Rédigée les 19 et 20 janvier 2021
Si je me présentais devant le Seigneur et que je lui posais cette question : Maitre que fait-on maintenant ? Que me répondrait-il ? Que nous répondrait-il ?
Il répondrait : Il faut tout revoir
Mais juste avant, il répondrait : « Pais mes agneaux, pais mes brebis »
« Pais mes agneaux, pais mes brebis »
Rappelons-nous le contexte (Jean ch.21), rappelons-nous, le Seigneur répondit cela à Pierre lors de ces trois fameuses questions si embarrassantes après l’œuvre ultime de la croix, après la résurrection, mais aussi après le reniement de notre frère Pierre et surtout après avoir partagé le repas. Après avoir partagé le repas ?
Oui, les amis, prenons enfin conscience qu’à cet instant débuta quelque-chose d’inouï, quelque-chose qui n’était encore jamais arrivé. Lisez tout doucement les amis, ce n’est pas un livre d’histoire, cessons de lire au premier niveau de lecture, même s’il faut garder un cœur d’enfant, c’est le Livre de la vie, prenez conscience, prenez une respiration profonde et lisez cela très doucement comme pour en prendre toute la mesure, bien que ce soit impossible, mais tout de même, saisissons ce que nous lisons. Après avoir partagé le repas, que cela signifie-t-il ?
Cela signifie qu’à cet instant commence la réunion du monde d’en haut et du monde d’en bas.
Que veut dire pais, du verbe paitre si peu usité de nos jours, ici à l’impératif ?
- Manger, brouter sur pied et sur place (des végétaux, de l’herbe, des fruits tombés, etc.).
- Désigne aussi celui qui élève ou qui a la garde d’animaux
- Mais aussi, faire brouter, faire pâturer.
- De même pour un animal faisant partie d’un autre ensemble qui donne à manger à un autre.
Aujourd’hui, frères et sœurs, nous sommes comme les disciples dans la barque de pêche (toujours Jean ch.21), nous avons travaillé, nous sommes fatigués, nous sommes un peu lassés, probablement dans le doute, certains peut-être même abattus, groggy, et pourtant le Seigneur nous dit :
Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage ; mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus. Jésus leur dit : Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non. Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez.
Ils lui répondirent : Non, non on n’a plus rien Seigneur et nous sommes fatigués. Notez bien que le Seigneur est sur le rivage, il a tout préparé, il nous attend paisiblement sur le rivage, nous qui avons travaillé toute la nuit.
Jésus leur dit : Venez, mangez. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur.
La réunion du monde d’en haut et du monde d’en bas est un changement de dimension, ils ne le reconnaissent pas, mais ils le reconnaissent, voilà une manière juive de dire les choses avec les vérités qui se marient et se complètent à merveilles, ce changement de dimension implique un nouveau regard, une manière différente de voir et surtout de percevoir les choses.
Réjouissons-nous les amis, réjouissons-nous, la nouvelle Bergerie se rapproche.
Il faut tout revoir
Oui, Il faut tout revoir, le titre de l’article de notre frère Jérôme qui a été publié le 17 janvier 2021. Je dois avouer qu’au moment de sa publication, ma première réaction assez primaire a été : Mais pourquoi publier cela maintenant ? Maintenant, dans ce temps si particulier où quelques jours plus tard nous allions enfin connaitre l’issue, l’issue visible pour ce monde tout au moins, mais l’issue tout de même de ce qui nous tient en haleine depuis trois mois, soit l’enjeu de la poursuite du mandat du Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald J. Trump, pourquoi ?
Et lundi 18 janvier 2021, ce titre me trottait en tête constamment avec cette pensée : et s’il avait raison notre frère, dans le sens du bon, peut-être même du parfait (eh oui, la perfection) moment pour publier ce message ?
Alors j’exhorte à prendre connaissance de cet article, mais je ne vais pas aller plus loin ici, le but est de faire ressortir et de commencer à intégrer cette notion : Il faut tout revoir.
Une autre question
Alors je ne vais pas prendre des gants, je ne vais pas parler comme à l’école du dimanche en posant et en répondant à cette question : Que méritent les USA ou tout au moins sa majorité, enfin sa majorité théorique, de même que tout le reste du monde occidental qui, lui, aurait voté à 90% pour le mal ?
Rien d’autre que ce qu’ils ont choisi, rien d’autre que d’entrer dans la désolation et la destruction, d’entrer dans son choix.
Je n’ai pas honte de le dire, je le pense véritablement et je l’assume.
Dans son arrogance, son orgueil, sa suffisance, son iniquité qui monte jusqu’aux Cieux, sa haine du Créateur, de son Peuple et de ses Saints, le monde occidental ne mérite qu’une et une seule chose, entrer dans son choix. Entrer dans son choix, cela veut dire entrer dans la désolation et la destruction, c’est cela son choix, j’insiste : c’est cela son choix. « Je mets devant toi la vie et la mort, je mets devant toi la bénédiction et la malédiction, choisis la vie », nous disent les Ecritures, le peuple a répondu, il a choisi la mort et la malédiction, il a choisi la désolation et la destruction. Alors c’est le temps d’assumer ce choix.
Mais est-ce la bonne manière de regarder ? Avec certitude, je réponds, oui c’est la bonne manière et même la juste manière de voir. Rappelons que Le Seigneur Lui-même proclame des paroles de jugements dans les Ecritures à faire pâlir les plus fidèles de ses disciples.
Néanmoins, ce n’est pas la seule manière de voir et d’appréhender, nous pouvons regarder sous un autre angle.
Quel est cet autre regard ?
Le regard du Lekh Lekha, le regard de notre mission sur la terre, le regard de la recherche de la vie et de la lumière dans un monde rempli de créations magnifiques mais également de ténèbres. En réalité les Ecritures ne cessent du début à la fin, même s’il n’y a pas de fin, de nous conduire dans des récits totalement improbables, avec des scénarios inimaginables et osons le constater, bien souvent avec beaucoup d’épreuves, beaucoup de difficultés, de la souffrance, mais heureusement également de la Gloire, des victoires et des émerveillements.
L’épreuve, les amis, l’épreuve, frères et sœurs, oui l’épreuve, mais c’est quoi l’épreuve ?
Un jugement ? une violence ? une erreur de programmation ? Un fâcheux malentendu ?
Non, l’épreuve c’est la vie, probablement une des parties essentielles de notre construction, parfois moins difficile, souvent courte et fort heureusement il n’y a pas que des épreuves car nous ne tiendrions pas. Les épreuves sont présentes à un moment donné, individuelles ou collectives pour nous permettre d’entrer dans autre chose, c’est-à-dire de passer une étape dans la recherche de notre vie, la vie cachée, et notre recherche du Seigneur.
Alors quel est le scénario ou plutôt les scénarios concoctés par notre Seigneur pour la suite ? Lui seul le sait, mais il nous les dévoilera petit à petit, pas à pas.
Et le président Donald J. Trump ?
Cela signifie-t-il que tout est fini avec le Président Donald Trump ? Non, pas forcément, restons ouverts à tout scénario improbable, mais ne le cherchons pas à tout prix, car le scénario improbable ou même impossible viendra directement du Seigneur.
Ceci dit, on ne va pas se raconter des histoires, ce 20 janvier 2021 est un jour de deuil pour la vie sur la terre de notre Seigneur, un jour funeste, le monde a fait son choix comme évoqué plus haut, il n’en demeure pas moins que c’est un jour sombre, sous le contrôle et la souveraineté de l’Eternel, qui va mener le monde où il va le mener.
Qu’en est-il de mon si cher « temps différé », je l’ignore, car tout peut se passer y compris des surprises stupéfiantes, mais sans coup de théâtre, les jours s’annoncent mauvais, la folie du covid19 va pouvoir maintenant s’étendre, car je suis convaincu qu’un deuxième mandat du président Donald J.Trump aurait assurément eu pour effet un frein de la folie du Covid19 qui pourrait d’ailleurs dès maintenant devenir autrement plus sérieuse.
Lachone Hara
Relevons encore que le « Lachone Hara », littéralement « le parler mal », en particulier la médisance et la calomnie, a atteint des sommets inouïs totalement inimaginables par leurs ampleurs, par leurs violences, il n’y a pas de mot pour décrire un tel flot de mauvaises paroles. Cela dépasse tout de plusieurs années lumières, jamais de toute l’histoire de l’humanité un homme sur cette terre n’a subi cela, jamais à cette échelle, la technologie le permettait, mais tout de même. L’acharnement démentiel que le président Donald J.Trump a supporté dépasse l’entendement, quel Melekh, quel vrai Roi, quasiment personne sur cette terre ne pourrait avoir la capacité de non seulement supporter, mais de passer au travers, personne.
Et quels sont les fruits du Lachone Hara ? Malédictions et jugements, la maladie, les maladies d’Egypte. Notre frère Thomas du site « Rencontrer Dieu » a produit multiples études très fouillées sur ce sujet, notamment en relation avec le Covid19. Alors si les maladies d’Egypte déferlent avec la même force et avec la même intensité que le Lachone Hara déversé, que verrons-nous ? Oui que verrons-nous ?
Alors mon frère, maintenant, que dis-tu ?
Dans la première Minute de Dan du 4 novembre 2020, je disais :
« … soudainement une détente et un relâchement bien surprenant, je me suis dit intérieurement, même si rien ne le montre encore, D. Trump doit avoir gagné, comme si le combat était terminé dans les lieux célestes, que quelque chose venait de se passer. Je vous partage cette impression, cette sensation, mais comme l’appel à la prière et à notre attention est encore présent, je ne désire pas conclure, car nous avons encore à faire. »
Dans la Minute de Dan du 14 décembre 2020, je disais :
Au-delà du préambule ci-dessus, la paix et la sérénité, reçues le mardi 4 novembre 2020, jour des élections, au milieu de l’après-midi, ne m’ont pas quitté à ce jour, comme s’il était tout bonnement impossible que les usurpateurs prennent le pouvoir. Pur déni de la réalité ? Confiance normale du disciple ? Rêverie ? L’avenir proche donnera bientôt la réponse.
Vous allez me demander, alors frère, que dis-tu aujourd’hui ? Aujourd’hui je dis :
Non, les usurpateurs ne prennent jamais véritablement le pouvoir, strictement jamais, un seul est Souverain, un seul, tout ce qu’il se passe est sous le contrôle et selon les plans du Roi des Rois, ses plans ne sont pas nos plans, c’est le défi de notre Rôle sur la terre que d’avancer dans notre vie, malgré et même avec des obstacles, cela ne diminue en rien les choix désastreux, en rien, mais nous pouvons observer depuis différents niveaux ou différents angles.
Pur déni de la réalité ? Confiance normale du disciple ? Rêverie ?
J’adorerais dire les trois en même temps, mais ce n’est pas très raisonnable n’est-ce pas ? Alors disons :
- Confiance normale du disciple ?
Oui assurément, mais loin de moi l’idée de faire « le fort », qu’en sera-t-il selon ce qu’il vient devant nous ? Je ne peux le dire ou le présumer à l’avance.
- Rêverie ?
Oui, ne nous voilons pas la face, enfin je parle pour moi, mais disons la bonne rêverie, c’est-à-dire celle du cœur d’enfant.
- Pur déni de la réalité ?
Oui, il y a une part de cela, la réalité est tellement détestable, nous aspirons à tellement autre chose, alors oui, j’assume une part de déni. J’aime tellement la vérité, je suis « fou » de la vérité, alors que faire face à ces mensonges inimaginables qui dépassent tout entendement.
Et j’ajouterais encore ceci et ce n’est pas le moindre assurément en ressortant une partie du commentaire de Shabbat dernier le 15 janvier 2021 à propos de l’image du jour.
- N’est-elle pas belle cette image ? Oui, elle est très belle.
- N’est-elle pas sublime cette image ? Oui, elle est sublime.
La Bergerie du Bon Berger
- Sur les hauteurs, les murs des maisons sont solides et rustiques, aucun doute qu’ils résisteront au vent, à la tempête, à la pluie, à la neige, aucun doute, ces murs sont éprouvés, ce sont les murs de la Bergerie du Bon Berger.
- Quelle vue de la Bergerie du Bon Berger, la Bergerie voit tout, elle a une vue d’ensemble, elle est très bien placée.
- Oui, Amen ve Amen, la Bergerie du Bon Berger voit ce que personne ne voit depuis en bas, depuis la ville, la Bergerie voit. Que voit la Bergerie du Bon Berger ?
- La Bergerie du Bon Berger voit au-dessus des nuages, elle voit au-dessus du premier ciel, elle voit la Montagne de l’Eternel, elle voit la lumière d’en haut, la lumière d’en haut qui brille au-delà de tout.
- Elle voit deux pics de la Montagne reliés par une même lumière qui néanmoins illumine les deux pics, que cela veut-il dire ?
- Serait-ce les deux dimensions fondamentales de Celui qui est TOUT de Celui qui est l’EXISTENCE, de Celui qui s’est révélé à nous de manière cachée ? ELOHIM et HACHEM, HACHEM, le Nom, les lettres qui ne se prononcent pas ?
Je comprends mieux en écrivant cette Minute pourquoi j’ai écrit ces choses, La Bergerie du Bon Berger, le Bon Berger qui nous dit : Pais mes agneaux, pais mes brebis.
Mais alors, où chemine-t-on ?
Nous cheminons en direction des forces créatrices, les forces de la vie en ELOHIM, celles de ce que j’appelle « l’instant Berechit », oui tout doucement, nous ne serions pas capables de supporter plus, cette force, cette énergie vient du monde d’en haut, vient de derrière le voile, le voile qui couvre de toute sa pudeur la lumière cachée, elle attend depuis si longtemps pour se dévoiler, la terre aussi n’en peut plus d’attendre, elle soupire et attend avec un ardent désir nous est-il dit en Romains ch.8.
Un principe fondamental nous est dévoilé dans le livre de Berechit, la Genèse, ce principe est :
Il fut soir, il fut matin (traduit correctement), avant le matin, il y a le soir, avant la lumière, il y a la nuit. Esaïe (21.12) ne dit pas autre chose : Le matin vient et la nuit aussi.
Et pour terminer
Maitre, j’ai encore une question, parle mon ami, parle. Maitre, ne m’en tiens pas rigueur je te prie, ma question est audacieuse, presque indécente, ne m’en tiens pas rigueur mon Seigneur : Mon Seigneur vas-tu esquisser un mouvement de ta main pour déplacer un peu le voile ? Déplacer un tout petit peu le voile pour qu’un peu de lumière cachée, de Or Haganuz, brille dans sa douceur jusqu’à nous ?
D’ailleurs, même les scientifiques constatent que l’axe de la terre, la vitesse de rotation et le pôle nord magnétique ont changé. Etonnant, surtout lorsque nous comprenons que la terre est le voile.
La Paracha de la semaine nous parle du pays de Goshen dans le livre de l’Exode (Chemot, les noms), il est fort probable que la Bergerie du Bon Berger se trouve dans une terre de Goshen à l’écart des plaies d’Egypte, mais il faut sortir pour venir dans la Bergerie du Bon Berger, il faut sortir.
Il faut tout revoir
Pais mes agneaux, pais mes brebis
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