Chapitre 13 du livre : « Et je vis dans le Ciel » (Préparation de l’Epouse) de Jean-Louis Coraboeuf
« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume [basilea¹] et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
(Matthieu 6.25-34)
Le verbe grec katamanthano signifie ‘, ‘observer’, ‘bien examiner’, ‘apprendre’, ‘s’instruire’ comme un disciple le fait auprès de son maître. Jésus exhorta ses disciples à tirer un enseignement du lis² et de Salomon. Le lis représente la Sulamithe³ qui est une figure de l’Epouse de Christ comme Salomon est une figure de l’Epoux, Jésus-Christ. Le nom ‘Sulamithe'[שולמית] est la forme féminine du nom ‘Salomon'[שלמה]et signifie en hébreu ‘ la parfaite’ ou ‘la paisible’. Le mot hébreu ‘Sulamithe’ utilise la même racine trilitère que ‘Salomon’, shin, lamed, mem(4), plus la lettre tav. Or la lettre hébraïque tav(ת), dans son écriture ancienne, est représentée par une croix. En Ezéchiel, l’Eternel demanda à un homme vêtu de lin de ‘marquer d’un tav sur le front’ les hommes qui gémissaient en voyant l’idolâtrie pratiquée dans le Temple de Jérusalem, afin de les épargner lors du jugement (5). Jésus a aussi dit ‘ Je suis l’alpha et l’omega’ (le aleph et le tav en hébreu). (6) La Sulamithe a donc besoin du tav, de la croix, du sceau du Saint-Esprit, pour être l’Epouse de Christ.
Examinons donc le passage de Matthieu 6 :
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comme la Sulamithe, ne nous inquiétons pas des choses de la vie, car les soucis du monde empêchent la Parole de Dieu de produire du fruit en nous (7). L’inquiétude étant le signe d’un manque de foi, confions-nous en notre Père céleste qui connaît parfaitement nos besoins,
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comme la Sulamithe, recherchons premièrement sa Majesté le Roi ( basiléia) et laissons Dieu revêtir de gloire l’Epouse par Sa justice (8).
Dans son sermon sur la montagne, cité ci-dessus, Jésus prit soin de nous révéler sa relation d’Epoux avec son Epouse à travers le témoignage de Salomon et de la Sulamithe (le lis des champs). Le Cantique des Cantiques, dans son interprétation typologique ( Christ et son Epouse) , met donc en scène quatre personnages :
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le Roi Salomon (l’Epoux), « Sortez filles de Sion, regardez le roi Salomon, avec la couronne dont sa mère l’a couronné le jour de ses fiançailles, le jour de la joie de son cœur« (9)
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les compagnons du Roi (les Amis de l’Epoux), « Des amis (haver, ami, compagnon) prêtent l’oreille à sa voix. daigne me la faire entendre !« (10)
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la Sulamithe (l’Epouse), « Reviens, reviens, Sulamithe afin que nous te regardions »(11)
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les filles de Jérusalem (les Amies de l’Epouse) » Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? « (12)
La Sulamithe est quelqu’un d’ordinaire qui a été touchée par le cœur du Roi, et qui s’est préparée pour devenir son Epouse. C’est notre histoire à nous avec nos luttes et nos combats pour devenir la véritable Epouse de Christ.
La Sulamithe
» Baisez (nashaq) le fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui » ( Psaume 2:12).« Qu’il me baise (nashaq) des baisers de sa bouche » (Cantique 1 :2)
Le verbe hébreu nashaq signifie ‘donner un baiser’, ’embrasser’, il vient de la racine nashaq signifiant ‘mettre le feu’. Lorsque Jésus marcha avec les disciples d’Emmaüs, de sa bouche sortit la Parole de Dieu qui embrasa leur cœur(13). La Sulamithe fait partie de ceux et celles qui ont embrassé le Fils. Littéralement, ils ont reçu la Parole venant de Sa bouche et ont accepté Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur, c’est pourquoi ils ne sont plus sous la colère de Dieu.
La Sulamithe fut touchée par l’amour du Bien -aimé et le parfum de Sa présence, et elle Lui déclare ainsi son amour (14), « Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier »(15). C’est pourquoi elle désire courir avec Lui, entrer dans Ses appartements, se réjouir avec Lui et célébrer cet amour.(16)
» Je suis noire…(17) c’est le soleil qui m’a brûlée… ma vigne à moi, je ne l’ai pas gardée… pourquoi serais-je comme une égarée ? » ( Cantique 1:5)
Devant la signification de cet amour du Bien -Aimé, la Sulamithe prend conscience de la noirceur de son coeur, de ses erreurs et de ses manquements. « Je suis une femme aux lèvres impures… mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées »(18). Elle comprend qu’elle ne doit plus vivre comme égarée (enveloppée d’un voile), mais qu’elle doit faire le retour (19) vers le Bien-aimé pour pouvoir rejoindre Son troupeau, là où il a établi Ses bergers, « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive; et là où je vais là aussi sera mon serviteur ».(20)
» Si tu ne le sais pas, tu es la plus belle des femmes’ (Cantique 1:8)
La Sulamithe a une mauvaise image d’elle-même qu’elle ne se voit pas comme le Bien-aimé la voit, avec des yeux d’amour : » Tu es la plus belle ! ». Il a alors recours à la poésie orientale, pour lui parler de sa beauté et de sa personnalité, de sa sensibilité… Parce qu’elle se sait aimée, elle commence à exhaler un parfum d’adoration pour le Bien-aimé. Celui-ci la voit alors comme la plus belle des femmes, » Que tu es belle, mon amie (rayah) (21), que tu es belle ! Tes yeux sont comme des colombes ». (22) Même si elle est encore immature, il est épris de sa beauté (23). Elle aussi s’éprend de sa beauté car il est le plus beau des Fils de l’Homme (24). » Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es charmant ! notre lit, c’est la verdure ».(25)
Elle entrevoit même la vie commune ; » notre lit ». Cependant, Lui voit déjà le fruit de Son Esprit qui agit en elle. Bien que sachant qu’elle a encore du chemin à parcourir avant de devenir mature, il l’encourage avec ses mots d’amour. Ses yeux spirituels sont maintenant ouverts, elle voit qui elle est, mais va-t-elle Lui faire confiance ? Elle est douce comme la colombe mais aussi farouche…
» Comme un lis ou au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles ». (Cantique 2.2)
Il la voit comme un lis au milieu des épines : c’est sa nouvelle identité, elle est le ‘lis du Bien aimé’ dans sa pureté et sa royauté (26). Elle est encore fragile car elle vient de Le rencontrer. Elle va faire des expériences difficiles dans son nouveau milieu. Notre entourage n’est pas parfait et nous non plus, mais notre Père a fait le choix de nous laisser dans le monde (27). Alors, elle n’a qu’un désir : « Entrer dans son intimité afin qu’il déploie sur elle sa bannière d’amour »(28). Elle voit son Bien-aimé comme un pommier qui la protège et qui donne un fruit au goût exquis qu’elle désire manger pour être revigorée (29. Maintenant son plaisir est en Lui, elle se sent bien en Sa présence et elle se fortifie de plus en plus. Elle fait l’expérience de l’amour de Dieu qui est versé dans son cœur par le Saint-Esprit (30). La révélation de l’amour de Dieu sous toutes ses facettes, est la clé de sa croissance (31). Le serviteur qui avait reçu un talent et qui le cacha au lieu de le faire fructifier, n’avait probablement pas reçu l’amour de Dieu dans son cœur.(32)
» Lève-toi, mon amour, ma belle, et viens ! » ( Cantique 2:11,13)
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1 le mot grec basileia signifie ‘ pouvoir royal’, ‘royaume’, ‘sa majesté le roi ».
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2 le lis symbolise aussi Israël à qui Dieu pardonne son infidélité et manifeste son amour éternel ( Os 14:5). Le Cantique des cantiques est une allégorie de l’amour entre Dieu et Israël.
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3 elle dit d’elle-même, » Je suis un lis des vallées » ( Cantique 2:1).
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4 en hébreu, seules les consonnes sont prises en compte, ici, de droite à gauche,
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5 Ezéchiel 9:4-6, la version Semeur dit » marquer d’une croix »,
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6 Apocalypse 1:8
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7 Matthieu 13:22
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8 Apocalypse 19:8
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9 Cantique 3:11
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10 Cantique 8:13
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11 Cantique 6:13 ou 7:1
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12 Cantique 5:8
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13 Luc 24:32
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14 Cantique 1:2-3
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15 1Jean 4:19 Darby
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16 Cantique 1:4
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17 « noir comme la tente de Kédar » , allusion à la noirceur d’une vie sans paix (Psaume 120:6)
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18 Esaïe 6:5
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19 la repentance, selon le Torah, c’est d’abord un retour vers notre cœur, puis vers Dieu ( Deutéronome 30:1)
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20 Jean 12:26
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21 rayah, signifie ‘ mon amour’, ‘ma chérie’, ‘ma bien -aimée’, ce qu’un homme dit à son épouse
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22 Cantique 1:15
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23 Psaume 15.12
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24 Psaume 45:3; le Psaume 45 est un chant d’amour composé en l’honneur des amoureux de la Torah, tendres et plaisants comme le lis; ce psaume est destiné à faire aimer la Torah.
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25 Cantique 1:16
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26 la fleur de lis (lys) est devenue une figure populaire des écussons et un symbole de la famille royale française.
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27 Jean 17:15
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28 Cantique 2:4
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29 Cantique 2:5
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30 Romains 5:5
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31 Ephésiens 3:18-19
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32 Matthieu 25:24
Deux fois il l’appelle. Mais la Sulamithe, telle une colombe, se tient cachée dans les fentes du rocher. Elle n’ose pas se montrer. Elle a besoin de sentir les rayons de Son amour pour guérir, s’épanouir, comme le lis a besoin des rayons du soleil pour s’ouvrir. Le Bien-aimé l’encourage à s’approcher de Lui, son soleil,(1) car il sait qu’elle est craintive : « L’hiver est passé, la pluie a cessé, les fleurs paraissent, le temps de chanter est arrivé, fais-moi voir ton visage, fais-moi entendre ta voix…. »
(2)
Le Bien-aimé veut la voir à découvert car il prend plaisir à la regarder face à face et à entendre sa voix. Il désire qu’elle Lui fasse confiance, même si elle a subi quelques dommages à cause des renards.
Les renards sont des prédateurs qui mangent des fruits.(3) On peut considérer la crainte, l’envie, la jalousie, l’idolâtrie… comme étant des renards dans notre vigne,(4) empêchant le développement des fruits de l’Esprit. (5) C’est pourquoi la Sulamithe demande de l’aide pour se débarrasser rapidement de ses renards qui se trouvent dans sa vigne. Elle veut son Bien-aimé pour elle-même, « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ».(6) Elle croit qu’elle L’a choisi, mais, en réalité, Ce n’est pas elle qui L’a choisi, mais Lui qui l’a choisie« .
(7)
» Je chercherai celui que mon cœur aime… Je l’ai cherché , et je ne l’ai point trouvé » ( Cantique 3:2).
Ne Le trouve-t-elle plus à cause des renards qui dévorent les fruits de sa vigne ? Elle a perdu le contact car elle n’a pas répondu à son invitation à se lever et à venir vers Lui. Elle y pense sur sa couche pendant la nuit, » Dieu lui parle par des songes, des visions nocturnes quand elle endormie sur sa couche ».(8) Alors elle part à sa recherche espérant que les autres vont l’aider à Le trouver. Mais elle se sent bien seule….
» Qui est celle qui monte du désert ? » ( Cantique 2:3).
Les filles de Jérusalem se moquent d’elle. Elles n’ont pas de compassion. Elles ne peuvent donc pas l’aider à sortir de son désert. Mais ce désert est nécessaire à la Sulamithe pour que Dieu puisse parler à son cœur.(9) Ce désert, même s’il est le fruit de sa désobéissance à Le suivre, (10) est aussi un moyen qu’Il utilise pour qu’elle retrouve l’intimité avec Lui.
» Voici son lit, celui de Salomon ; soixante hommes forts l’entourent, d’entre des hommes forts d’Israël » ( Cantique 3:7 Darby)
Dans sa recherche du Bien-aimé, elle rencontre l’entourage de Celui-ci : les fils d’Israël. Ce sont les proches du Roi, les Amis de l’Epoux. Elle découvre alors le lieu de naissance et de vie de son Bien-aimé, Israël. C’est tellement important de connaître qui IL EST. Il est le Roi et il a reçu une couronne le Jour de ses fiançailles, lorsque les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, en disant, « Salut, roi des Juifs ! ».(11) Elle découvre aussi Ses Amis, les fils d’Israël, et elle voit qu’il a préparé une chambre nuptiale pour elle (12) en attendant qu’elle vienne le rejoindre.
» Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! » ( Cantique 4:1)
L’amour que le Bien-aimé lui témoigne fait fondre toutes les réticences de son cœur. Cet amour passionné lui fait prendre des décisions là où elle hésitait : » Avant que le jour fraîchisse et que le soir arrive, j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens ».(13) C’est décidé, elle ira le jour même à la montagne de la myrrhe. Si l’encens et la myrrhe évoquent le roi des Juifs dans son berceau que les mages honorèrent de leur visite,(14) la montagne de la myrrhe, elle, évoque la croix où le Roi des Juifs a été crucifié.(15) En effet, Jésus refusa de boire le vin mêlé à de la myrrhe qui sert à atténuer les souffrances physiques. C’est aussi là que nous prenons la décision de renoncer à nous -même pour suivre Jésus-Christ.
» Tu es toute belle, et il n’y a point en toi de défaut … ma fiancée ». (Cantique 4:7)
Elle est allée à la croix. Maintenant le Bien-aimé la voit sans défaut, il l’appelle même « Ma Fiancée« , Sa future Epouse, « glorieuse, sans tache, ni ride, mais sainte et irréprochable ». (16) Sa décision a transformé sa vie, elle devient la Fiancée du Bien-aimé.
» Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l’un de tes regards » (Cantique 4:9).
Parce qu’elle a pris la bonne décision, elle L’a à nouveau retrouvé. Il aime son regard, ce qui Le rend encore plus élogieux, » Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée ! Comme ton amour vaut mieux que le vin et combien tes parfums plus suaves que tous les aromates ! ». (17) Il apprécie l’amour et les prières de Sa bien-aimée, de ‘ Sa Fiancée’ comme il l’appelle maintenant, » Les prières des saints sont comme des parfums ».(18) Jésus a dit, » Celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, est mon frère, et ma sœur », (19)c’est pourquoi il l’appelle la Sulamithe affectueusement » Ma sœur ».
» Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée » ( Cantique 4:12).
Parce qu’elle est à son Bien-aimé, elle devient comme un jardin arrosé et une source (20) ; un jardin et une source scellés pour les hommes, et ouverts au Bien-aimé. Celui-ci a maintenant la première place dans sa vie, tout Lui appartient, la Sulamithe est son disciple.(21) Combien son Bien-aimé apprécie ce jardin ! Elle L’invite à y venir, » Que mon Bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits excellents ! »(22) Alors Celui-ci se présente pour entrer, cueillir sa myrrhe, manger son miel et boire son vin… »
(23)
» J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé qui frappe : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! » ( Cantique 5:2).
Mais voilà, le Bien -aimé vient à l’improviste. Bien qu’elle L’invitait à entrer, l’heure de sa visite est une surprise… qui est mal accueillie. Elle aime son Bien-aimé, mais elle s’était préparée à un autre programme. Cette visite tombe vraiment mal… alors le Bien-aimé qui souhaitait un temps d’intimité, s’éloigne ; même si elle manque tout, elle demeure toujours « Sa sœur, son amie, sa colombe, sa parfaite« .
« J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu » ( Cantique 5:6).
Elle a raté son rendez-vous divin… Elle dit, « Mon âme était ailleurs pendant qu’il parlait ». (24) Ne sont-ce pas ses pensées qui prennent le dessus lorsque le Bien -aimé lui parle, comme les soucis de la vie qui étouffent les semences ?(25) Alors elle essaye de Le rattraper, mais elle fait de mauvaises rencontres, les gardes (le monde) la frappent, la blessent, lui ôtent son voile ( sa protection en tant que fiancée). Désespérée, elle fait alors appel aux filles de Jérusalem…
« Qu’a ton Bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes >? » ( Cantique 5:9)
Les filles de Jérusalem ne connaissent pas le Bien-aimé, mais elle, la Sulamithe, le connaît, » Mon Bien aimé est éblouissant, remarquable, sensible, rempli de l’Esprit… toute sa Personne est pleine de charme, tel est mon Bien-aimé, tel est mon ami ( rayah),(26))filles de Jérusalem ».(27) Elle aime profondément son Bien-aimé, elle peut en parler avec de nombreux qualificatifs. Mais c’est quelque chose que les filles de Jérusalem (les Amies de l’Épouse) ne comprennent pas car elles n’ont pas ce genre de relation avec Lui : « Qu’a-t-il de plus qu’un autre ? «
(28)
» Je suis à mon bien -aimé, et mon bien -aimé est à moi « ( Cantique 6:3).
Le Bien-aimé revient finalement dans son jardin.(29) Et leur relation va changer, car maintenant elle est tout entière à Lui. Il est devenu le plus important pour elle. Il a vraiment pris la première place dans sa vie. Elle entre dans la maturité.
» Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des troupes sous leurs bannières » ( Cantique 6:4)
Le Bien-aimé est transporté par le changement intervenu dans le cœur de Sa bien-aimée ; il ne tarit plus d’éloges sur elle. Maintenant, il la voit même comme une guerrière redoutable pour Ses ennemis. Elle est devenue suffisamment mature pour entrer dans Son armée, sous Sa bannière; elle est une Débora, une mère en Israël.
(30)
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1 Psaume 84:12
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2 Cantique 2:11-14
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3 les renards sont omnivores et se nourrissent de fruits à 50%
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4 Galates 5:19-21
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5 Galates 5:22
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6 Cantique 2:16
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7 Jean 15:16
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8 Job 33:15
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9 Osée 2:16
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10 Cantique 2:17 , au lieu d’aller vers Lui, elle lui demande de revenir.
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11 Matthieu 27:29
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12 Jean 14:2-4
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13 Cantique 4:6
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14 Matthieu 2:1
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15 Marc 15:23
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16 Ephésiens 5:27 , dans le mariage Juif ‘épouse’ et ‘ fiancée’ sont équivalents.
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17 Cantique 4:10
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18 Apocalypse 5:8
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19 Matthieu 12 :50
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20 Esaïe 58:11
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21 Luc 14:26
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22 Cantique 4:16
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23 Cantique 5:1
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24 Cantique 5:6 Darby
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25 Matthieu 13:22
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26 rayah signifie ‘mon amour ‘,’ mon chéri’, ‘ mon bien -aimé’.
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27 Cantique 5:10-16
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28 Cantique 5:9
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29 Cantique 6:2
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30 Juges 5:7
À suivre…
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