« Je connais tes œuvres … ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, Je vais te vomir de Ma bouche. » (Apocalypse 3:16).

Il est convenu de penser que les messages aux sept églises contiennent une dimension immédiate et historique, concernant les assemblées citées géographiquement, mais aussi une portée spirituelle et prophétique, pour les diverses étapes traversées par l’Église avec un « É » majuscule.

Dans cette optique, le message à l’église de Laodicée se rapporte au temps qui précède le retour du Seigneur.

Nous savons par ailleurs dans les Écritures que ce moment de l’Histoire est annoncé comme confus et obscur, où l’amour du plus grand nombre s’est refroidi (Matthieu 24:12), où le cœur humain n’a jamais été aussi éloigné de la pensée de Dieu (2 Timothée 3:2), où l’apostasie a lentement gagné les mentalités (2 Thessaloniciens 2:3), à tel point que Jésus s’exclame « à son retour, le fils de l’homme trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? » (Luc 18:8).

Nous sommes loin de l’image d’un christianisme oint du Saint-Esprit et triomphant.
C’est la raison pour laquelle cette église est appelée à la repentance, car elle se trouve dans l’illusion religieuse

« tu crois que tu es riche [spirituellement] mais tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ».

Afin de changer cette attitude présomptueuse, Dieu propose un contact simple et authentique

« si quelqu’un entend Ma voix et qu’il ouvre la porte, J’entrerai chez lui, et Je souperai avec lui ».

Les chrétiens qui constituent l’église de cette époque ont un problème de compréhension avec leur Dieu ; ils ont appris à accomplir des œuvres mais n’entendent pas Sa voix qui demande d’eux une chose simple qui Lui tient à cœur.

Cette église a besoin de profondeur, de vérité et de foi, de la vraie foi. C’est pourquoi elle est encouragée à « acheter de l’or (la foi) éprouvé au feu », c’est-à-dire passée au creuset de l’expérience de la croix. Non plus une intellectualisation sécurisante de la vérité, mais un engagement vivant dans les enseignements du Maître.

Il est pourtant évident que l’Église de la fin des temps travaille pour la cause de la vérité, annonce la Parole de Dieu, lie et délie en son nom, s’active pour le bien du royaume. Toutes ces choses font qu’effectivement, elle est aujourd’hui en Christ, « dans sa bouche ».

Elle se croit arrivée, se satisfaisant d’une relation superficielle. Elle veut parler pour Dieu, agir pour Dieu.

Et Lui désire simplement qu’elle repose sur Son cœur afin qu’elle Le comprenne et qu’elle L’aime.

Le but de Dieu n’est pas d’instrumentaliser l’Église, ou de constituer une phalange d’adorateurs dociles, mais de préparer une épouse éternelle, des cœurs faits par l’amour, pour l’amour.

Laodicée s’est étourdie avec des œuvres, grisée avec quelques résultats, multipliant les activités pour mieux cacher à ses propres yeux son vide intérieur. Sa pauvreté spirituelle en a été ainsi masquée, et sa nudité – son besoin de la Justice de Dieu – n’a pas été couverte.

Il manque à Laodicée quelque chose d’essentiel, mais elle ne veut pas l’entendre, et ne veut pas le voir non plus : « tu es aveugle »..

Si une prise de conscience ne s’opère pas – « repens-toi » – le bout du chemin sera marqué par une forme de rejet divin, et des grincements de dents. C’est une perspective difficile à comprendre, pour des instruments de Dieu, et même difficile à croire. Aussi complexe que pour ceux qui ont exercé des ministères de délivrance en Son nom, et qui s’entendent dire, par ce Jésus qu’ils prêchent : « Je ne vous connais pas » (Matthieu 7:23).

De cette révélation troublante et dramatique, nous tirerons la conclusion qu’il est possible, comme dans ce passage, d’être « en Christ » pendant un temps, et de voir cette position remise un jour en question. Non pas que ces paroles contiennent une allusion à la perte de notre salut, mais plutôt à la déchéance d’une position éternelle, à laquelle nous étions appelés mais que notre trajectoire réelle nous empêchera d’obtenir, parce que nous aurons préféré notre vie à la Sienne. C’est également le message implicite du 15ème chapitre de l’évangile de Jean :

« Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit » (15:2).

Laodicée représente donc un esprit qui, inconsciemment, se sert de Dieu, sans aller jusqu’à la relation espérée par Lui. Elle dépense peut-être du temps pour les choses de Dieu, mais n’a pas passé le temps qu’il faut avec Dieu.

L’appel lancé à cette église vaut pour chacun d’entre nous : écouter Sa voix, car « écouter est meilleur que tous les sacrifices et toutes les œuvres » (1 Samuel 15:22).

C’est sur la base de l’écoute que sera construite cette relation à laquelle Dieu aspire, pour lancer en nous l’œuvre finale qui conduira les vainqueurs jusqu’au trône, où Il est assis.

Source : Le Sarment

http://sentinellenehemie.free.fr/prekel1.html

 

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Note MAV :

– Si j’en crois ce que Dieu ‘a montré à plusieurs reprises – des rangées de cadavres assis dans les églises et quasiment aucun vivant au milieu d’eux-,

– si j’en crois ce que je constate partout  : l’absence de vrais fruits (l’amour du prochain et l’amour des uns pour les autres, qui se traduit par des actes concrets),

– si j’en crois la disparition chez la plupart du premier amour, celui qui pousse à arracher les perdus au feu*,

* (Je mets dans le même sac ces « oeuvres d’évangélisation », faites par devoir et sans amour véritable, avec des moyens humains au lieu de la puissance de Dieu, et qui démontrent leurs sources charnelles  et non divines par les bien piètres résultats qui en découlent)

– si je regarde en face l’absence de dons spirituels et de mise en pratique de l’autorité dans le nom du Seigneur pour accomplir des miracles : guérisons, délivrances, transformations de situations bloquées, etc…,

j’ai la conviction que nos églises occidentales sont probablement  à 80%, voir 95 %, dans Laodicée, l’église apostate qui adore un faux Jésus, ne supporte plus qu’un évangile édulcoré, et invoque un autre esprit que le Saint-Esprit  (2Co 11:3) Oui ! Le Saint-Esprit  étant un Esprit de sainteté a fui depuis longtemps ces assemblées humanistes où on appelle la tolérance pour le péché: « amour fraternel« , où l’on nomme l’amour de l’argent, du monde et de la prospérité : « bénédiction divine« , et où chacun fait ce qui lui plaît en proclamant : « on n’est plus sous la condamnation » !

 

ET LE PLUS TERRIBLE, C’EST CE QUE DIT LE SEIGNEUR : « TU TE CROIS RICHE, ENRICHIE ET N’AVOIR BESOIN DE RIEN, ET TU NE VOIS PAS QUE …. »

 

L’Église des derniers temps est l’Église de la grande illusion, la plus grande illusion qu’ait jamais connu l’Église, toutes dénominations confondues. Elle est AVEUGLE ! Elle ne voit pas qu’elle va à la perdition… et surtout ELLE NE VEUT PAS L’ENTENDRE ! Tous ses membres, ou quasiment tous ses membres, sont convaincus que Laodicée, ce sont les autres ….

 

Pourtant, le Seigneur nous a donné des signes clairs et précis pour nous montrer si nous étions ou non dans la foi qui sauve ! « Celui qui croit fera… celui qui croira fera…, si tu avais la foi, tu ferais…, voici les miracles qui accompagneront ceux qui ont cru … ». J’en ai déjà beaucoup parlé. Si nous ne présentons pas ces signes tangibles du fait que nous avons la foi qui sauve, sortons de nos illusions :

NOTRE FOI EST VAINE :  

 

Jacques

1:21-26  Débarrassez-vous donc de tout ce qui salit et de tout ce qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver.  Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter, traduisez-la en actes, sans quoi vous vous tromperiez vous-mêmes.  En effet, si quelqu’un se contente d’écouter la Parole sans y conformer ses actes, il ressemble à un homme qui, en s’observant dans un miroir, découvre son vrai visage :  après s’être ainsi observé, il s’en va et oublie ce qu’il est.  Voici, au contraire, un homme qui scrute la loi parfaite qui donne la liberté, il lui demeure fidèlement attaché et, au lieu de l’oublier après l’avoir entendue, il y conforme ses actes : cet homme sera heureux dans tout ce qu’il fait.  Mais si quelqu’un croit être religieux, alors qu’il ne sait pas tenir sa langue en bride, il s’illusionne lui-même : sa religion ne vaut rien.  La religion authentique et pure aux yeux de Dieu, le Père, consiste à aider les orphelins et les veuves dans leurs détresses et à ne pas se laisser corrompre par ce monde.

2:14 Mes frères, à quoi servirait-il à un homme de dire qu’il a la foi s’il ne le démontre pas par ses actes ? Une telle foi peut-elle le sauver ?

2:17 Il en est ainsi de la foi : si elle ne se manifeste pas par des actes, elle est morte.

2:22 Tu le vois, sa foi et ses actes agissaient ensemble et grâce à ses actes (obéissance d’Abraham), sa foi a atteint son plein épanouissement.

 

 

Sans cette foi qui se traduit par des actes d’amour concrets, et qui sont automatiquement accompagnés par la puissance de Dieu*, nous ne sommes pas des disciples de Christ, nous n’avons pas été mis à mort dans ce monde pour revivre avec Christ, nous ne sommes pas sauvés….

 

*(Hébreux 2:4  Dieu  appuyant  leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers  miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté.[…)

 

Repens-toi, répètent les lettres aux Églises en Apocalypse. Comment se repentir si nous ne sommes pas conscients de notre état ?

« ACHÈTE DE MOI… » répète à trois reprises Jésus à Laodicée : cela veut dire : « arrête de te bercer d’illusions, sous peine de mort éternelle« . Ça coûte, de clouer ses illusions à la croix : c’est tout notre système religieux d’autosatisfaction, moralement si confortable,  qui s’écroule…

Mais ce n’est qu’à ce prix qu’on peut entendre une petite voix qui est derrière la porte de l’Église, à l’extérieur (pas dedans : ni dedans de nous, ni dedans de nos assemblées apostates), et qui nous dit :

Apoc 3:19-20

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.