Note MAV: cette « minute de Dan » est évidemment très vraie pour ce qui se passe aux USA. Mais elle l’est aussi pour nous, la France étant au bord de l’abîme. L’Épouse du Roi des rois va-t-elle se lever et intervenir pour changer la situation ?

Cette semaine nous sommes dans la Paracha Haye Sarah (la vie de Sarah) qui nous amène à la Haftara du même nom dans le 1er livre des Rois aux versets 1 à 31. Je recommande la lecture de ce texte.

Questions :

– L’Eternel avait-il changé ses plans à l’égard de David et Salomon ? Réponse : NON

– Un autre roi était-il prévu ? Réponse : NON

– Il n’y avait donc plus qu’à attendre que le Seigneur agisse ? Réponse : NON

– L’Eternel avait décidé, donc cela se passera forcément et nous n’avons qu’à attendre et admirer le travail ? Réponse : NON

 

NON, il fallait agir et vite.

 

Le Seigneur, l’Eternel nous laisse toujours une part à faire, toujours, c’est une règle fondamentale, tout est décidé, tout est acté, tout est prêt, mais il reste notre part.

Que nous relate ce 1er chapitre du livre des Rois ? Il nous relate l’histoire d’un orgueilleux sans frein dans l’expression de son arrogance, de son égo, de son mépris du Roi, de son affront face à l’Eternel lui-même, au point de se mettre en route pour voler une place qui ne lui revient pas et pas la moindre, la place du roi. Il en est un autre qui dans les temps anciens songea à faire de même, il fut projeté à terre et dépouillé de tout, lui, celui qui parla dans le Nahash, le serpent ancien.

Comme son prédécesseur, l’usurpateur de notre chapitre, malgré son mépris des ordres et des choses de l’Eternel, voulut tout de même imiter l’ordre (le seder) instauré par l’Eternel, étonnant n’est-ce pas ? Pourquoi ne pas faire complètement autrement ? Mais c’est un autre sujet, relevons simplement qu’il imita le Seder pour voler la place qui ne lui revenait pas.

Adonija, c’est de lui dont il s’agit, oui un des fils de David né à Hévron (quelle symbolique), avait besoin d’un peuple, besoin de « supporters », il se procura un char, des cavaliers et 50 hommes qui couraient devant lui. Mais ce n’était pas suffisant, il alla voir Joab, chef de guerre, vous rendez-vous compte ? le fidèle Joab, puis Abiathar, sacrificateur, eh oui ! il fallait « la totale » dirions-nous aujourd’hui. Alors voici, ils se mirent en route et commencèrent les festivités pour ce méprisable et inique projet, la fête battait son plein, ils festoyaient en se gaussant de ce qu’ils appelaient dans un mensonge sans limite « leur victoire », en vérité leur forfait, en vérité leur fourberie et surtout leur infamie. Tout avait l’air vrai, mais tout n’était qu’illusion et usurpation, tout, sans oublier la traitrise pour couronner cela.

Il était alors tard, très tard, les justes pouvaient-ils encore agir ? Était-ce trop tard ?

Qui prit les choses en mains ? Nathan, le prophète, le sacrificateur Tsadok (relevons la symbolique, Tsadok signifie Juste), Benaja (un des vaillants) et les vaillants hommes de David, auquel il faut intégrer Bath-Schéba.

Relevons cette approche très surprenante de la part de Nathan pour s’approcher du roi David. Mais que se passe-t-il ?

Pourquoi Nathan le prophète s’y prend-il de cette manière, avec tout ce stratagème ? Ne pouvait-il pas simplement venir auprès de David le roi et lui exposer la situation, n’en avait-il pas l’autorité ? Bien sûr qu’il en avait l’autorité, lui qui avait repris le roi avec force en son temps, pouvait-il avoir un accès direct au roi et lui parler ? Oui bien sûr, alors pourquoi ?

David était au crépuscule de sa vie ici-bas, son ère prenait fin, celle de Nathan également, d’ailleurs la mission de Nathan n’était-elle pas exclusivement en relation avec le roi David ? C’était un temps de changement, c’est-à-dire que ce qui était valable et efficace jusque-là ne l’est plus forcément, tout devient flou et confus, oui les contours et les cadres s’évaporent lors d’un changement de temps. Oui, mais cela ne supprime pas le devoir d’agir, bien au contraire, bien au contraire.

Et pour nous aujourd’hui, ne sommes-nous pas également en plein changement de temps ? Tout ne devient-il pas flou et confus ? Oui, il en est ainsi, alors nous nous devons d’agir.

Relevons encore ceci : Nathan, qui signifie « Hachem a donné » s’adresse à Bath-Scheba, qui signifie « fille d’un serment », l’épouse du roi. Tiens, l’épouse du roi ? Le prophète s’adresse à l’épouse du roi, oui, c’est bien cela. L’épouse va-t-elle à son tour s’adresser au Roi ? Oui, elle va le faire, Amen.

Revenons à notre Haftara, notre roi va-t-il être oint ? Les choses ont évolué favorablement, le prophète a parlé, l’épouse a rempli son rôle et le roi a réagi dans un sursaut de vie qui sera son dernier acte et pas le moindre : la confirmation de la royauté de Salomon. Cependant notre histoire n’est pas encore terminée, il manque le dernier acte, en effet la Haftara s’arrête avec ce qui suit :

1:29 Et le roi jura, et dit: L’Éternel qui m’a délivré de toutes les détresses est vivant! 1:30 Ainsi que je te l’ai juré par l’Éternel, le Dieu d’Israël, en disant: Salomon, ton fils, régnera après moi, et il s’assiéra sur mon trône à ma place, ainsi ferai-je aujourd’hui. 1:31 Bath Schéba s’inclina le visage contre terre, et se prosterna devant le roi. Et elle dit: Vive à jamais mon seigneur le roi David!

Je vais donc également m’arrêter là, pour nous non plus l’histoire n’est pas terminée, elle se dessine, elle prend forme, mais il reste la concrétisation, tout n’est pas terminé.

Une question complémentaire :

Que serait-il advenu si Nathan, Bath-Schéba, Benaja et les vaillants hommes de David n’étaient pas intervenus ? Oui, que serait-il arrivé ?

Alors où en sommes-nous ? Vous avez bien sûr compris où je veux en venir.

Bien évidemment, nous avons compris que le président Donald Trump n’est pas un roi d’Israël oint par un prophète, il n’empêche que cet homme totalement improbable se retrouve avec un rôle bien singulier et ce rôle bien singulier est voulu par notre Seigneur. Ce rôle en faveur des juifs et des chrétiens, mais pas que, en vérité, pas que, une protection, même un rempart, puissions-nous encore en bénéficier pour 4 ans de plus, oui c’est ma prière.

Nous sommes également conscients que cette histoire ne reflète pas exactement la situation vécue aujourd’hui aux USA et j’ajoute dans le monde, oui bien sûr, mais nous sommes également conscients qu’un nombre significatif de points communs s’y trouvent et que les enseignements que nous pouvons en tirer sont précieux pour notre situation.

Le Seigneur va-t-il répondre favorablement ? Notons que tout est bienveillance du Seigneur, un temps encore différé le serait à fortiori ; et si le Seigneur oriente les choses de la sorte, alors je dis que ce n’est pas pour rien.

Et pourtant, se pourrait-il que le président Donald Trump dérape et mène à des catastrophes ? Bien sûr, c’est forcément une possibilité parmi d’autres, tant d’autres sont tombés avant lui, même le roi oint Salomon de notre Haftara, alors !! Cela ne veut pas dire non plus que cela sera. D’ailleurs, qui est vraiment le président Donald Trump ? Je ne le sais pas et je crois que personne ne le sait, oui vraiment.

Alors oui, nous aussi, petit reste des derniers temps et peuple d’Israël, les contemporains d’un temps, d’une ère qui arrive à son terme pour laisser la suivante prendre place, de qui avons-nous besoin en ce temps de changement ? Nous avons besoin de prophètes, nous avons besoin de justes, nous avons besoin de vaillants hommes fidèles au Roi des rois et nous avons besoin de l’Epouse qui parle au Roi, oui c’est ainsi, AMEN VE AMEN.