UN PUISSANT AVERTISSEMENT PROPHÉTIQUE, lancé en 2007.

Frères et sœurs, c’est ici la GÉNÉRATION TIÈDE. Vous n’avez pas besoin d’être théologiens pour comprendre que nous sommes parvenus à l’ère laodicéenne sur laquelle Jésus a prophétisé qu’elle se lèvera dans les tout derniers jours. Comparez simplement ce que Jésus dit à propos de l’Eglise laodicéenne tiède avec ce qui est aujourd’hui appelé l’Eglise de Jésus-Christ. Jésus avertit que celui qui a des oreilles ferait mieux d’écouter ce que le Saint-Esprit dit sur ce système religieux.

Jésus a clairement averti que se développerait dans les derniers jours de la civilisation une Eglise qui se vanterait d’être riche, de croître et d’augmenter en nombre, et d’être auto-suffisante.

En d’autres termes, une Eglise qui aurait une grande influence, gagnerait en visibilité et en puissance, tout en refusant toute correction ou examen minutieux.

Jésus dit de cette Eglise :

« Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu » (Apocalypse 3:17).

Comme il est triste de voir que cette Eglise particulière, arrogante et pleine de vantardise, est en train d’être acclamée par tant de chrétiens manquant de discernement comme la glorieuse Eglise des derniers jours remplie de puissance et dominante qui assujettira le monde et fera revenir le Roi Jésus.

C’est un mensonge laodicéen ! Une chère âme a écrit la chose suivante :

« Ne réalisez-vous pas, Monsieur, que notre prochain président sera un homme rempli de l’Esprit qui parlera en langues ? Ne savez-vous pas que tous ces grands projets de bâtiments menés par des évangélistes sont commandés par Dieu ? Le Seigneur est en train de former des responsables, de lever de vastes projets afin qu’ils puissent accéder à certaines positions dans le gouvernement – ayant bénéficié de toute la formation en hautes finances et en construction. L’Eglise va prendre le pouvoir dans le gouvernement – des dirigeants remplis de l’Esprit vont édicter les lois, se débarrasser de l’avortement, de la pornographie et du crime. Dieu a levé une puissante Eglise pour exercer la domination maintenant. »

Le principal élément du concept du « Royaume de Dieu sur terre » est celui d’un gouvernement parfaitement juste embrassant toutes les nations ; sous lequel toute injustice, toute oppression et tout conflit cesseront ; on ne connaîtra plus les maux de la pauvreté, et tous les hommes habiteront en paix et dans la prospérité comme frères.

Ce qui m’alarme, c’est que maintenant de nombreux fondamentalistes partagent des vues délirantes similaires à propos du rôle de l’Eglise américaine.

Il me semble qu’ils se vantent :

« Nous sommes arrivés ! Nous avons entre 30 et 40 millions d’évangéliques. Nous avons des dirigeants charmants, populaires et qui s’expriment avec éloquence. Nous avons l’argent, l’expertise, et un nombre croissant de gens qui nous rejoignent – exerçons la domination ! »

J’ai entendu des pasteurs de grandes églises charismatiques se vanter de la façon suivante :

« Je vais construire la plus grande église en Amérique, parce que le nombre signifie pouvoir et influence. Nous devons avoir une église assez grande et puissante pour renforcer la moralité et la volonté de Dieu sur notre nation et nos communautés. »

Cela sonne si flagrant, si plein de vantardise !

Cette Eglise orgueilleuse, riche et arrogante convoite maintenant la puissance. Non la puissance de Dieu, mais le pouvoir politique. Elle convoite la Maison Blanche, le Congrès et la Cour Suprême. Puisque nous n’avons pas réussi à produire ni un réveil de repentance suivant le modèle de Jonas, ni un changement dans les cœurs des hommes, nous allons, selon certains, prendre les rennes du gouvernement et légiférer sur la justice.

Cela sonne si pieux, si spirituel et si vital. Comme Israël, beaucoup parmi le peuple de Dieu réclament un pupitre impérial – avec un dirigeant spirituel qui éradiquera les puissances dissimulées du mal et légifèrera un nouveau système moral. Le doigt accusateur des prophètes qui pointe sur le péché, de ces prophètes tonnant comme la foudre, et les sentinelles qui pleurent sont remplacés par le stylo raffiné des congressistes chrétiens promulguant des lois morales.

Que vous le croyiez ou non, c’est là l’Eglise même que Dieu va Vomir de Sa bouche !

Dieu n’est pas le moins du monde impressionné par l’estime pleine de vantardise que cette église a d’elle-même. L’Eglise laodicéenne tiède n’est destinée ni à la domination, ni à la puissance, ni à l’autorité. En aucun cas ! Elle est destinée au jugement ! C’est là la pire sorte d’aveuglement spirituel qui enveloppe ceux qui se vantent de ce que l’Eglise américaine moderne, charismatique ou autre, fait face à son heure la plus glorieuse. Quel manque incroyable de discernement spirituel !

Je dois, pour ma part, m’aligner sur ce que Jésus a dit de cette Eglise des derniers temps.

Jésus arrache la façade et expose la vérité sur l’Eglise laodicéenne. Elle n’est pas ce qu’elle croit être – elle n’est pas ce qu’elle dit être. Elle n’est pas riche, elle est pauvre ! Elle n’est pas en voie de croissance – elle est maudite et près d’être retranchée pour toujours ! Elle n’est pas forte et elle n’a besoin de rien – mais bien plutôt elle est honteusement nue ! Ce n’est pas une Eglise avec une nouvelle révélation et de profondes compréhensions scripturaires – Jésus dit qu’ELLE EST AVEUGLE ! Elle ne va pas être le véhicule de la domination de Christ sur la terre, mais plutôt l’objet de Sa colère et de Son dégoût.

L’Eglise de Dieu est un reste triomphant, méprisé, persécuté.

Vous pouvez être certains que Dieu a un peuple pour Lui-même dans ces derniers jours, mais celui-ci est un reste méprisé, saint, séparé. Ces personnes appartenant au reste saint marchent dans la lumière et jouissent d’un grand discernement. Elles voient l’Eglise laodicéenne moderne à travers les yeux de Jésus et elles ne seront pas séduites par la grandeur extérieure, le caractère pompeux et l’immensité de la religion populaire.

La véritable Eglise est invisible ; elle est repentante ; elle soupire après le retour de Jésus, le Bien-Aimé.

Il est impossible que la véritable Eglise jouisse de la faveur et de la bienveillance du monde. Croyons-nous et tremblons-nous à  la Parole de Dieu, oui ou non ? Quand ferons-nous jamais face à ce qui attend, d’après les avertissements de Jésus, ceux qui se renient eux-mêmes, prennent leur croix et Le suivent ? Jésus a déclaré :

« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à  lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à  cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. » (Jean 15:18-21).

Parlant de ce qui arrivera aux saints des derniers jours, Jésus dit :

« Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à  cause de mon nom. » (Luc 21:12).

Jésus continue en nous avertissant que nous serions trahis :

« Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d’entre vous. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. » (Luc 21:16,17)

Paul affirme emphatiquement que « tous ceux qui veulent vivre pieusement en Christ Jésus seront persécutés. » (2 Timothée 3:12).

Il est absolument impossible pour la véritable Eglise, ou l’un quelconque de ses dirigeants, d’être approuvés ou acceptés par le monde.

Un homme pieux, une Eglise pieuse seront persécutés et dénigrés par le monde, ses rois et ses gouvernants. Jésus ne permettra aucune exception à cette règle – car Il a averti :

« Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes ! » (Luc 6:26).

Malheur à cette Eglise laodicéenne avec ses aspirations politiques ! Si le monde vous accepte, ce ne peut être que le résultat du fait d’avoir retiré le scandale de la Croix. Pendant presque deux mille ans, l’Eglise de Jésus-Christ a été rejetée et persécutée par le monde. Le sang de millions de martyrs rejetés crie de la terre. Pendant des siècles, des hommes et des femmes de Dieu dirigés par l’Esprit ont été brûlés sur le bûcher, sciés en deux, chassés et pourchassés comme des animaux. Les pieux saints ont été décapités ; d’autres noyés ; beaucoup ont été jetés aux lions. La Bible dit qu’ils sont tous morts dans la foi et le monde n’était pas digne d’eux. Est-ce que je devrais maintenant croire que Jésus a changé d’avis et a décidé de clore les siècles avec une Eglise centrée sur elle-même, pleine de vantardise, dorlotée, riche, tiède ? Est-ce que la dernière armée de Dieu consistera en des salariés de circonscription examinant le vote ? Est-ce que les gagneurs d’âmes seront remplacés par des gens faisant des pétitions et allant sur les autoroutes et traversant les haies à la recherche de signatures pour une quelconque cause sociale ?

Le plus grand souci de Dieu concerne l’Eglise qui prétend être baptisée du Saint-Esprit !

L’Eglise libérale, froide, morte s’est abandonnée depuis bien longtemps à ses voies de péché – elle n’est pas le premier souci de Dieu dans ces derniers jours. Il y a des dénominations entières qui sont devenues païennes, l’Esprit de Dieu les a abandonnées depuis bien des années. Mais l’attention de Dieu se porte spécifiquement sur les églises, communautés et ministères évangéliques et charismatiques, organisés ou non organisés. C’est en dehors du corps charismatique des croyants que toute la prédication du « Royaume Maintenant » a surgi. Là, ceux qui prétendent être baptisés et conduits par le Saint-Esprit s’avancent en proclamant : « Dieu veut que vous soyez riches, que vos biens augmentent et que vous soyez auto-suffisants en toutes choses. »

C’est en dehors du véritable corps de Christ que les nouvelles doctrines de la domination terrestre ont pris naissance. J’ai été un prédicateur charismatique pendant plus de trente ans, et je peux dire avec Paul : « Je parle en langues plus que vous tous. » Mais mon cœur est chagriné par les séductions et les fausses doctrines qui éloignent maintenant de la foi tant de croyants charismatiques dépourvus de discernement.

Des multitudes parmi eux sont dupées, trompées, escroquées et emportées par des doctrines de démons.

Ce que Dieu déplore, c’est LE MÉLANGE qui s’introduit dans les cercles charismatiques. Le mélange est synonyme de tiédeur. Vous trouvez ce mélange partout où vous regardez aujourd’hui. Assistez à un concert soi-disant chrétien par exemple. Quel mélange incroyable ! Ils commencent généralement par ces mots : « Nous sommes ici uniquement pour servir Jésus, pour Le glorifier. » On entend un agréable discours sur la sainteté, la repentance, et sur le fait de tout abandonner à Jésus. Ensuite, soudainement, l’esprit d’Elvis Presley semble descendre sur eux et ils se transforment juste devant vos yeux en danseurs rock sensuels, bruyants et sans retenue. Avant que le spectacle ne se termine, vous les entendez se vanter : « Nous allons emmener Jésus là où l’Eglise ne va jamais. Dans les bars, dans les concerts non-chrétiens, à la télévision ! Nous prions que Dieu nous donne les oreilles du monde. Nous voulons atteindre les mêmes foules que celles que le monde draine. »

Le mensonge laodicéen inclut le rejet du retour soudain et imminent de Christ.

Pouvez-vous croire ce qu’ils prêchent maintenant ? Ils disent : « Jésus ne peut pas revenir à  moins que nous ayons dominé la terre. Il ne peut pas revenir avant que nous prenions la domination et que nous Le ramenions dans un monde que nous aurons amené à la soumission. » Ils ridiculisent l’idée du retour inattendu et imminent de Christ. Jésus dit que « c’est un serviteur méchant » qui dit dans son cœur :

« Mon Seigneur tarde à revenir. » (Matthieu 24:48)

Cette sorte d’enseignement est le résultat direct d’un déclin spirituel, de la tiédeur et d’une lassitude à l’égard du fait de porter sa croix. Lorsque l’amour pour Jésus est attisé, il y a un ardent désir de voir Son proche retour – il y a une aspiration fervente à « être avec Lui, à accueillir Sa gloire !  »

Mais aujourd’hui, parce que le péché abonde, l’amour du plus grand nombre se refroidit ; le sacrifice de soi et le reniement de soi sont répudiés ; et l’Eglise se désiste en finissant par rechercher les honneurs et la puissance de ce monde.

Ils tournent maintenant en ridicule l’idée que les croyants puissent « être changés en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15:51-52). Ils ont relégué le retour du Seigneur à un lointain avenir et leur premier souci n’est pas ce que Christ fait mais ce que l’Eglise fait. L’intérêt présent n’est pas interne mais externe : faire rentrer de nouveaux membres, grandir en influence et établir un royaume terrestre.

Jésus dit : « Voici, Je viens bientôt » (Révélation 21:12). Paul écrit : « Car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit… Mais vous, frères, n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur… » (1 Thessaloniciens 5:2,4).

Pierre confirme aussi le retour soudain du Seigneur : « Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » (2 Pierre 3:10).

Jésus a donné l’avertissement à l’église de Sardes de toujours veiller et d’être en alerte – et de se repentir, de peur d’être prise au dépourvu :

« Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car Je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, Je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure Je viendrai sur toi.  » (Apocalypse 3 :1-3)

Pourquoi chaque chrétien devrait-il veiller et être sur ses gardes si la venue du Seigneur est retardée à une quelconque heure éloignée ? Allons-nous croire les prédicateurs tièdes modernes, ou allons-nous faire reposer notre foi sur ce que Jésus a dit ?

« Ainsi donc, tenez-vous aussi prêts, car le Fils de l’homme viendra à  l’heure où vous n’y penserez pas… » (Matthieu 24:44).

Jésus nous avertit comme suit : « Soyez sur vos gardes, car vous ne connaissez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25:13).

C’est ainsi que les chrétiens apostoliques du Nouveau Testament ont vécu au premier siècle. Ils partageaient l’intense désir de Paul « de partir et d’être avec le Seigneur« . Ils étaient occupés à faire l’œuvre du Seigneur, se préoccupant de Ses commandements et y obéissant – mais tout comme Abraham, ils recherchaient une cité dont l’architecte et constructeur est Dieu.

Les prédicateurs de la domination du Royaume spiritualisent tout ce qui a trait au retour soudain de Christ. Mais comment pouvez-vous spiritualiser ce commandement infiniment pratique de Jésus ?

« Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » (Marc 13 :35-37).

La couronne de justice que le Juge donnera en ce jour-là  est réservée uniquement à « CEUX QUI AIMENT SON APPARITION ! » (2 Timothée 4:8).

Je vous le demande : anticipez-vous Son proche retour ? Aspirez-vous ardemment à ce retour ? Est-ce que Sa venue où Il rassemblera Ses élus est encore votre espérance ? Ce l’était pour Paul qui écrivait : « en attendant cette espérance bénie, et la glorieuse apparition de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2:13).

Les toutes dernières paroles de Jésus dans la Bible sont :

« Oui, Je viens bientôt » (Apocalypse 22:20).

L’Esprit et l’Epouse disent :

« Viens ! »

(Apocalypse 22:17).

Que dites-vous, vous ?

Qui est-ce qui, selon vous, sème des doutes dans l’esprit de l’épouse à propos du proche retour de son bien-aimé ? Qui est-ce qui cherche à  lier son cœur à la terre – fixé non sur la gloire de son Christ, mais sur sa propre domination et sa propre place dans ce monde ? Qui est-ce qui inspirerait à l’Epouse les sentiments d’être une veuve abandonnée – abandonnée par son Epoux parce qu’elle n’exerce pas encore l’autorité et la domination ? Certainement pas le Saint-Esprit – parce que l’Esprit crie : « Qu’il en soit ainsi, Seigneur Jésus, viens rapidement ! »

Est-ce que le Seigneur a donné l’ordre à Son Eglise de retarder Sa venue et à la place de s’ériger un royaume terrestre de justice – ou nous a-t-Il commandé de mettre de l’huile dans nos lampes, de nous réveiller et de nous apprêter à n’importe quel moment pour Son retour ?

Laissons la Parole répondre à cela :

« Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur Maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. » (Luc 12:35,36).

Ensuite, Christ a ajouté ces paroles :

« Heureux ces serviteurs que le Seigneur trouvera en train de veiller lorsqu’Il reviendra ! » (Luc 12:37).

Pourquoi veiller, pourquoi être sur ses gardes, pourquoi ceindre ses reins, pourquoi se préparer, pourquoi rechercher cet état, si le retour de Christ est relégué à un lointain futur, et attend les actions militantes de l’Eglise ?

Le Seigneur savait ce qui arriverait à l’Eglise lorsqu’on dit : « Le Seigneur tarde à revenir. » Il y aurait de la négligence, les gens mangeraient et boiraient, jusqu’à s’enivrer ; l’Eglise ne verrait pas l’urgence de se préparer.

« Mais, si ce serviteur dit en lui-même : Mon maître tarde à  venir ; s’il se met à  battre les serviteurs et les servantes, à  manger, à  boire et à  s’enivrer, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les infidèles. Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. «  (Luc 12:45-47).

Une telle ignorance de sa réelle condition spirituelle est possible pour l’Eglise uniquement lorsque le Saint-Esprit a été affligé et Sa voix étouffée. Si l’Esprit de Dieu ne peut pas parler, ils chérissent leurs illusions et deviennent obsédés par l’orgueil et deviennent arrogants et pleins de vantardise alors que les jugements de Dieu sont sur le point d’éclater.

Dieu merci, il y a un reste sanctifié, séparé qui entend la voix du Saint-Esprit, et il ne peut pas être séduit, ni pris au dépourvu. Il s’agit des sentinelles qui ont détecté les stratagèmes de l’ennemi ; ils exposent audacieusement les doctrines mousseuses des démons.

Ceux qui entendent ce que le Saint-Esprit dit savent ce que le Seigneur est sur le point de faire. Ils aperçoivent les nuages qui s’assemblent annonçant la tempête – ils entendent le tonnerre qui approche, ils savent que Dieu est déjà en train de juger la maison de Dieu et leur nation en particulier.

L’Eglise laodicéenne s’est élue elle-même, sans aucune directive du Saint-Esprit, non pas pour éclairer le monde, mais pour le dominer. Elle est devenue le plus grand enseignant de mensonges dans l’univers. Elle se confie dans ses propres forces et sa propre sagesse, tout en mêlant les faussetés de l’Antéchrist avec la vérité de l’Evangile. Elle a décidé de renverser la grande distinction que Christ a placée entre l’Eglise et le monde.

Nous devons nous en tenir au concept du Royaume de Dieu selon les apôtres.

Les apôtres voyaient dans la personne surnaturelle du Roi une ombre de la grandeur et de la gloire de Son Royaume (2 Pierre 1:16). En tant qu’incarnation du Fils de Dieu, et détenant toute puissance dans le ciel et sur la terre, Son Royaume bien que sur terre ne pourrait pas être comparé aux royaumes terrestres. Son symbole était la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem prenant sa source de Dieu, venant du ciel. Et comme le Roi est ressuscité des morts et a été rendu immortel, ainsi en serait-il pour le dominateur de Dieu à  travers tous les siècles, ainsi doit-il en être de tous ceux qui seraient Ses aides dans l’administration de Son règne. Ses rois et Ses prêtres doivent être rendus à Sa ressemblance ; et c’est uniquement sous un tel gouvernement céleste qu’un parfait ordre social pourra être établi, et que toutes les nations marcheront dans la paix sous Son influence.

Les apôtres ont toujours opéré une claire distinction entre l’œuvre sacerdotale présente dans le ciel, qui a commencé à Son ascension, et Son œuvre royale future sur la terre. Il est allé au Père pour devenir le Grand Sacrificateur qui intercède continuellement dans le lieu très saint. Lorsque cette œuvre d’intercession s’achèvera et que l’Eglise, Son corps, sera rassemblée et perfectionnée, alors et alors seulement paraîtra-t-Il pour s’asseoir Lui-même sur le trône de Sa gloire et commencer Son œuvre comme Juge et Roi (Matthieu 25:31).

À Son ascension, Il a été investi d’autorité, mais l’exercice présent de cette autorité est providentiel et invisible. Son autorité en ce moment-même est suprême – bien que le monde ne l’ait pas encore connu ni reconnu comme le Roi. La sphère de Son règne visible est maintenant dans l’Eglise elle-même, où Sa volonté se fait connaître par l’Esprit par le choix de ses ministres et dans toute son administration. Son règne sur les nations ne sera pas révélé avant qu’Il ne revienne prendre possession de Son Royaume ; alors tous les chefs d’État humains Le reconnaîtront comme la source de toute leur autorité. Alors Il « prendra possession de Sa grande puissance et régnera. »

En attendant ce jour, l’Eglise doit être dans le monde tel qu’Il l’a été, avec Ses revendications divines non reconnues, ayant été rejeté et exposé à l’inimitié et aux reproches. L’Eglise ne pourra pas régner avec Lui avant Son entrée dans Son ministère royal. C’est là  le concept apostolique du Royaume de Christ. Ceci diffère grandement de ceux qui enseignent que Christ a chargé l’Eglise de la mission d’administrer le Royaume en Son absence, et d’amener toutes les nations à l’obéissance – afin de Le ramener en tant que Roi à un monde dans lequel tous les ennemis sont déjà mis sous Ses pieds.

Ils enseignent que Christ ne peut revenir qu’une fois que toutes les nations croiront en Lui et que la justice et la paix rempliront toute la terre. C’est là une déviance radicale par rapport à l’enseignement des apôtres. Rome a pleinement développé cette doctrine de la domination il y a plusieurs siècles en arrière. Elle fut formulée par Augustin dans sa « Cité de Dieu ». L’Eglise, ainsi établie, prétend régner au nom de Christ en Son absence. Ils ont poussé l’enseignement jusqu’à sa conclusion logique en affirmant l’absolue suprématie de son évêque, le Pape. Lorsque le premier amour s’attiédit et que le retour du Seigneur tarde indéfiniment, les Laodicéens deviennent las de porter la croix et commencent à se demander :

« Est-ce que ces paroles décourageantes du Seigneur et des apôtres ne doivent pas être limitées à leur propre époque ? Est-ce que cette hostilité du monde envers l’Eglise doit continuer jusqu’à la fin ? Comment est-ce que cela est compatible avec sa mission céleste et son Evangile d’amour ? N’a t-il pas dit que l’Evangile devrait être comme le levain qui fait monter la pâte, et comme une graine de moutarde qui en grandissant devient un arbre ? N’a-t-Il pas dit que  » tout pouvoir est Sien ?  » Ne Se donne-t-Il pas Lui-même le nom du « Prince de tous les rois de la terre » ? Est-ce que l’homme fort, Satan, ne doit pas être lié avant que nous puissions piller ses biens ? »

Et lorsqu’au quatrième siècle, Constantin, l’Empereur romain, est devenu croyant et que le christianisme a obtenu la puissance impériale derrière lui, est venue la croyance presque universelle que le jour des souffrances et des persécutions était révolu. De tous les quartiers chrétiens, le cri de jubilation éclatait : « Satan est lié ; le jour de triomphe est arrivé ; Christ règne à  travers Son Eglise ! » Maintenant, les prophéties peuvent trouver leur accomplissement : [Toutes les nations viendront à Sa lumière, et les rois à la clarté de Ses rayons]. »

Quelle illusion cela s’est-il révélé être !

Les Laodicéens ne reconnaissent pas Satan comme le dieu de ce monde ! On assiste à un déni pratique du pouvoir de Satan comme étant « le prince de ce monde« . Ils ne peuvent pas nier son existence, car elle a été authentifiée très clairement par le Seigneur et les apôtres. Ils ne peuvent pas affirmer non plus que cette puissance a été détrônée et que Satan ne doit plus être craint. Paul l’appelle « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4) , et Jean dit que « le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5:19). En Apocalypse 12:3, il apparaît, symbolisé par le dragon, comme l’ennemi actif de Dieu et de Son Christ, et ceci jusqu’à ce que l’antéchrist soit détrôné, et qu’il soit lui-même lié (Apocalypse 19:20). Mais en dépit de toutes ces déclarations claires et le fait de reconnaître encore aujourd’hui diverses formes d’activités sataniques dans les individus, les Laodicéens disent maintenant : « Satan ne règne plus ; il est lié ; il ne peut déployer aucune opposition effective à notre unité ou à notre activité missionnaire et à notre établissement du royaume. »

Il y a un accord pratiquement inexistant à propos de l’époque où il a été lié. Ils répondent : « Comment le Royaume de Dieu peut-il être établi tant que Satan et ses anges détiennent encore leur pouvoir sur la terre ? » Croyant qu’ils ne sont plus exposés aux attaques de cet adversaire subtil et puissant, ils ne voient pas le besoin de veiller tout particulièrement.

L’homme fort étant lié, l’Eglise peut en toute sécurité piller ses biens ; l’homme fort étant chassé de la terre, l’Eglise peut maintenant prendre possession de cette dernière. Quelle subtile perversion de la vérité ! Avec une arrogance incroyable, ils se vantent de ce que leurs évêques peuvent maintenant même prendre place parmi les princes de la terre. L’Eglise cesse d’être un pélerin et un étranger ; elle est l’Epouse du Chef du ciel, exaltée dans l’honneur de s’asseoir avec Lui sur Son trône, le monde se doit de lui être soumis et ainsi toute distinction et tous les honneurs appartiennent à ses responsables en tant que nobles du Roi.

Quelle arrogance !

Le Royaume de Christ n’a et ne sera jamais « de ce monde ». Jésus a déclaré : « Mon Royaume n’est pas de ce monde… Mon Royaume n’est point d’ici-bas… » (Jean 18:36). Pour moi, cela établit cette vérité, et cela devrait être clair pour tous les croyants qui tremblent à Sa Parole.

En ce qui me concerne, je choisis d’être assis avec Christ dans les lieux célestes, et d’être parmi ceux dont Enoch a prophétisé : « Voici, le Seigneur est venu avec Ses saintes myriades. » (Jude 14).

Les Laodicéens peuvent posséder ce monde présent et tous ses royaumes et toute sa gloire. Il est destiné à être brûlé, d’après Pierre. « Par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. » (2 Pierre 3:7). Les choses ne peuvent être dites aussi clairement ! « Les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. » (2 Pierre 3:10).

Que l’Eglise des vainqueurs proclame avec Pierre : « Mais nous attendons selon SA promesse de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (2 Pierre 3:13).

Eglise de Jésus-Christ, qu’aucun homme ne te séduise concernant le retour du Seigneur ! Trouvez consolation dans la promesse du Seigneur :

« Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à  la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.«