jesus-pieds-disciples3Une obéissance parfaite nous donnerait un bonheur parfait, si nous avions une parfaite confiance en la personne à  laquelle nous obéissons

Je me rappelle avoir été frappée par cette phrase, qui me révélait le chemin possible du bonheur, quoique inimaginable à  l’époque.

Par la suite, dans le cours d’une vie déréglée et obstinée, cette phrase m’est souvent revenue en mémoire, me faisant entrevoir un repos et une éventualité qui apaiserait et comblerait à  la fois toutes mes ardentes aspirations.

Je dois dire que je suis entrée à  présent dans ce repos, qui est pour moi non plus une lointaine éventualité, mais une réalité. C’est dans le Seigneur Jésus, le Maître à  Qui nous pouvons pleinement obéir, après avoir accepté de nous charger de Son joug, qu’il nous est possible de trouver notre parfait repos.

Chère âme hésitante, vous ne savez pas de quelle joie vous vous privez ! Le Maître S’est révélé à  vous, et vous appelle à  vous donner entièrement à  Lui. Et pourtant, vous reculez et vous hésitez. Vous voulez bien vous donner en partie, et, en réalité, vous pensez qu’il est bon et juste de le faire. Mais un abandon complet, sans aucune réserve, c’est trop vous demander. Vous craignez de vous abandonner complètement à  Jésus. Vous pensez que cela impliquerait trop de choses, et que ce serait une trop grande tâche pour vous. Vous désirez obéir dans une certaine mesure, mais une obéissance parfaite vous épouvante.

Vous voyez que d’autres Chrétiens vous semblent marcher, sans problèmes de conscience, dans un chemin bien plus large que celui qui vous semble tracé, et vous vous demandez pourquoi il doit en être ainsi. Il vous semble étrange, et peut-être difficile, que vous soyez obligé de faire ce qu’ils n’ont pas besoin de faire, et que vous deviez vous priver de ce qu’ils ont la liberté de faire.

Ah, cher Chrétien, c’est justement cette différence qui représente votre privilège, bien que vous ne le sachiez pas encore. Votre Seigneur a dit : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à  lui » (Jean 14:21).

Vous avez Ses commandements. Ceux que vous enviez ne les ont pas.

Vous connaissez la pensée du Seigneur dans de nombreux domaines, alors que, dans ces mêmes domaines, d’autres marchent dans les ténèbres. N’est-ce pas un privilège ? Est-ce pour vous un sujet de regret que vous soyez entré dans des relations aussi proches et intimes avec votre Maître, qui peut vous enseigner des choses que ceux qui sont éloignés de Lui ne connaissent sans doute pas ? Ne réalisez-vous pas que c’est pour vous la preuve d’une intimité plus profonde avec le Seigneur ?

Il y a beaucoup de choses, dans la vie, qui ne nécessitent qu’un degré très modéré de consécration. Vous pouvez avoir des relations très agréables et amicales avec certaines personnes, dont vous ne partagez pourtant pas la plupart des intérêts et des objectifs. Quand vous les rencontrez, vous pouvez beaucoup apprécier leur compagnie, et même trouver certains points d’entente. Mais leur absence ne vous chagrine pas particulièrement, car il ne s’agit pas d’une amitié très intime. Il n’y a pas entre vous assez d’amour pour que vous puissiez partager vos problèmes les plus intimes. Vous sentez qu’il est bon de conserver un certain degré de réserve et de distance.

Mais il existe d’autres relations dans la vie, qui sont complètement différentes, quand l’amitié devient de l’amour. Quand deux cœurs se donnent entièrement l’un à  l’autre, ils ne sont plus deux, mais un. Ce sont deux âmes qui s’unissent, au point que tout ce qui appartient à  l’une appartient aussi à  l’autre. Il n’est plus possible d’avoir des intérêts séparés et des chemins divergents. Les choses qui étaient permises auparavant ne le sont plus dorénavant, en raison de l’intimité des liens qui unissent ces deux âmes. La distance et la réserve qui s’imposent dans le cas d’une simple amitié deviennent fatales dans le cas de l’amour. L’amour donne tout, et doit tout recevoir en retour. Les désirs de l’un deviennent des ordres pour l’autre. Le vœu le plus profond de chacun est de partager tous les désirs secrets, et toutes les aspirations profondes de l’autre, afin de pouvoir aussitôt les satisfaire.

Allons-nous nous irriter contre le joug qu’un tel amour impose ? Allons-nous envier ces amitiés raisonnables, tranquilles et calmes que nous voyons autour de nous, et regretter l’intimité dont nous jouissons avec celui que nous aimons, sous prétexte que cet amour nous crée des obligations ? Ne voulons-nous pas, au contraire, nous glorifier de ces obligations et considérer avec apitoiement, nous qui jouissons d’une joie tendre et pourtant exaltante, tous ceux qui n’osent pas entrer dans une relation aussi intime ? Chaque fois que nous connaissons un peu plus la pensée et l’âme de la personne aimée, n’est-ce pas un délice et un privilège chaque fois renouvelés ? Quand c’est l’amour qui nous pousse à  nous engager sur un chemin, allons-nous trouver ce chemin difficile ?

Ah ! chères âmes, si vous avez déjà  connu ce bonheur, même pendant quelques heures, au cours de l’une de vos relations humaines ; si vous avez déjà  aimé quelqu’un sur cette terre, au point de considérer comme une joie tout sacrifice ou tout service que vous avez pu accomplir pour cette personne ; si vous avez déjà  considéré comme un privilège béni, et comme une douce et précieuse réalité, le fait d’abandonner entièrement votre volonté à  celle d’un être aimé, alors, au nom de toute la tendresse et de tout l’amour de votre Maître Céleste, ne voulez-vous pas faire de même envers Dieu ?

Il vous aime d’un amour bien plus grand qu’un amour humain ! Comme un fiancé se réjouit en contemplant sa fiancée, Il Se réjouit en vous contemplant. Il ne sera pleinement satisfait que par votre abandon total entre Ses mains ! Il vous a tout donné, et Il vous demande tout en retour. La plus petite réserve de votre part ne peut qu’attrister Son cœur. Il n’a pas hésité à  donner Sa vie. Comment pouvez-vous hésiter à  donner la vôtre ? C’est pour vous qu’Il a abandonné tout ce qu’Il avait, et c’est à  Lui que vous devez abandonner tout ce que vous avez, sans mesure et sans restriction.

Oh, soyez généreux dans le don de vous-même ! Répondez à  l’amour infini qu’Il a pour vous, en Lui donnant un amour sans limites ! Soyez heureux et ardemment désireux de vous abandonner pleinement entre Ses bras d’amour, et de Lui laisser la direction de votre vie ! Tout ce que vous êtes, et tout ce que vous avez, donnez-le Lui ! Rejetez pour toujours tout ce qui vous sépare de Lui ! Consentez à  renoncer, à  partir d’aujourd’hui, à  toute indépendance personnelle. Et considérez comme une gloire le fait de jouir d’une union bénie avec Lui, union qui rend non seulement possible, mais nécessaire, cet enthousiasme de l’amour !

Avez-vous déjà  ardemment désiré prodiguer votre amour à  quelqu’un dont la position était bien plus haute que la vôtre, et avec qui vous ne pouviez pas être assez intime pour l’approcher de près ? Avez-vous jamais ressenti que vous possédiez une immense capacité d’aimer, qui vous brûlait comme un feu intérieur, mais sans jamais pouvoir la déverser sur quelqu’un ? N’avez-vous jamais tenu entre vos mains un flacon d’albâtre rempli de parfum précieux, mais sans jamais trouver un cœur suffisamment proche du vôtre, pour que vous puissiez l’oindre de ce parfum ? Si donc vous entendez la douce voix de votre Seigneur, qui vous appelle à  Le rejoindre dans Son intimité, allez-vous hésiter et reculer ? Cela exige que vous vous sépariez de tout, mais cela rendra possible, et même nécessaire, cette plénitude enthousiasmante de l’amour.

Trouverez-vous pénible que le Seigneur vous révèle davantage Sa pensée qu’Il ne le fait pour d’autres, et qu’Il ne vous permette pas de trouver votre bonheur dans tout ce qui vous sépare de Lui ? Voulez-vous aller là  où Il ne peut pas vous accompagner ? Avez-vous des désirs qu’Il ne puisse partager ?

Non, mille fois non ! Vous obéirez sans hésiter à  Sa volonté avec la plus grande joie, parce que vous la chérissez. Même Son moindre désir deviendra pour vous une obligation sacrée, que vous ne pourriez violer sans avoir le cœur brisé. Vous tirerez votre gloire de l’étroitesse même du chemin qu’Il vous trace, et vous plaindrez profondément tous ceux qui sont éloignés de Lui, et qui se privent de cette précieuse joie. Les obligations de l’amour seront pour vous les plus doux privilèges. Le droit que vous avez acquis de tout abandonner à  votre Seigneur vous semblera vous ouvrir les portes d’une gloire indicible. Votre âme commencera à  réaliser la parfaite joie associée à  une parfaite obéissance. Vous commencerez à  connaître un peu ce que Jésus a voulu dire quand Il a dit : « Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10:7).

En outre, croyez-vous que vous serez le seul à  éprouver cette joie ? Le Seigneur ne Se réjouit-Il pas de ceux qui se sont entièrement abandonnés à  Lui, et qui L’aiment au point de Lui obéir ? Ah, mes amis, nous sommes bien faibles pour parler de tout cela, mais les Ecritures nous donnent certaines révélations de la joie, et même de la délectation, que le Seigneur peut éprouver à  notre propos. Ces révélations ravissent notre âme et sont une occasion de merveilleuses bénédictions.

Il est facile de comprendre que nous ayons besoin du Seigneur. Ce qui est incompréhensible, c’est qu’Il puisse avoir besoin de nous ! Que nos désirs se portent vers Lui, cela va de soi. Mais que Ses désirs se portent vers nous, cela dépasse l’entendement humain.

Et pourtant, le Seigneur l’a souvent répété dans Sa Parole. Que pouvons-nous faire, sinon Le croire ? C’est Lui qui nous a donné un cœur capable de cet amour suprême et puissant, et Il S’offre Lui-même comme objet de cet amour. Notre amour Lui est infiniment précieux. Il a dit : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à  lui » (Jean 14:21). Il frappe continuellement à  la porte de chaque cœur, demandant à  être choisi comme objet de notre amour suprême. Il dit à  chaque Chrétien : « Veux-tu me choisir comme ton Bien-aimé ? Veux-tu Me suivre dans la souffrance et dans la solitude, et supporter l’épreuve pour l’amour de Moi ? Acceptes-tu de ne demander aucune récompense, sinon Mon sourire d’approbation, et l’éloge que Je peux te donner ? Veux-tu t’abandonner complètement à  Ma volonté ? Veux-tu me donner le contrôle absolu de ta vie, de tout ce que tu es ? Veux-tu être heureux de Me plaire, à  Moi et à  aucun autre ? Acceptes-tu de marcher dans Mes voies en toutes choses ? Veux-tu entrer avec Moi dans une union si intime, qu’il sera nécessaire de te séparer complètement du monde ? Veux-tu M’accepter comme ton seul Seigneur, et abandonner tous les autres, pour t’attacher à  Moi seul ? »

De multiples manières, le Seigneur propose à  chaque Chrétien cette union avec Lui. Mais tous ne Lui répondent pas « oui » ! D’autres amours et d’autres intérêts retiennent leur attention, et sont trop précieux pour être mis de côté. Cela ne les empêchera pas d’entrer au Ciel*, mais cela les empêchera de connaître une joie indicible.

* Note MAV: Pourtant, ce n’est pas ce que la Bible dit; Jésus a parlé du chemin large qui menait à  la perdition et que beaucoup empruntaient. Il parlait alors au milieu du peuple élu. Effectivement, seul un faible reste a vraiment cru et a aussitôt manifesté des œuvres de puissance. En Matthieu 25, Jésus déclare que ceux qui ne manifestent pas l’amour de Dieu par des gestes d’amour concrets et désintéressés envers ses enfants seraient jeté dans l’étang de soufre et de feu. Il a parlé du fait que ceux qui ne demeurent pas en lui seraient jetés au feu et Jean déclare (en 1Jn 3) que pour demeurer en Jésus, il faut obéir à  ses commandements, c-à -d à  la loi ! Je pense que, justement, beaucoup de Chrétiens escomptent être sauvés par qu’ils  »  croient en Jésus   » mais Jacques démontre qu’une foi qui n’est pas accompagnée  des oeuvres d’amour concretes est une foi  »  vaine  « , elle ne sauve pas. Cette illusion dans l’Eglise est grave: elle ressort de l’esprit qui guide Laodicée.

Toutefois, vous n’êtes pas de ceux-là . Dès le début, votre âme s’est écriée avec joie : « Oui, Seigneur, oui ! » Vous êtes plus que décidé à  donner au Seigneur vos plus riches trésors d’amour et de dévotion. Vous Lui avez manifesté un enthousiasme et une consécration qui peuvent peut-être troubler et gêner certains Chrétiens prudents et modérés qui vous entourent. Votre amour a nécessité une séparation d’avec le monde qui est inconcevable pour ceux qui n’aiment pas le Seigneur d’un tel amour. Ces sacrifices et ces actes de service qui font votre joie, ne peuvent même pas être envisagés par ceux dont la dévotion et le cœur sont partagés. La vie dans laquelle vous êtes entré vous donne le droit de tout donner à  votre Bien-Aimé. Des actes de service, dont les âmes plus distantes ne connaissent rien, sont pour vous votre plus doux privilège. A cause de votre union avec le Seigneur, Il peut exiger de vous bien plus qu’Il n’exige de ces âmes. Ce qui leur est permis, l’amour vous l’interdit. Mais c’est à  vous que le Seigneur peut révéler Ses secrets, et c’est de vous qu’Il attend une réponse instantanée à  toutes les exigences de Son amour.

Oh, qu’il est merveilleux, ce privilège indicible qui est maintenant le vôtre ! Combien cela vous importe peu si les hommes vous haïssent, rejettent votre compagnie, vous critiquent et considèrent votre nom comme méprisable, à  cause du Seigneur ! Vous pouvez bien vous réjouir et même sauter de joie, car « votre récompense sera grande dans le Ciel ! » Si vous participez à  Ses souffrances, vous participerez aussi à  Sa gloire !

Il contemple en vous le travail de Son âme. Votre amour et votre consécration représentent Sa précieuse récompense, pour tout ce qu’Il a fait pour vous. C’est une joie immense et profonde pour Lui. Ne craignez donc pas de vous consacrer entièrement au Seigneur, dans une dévotion qui ne supporte aucune réserve. D’autres pourront ne pas vous approuver, mais Dieu vous approuvera, et cela vous suffit ! Ne limitez pas, ne mesurez pas votre obéissance et le service que vous rendez au Seigneur. Que votre cœur et votre main soient aussi libres de servir le Seigneur, que Son cœur et Sa main l’ont été pour vous servir ! Qu’Il possède tout votre être, votre esprit, votre âme et votre corps, mais aussi votre temps, vos talents, votre voix, tout ! Déposez votre vie à  Ses pieds, pour qu’Il puisse la diriger.

Dites-Lui chaque jour : « Seigneur, comment vais-je passer cette journée pour que je Te plaise ? Où veux-Tu que j’aille ? Que dois-je faire ? Qui dois-je visiter ? Que vais-je dire ? » Donnez-Lui aussi votre intelligence, pour qu’Il puisse contrôler vos pensées, et dites-Lui : « Seigneur, montre-moi ce que je dois penser, pour T’être agréable ! » Donnez-Lui vos lectures, vos projets, vos amitiés, et dites-Lui : « Seigneur, donne-moi le discernement pour que je puisse juger toutes choses avec Ta sagesse. » Ne laissez passer aucun jour, aucune heure, sans faire intelligemment Sa volonté, sans Le suivre pas à  pas. Un tel service rendu au Maître illuminera votre vie, et fera briller l’existence la plus monotone d’un halo céleste.

Vous êtes-vous déjà  attristé de ce que la poésie de la jeunesse se soit vite évanouie dans les dures réalités de la vie ? Faites donc entrer Dieu dans tous les détails de votre vie, et vous serez rempli d’un enthousiasme bien plus grand qu’aux meilleurs jours de votre jeunesse ! Plus rien ne vous semblera dur ni sévère. La vie la plus ordinaire sera revêtue de gloire. J’ai souvent observé une pauvre femme occupée à  sa lessive, et réfléchi à  tous les détails décourageants de sa vie. J’ai été tentée de m’étonner que de telles vies puissent se dérouler ainsi. Mais j’ai été remplie de joie à  la pensée que ces vies pouvaient aussi être revêtues de gloire, et j’ai pensé : « Cette même vie, si elle était vécue en Christ, dans une obéissance parfaite à  Sa volonté, serait remplie d’un enthousiasme qui en rendrait chaque seconde glorieuse ! » Et j’ai poursuivi mon chemin, réconfortée de savoir que Dieu peut ainsi combler de Ses bénédictions l’existence la plus pauvre et la plus insignifiante. Car le Seigneur l’a dit Lui-même : « Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là  est mon frère, ma sœur, et ma mère » (Marc 3:35). Dans ce « quiconque, » il y a le riche et le pauvre, le jeune et le vieux, l’esclave et l’homme libre.

Réfléchissez un moment à  ces paroles de Jésus ! Celui qui fait Sa volonté devient pour Lui Son frère, Sa sœur et Sa mère ! Qu’aurions-nous donné pour être le frère, la sœur ou la mère du Seigneur ! Oh, cher Chrétien, laissez-moi vous exhorter à  venir, à  goûter et à  voir vous-mêmes combien le Seigneur est bon, et quelles choses merveilleuses Il tient en réserve pour ceux qui gardent Ses commandements, et qui font ce qui Lui est agréable !

« Si tu obéis à  la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre.

Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à  la voix de l’Eternel, ton Dieu :

Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs.

Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies.

Ta corbeille et ta huche seront bénies.

Tu seras béni à  ton arrivée, et tu seras béni à  ton départ.

L’Eternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s’élèveront contre toi ; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s’enfuiront devant toi par sept chemins.

L’Eternel ordonnera à  la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.

Tu seras pour l’Eternel un peuple saint, comme il te l’a juré, lorsque tu observeras les commandements de l’Eternel, ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies.

Tous les peuples verront que tu es appelé du nom de l’Eternel, et ils te craindront.

L’Eternel te comblera de biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Eternel a juré à  tes pères de te donner.

L’Eternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à  ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains ; tu prêteras à  beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point.

L’Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Eternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique, et que tu ne te détourneras ni à  droite ni à  gauche de tous les commandements que je vous donne aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir » (Deut. 28:1-14).

Pour les Israélites, ces bénédictions étaient temporelles et extérieures. Mais pour nous, elles sont spirituelles et intérieures et, par là  même, infiniment plus glorieuses. Que notre volonté soit donc entièrement consacrée, pour saisir ces bénédictions dans toute leur plénitude !

H. W. Smith

( Hannah Whitall Smith : « Le secret du chrétien pour une vie heureuse », 1870 )
http://nouvelles-du-ciel.blogspot.fr/2016/04/la-joie-de-lobeissance.html