Source http://a-l-aube-de-l-esperance.over-blog.com/2023/02/le-carnet-des-revelations-liao.html

Elles se confient, s’abandonnent, divulguent, révèlent leurs souffrances et ce, davantage ces dernières semaines. Des femmes la plupart du temps, les hommes eux ont toujours été pudiques dans leurs émotions et sentiments, nous le savons bien. Néanmoins leurs tourments savamment dissimulés sont tout aussi palpables.

Démence subite, trouble ou déclin cognitif, AVC, anomalie du cycle menstruel avec de sérieuses hémorragies, les témoignages ne manquent plus autour de moi. Et même le prêtre du bourg s’interroge de ces multitudes de décès : huit en une semaine dont quatre suicides. Tristesse.

Quand j’ai refusé cette « injection » expérimentale, j’avais conscience de la portée de mon choix mais pas seulement. Je savais aussi que je serai témoin de tels désastres et devrais même peut-être pour certains les accompagner un jour. 

Pouvait-on se douter de l’étendue de cette débâcle, en si peu de temps ?

Un certain nombre, je pense, mais à 8 000 kms de la France, une femme le savait, elle, et ce, depuis près de 20 ans.

Liao

2003

Liao avait réussi à intégrer ce milieu si particulier qui l’avait toujours fascinée : celui du domaine scientifique, dans une sphère où certains traitements et plus précisément les vaccins commençaient à révolutionner le monde, en tout cas le devraient dans les années à venir.

A l’aube de ce siècle en pleins bouleversements pour son pays, la Chine, empreint de traditions ancestrales, Liao avait compris l’opportunité qui s’offrait à elle. Elle se sentait privilégiée au sein de cette nation particulière, les femmes recevaient encore peu de reconnaissance et si peu de choix.

Très jeune déjà, la jeune femme avait pris conscience, avec amertume, qu’elle n’avait pas vraiment été désirée ; des millions de bébés de sexe féminin avaient été sacrifiés au nom d’une loi insensée : celle de l’enfant unique. Liao qui signifiait « refuge » avait échappé de peu à un destin funeste, elle était née quelques jours avant cet « arrêté », ce qui l’avait sauvé.

Elle en avait vraiment compris la raison au fil du temps, compris le pourquoi de cette profonde injustice ; des lois bien plus anciennes, ancrées dans la culture de son pays, influençaient encore l’état d’esprit des familles.

C’étaient les fils aînés qui avaient la charge de subvenir aux besoins de leurs ascendants et ce, jusqu’à la mort. Une sorte de culte que ces garçons devaient accomplir, afin que l’âme des défunts reposent en paix.

Liao avait donc grandi avec ce malaise d’être inutile sous ce joug ancestral et patriarcal qui allait finalement faire d’elle une femme déterminée et tenace.

Très jeune, elle s’était intéressée à la chronologie de l’univers, elle était passionnée par cet infini pétri de mystères et de stupéfiantes découvertes telle que cette harmonie prodigieuse qui existait et se déployait avec une sagesse étonnamment similaire au corps humain. Alors c’est naturellement que Liao s’orienta vers la science et plus exactement celle de la biologie cellulaire.

Et elle était parvenue au prix de travail acharné à être au sein de l’institut de recherches des plus prestigieux et des plus avancés et ce, malgré son jeune âge !

Liao s’était alors sentie telle une Marie Curie, cette physicienne étonnante qui avait bravé les interdits d’un siècle peu enclin aux femmes et dont l’intelligence exceptionnelle avait fini par être reconnue, comme elle.

Bien que les charges et les responsabilités pesaient sur ses épaules, la jeune femme avait senti que les recherches et les expériences suscitées par un professeur imminent aurait autant d’impact. Du moins, c’est ce qu’elle croyait, Liao.

Mais on ne manipule pas les « profondeurs » de l’être dans son fonctionnement en omettant volontairement Celui qui en est le créateur, Dieu lui-même.

Et c’est quelque mois plus tard, que la jeune femme réalisa cette réalité incontournable au cours d’une expérience qui avait mal tourné, ou du moins leur avait échappé.

Elle comprit avec horreur que certaines « énigmes » ne peuvent être maniées avec légèreté et surtout sans égard.

Une citation lui été revenue à l’esprit, celle du célèbre écrivain Français, François Rabelais :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »

Ça ne pouvait être plus clair !

Pourtant ils avaient été au-delà des « interdits », testant sur des volontaires -du moins le croyait-elle- toutes sortes d’injections dont les contenus portaient des noms bien obscurs.

Bien que les résultats spectaculaires apportèrent de bien belles promesses, les conséquences au final furent effroyables sur les hommes, les femmes et même des enfants devenus des cobayes malgré eux. Plus de la moitié développèrent des pathologies incurables, les autres avaient fini par succomber.

Et puis tout s’était précipité !

Des manipulations aberrantes pratiquées sur les cellules génétiques de  fœtus encore vivants, voire sur des bébés avortés arrivés presque à terme, n’avaient plus rien d’une science qui œuvrait pour la vie, non, mais pour la mort. Et ce n’était que le début, mais le début de quoi ?

Liao comprit que les véritables raisons lui avaient été dissimulées et qu’une sorte de « contrôle mondial de la santé » se mettait en place sous ses yeux. Un contrôle sanitaire à travers la vie, à travers le corps et surtout à travers le sang !

En un instant la jeune femme entrevoyait ce que l’humanité s’apprêtait dans un futur proche à subir et à perdre.

Mais qui pouvait croire cela ? Et surtout qui pourrait la croire, elle ?

C’est alors que la jeune femme s’était souvenue de son oncle Lee. Celui-ci était parti il y avait des années dans ce singulier pays, la France, tel un aventurier des siècles passés. Un oncle curieux qui avait été banni par sa famille parce qu’il exprimait de bien d’étranges pensées.

Enfant, il lui racontait la venue d’un Dieu qui instaurerait un Éden perdu et anéantirait pour toujours la mort, la maladie et toutes les injustices du monde : rien que ça !

« Même ici, en Chine, Liao », lui avait-il dit en riant !

Comme ses proches, Liao l’avait pris pour un « qi té », un original exprimant des croyances insensées, pire : occidentales !

Mais aujourd’hui tout avait changé. Pour Liao, il n’y avait qu’une issue : fuir !

Vingt quatre heures plus tard, cette scientifique remarquable avait disparu sans laisser de traces. Elle avait finalement rejoint ce pays européen pour une nouvelle vie et une nouvelle naissance en Jésus-Christ.

« Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. »  Romains 2:14.15


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