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« la bonne nouvelle du Royaume »

 Note: Bien que la date de Kippour de cette année soit passée, l’étude est très intéressante, et « hors temps »

Rédigé le 30 septembre 2014

mp00D_yom kippour_2 »  KIPPOUR  « 

 »  un jour où vous humilirez vos êtres  « 

 »  les expiations  « 

les lectures proposées sont : Lévitique 16:1-34 – 18:1-30 ; Isaïe 57 : 14 à  58 :14 ; Le livre de Jonas ; Michée 7 : 18-20 ; I Pierre 1:1 à  2: 10 ; Romains 11 : 26-36

Notre Kippour est en Yéshoua, IL nous a rachetés. IL est le Grand Sacrificateur qui a risqué sa gloire pour l’amour du Père et de ceux qu’IL n’a pas honte d’appeler  »  ses frères  « . Le Kippour reste comme toutes les fêtes d’YHVH, une prophétie qui attend encore sa pleine réalisation historique… En respectant ce jour, selon notre liberté acquise dans le Messie, nous rendons témoignage à  la Parole et prophétisons la réalisation de ce jour qui ne saurait tarder…

 

 

selon notre sensibilité, nous honorons la fête le vendredi 3 octobre (de la veille au soir au soir de ce jour)

Bon Kippour à  tous sous le regard de notre Père des cieux, par la présence du Fils, Yéshoua, Messie d’Élohim, Agneau de la réparation, Grand Sacrificateur pour toujours, Roi d’Israël… car l’autorité repose sur son épaule par notre Elohim … Voici Il revient bientôt, Il sort du Temple, du lieu très saint où Il est entré pour nous

Une pensée au sujet des deux boucs de Kippour

Le jour de Kippour, le Kohen Gadol prenait deux boucs, l’un était pour YHVH et l’autre pour Azazel  (dont la désignation reste hypothétique).  Ils devaient être rigoureusement semblables, mais leur sort était très différent.

Le sang du premier était aspergé par le Kohen Gadol devant l’Arche sainte, dans le Qodesh Haqodeshim (Saint des Saints). Quant au second, il était envoyé dans le désert après que le Kohen Gadol l’ait chargé des péchés de tout Israël.

Les deux boucs représentent deux caractéristiques distinctes du peuple. Le premier bouc symboliserait l’aspiration à  vivre une proximité avec Élohim. Elle est symbolisée par l’aspersion du sang sur l’autel. Quant au second, il représente la somme des pêchés d’Israël et semble contredire la précédente aspiration. Toutefois, ces péchés sont inspirés par des facteurs extérieurs à  l’être, qui lui reste pur dans son essence. Ainsi coexistent en chaque homme une force d’attraction (vers la sainteté) et une force de répulsion. La première est représentée par le Souffle (esprit) et la seconde par la chair.

Le tirage au sort entre les deux  » boucs  » renforce la  » fatalité  » de cette dualité, laquelle ne saurait être dissociée dans ce monde-ci car propre à  l’humanité depuis le premier Adam. Il ne s’agit donc pas tant d’haïr le bouc tiré au sort et jeté au désert, que d’apprendre à  gérer-maitriser ce qu’il représente.  Et cela est en nous, pour que nous l’emmenions également au désert… pendant que l’autre partie de notre être, se répande sur l’autel en sacrifice agréable.  

Tout Israël, au Yom Kippour, prenait conscience de ce potentiel et rejetait ses fautes : celles-ci, par conséquent, se détachaient du peuple et tombaient comme des feuilles mortes. En ce jour, le Satan ne pouvait plus accuser. L’Assemblée d’Israël était alors comme  » sainte, sans tache, irréprochable  »

Yom Kippour s’appelle aussi le jour du Grand Pardon. Pour que ce pardon soit effectif, il est demandé de faire  Téchouvah, c’est à  dire un retour : un nouveau départ. La Téchouvah est une réparation, cette notion dépasse le problème du seul péché. Le mot Hét traduit par péché provient d’un verbe que la Torah utilise pour les archers du Roi David et qui signifie  manquer la cible  ; le péché est donc tout autre chose qu’une infraction ou une violation : c’est un manquement à  soi même ! Le pécheur est un homme qui rate le bon sens de sa vie et  » faire Téchouvah « , c’est aspirer à  revenir à  Élohim. Tout processus de Téchouvah signifie : revenir à  la maison d’Élohim, parvenir à  l’Être suprême qui est et réside au-delà  du temps, l’Être en lequel le passé, le présent et le futur sont unifiés en un   » au-delà  du temps « . Chacun a la faculté de revenir dans cet espace divin où la faute n’existe pas : tel est le processus de réparation, de régénération de notre être. Mais approcher cet espace n’est pas autorisé en dehors de la pensée de Kippour, dans la centralité de l’action du seul Kohen Gadol possible  : Yéshoua  !

Puissions-nous être conscients que le  » rideau  » d’accès au Qodesh Haqodeshim est aujourd’hui constamment ouvert par l’action du Fils, qui permet à  chacun de faire  » retour  » et de revenir à  la Maison du Père. YHVH est parfait en Sainteté et ne peut pas être approché par l’homme pécheur qui n’aurait pas reçu le vêtement de pureté approprié, qui ne serait pas sous le couvert du sang de l’Agneau d’Élohim. Voilà  qui fut fait définitivement à  Golgoltha.

L’Agneau du Pessah universel rejoint le bouc de Kippour dans sa vocation de grâce et de pardon. Il relie et réalise la dimension prophétique de toutes ces fêtes. Son sang fut versé sur l’Autel pour nos pêchés ! Il fut donc tout à  la fois le bouc sacrifié sur l’Autel et le bouc chargé de nos péchés emportés dans le désert … désert du séjour des morts qui ne put le retenir plus de trois jours et trois nuits et dont Il sortit vainqueur.

Des deux (boucs – victimes expiatoires), Il n’en a fait qu’un…et c’est bien  » Azazel  » qui a aujourd’hui perdu sa puissance accusatrice.