6 Janvier 2016 – J’ai encore fait cette nuit un songe étrange. J’étais sur une mer jonchée de débris de bateaux. IL y avait une atmosphère bizarre, tout était silencieux, comme si un énorme cataclysme était arrivé. Je savais dans mon coeur qu’il y avait beaucoup de perdus, qui avaient coulé avec leur bateau. Notre propre bateau, un petit voilier, avait aussi coulé (nous étions trois à bord, dont un enfant d’une douzaine d’années*). Nous étions accrochés à un débris et nous pouvions voir le rivage, à plusieurs kilomètres de distance.
Impossible d’y arriver à la nage.
Je cherchais des yeux un canot de sauvetage. J’ai vu passer un canoë en bois, étroit, avec une seule personne à bord. Il n’y avait pas de place pour qui que ce soit d’autre. Et j’ai pensé : » Il pense pouvoir se sauver tout seul, mais son embarcation est trop frêle pour le conduire jusqu’au rivage « . Car la mer, au loin, était très agitée.
Puis j’ai vu surgir un canot de sauvetage, je lui ai fait signe. Le rameur m’a entendue et est venu vers nous. Nous sommes montés à bord. D’autres naufragés étaient repêchés, et au fur et à mesure, le canot grossissait, jusqu’à devenir un gros bateau, et même, au final, un très grand paquebot.
Durant ces transformations successives, il fallait passer d’une passerelle à l’autre, enjamber des bastingages. Cela m’était difficile puisque je marchais en étant un peu handicapée, mais j’y arrivais au final sans peine. Je tentais même de prendre de l’avance sur mes compagnons, sachant que, justement, j’avais des problèmes physiques pour avancer, afin de ne pas les retarder. Mais en fait, c’étaient eux qui prenaient du retard, et on se perdait de vue dans cette foule de rescapés de plus en plus grande, tandis que le bâteau s’agrandissait et se peuplait toujours plus.
Le compagnon adulte de mon bateau à voile m’avait confié ce qui était son trésor, car il était musicien: des partitions de louanges. Et je les feuilletais tout en avançant sur le navire, et je suis même arrivée à un point où je savais que c’était là ma place: le paquebot approchait du rivage. Je pouvais feuilleter tout à loisir les partitions, et chanter les chants de louanges que je connaissais.
Alors j’ai vu que des serveurs, en combinaison orange, proposaient à tous de grands verres d’eau. Les rescapés avaient soif. Mais je savais qu’il me fallait d’abord aller me purifier entièrement, pour me débarasser de toutes les scories que j’avais pu ramener de » là -bas « . Ce que j’ai fait. C’est alors que je me suis réveillée.
INTERPRÉTATION.
Ce désastre initial, je l’ai compris, c’était l’Église visible, officielle, composée de milliers de » bâtiments » qui avaient tous paru en leur temps, sûrs, solides, aptes à affronter les tempêtes et même les ouragans. Mais c’était un cyclone effroyable, imprévisible, qui était passé et qui avait tout anéanti. De toutes ces constructions humaines, il ne restait plus rien. Tous les bâtiments (tous les clochers !) avaient sombré, il ne surnageait que des débris, auxquels des rescapés tentaient de s’accrocher, en attendant le salut qui ne pouvait plus venir de leur ancien bâtiment, mais d’un nouveau bateau, capable de les conduire à bon port. Partout où le bateau de sauvetage passait, il pouvait en sauver encore et encore : il y avait de la place pour tout le monde, car le bateau grandissait au fur et à mesure que l’on repêchait les naufragés, devenant de plus en plus solide, insubmersible, et équipé de tout ce dont nous avions besoin.
Tous ces naufragés avaient soif. Des serviteurs ont soudain surgi d’on ne savait où, apparemment sur l’ordre de quelqu’un que l’on ne pouvait voir, et envoyés pour abreuver tout ce monde: c’étaient des prédicateurs de justice, des serviteurs que personne ne connaissait auparavant, humbles et discrets, distribuant une eau pure, sans restriction, à tous ceux qui avaient soif, afin qu’aucun ne se perde, afin qu’aucun ne meure de soif. Et moi, j’avais tout de même pu ramener quelque chose de précieux en sus : la louange ! J’étais déjà désaltérée, et je savais que j’avais à disposition toute l’eau pure dont j’aurais besoin car les serviteurs venaient vers moi….
Ce qui est curieux, c’est qu’ils portaient la même combinaison orange que j’avais vue dans mon rêve précédent (Un cargo coupé en deux … vision, par Michelle d’Astier de la Vigerie), alors que je voyais des secouristes arriver dans des combinaisons étanches, pour éviter toute contamination. Mais dans ce nouveau rêve, ils avaient encore la combinaison de secouriste, mais ils n’avaient plus besoin de porter des masques de scaphandre pour se protéger de la contamination. Ceux qui étaient à bord ne transportaient aucun virus mortel. Ils étaient sains… et saints.
- *Je n’ai pas encore eu la révélation de ce que représentait cet enfant, qui était aussi sauvé avec nous. Une génération nouvelle ?
Ce rêve me paraît très fort, et très bien interprété. Ce peut être, déjà , et spirituellement, la faillite de l’église religieuse ou corrompue par le monde, qui échoue à nourrir le peuple et à en prendre soin. Mais le naufrage peut aussi annoncer un cataclysme des églises traditionnelles, plus visible humainement parlant… Si ce rêve est donné maintenant, il me paraît concerner ces deux moments, actuel et encore à venir…
Ce qui a surnagé, ce sont deux ministères, l’enseignement de la Parole droitement dispensé, et la louange, représentés par Michelle et par l’homme dont le plus précieux trésor consiste en ces partitions de louange, confiées à Michelle, au demeurant, pour leur sécurité et leur plus grande diffusion sans doute, et parce que Dieu le conduit ainsi…
L’enfant pourrait bien représenter l’avenir, d’une génération encore, sauvée et qui sauvera à son tour…
C’est un rêve venu du Ciel : notre Dieu dit clairement une situation désastreuse, mais Il prend toujours soin des Siens : Il a prévu les secours pour ceux qui Le suivent et Il a déjà pourvu à nos besoins. J’aime beaucoup la façon dont les capacités du bateau grandissent au fur et à mesure que les chrétiens veulent sauver le plus de monde possible. Ce rêve est positif et montre la voie à suivre… C’est magnifique !
Merci Seigneur.
Ces derniers temps, le Seigneur me souligne souvent l’importance, capitale, vitale, urgente, de Le « connaître »… ( par exemple, en Jn 8,19 Jésus lance aux chefs religieux : « Vous ne connaissez ni moi ni mon père ». Ou en Jn 17,3 : « La vie éternelle , c’est qu’ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Ou les versets, terribles parce qu’alors il sera trop tard, de Mat. 7, 21-23 : certains qui auront prophétisé, chassé des démons, fait des miracles au Nom de Jésus-Christ, s’entendront répondre « Je ne vous ai jamais connus… » – et accuser « d’iniquité » ! Comme cela fait trembler et rechercher le vrai salut ! )
Un mot du diplomate, poète et écrivain, Paul Claudel m’est revenu à l’esprit :
« Il y a donc une lumière en nous douée d’une force d’émission pour co-naître au Père. » La formule est heureuse : une lumière nous pousse à naître ( « de nouveau » ), à la fois « ensemble, en cohésion » avec Dieu, et à la fois naître à une vie spirituelle, éternelle, « au Père »… ne faisant donc qu’un avec Lui, selon Jn 17,22…
Une Eglise qui connaît, intimement, son Dieu, qui en a eu la révélation, qui L’aime plus que tout, parce qu’Il en est plus que digne, qui cherche donc de tout son coeur à marcher par Son Esprit, cette Eglise-là ne reconnaîtra jamais d’autre « paternité » que celle de Dieu seul. Elle ne se laissera pas « empoisonner par des « racines » étrangères ( premier rêve ). Elle est née d’En-Haut ( et certainement pas d’héritiers de civilisations grecque ou latine, corrompues, vouées à des « dieux »-démons avérés. Même si les dits « pères de l’église » avaient d’immenses qualités, ils furent hommes, sujets aux erreurs. )
Il est impératif de naître de l’Esprit, car pour l’Eglise de Jésus-Christ, « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ». ( Mat. 16,18 )
C’est pourquoi ce second rêve marque déjà une progression par rapport au premier. Il est plus encourageant… Un tri s’est fait. Et Christ n’abandonnera jamais les Siens.
Gloire à Dieu pour ce blog qui avertit, nourrit solidement… et réjouit beaucoup !!!
Que Michelle en soit très bénie !
Bsr,
De même pour moi,Elisabeth 777, toute la semaine, cela a été « de le connaitre « avec beaucoup de versets.
Un bon Shabbat Shalom