Transmis par Laurent Thaeder
Il m’a aimé
C’est ce qui touche mon coeur. Il m’a toujours été facile de croire que Dieu aime le monde et que Jésus aime son église, mais je ne pouvais voir aucune raison justifiant son amour pour moi. J’ai découvert depuis qu’il n’y a aucune raison, du moins en ce qui me concerne.
L’explication est simple quand je regarde à Dieu et non à moi-même. Il est amour ( 1 Jean 4:8 ). L’amour est l’essence même de Son être. L’amour est Sa vie. L’amour est l’atmosphère dans laquelle Il vit. Il aime parce qu’Il vit. Son amour ne recherche pas les plus dignes, mais les plus indignes ( Matthieu 9:13 ). C’est pourquoi Il m’aime.
Jésus nous considère chacun individuellement. Son coeur est assez grand, Son amour assez large, Sa connaissance assez vaste pour permettre ce contact personnel avec chaque individu ( Luc 15:3-7 ). Il me connaît par mon nom, tout comme Il appelle le nombre infini d’étoiles par leurs noms.
Il connaît mes expériences. Il sympathise avec moi dans mes épreuves et mes tentations ( Hébreux 2:14-18 ). Il m’aime comme si j’étais l’unique objet de Son amour ( Ésaïe 43:1-5 ). Il prend soin de moi comme s’Il n’avait à s’occuper de personne d’autre. Je peux Lui parler de tous mes soucis, et Il m’écoute comme si j’étais le seul être à solliciter de l’aide. Il répond à tous mes besoins comme si j’étais le seul individu dans le besoin ( Psaumes 23:1-3 ). Il est entièrement à moi comme si j’avais des droits exclusifs sur Lui.
Et ce qui est merveilleux, c’est que cette relation personnelle et intime n’empiète d’aucune manière sur ma liberté de choix et d’action. Chaque matin je choisis d’accepter Son amour. Chaque matin je choisis d’aimer et de travailler pour Lui. Chaque matin je Lui dis : » Ton amour m’a trouvé et m’a attiré, et je T’appartiens. «
Je suis libre de L’abandonner à tout moment, mais des liens, cordons soyeux de Son amour, me retiennent sans me blesser. Loin de moi le désir d’accomplir quoi que ce soit sans Lui. Il me dirige avec amour et dans cette association des plus intimes avec Lui se trouvent la joie et la douceur de vivre ( Psaumes 23:6 ).
Savez-vous qu’Il vous aime? Vous passez à côté de ce qu’il y a de plus beau dans la vie si votre coeur n’est pas le sanctuaire de Son amour. Souvenez-vous-en, Il vous aime tout comme Il m’aime.
De toutes les merveilles de la Bible,
la plus extraordinaire est
JÉSUS M’AIME.
Il a vécu pour moi
Jésus a pris un corps semblable au mien ( Romains 8:3 ). Il a rencontré les mêmes tentations que moi. S’étant rendu volontairement semblable à moi, Il a fait face à la tentation sans y succomber. Ce faisant, Il a démontré qu’il est possible à un être aussi faible que moi d’obéir à la sainte volonté de Dieu par la grâce divine.
Il a été cruellement incompris; cependant, Il refusa d’approuver tout écart de la voie juste et droite. Contrastant avec l’égoïsme, le péché, l’hypocrisie et la propre justice qui caractérisaient son temps, Il a mis en évidence, dans Sa conduite personnelle, la Loi du renoncement et de l’amour qui se sacrifie ( Philippiens 2:5-8 ). Il était ce qu’Il enseignait.
Il a vécu une vie humaine réelle. Il a connu la fatigue tout comme moi ( Jean 4:6 ). Il a connu la soif alors qu’Il marchait dans la chaleur du jour, tout comme moi ( Jean 4:7 ). Il avait besoin de repos pour rafraîchir son corps après une journée de travail, tout comme moi ( Marc 4:38 ). Il avait besoin de nourriture pour son corps, tout comme moi. Dans toutes ces choses Il a été semblable à moi. Il a été mon frère dans la chair ( Jean 1:14 ).
Et cependant Il était le Fils de Dieu, un avec le Père de toute éternité, un avec Celui qui créa tous les mondes et de qui toutes choses tirent leur cohésion ( Jean 1:1-3 ). Avant Sa venue dans notre monde comme Fils de l’homme, les chérubins et les séraphins le servaient avec diligence et les anges étaient au service de Sa volonté. Il était avec Dieu, et Il était Dieu. Il était chez Lui dans la gloire et la majesté du ciel ( Jean 17:5 ).
Quelle est l’explication des contradictions apparentes de Son être? La réponse est dans le simple fait qu’Il a vécu pour moi. Seul un être supérieur à l’homme pouvait devenir l’homme par excellence, le représentant de la race. Il pouvait non seulement revêtir la nature humaine, mais également rassembler en Lui chaque membre de la famille humaine; Il pouvait devenir mon représentant personnel et vivre une vie qui pourrait être mise à mon compte comme si je l’avais vécue moi-même, à la condition que j’accepte ma place en Lui.
C’est le vrai sens de la justification par la foi — le fait d’être considéré juste par l’acceptation de la vie vécue par quelqu’un d’autre. Il ne s’agit pas d’une simple doctrine théologique, d’un acte de foi. Il s’agit plutôt d’une transaction dans les faits, en vertu de laquelle, en réponse à la foi, une vie de justice se substitue à une vie de péché. » Si vous vous donnez à lui, l’acceptant comme votre Sauveur, alors, peu importe ce qu’a été votre vie de péché, vous êtes déclaré juste à cause de Lui. Le caractère de Christ vous tient lieu de caractère et vous êtes accepté par Dieu comme si vous n’aviez pas péché. «
Je n’essaierai pas d’expliquer cette merveilleuse disposition qui assure une assise solide à mon salut personnel; qu’il me suffise de dire qu’en elle « la bonté et la fidélité se rencontrent, la loyauté et la paix s’embrassent » ( Psaumes 85:11 ).
J’ai accepté la vie que Jésus a vécue pour moi. Il comble mon besoin.
!Avez-vous accepté Sa vie?
Il est mort pour moi
Jésus lui-même me l’a dit. Il a mis cette assurance dans mon coeur et dans mon esprit : » Il m’a aimé et s’est donné pour moi « . Il s’est chargé de mon iniquité et a porté mon péché. Il est mort à ma place. Il a donné Sa vie, comme si j’étais le seul individu à racheter ( Ésaïe 53:4,5 ).
Pour moi, pécheur, sous la douleur
Le Fils de Dieu succombe,
Et le corps de mon Sauveur
Descend dans la tombe.
Le châtiment que le méchant
Méritait sur la terre,
Christ le subit en souffrant
La mort au Calvaire.
Oui, c’est pour moi, Jésus mon Roi
Que Tu donnes Ta vie :
Viens m’assurer, par la foi,
Ta grâce infinie.
Quand je pense à tout ce qu’Il a laissé pour moi, à la vie qu’Il a vécue pour moi, au mauvais traitement qu’Il a connu lors de Son procès, aux souffrances qu’Il a endurées pour moi quand on se moqua de Lui et qu’on Lui cracha au visage et quand finalement Il s’abandonna à la mort; quand je pense alors à ses bras étendus, à ses mains percées pour moi, à ces paroles d’invitation, » Viens à moi « , que puis-je faire d’autre, sinon Lui répondre, brisé mais joyeux :
– » Oui, mon Sauveur, je viens « .
La loi me déclare coupable et je dois reconnaître que le verdict est juste ( Romains 3:19 ). La justice réclame la peine de mort ( Romains 6:23 ). Tout sujet qui, en temps de guerre, trahit son souverain et c’est ce que j’ai fait est un traître qui mérite la mort. Mais Il est mort pour moi, et j’accepte sa mort comme étant la mienne; je dis à la loi : » J’ai payé le prix au Calvaire quand Jésus est mort à ma place « , et je suis acquitté. Ainsi je trouve la paix et le repos en Jésus.
Si seulement tout individu dans le monde savait que Jésus est mort pour lui ( Jean 3:16 ) et s’il acceptait Sa vie et Sa mort — quelle joie au ciel et quelle bénédiction sur la terre!
Jésus est mort pour moi et je L’ai accepté. Jésus est mort pour vous. L’avez-vous accepté?
Il me sauve
Jésus m’a aimé et est mort pour moi. Jésus est ressuscité des morts, est monté au ciel et vit maintenant comme mon Sauveur personnel. En Lui j’ai la rédemption et même le pardon de mes péchés. Je suis en communion avec Lui jour après jour alors que je vis et marche avec Lui.
Je reconnais Sa présence avec moi, et je compte sur Lui pour me garder de faire quoi que ce soit qui serait contraire à Sa sainte volonté. Je me suis abandonné à Lui, j’ai résolument accepté Sa volonté en toutes choses et Il accomplit les promesses qu’Il m’a faites. Joyeux et réconforté par Son amour, je vais de l’avant jour après jour.
C’est ce que j’entends quand je dis qu’Il me sauve. Je ne suis pas encore au ciel et le choix que je fais chaque jour déterminera si j’entrerai ou non par les portes de la cité; mais je sais que je bénéficie du salut actuel par mon acceptation de Jésus comme le Seigneur de ma vie; je Lui fais absolument confiance en tout temps.
Les gains, les honneurs de la terre
Sont à mes yeux perte, chimère,
Dès que je contemple la croix
Où fut cloué le Roi des rois.
J’étais perdu sans espérance;
Par son sang j’ai la délivrance;
Aussi sa croix reste à jamais
Mon sujet de gloire et de paix.
J’ai découvert qu’il ne suffit pas d’avoir des convictions à propos du Christ; nous devons croire en Lui. La différence peut nous paraître insignifiante une simple question de mots mais elle est vitale. Je peux avoir une foi intellectuelle en ce qui concerne le Christ, mais pour être sauvé par Lui, je dois croire en Lui de tout mon coeur. J’ai pleinement l’assurance que ce qu’Il a promis, Il est capable de l’accomplir; je m’abandonne à Lui afin qu’Il accomplisse en moi les bonnes choses qu’Il a promises. C’est là le fondement de mon expérience chrétienne.
Mes efforts visent non pas à accomplir des choses par moi-même mais plutôt à ne pas empêcher l’action de Jésus. Ma seule crainte c’est de perdre d’une manière ou d’une autre ma communion personnelle avec Lui, car je sais qu’aussi longtemps que cette relation avec Lui sera pleinement maintenue, Il prendra soin du reste. Il travaillera en moi pour » me rendre capable de vouloir et d’accomplir ce qui est conforme à Son propre plan » ( Philippiens 2:13 ) si du fond du coeur je Lui dis : » Que Ta volonté soit faite. «
Il ne s’agit pas ici d’une religion sentimentale ni d’une vie de complaisance et d’égoïsme mais plutôt d’une vie de complet dévouement au service du bien; désormais, » ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi » ( Galates 2:20 ). Ainsi, Jésus m’a aimé. Il est mort pour moi et Il me sauve. Il vous a aimé et est mort pour vous. Vous sauve-t-il?
Sa justice est mienne
Jésus le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’homme, et Il m’accorde Sa justice comme un don absolument gratuit. Alors que je réfléchis à cela, je ne sais comment exprimer de manière appropriée les pensées qui abondent dans ma tête. Sa justice est parfaite, sans aucune faille, sans aucun défaut. Cela ne peut s’appliquer qu’à un seul homme, le Christ. Et Il a tissé cette belle robe de justice afin de m’en revêtir. C’est l’habit de noces que le Roi donne à chacun des invités. Ainsi revêtu, je peux entrer avec Lui au festin des noces.
Mes propres habits sont souillés par le péché; ma propre justice, c’est-à -dire toutes mes actions, est aussi répugnante qu’un » linge taché de sang » ( Ésaïe 64:5 ). Il me donne ce vêtement blanc pour cacher la honte de ma nudité. Il me communique les richesses du ciel, le trésor le plus précieux dans l’univers, Sa propre justice, non pas » au moyen d’objets qui perdent leur valeur, comme l’argent ou l’or » ( 1 Pierre 1:18 ), mais au prix de Sa propre vie. Il accomplit cela en Se donnant Lui-même à moi. II devient ma propre justice. La justice de Christ, Sa vie, Sa personne, sont inséparables. Cela fait croître ma joie et mon émerveillement. En me communiquant Sa propre justice, il ne S’en dépouille pas. Il est Lui-même le don. Il me demande de me donner à Lui afin qu’il puisse Se donner à moi.
La justice de Christ n’est pas un article de foi, un point de théologie mais une expérience vivante. Non seulement elle change ma situation par rapport à Dieu, mais elle règle également ma conduite. Ce don de la justice de Christ n’est pas une entrée dans la colonne de crédit d’un compte personnel en difficulté; ce n’est pas une transaction complètement impersonnelle qui s’accomplit en dehors de moi. Au contraire, elle agit au plus profond de moi-même. Elle purifie le courant de ma vie, adoucit ma pensée, ma façon de parler et d’agir. Elle fait de moi une nouvelle créature en Jésus-Christ.
Quand un don aussi précieux m’est offert, que dois-je faire? L’accepter, bien sûr. Oui, mais comment? Il y a quatre étapes bien simples : premièrement, je dois admettre que je suis perdu et impuissant et que j’ai besoin d’une aide plus puissante que l’aide humaine; deuxièmement, je dois soumettre pleinement ma volonté à la volonté de Dieu; troisièmement, je dois remettre ma vie totalement entre les mains de Dieu; quatrièmement, je dois lui permettre de révéler sa justice non seulement à moi mais également en moi. Admettre, soumettre, remettre, permettre — voila les étapes qui doivent être parcourues à nouveau chaque jour.
L’expérience véritable de la foi biblique englobe tout cela. Ce type de foi prend Dieu au mot et agit selon Sa parole, par cette foi-là j’entre pleinement en possession de la justice » qui vient de Dieu et que Dieu accorde à celui qui croit » ( Philippiens 3:9 ). Comment Dieu fait-il Sa part? Je ne puis l’expliquer. Comment puis-je faire ma part? Cela je le sais et vous aussi. » Si vous entendez la voix de Dieu aujourd’hui, ne refusez pas de comprendre » ( Hébreux 3:7,8 ).
Mon espérance ne repose sur rien de moins
Que le sang de Jésus et Sa justice.
Sa victoire est mienne
Pendant très longtemps j’ai essayé, mais en vain, de remporter la victoire sur le péché. J’ai appris, depuis, la raison de mon insuccès. Au lieu de faire la part que Dieu me demandait de faire et qui est à ma portée, j’essayais de faire la part de Dieu, qui me dépasse et que je ne peux accomplir. En fait, ma part n’est pas de remporter la victoire, mais d’accepter la victoire déjà remportée pour moi par Jésus-Christ.
« Mais, demanderez-vous, la Bible ne parle-t-elle pas de soldats, de guerre et d’un combat? » Oui, elle le fait certainement. » Ne nous est-il pas dit que nous devons nous efforcer d’entrer » par la porte étroite » ( Luc 13:24 )? Certainement.
– » Qu’en est-il alors? «
Voici : nous devrions être sûrs de savoir pourquoi nous combattons et quel doit être l’objet de nos efforts.
En tant qu’homme, le Christ a combattu le combat de la vie et a remporté la victoire. En tant que mon représentant personnel, Il a remporté la victoire pour moi et Il me dit : » Sois courageux! J’ai vaincu le monde » ( Jean 16:33 ). Désormais, je puis dire avec une profonde reconnaissance, » Loué soit Dieu, car Il nous entraîne sans cesse dans le cortège de victoire du Christ » ( 2 Corinthiens 2:14 ).
Voici d’où venait ma difficulté : je ne faisais pas attention au fait que la victoire est un don, qu’elle a déjà été remportée et qu’elle est à la portée de tous ceux qui veulent la recevoir. Je comptais sur moi-même pour essayer de vaincre là où Il avait déjà vaincu pour moi. Ce qui me conduisait à l’échec.
Nous ne pouvons séparer la victoire de la personne de Christ et quand j’ai appris comment recevoir la victoire en Christ à travers mon union avec Lui, une nouvelle expérience a commencé pour moi. Je ne veux pas dire que je n’ai plus eu de luttes et que je n’ai plus commis d’erreurs, loin de là . Mais mes conflits étaient dus à l’action d’influences qui me conduisaient à perdre ma confiance en Christ comme mon Sauveur personnel et à me séparer de Lui.
J’ai commis mes erreurs quand j’ai permis qu’entre Lui et moi s’installe quelque chose de nature à m’empêcher de regarder à Lui avec foi. Quand j’arrête mes regards sur l’ennemi, sur les difficultés ou même sur moi et mes échecs passés, je perds courage et je n’obtiens pas la victoire. Aussi ma devise est-elle, » Regarder constamment à Jésus « .
Le combat que je dois livrer est » le bon combat de la foi » ( 1 Thimothée 6:12 ), mais les armes de cette guerre ne sont pas charnelles. Je me méfie de moi-même et je n’ai aucune confiance en mon pouvoir à surmonter le mal.
Je l’entends qui me dit : » Ma puissance manifeste pleinement ses effets quand tu es faible » ( 2 Corinthiens 12:9 ). Tout ce que je peux faire c’est de m’abandonner complètement à Son contrôle, Lui permettant de travailler en moi pour accomplir le vouloir et le faire. Quand j’agis ainsi, avec la conviction qu’Il me donnera la victoire, Il ne me déçoit pas. Il me donne la victoire en vivant Sa vie de victoire en moi.
Cela signifie que j’offre mon corps en sacrifice vivant; que je ne choisis pas délibérément la voie de la désobéissance; que je ne me livre à aucun péché connu. Une telle façon de faire est la vie de la foi et Lui donne la possibilité de me communiquer la victoire qu’Il a remportée pour moi.
Sa victoire est ma victoire. Avez-vous trouvé la victoire en lui?
» à” glorieuse victoire,
qui triomphe du monde. «
Il est mon avocat
Je sais que j’ai péché, mais je sais également que j’ai » un avocat auprès du Père : Jésus-Christ le juste. » ( 1 Jean 2:1 ) Jésus a vécu pour moi. Il est mort pour moi. Il est ressuscité des morts et est monté au ciel afin d’être mon représentant personnel devant le Père.
Puisque Jésus n’a pas honte de m’appeler Son frère, je peux avec confiance Le regarder comme mon frère. ( Hébreux 2:11 ) Je suis rempli d’espérance et de joie de savoir que j’ai au ciel un frère capable et désireux de faire » infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même pensons. » ( Éphésiens 3:20 ) » Il devait devenir en tout semblable à ses frères « , donc à moi, « afin d’être leur grand-prêtre fidèle et plein de bonté dans son service devant Dieu, pour que les péchés du peuple soient pardonnés « , Hébreux 2:17 ) et qu’il en soit ainsi pour mes péchés.
En tant que Fils de l’homme et mon frère, Jésus est » entré dans le ciel même, où Il se présente maintenant pour moi devant Dieu. » ( Hébreux 9:24 )
Je trouve du réconfort au milieu des difficultés et de l’assurance au sein de la perplexité en » gardant les yeux fixés sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin… et qui maintenant siège à la droite du trône de Dieu. » ( Hébreux 12:2 )
Bien qu’Il ait été » placé au-dessus de toute autorité, de tout pouvoir, de toute puissance, de toute domination et de tout autre nom qui puisse être cité non seulement dans ce monde-ci mais aussi dans le monde à venir « , ( Éphésiens 1:21 ) Il ne m’oublie pas et comprend mes besoins. Il sait que je ne possède aucune justice qui me soit propre et me donnerait droit au ciel. Étant mon avocat, Il présente Sa justice en ma faveur, et à ce titre, je suis accepté.
Il sait de quoi je suis fait et Se souvient que je suis pécheur. Aussi, comme mon prêtre, Il me communique Son Esprit de grâce et de puissance pour répondre à mes besoins. Il m’encourage à venir au trône de la grâce avec assurance; quand je le fais, je l’y rencontre pour qu’Il entende mon appel, qu’Il m’accorde le pardon et me donne » la grâce nécessaire pour être secouru au bon moment. » ( Hébreux 4:16 ) Je ne veux pas dire que cela se fait indépendamment du Père, mais l’amour, la miséricorde et la grâce du pardon dont le Père est la source, trouvent leur expression au travers de Son Fils, Jésus-Christ, mon prêtre et mon avocat par l’intermédiaire duquel je vais à Dieu.
Je sais par les Saintes Écritures que je suis appelé à rendre compte à Celui » qui juge tous les hommes de façon impartiale, selon ce que chacun a fait, » ( 1 Pierre 1:17 ) et que » le moment est arrivé où il va juger les hommes. » ( Apocalypse 14:7 ) Je ne dois donc pas m’abandonner à un faux sentiment de sécurité mais je dois me reposer sur cette » espérance sûre et solide qui pénètre à travers le rideau du temple céleste jusque dans le sanctuaire intérieur. C’est là que Jésus est entré avant nous et pour nous. » Hébreux 6:19,20 )
Il est mon avocat et me représentant personnellement, Il plaide ma cause. Je Lui ai confié la garde de mon âme et je me repose complètement sur l’oeuvre accomplie par lui en ma faveur.
Je suis heureux de témoigner devant vous que Jésus est mon avocat pleinement capable de me défendre. Je souhaite tant qu’Il soit aussi le vôtre! Voulez-vous l’accepter?
Il reviendra pour moi
C’est le désir de Jésus que je sois avec Lui là où Il se trouve. Lui-même l’a dit très clairement. ( Jean 14:1-3 ). Afin que ce désir puisse s’accomplir, Il est venu du ciel sur cette terre; Il a vécu pour moi, Il est mort pour moi, Il est ressuscité et maintenant vit pour intercéder pour moi. Tout cela était nécessaire afin qu’Il puisse me sauver du péché et de la séparation qu’Il occasionne entre Lui et moi et révéler Sa propre vie en moi pour me préparer en vue de Sa venue. Il » m’a aimé et a donné Sa vie pour moi ( Galates 2:20 ).
Cette union avec Dieu, en Christ, par le Saint-Esprit, constitue le christianisme tel qu’il m’a été révélé dans mon expérience. Rien d’autre ne pourra satisfaire le coeur de Dieu et rien d’autre ne pourra répondre au désir de mon coeur. Cette communion commence ici et maintenant, et se vivra dans toute sa plénitude quand je Le verrai face à face.
Quelque grand que soit mon désir d’aller à Lui, je ne puis le faire de moi-même. Il doit venir vers moi. Cela, Il a promis de le faire et je sais qu’Il tiendra sa promesse. Ainsi je L’attends avec une pleine assurance. Il ne me décevra pas.
Quand Il viendra me chercher, ce sera la consommation de toute Son oeuvre pour moi et de toute mon espérance en Lui. Les prophètes ont annoncé cet événement glorieux. Les psalmistes l’ont chanté. Les saints de tous les âges ont prié pour cette venue. Elle est le but vers lequel tend toute l’histoire. À travers les siècles, le retour de Jésus a été l’espérance et la consolation de tous les croyants. Avec eux, j’attends moi aussi qu’Il revienne.
Il m’a donné de nombreux signes afin que je puisse savoir quand ma délivrance est proche et je vois que ces signes se réalisent maintenant. Il a déployé ces signes dans les cieux et les a écrits dans les événements courants sur la terre. Ils s’unissent pour me confirmer que le grand jour de l’Éternel » n’est plus très loin, c’est même tout près de se réaliser. La délivrance ne tardera pas. » ( Ésaïe 46:13 ). Jésus me dit: » Oui, je viens bientôt. » Et à cela, mon coeur répond :
» Amen! Viens, Seigneur Jésus! » ( Apocalypse 22:20 )
En ce jour de joie, je ne serai pas simplement un numéro dans une marée humaine, un inconnu sans nom qu’Il ne reconnaîtra pas. Mon coeur se réjouit de savoir qu’Il pense à moi comme à un être distinct des autres, qu’Il m’aime personnellement, qu’il est mon représentant devant le Père et qu’à Sa venue Il m ‘accueillera et me donnera un nom nouveau. Je ne voudrais pas le décevoir en n’étant pas prêt à le rencontrer. Je me prépare en recherchant chaque jour Sa présence en moi par Son Esprit.
Mais alors qu’Il tarde, je ne L’attends pas dans l’inactivité. Il a laissé cette injonction : » Faites-les valoir (les mines qu’Il nous a confiées) jusqu’à ce que Je revienne. » ( Luc 19:13 ) J’obéis avec joie, avec un coeur soumis. Je continue à Le servir en rendant témoignage à la vérité en Lui et au salut actuel par la foi en Lui; mais au milieu des soucis et des chagrins, du labeur et de la souffrance, dans les jours clairs et heureux où résonne la joie céleste ou dans les nuits tristes et assombries par les déceptions terrestres, l’espérance subsiste, Il viendra me chercher.
Il va bientôt venir,
Gloire, gloire à Jésus!
Dans le ciel Il veut réunir
Ses bien-aimés élus;
Levons en haut les yeux,
Tressaillons de bonheur,
Il vient sublime et glorieux,
Le grand Libérateur.
Il vient me chercher. Il vient également pour vous. Quelle est la réponse de votre coeur?
Il partagera son trône avec moi
J’en suis tout bouleversé. Comment est-ce possible? Je suis une créature mortelle et faible, Lui est le Dieu tout-puissant, étemel, Dieu au-dessus de tout. Et cependant, Il l’a dit et Il s’est engagé à tenir Sa promesse. » À ceux qui auront remporté la victoire j’accorderai le droit de s’asseoir auprès de Moi sur Mon trône, tout comme Moi j’ai remporté la victoire et Je Me suis assis auprès de Mon Père sur Son trône. » ( Apocalypse 3:21 ).
Il n’y a qu’une explication à ce fait étonnant et cependant glorieux : Il m’aime. Cet amour L’a conduit à quitter Son trône au ciel et à venir dans ce monde comme le Fils de l’homme pour prendre ma place, et comme mon représentant pour reconquérir ce trône qu’Il s’engage à partager avec moi. Il a ainsi donné à l’amour une nouvelle signification.
Par le péché et la séparation d’avec Dieu qui en résulte, Satan avait résolu d’entraîner toute la famille humaine dans les profondeurs de la ruine éternelle. Dieu a eu pitié de nous et nous a aimés; il nous a donné Son Fils pour nous sauver. Christ a eu pitié de nous et nous a aimés; dans un oubli total de lui-même Il nous a ouvert une voie de salut. En Christ, Dieu a réconcilié le monde avec Lui-même ( 2 Corinthiens 5:19 ).
Mais Jésus-Christ fait plus pour moi que de simplement restaurer ce qui était perdu par le péché, bien que cela seul eût suffi pour me pousser à la louange et à l’adoration pour l’éternité.
Laissons-nous pénétrer par les simples faits : dans Sa pré-existence, dans le mystère de la divinité, Jésus était un avec le Père et partageait avec Lui la souveraineté sur l’univers. Il était infiniment au-dessus de tous les êtres créés. Quand Il est venu me chercher et me sauver, Il s’est abaissé jusqu’à partager mon humble condition et a accepté pour moi les conséquences du péché. Comme un puissant conquérant, l’homme Jésus-Christ a repris sa position élevée dans les cours célestes et est devenu lui-même le Chemin mon Chemin qui conduit au trône de gloire ( Philippiens 2:6-10 ).
Quand je L’accepte comme représentant et Sauveur personnel, quand je deviens un avec Lui par cette union de vie rendue possible par le don de Son Esprit en moi, bien que je sois encore en ce monde de péché et de souffrance, je suis cependant héritier de Dieu et cohéritier de Christ ( Romains 8:17 ). Je suis dans le chemin qui aboutit au trône de gloire, et quand je serai avec Lui là où Il est, je Le verrai sur le trône.
Je ne sais pas le jour
Où je verrai mon Roi,
Mais je sais qu’Il me veut
Dans Sa sainte demeure.
Non, ce n’est pas une hallucination. Ce n’est pas non plus le fruit de l’imagination d’un cerveau enfiévré. C’est un fait réel. Le ciel et la terre peuvent passer mais Ses paroles ne passeront point. Sa justice est la mienne. Sa victoire est la mienne. Son trône est le mien. Ce qui est à Lui est à moi et je lui appartiens. Son amour a conquis mon coeur; par Sa grâce je serai victorieux et je m’assiérai avec Lui sur Son trône. À Lui la gloire pour l’éternité.
Cet amour ne touche-t-il pas votre coeur? Ne cherchez pas votre trésor dans le bourbier du péché au risque de ne pas lever vos yeux pour voir la couronne qui vous est offerte. Je vous en supplie, acceptez la robe de justice qu’Il vous offre et préparez-vous à recevoir la couronne de gloire.
Il est tout pour moi
Il m’est difficile de formuler tout ce que Christ est pour moi. Il m’est facile de répéter la déclaration : » Christ est tout et en tous « , mais comment exprimer ma propre expérience en appliquant ce texte à la vie quotidienne. J’ai découvert que Christ comble avec abondance tous mes besoins en tant que chrétien. Il apaise toutes mes peurs et toute mon insécurité quant à l’avenir. Lorsque je tourne mes pensées vers Lui, alors, la promesse se réalise pour moi :
» À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, parce qu’il se confie en Toi. « ( Ésaïe 26:3 )
Craindrais-je encore?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le Prince de paix.
J’ai besoin de sagesse pour discerner le bien du mal et pour être capable de refuser le mal et de choisir le bien. Cette sagesse d’en haut nous a été promise mais elle n’est qu’une faculté de l’esprit que je dois exercer. Christ a été » fait pour nous sagesse » ( 1Co 1:30 ) et Il devient ma sagesse. Cela ne me rend pas infaillible, ne me met pas à l’abri des erreurs, mais m’enseigne la voie dans laquelle je dois marcher. Il m’instruit.
Il me faut de la puissance pour persévérer dans le chemin qu’Il m’a montré comme étant le bon chemin, et par Sa présence personnelle en moi par le Saint-Esprit, Il devient ma puissance. Cela ne me rend pas tout-puissant et je n’ai aucun contrôle sur cette puissance mais c’est plutôt elle qui me contrôle. __Lorsque je m’oppose à sa volonté, Sa puissance n’est plus avec moi. L’abandon de soi-même est le chemin qui conduit à la puissance. __ Celui qui est ma sagesse et ma puissance est aussi ma justice. Il me revêt de Sa robe de justice. Il ôte les haillons tachés de sang de ma propre justice mes péchés et couvre ma nudité de vêtements purs et blancs ( Zacharie 3:1-5 ). Ainsi je suis caché en Lui, mon Père me voit en Lui, et m’accepte en Lui. Que puis-je désirer de plus?
Je sais que de nature je suis haïssable, et qu’il m’est naturel de haïr, que » le bien n’habite pas en moi, c’est-à -dire dans ma faiblesse humaine. » ( Romains 7:18 ) Mais Jésus est l’amour incarné, l’amour rendu vivant et comme Il habite en moi, Son amour est répandu dans mon coeur et j’aime parce qu’Il m’a aimé le premier. Son amour est une douce présence.
Je sais que le chrétien doit faire l’expérience de la victoire sur le péché, mais quand je suis livré à moi-même je me rends compte que » je ne fais pas le bien que je veux, mais (que) je fais le mal que je ne veux pas. » ( Romains 7:19 )
Je suis heureux d’avoir appris que Sa mort est ma mort au péché et Sa vie, ma vie; Il est ma victoire. Sa victoire est mienne quand Il devient mien. » Voici comment nous remportons la victoire sur le monde: par notre foi. » ( 1 Jean 5:4 ) Par la foi, nous nous emparons de Sa puissance glorieuse et nous pouvons dire avec assurance,
» Le Seigneur est ma lumière et mon sauveur; je n’ai rien à craindre de personne. « ( Ps 27:1 )
Dieu soit loué, qui nous donne la victoire par Jésus-Christ notre Seigneur.
Bonjour,
je trouve ce livre d’une aide efficace pour comprendre le salut que Dieu m’offre. De plus, il est facile à lire.
J’aimerais avoir l’adresse de la maison d’édition » car le temps est court » s’il vous plait. J’aimerais en commander plusieurs exemplaires.
Je vous remercie d’avance
L. DELFASSE
Je ne sais pas quelle est la maison d’édition ! mais peut-être que quelqu’un saura répondre:
Je t’ai trouvé un lien pour acheter:
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