pipes* paru dans le Washington Times, le 30 novembre dernier.
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Accepter les partis anti-immigration européens
Dans une évaluation typique des récentes élections européennes, Katy O’Donnell écrit dans Politico que » les partis nationalistes gagnent du terrain partout (en Europe), de l’Italie à la Finlande, suscitant des craintes que le continent recule vers les types de politiques qui ont conduit à la catastrophe de la première moitié de 20e siècle. »
Nombreux sont les Juifs, tel Menachem Margolin, chef de l’Association juive européenne, qui se font l’écho de cette crainte et croient observer » une menace très réelle des mouvements populistes à travers l’Europe « .
De tous les pays (d’Europe), l’Autriche et l’Allemagne suscitent naturellement le plus de préoccupations, étant les patries du nazisme.
Le succès fulgurant du Parti de la liberté d’Autriche (FPà–) et de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui ont obtenu respectivement 26 et 13% des suffrages, en a fait des acteurs politiques importants et a horrifié certains observateurs.
Ainsi, le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, qualifie-t-il les membres de l’AfD de « véritables nazis ». C’est un « cauchemar devenu réalité », explique Charlotte Knobloch, ancienne présidente du Conseil central des Juifs d’Allemagne.
Ont-ils raison de dire que nous sommes en train de revenir aux années 1930?
Ou, au contraire, cette insurrection est-elle le signe d’une saine réaction des Européens qui souhaitent protéger leurs mœurs et leur culture?
Pour ma part, j’opte pour ce dernier point de vue.
Pour commencer, ces partis ne sont pas nationalistes comme jadis, ne vantant ni le pouvoir impérial britannique ni la pureté du sang allemand. Au contraire, ils ont une vision européenne et occidentale. Le mot qui les décrit le mieux serait qu’ils sont civilisationnistes.
Deuxièmement, ils sont sur la défensive, concentrés sur la protection de la civilisation occidentale plutôt que sur sa destruction dont rêvaient les communistes et les nazis (…). Ils ne cherchent pas à faire des conquêtes, mais souhaitent conserver l’Europe d’Athènes, de Florence et d’Amsterdam.
Troisièmement, ces partis ne peuvent pas être qualifiés d’extrême droite, car ils offrent un mélange complexe de politiques de droite (la culture) et de gauche (l’économie). Le Front national de Marine Le Pen, par exemple, a appelé à la nationalisation des banques françaises et a obtenu des appuis à gauche.
En fait, ces partis sont anti-immigration. Une immigration massive et parfois incontrôlée de non-Occidentaux donne aux gens l’impression de se sentir étrangers dans leur propre maison et alimente leur attrait.
Des histoires navrantes de retraités entourés d’étrangers qui ont peur de sortir de leurs appartements font le tour de l’Europe, ainsi que des histoires d’élèves, seuls à être de-souche dans des écoles pleines d’enfants immigrés. Tous les partis aspirent à contrôler, à diminuer et même à défaire l’immigration des dernières décennies, et en particulier celle des musulmans.
Les musulmans se distinguent non pas à cause des préjugés (la soi-disant islamophobie) mais à cause d’un ensemble de problèmes liés spécifiquement à l’islam: polygamie, niqabs et burqas, mutilations génitales féminines, crimes d’honneur, taharrush (agression sexuelle), judéophobie et christophobie, tribunaux islamiques, Islamisme et violence jihadiste.
Ce n’est pas seulement que les musulmans s’intègrent moins bien en Europe que les Latino-Américains, les chrétiens africains, les Hindous ou les Chinois, mais c’est qu’ils se livrent à une agression culturelle unique et tentent d’imposer leur civilisation (sic).
En outre, du Sénégal au Maroc en passant par l’Égypte et la Turquie, les musulmans forment un demi-cercle autour de l’Europe, et produisent un grand nombre de migrants potentiels pouvant entrer facilement et illégalement sur le continent par voie terrestre ou maritime.
Deux autres facteurs complètent l’inquiétude civilisationnelle:
1. Le taux de natalité catastrophique des Européens (nombre moyen d’enfants par femme: 1,6)
2. et une élite (ce que j’appelle les six P: police, politiciens, presse, prêtres, professeurs et procureurs) qui ignore et même dénigre les préoccupations de la population.
Quand une électrice a exprimé son inquiétude en septembre 2015 devant la migration incontrôlée d’Angela Merkel, la Chancelière allemande l’a humiliée et réprimandée au sujet des lacunes européennes et l’a exhorté à aller plus souvent à l’église.
Dans leur ensemble, ces développements ont mené à la prolifération et à la montée des partis anti-immigration dans une grande partie de l’Europe.
Du plus ancien Front National en France (fondé en 1972) à l’AfD (fondé en 2013), ils répondent à un besoin profond.
Partant de presque aucune présence il y a vingt ans, ils sont rapidement devenus une force importante, même si elle demeure marginale, dans vingt pays européens.
Selon Geert Wilders, leader du parti PVV anti-immigration néerlandais : » dans l’Est de l’Europe, les partis anti-islamistes et les mouvements de masse anti-islamistes voient leur soutien populaire augmenter de plus en plus. »
Cela dit, presque sans exception, ils souffrent de gros problèmes. Principalement dirigés par des novices sans expérience politique, ils attirent une forte proportion d’excentriques assoiffés de pouvoir, de théoriciens du complot, de révisionnistes historiques et d’extrémistes anti-juifs ou anti-musulmans.
Ces carences se traduisent par des faiblesses électorales. Même si les sondages en Allemagne montrent qu’environ 60% des électeurs sont inquiets à propos de l’Islam et des musulmans, seulement un cinquième vote pour l’AfD. Cela signifie que, une fois que les partis anti-immigration auront convaincu les électeurs qu’ils peuvent leur faire confiance et les porter au pouvoir, ils grandiront considérablement et obtiendront des majorités. Mais on n’en est pas encore là .
Entre-temps, deux processus sont en cours:
(1) L’attrait du pouvoir inspire les partis anti-immigration à mûrir, à se modérer et à acquérir une expérience de gouvernance, tout en générant des batailles de personnel, des scissions de partis et d’autres drames. Ce processus désordonné est nécessaire et constructif.
(2) Les partis conservateurs traditionnels adopteront leurs politiques pour attirer leurs électeurs. Le candidat présidentiel Républicain en France l’a essayé et maintenant le chef du Parti libéral démocrate (FDP) allemand le fait. Un aperçu de ce scénario a eu lieu en Autriche, où l’ancien Parti populaire autrichien (à–VP) conservateur et le FPà– ont remporté ensemble 58% des voix et vont probablement se partager le pouvoir.
Donc, plutôt que d’essayer en vain d’ostraciser les partis anti-immigration qui ne sont pas dangereux et qui iront bien au-delà de leur force actuelle, les six P devraient encourager les leaders à se débarrasser de leurs éléments radicaux, à acquérir de l’expérience et à se préparer à gouverner.
Qu’on les méprise ou qu’on les aime, ces partis prendront part inévitablement aux politiques visant à traiter différemment les immigrants – et à bien d’autres choses.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
* Daniel Pipes est président du Middle East Forum. Son site Internet ( version française: fr.DanielPipes.org), constitue actuellement la principale source d’informations spécifiques sur le Moyen-Orient et l’Islam. M. Pipes fut l’un des rares analystes à déceler l’éclosion de la menace islamiste (il écrivit ainsi en 1995 qu’ « une guerre a été déclarée de manière unilatérale contre l’Europe et les États-Unis, et ce à l’insu de la majorité des Occidentaux « ). Le Boston Globe estime que » si les avertissements de Pipes avaient été entendus, nous n’aurions peut-être jamais vécu les événements du 11 septembre »
Personne ne parle de la discrimination,du racisme bien sûr et de la haine des étrangers.Je connais un nationaliste Corse.J’ai l’impression qu’il veut me zigouiller. Leur haine des étrangers est connue.Personne ne prend les nationalistes pour des bons samaritains.Que Dieu nous purifie de ces siècles de racisme et d’orgueil.Je veux bien me débarrasser de cet héritage qui n’a rien de juste.
Il faut dissocier le racisme, qui provient de la peur de l’autre ou de l’orgueil, et l’autodéfense contre une invasion hostile. Si je vois un petit mulot dans mon jardin, je le trouve super chou et peut-être que je le nourrirai.
Si j’en vois 100 000 et qu’ils envahissent ma maison et dévorent mes provisions, je vais faire appel à un dératiseur: question de survie pour moi et mes enfants. Les tenants de » l’humanisme » à tous crins et sans limite sont souvent des écervelés et des irresponsables, qui n’en ont cure de flanquer le pays en l’air et que ce soit les enfants des autres qui paient la facture. Malheureusement nos Gouvernants ne sont pas des écervelés : ce sont des calculateurs. Que le pays y perde son identité, ses racines et son âme, ils s’en fichent. Du moment que durant leur mandat ils ont le soutien financier des pays arabes.
Regardez notre cher Macron:
Pendant que D.Trump fait une action d’éclat, courageuse, en faveur d’Israël en sachant que cela attirera la bénédiction sur son pays et ce pour peut-être plusieurs générations, notre gentil président fait des pirouettes verbales au Qatar, dont tout le monde sait aujourd’hui qu’il est le grand financier de tous les groupuscules islamiques terroristes, s’en justifiant parce qu’il rapporte quelques contrats juteux pour deux entreprises françaises.
Mammon contre Dieu
Malédiction eu lieu de bénédiction…
Oui, leur fausse ignorance (face à la désinformation anti Israël), mais leur vraie et tragique ignorance sur les conséquences spirituelles de certains actes est dramatique.
Mais pourquoi l’Eglise officielle garde-t-elle ce silence tonitruant ? Parce qu’elle ne croit plus ce que Dieu a dit. Elle a perdu la foi.
L’immigration « en gros », depuis quelques années, émane de groupes de trafic d’êtres humains, les pauvres gens paient un lourd tribu aux passeurs ou ils sont enlevés à leur famille qui doit payer.
Dans la ville où je réside, notre maire ayant un grand coeur, voulait accueillir des migrants mais la Police l’a prévenu que ces personnes provenaient d’un trafic. (information du journal local).
En accueillant nous devenons complice.
En Italie dernièrement, les migrants ont manifesté pour avoir de la nourriture « ethnique » (africaine) car il n’aiment pas la nourriture italienne encore moins le tiramisu arrosé avec de l’alcool quand ils sont musulmans.