Rappelons d’abord ce qu’est la féodalité
Un peu d’Histoire : La féodalité est une forme d’organisation de la société qui, en Europe, atteint son apogée au Moyen ge. Elle est apparue du X au XV siècle après le démembrement de l’Empire carolingien, conséquence du déclin de l’autorité publique et d’une autorité centrale affaiblie. Elle consiste en une sorte de confédération de principautés, de seigneuries, de fiefs, concédés à des seigneurs investis chacun d’un pouvoir souverain sur leurs propres domaines, mais inégaux en puissance, subordonnés entre eux, et ayant des devoirs et des droits réciproques. ¹
Il y a beaucoup de fiefs, en France : l’Élysée, bien sûr, l’Assemblée Nationale, le Sénat, les ministères, les instances régionales, les grandes institutions comme le Conseil Constitutionnel…
Autant de niches très prisées parce que nanties de sièges de pouvoir, très lucratifs, très honorifiques, pas toujours occupés par des gens compétents, et même rarement, car raflés par l’oligarchie, notamment énarchienne, toujours franc-maçonnique, passage quasiment obligé pour y avoir accès.
Ce sont des fiefs.
Il y a d’autres fiefs tenus par des syndicats, avec des avantages et des privilèges parfois effarants, arrachés, grèves après grèves, ou dans les coulisses politiques: EDF, GDF, SNCF, toutes les entreprises autrefois nationalisées et où l’État garde une forte emprise …
Le plus puissant des fiefs, celui qui règne sur les autres, c’est Bercy, avec ses 145.000 fonctionnaires dont beaucoup sont assermentés, (pour garder le silence, avant tout ! ), et grâce à l’énorme pactole issu des taxes et impôts prélevés aux Français, pactole qu’il gère dans une opacité absolue. Son compte-rendu remis à l’Assemblée nationale chaque année pour le vote du budget n’est que la jolie et vertueuse partie que Bercy veut bien montrer.
Tous les barons de ces fiefs se serrent les coudes : on ne met pas en péril une équipe qui gagne, non pour la prospérité du pays, mais pour conserver et accroître ses privilèges. Depuis l’élection de François Hollande avec la vague gauchiste qui s’est emparée de tous les fiefs, le féodalisme socialiste est devenu une sorte de monarchie absolue, dont le micro Macron est (je l’espère !) le dernier bénéficiaire avec un mandat dictatorial dont il avait hérité et qu’il élargit, entre autres par la terreur et l’utilisation abusive de la force publique
Ce féodalisme moderne n’est pas conféré à des aristos, cette élite à qui on accordait des fiefs parce qu’ils avaient mis leur vie au service de la France, quitte à en mourir. C’est une nouvelle féodalité. Elle n’est pas issue de la noblesse de cape et d’épée, ni de la noblesse terrienne, ni même de la noblesse de cour (à moins que l’on reconnaisse l’Elysée comme possédant une cour royale, qui peut octroyer, sans aucun contrôle, des avantages exorbitants à des gens surgis de nulle part. Des Benalla, par exemple).
Cette nouvelle caste féodale est sans aucune noblesse de cœur. Elle est cimentée par des alliances secrètes et obscures….. C’est celle de barons-rongeurs qui ne cessent de grignoter le fromage que Bercy leur donne à manger, et qui n’ont vraiment aucun souci des Français. Au contraire, ils veulent les exterminer, car ils ont une sale réputation, ces Français, celle de se mettre en colère quand on les tond jusqu’au sang. Et leur colère est dévastatrice quand elle se met en branle. Donc il faut les exterminer.
La féodalité d’autrefois, pour se défendre, avait érigé des châteaux forts et des donjons pour se défendre contre les ennemis. Cela la défendait surtout des féaux. Le féal, c’est une personne qui est fidèle à une autorité supérieure, en particulier à son suzerain, à son souverain. C’est un serviteur, un sujet. Mais parfois, il se rebiffe, car lui aussi peut être tondu financièrement.
Le système féodal prenait aussi appui sur la vassalité.
Le vassal, c’est celui qui est dépendant d’un seigneur ou d’un souverain. Dans la féodalité d’aujourd’hui, on peut considérer comme vassaux tous les fonctionnaires, mais aussi les membres du parti majoritaire, surtout les élus, et bien sûr, tous les journalistes et faiseurs d’opinion dépendant financièrement du pouvoir, pour tout ou partie.
La vassalité descend en cascade sur tous les organismes dépendant des subsides de l’Etat: Ursaff, sécu, Pôle Emploi, entreprises subventionnées, ONG, associations, syndicats, instances régionales…. surtout quand ces organismes disposent à leur tête de sièges lucratifs, mais éjectables, car dépendant d’une soumission absolue au pouvoir. Ne parlons pas des migrants entièrement dépendants de ces subsides pour survivre.
La gauche a excellé depuis des décennies à multiplier les fonctionnaires, notamment dans l’éducation nationale, dans la police et dans tous les corps constitués. Il faut y ajouter tous les subventionnés par les allocs, la sécu ou aides diverses. Ils font donc partie des vassaux dépendants de l’Etat. Patiemment, la gauche les a formatés dans la pensée unique. Le but ? Le pouvoir, toujours plus de pouvoir, toujours plus de moyens de conserver ce pouvoir.
Je cite (Toupie) : » À chaque recul de la souveraineté populaire, à chaque disparition de la République, correspond un retour en force, franc ou dissimulé, de la justice régalienne. « .
Donc une justice, elle aussi, soumise.
Notons que le mot » régalien « , si souvent avancé, vient de » roi « : L’adjectif régalien qualifie ce qui appartient à la royauté, au roi, ce qui lui est propre, qui le concerne. Par extension, l’adjectif régalien désigne ce qui est attaché à la souveraineté, du ressort exclusif de l’État .
Sauf que l’État » républicain » n’est pas un homme responsable devant Dieu, comme l’était chaque roi. C’est un conglomérat d’individus, dont seuls quelques visages émergent : les élus du moment et parfois certains hauts fonctionnaires. Autrement, une flopée d’anonymes qui tirent les ficelles en coulisse, sans être jamais personnellement responsables de rien, ni sur leur biens propres, ni sur leur liberté. Ils peuvent prendre les décisions les plus catastrophiques, on passe l’éponge. Même la Cour des Comptes n’a pas le moindre pouvoir d’épingler les coupables.
Nous comprenons mieux pourquoi la souveraineté nationale, censée être celle d’une démocratie, est escamotée, amoindrie, voire anéantie, ce qui est la cas en France.
On l’a vu récemment. À la demande d’un RIC (Référendum d’initiative citoyenne), l’Élysée a répondu par une proposition de RIP (Référendum d’initiative partagée), rapidement jeté aux oubliettes: Macron ne tient pas à se confronter au peuple, même avec des questions biaisées d’initiative gouvernementale.
Parlons maintenant de la troisième catégorie de personnes dans le système de Vassalité, le Tiers État.
Lisons d’abord la définition de Wikipédia :
» En France, le tiers état désigne sous l’Ancien Régime, toute personne qui n’est pas membre des deux premiers ordres, le clergé et la noblesse, qu’elle appartienne aux communautés urbaines ou rurales, prospères ou pas, c’est-à -dire la très grande majorité de la population française, qui payait des taxes disproportionnées par rapport aux deux autres États, privilégiés en ressources et en droits. «
Les syndicats, ONG, Associations humanitaires ont aujourd’hui remplacé le clergé. Beaucoup sont intouchables. Beaucoup savent démontrer qu’ils sont indispensables, même s’ils ne dépendent pas d’une générosité publique spontanée, mais d’une solidarité forcée, et même si leur mode de fonctionnement a parfois été largement dévoyé (On se souvient de scandales sur certains détournements de fonds ou des méga salaires versés aux dirigeants, avec des avantages en nature très dispendieux).
Mais le » Tiers État » moderne, lui, à cause de la féodalité socialiste, est revenu à son statut d’antan. Il est composé de ceux qui produisent, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui créent, de ceux, en bref, qui alimentent la maison France. Ils sont chaque jour davantage ponctionnés par le système féodal qui vit à ses dépends, qui le parasite, et qui trouve toujours de nouveaux prétextes (on peut citer le » réchauffement climatique « ) pour le ponctionner encore plus. Et comme ce Tiers État murmure, on veut le faire disparaître et le remplacer par la population d’esclaves dont on a facilité l’invasion, donc qui vous est redevable et qui est maintenu dans la crainte de l’expulsion. Le système féodal part du principe que cette population à forte natalité, après avoir été d’un poids financier écrasant (écrasant uniquement pour le Tiers État contraint de financer), deviendra un jour rentable pour nourrir féaux et vassaux, et tout l’appareil étatique.
J’ai à annoncer aux Français une bien mauvaise nouvelle pour ceux qui n’ont pas encore compris. LA DÉMOCRATIE N’EXISTE PLUS EN FRANCE, ET CE, DEPUIS LONTEMPS : DE PROFUNDIS. C’est juste un trompe-l’œil qui vous est présenté par cette féodalité socialiste qui se rit de vos gesticulations. Vos votes sont orientés par la désinformation systématique et la promotion programmée d’hommes désignés par avance, comme le fut Macron, vassal dépendant financièrement du féodalisme (oligarchie) qui l’a mis en place (lui, c’est un vasssal grassement payé). Le clan socialiste vous méprise. Il a décidé de penser pour vous, via médias et émissions TV. Tout est truqué, et, de fait, vous êtes rayé d’un véritable droit de vote ! Vous ne pouvez refuser les hommes du sérail qu’on vous propose. Vous pouvez voter blanc ou ne pas voter, pour protester, cela ne compte même pas. C’est ainsi qu’un Macron a pu passer avec 18 % des voix, et le sérail de s’exclamer qu’il est passé à la majorité des voix.
Pauvre France, déchiquetée, lacérée, par une bande de loups affamés de pouvoir, de sièges d’honneur et d’émoluments iniques !
Désespérant, non ?
Je ne suis pas désespérée. Il y a longtemps que je proclame, ici ou ailleurs, que Dieu va renverser les plans de ces malfaisants qui nous pillent. Pourquoi ? Parce qu’il est écrit:
Ps 33:8 Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! 9 Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe.10 L’Éternel renverse les desseins des nations, Il anéantit les projets des peuples; 11 Les desseins de l’Éternel subsistent à toujours, Et les projets de son cœur, de génération en génération. 12 Heureuse la nation dont l’Éternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage !
J’ai la certitude que Dieu a mis sa main sur la France, une nation qu’Il chérit car elle s’est donnée à Lui à travers ses rois (Clovis, Charles VII, Louis XVI…), et que Dieu n’oublie jamais une alliance. Peu importe qu’elle soit millénaire ou séculaire. Le temps, pour Lui, n’existe pas: c’est Lui qui l’a créé !
C’est l’heure où Il va nettoyer son aire, car la puanteur de l’iniquité de la France est montée jusqu’à ses narines.
Accrochez vos ceintures, ça risque de secouer très fort !
Suite :
¹ Ces fiefs, qui constituent l’unité politique de base de cette époque, sont souvent en conflit les uns avec les autres et peuvent être suffisamment puissants pour contester l’autorité du roi
Le vassal est celui qui, ayant reçu du seigneur suzerainune propriété territoriale nommée bénéfice ou fief ainsi que sa protection, doit en contrepartie accomplir pour lui certaines obligations (militaire, financière, judiciaire…).
Au départ limité à l’aristocratie guerrière, ce type de relations, utilisé pour une protection plus efficace des domaines du roi, suzerain des suzerains, s’est étendu à l’ensemble de la société, jusqu’aux serfs, personnes attachées à la terre du seigneur, avec qui ils ont un rapport de vassaux à suzerain.
Par extension, le terme féodalité est utilisé pour qualifier le pouvoir considérable que peuvent détenir certaines classes de la société. Exemple : la féodalité financière, industrielle.
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