Il y avait des personnes qui étaient présentes physiquement à la crucifixion de Jésus, mais elles n’ont jamais été sauvées. La bible en décrit qui « assis à terre, ils le regardaient »(Matthieu 27.36). C’est tout ce qu’ils ont fait, et ils n’ont pas été sauvés.
Des milliers de gens font la même chose aujourd’hui. Ce sont de simples spectateurs, curieux peut-être, ou même apitoyés, navrés de la mort de Christ mais ne recevant jamais ce que, par sa mort, Il voulait leur donner : l’assurance du pardon de Dieu et son acceptation.
Avec la foi vient l’assurance. On ne peut pas les dissocier et parfois, dans les Écritures, les deux mots sont exactement équivalents. Je veux vous démontrer comment cela est possible. On lit dans Marc 15.29 et 32 que « les passants l’injuriaient et secouaient la tête, en disant … Que le Christ, le roi d’Israël descende maintenant de la croix afin que nous voyions et que nous croyions. » Ils ont vu de leurs propres yeux Jésus mourant pour eux, mais ils n’ont pas cru et n’ont pas été sauvés.
Voir et croire ! Marc avait la réponse à cela. Il nous dit qu’un homme, un capitaine romain, était, lui, différent. » Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit : » Assurément, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15.39).
Ce soldat avait vu toute la scène, et son regard plus clairvoyant avait perçu la vérité. Il n’a pas eu besoin de prodige, un miracle, un tour de magie, du genre : voir Jésus se détacher Lui-même des clous et se mettre à marcher ou, comme l’espéraient certains, voir Elie venir libérer Jésus. Ce soldat voyait le véritable prodige : celui de l’amour de Dieu, de la grandeur de Christ. Il voyait la gloire de Dieu sur le visage de Jésus-Christ.
Plus d’une fois, les multitudes avaient voulu que Jésus-Christ soit roi et repousse du pays des Juifs les armées d’occupation romaine exécrées. Mais Il a refusé. Ses serviteurs n’ont pas combattu pour faire de Lui un seigneur terrestre. Sa manière était nouvelle. Jésus a conquis ce Romain qui commandait le peloton de soldats chargés des exécutions. Cloué, impuissant, Christ a néanmoins conquis ce chef militaire. En l’espace de 300 ans, Rome elle-même fut conquise, non pas par les bottes martiales des forces militaires, mais par les pieds ensanglantés de cet Homme suspendu à la croix. Gloire au Seigneur !
Le dernier empereur païen, du nom de Julien, a tenté de restaurer le culte des dieux antiques, mais les vagues libérées par la croix du Christ étaient trop puissantes. Dans son agonie, Julien s’est écrié :
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