Cet article fait suite à  un autre article du pasteur François Célier: LA CHUTE DE DAESH  

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En mémoire à  « l’Enfer de Dante Alighieri », poète visionnaire du Moyen ge qui, franchissant la porte de l’Enfer, avertit le monde des criminels et des  sans fout la mort  par une sentence mémorable:

Lasciate ogne speranza, voi ch’intrate.*

*Laissez toute espérance, vous qui entrez !  

De nos jours l’Islam demeure une forêt obscure qui ne peut que sidérer le bons sens et la raison humaine des insoumis.  

Nommé  Jahannam, le feu de l’Enfer coranique est le châtiment suprême destiné aux mécréants et aux musulmans infidèles.

Etant donné le regain de cette idéologie religieuse, conquérante et génocidaire, les jihadistes daeshiens devraient méditer sur la finalité de leur vie qui ne sera autre, selon leur religion idéologique, que celles d’infinis châtiments perpétuels.

Par stratégie et tradition bornée, l’amour de la mort fut  programmé  dans leur conscience.  Façonnés par l’impact de milliers de récitations coraniques, d’incantations criminogènes, d’infantiles légendes et l’immuabilité  des paroles mahométanes, ils ont signé leur anéantissement.

Cependant, avec un sursaut de lucidité, ils peuvent s’interroger sur l’origine de la puissance immanente qui les a inféodés, jusqu’à  les déshumaniser.

En fait, la plupart des jihadistes et daeshiens ignorent leur état mental réel, néanmoins, ils pressentent dans quelles demeures ténébreuses ils se sont fourvoyés.

Ne perçoivent-ils pas au fond de leur être et de leurs nuits tourmentées les gémissements et les cris de leur âme qui tente de les alerter ?

Et dans leurs hallucinations occasionnelles, ne soupçonnent-ils pas l’enfer et les tourments dans lesquels ils sombreront, corps, âme et mémoire de leur existence ?

Savent-ils que Shayṭān (le diable) qu’ils servent aveuglément fut précipité sur Terre avec un tiers d’entités spirituelles rebelles (alias daeshiennes) qui le suivirent ? Qu’ils s’enfoncèrent telles des météorites en feu dans  les collines de Sion,  sur lesquelles s’édifiera dans la suite des temps, la ville ontologique de Jérusalem qui les fascine aujourd’hui ?

Ce fut pourtant ainsi que Satan s’enkysta sous la cité métaphysique de David.

Le poète visionnaire Dante Alighieri écrira en son temps les paroles prémonitoires:  Laissez toute espérance vous qui entrez.  

En langage métaphorique, c’était l’entrée spatio-temporelle de l’Enfer, lieu de ténèbres dans lequel sont jetés  post mortem  les humains entachés de vices et de crimes.  Cette porte terrifiante n’est pas sans rappeler celle d’Arbeit à  Auschwitz-Birkenau, par laquelle entrèrent et périrent des millions d’innocents, parce que juifs.

Selon les mises en garde des prophètes hébreux ou des poètes visionnaires, tels que Dante Alighieri, John Milton  (Paradise Lost)  et autres clairvoyants, des cauchemars doivent hanter la nuit des jihadistes.

Il en fut de même pour de nombreux criminels de leur espèce: marxistes, hitlériens, maoïstes, pol-potistes et autres fanatismes criminogènes.

S’estimant fidèles guerriers d’Allah, les daeshiens, embrigadés et endoctrinés, sont infectés par un virus aussi mortel que celui d’Ebola. Pour s’en guérir, ils devraient s’interroger sur ce qui les a amené à  devenir des meurtriers sanguinaires.

Seule la vérité les affranchira.

Le voyage  dantesque  peut illuminer leurs pensées barbaresques, plus ou moins ignares sur ce qui les attend. Selon le récit de Dante, l’enfer se présente comme un immense abime glacial en forme de cône inversé, planté au coeur de ténèbres souterraines, avec neuf cercles décroissants, en degrés de souffrances infligés aux damnés parmi lesquels,  shahid  ou pas, tout jihadiste sera associé.

Un monde immatériel se révèlera à  leurs yeux hébétés de sang versé par l’atrocité des actes commis, non sans rappeler au passage les sourates du coran  incréé  de Médine, sacralisé et  intouchable,  qu’ils durent apprendre et ânonner depuis l’enfance.

Certes, l’infra-monde qui les attend les hantera jusqu’à  leur dernier souffle.

Les daeshiens vont y découvrir toute la panoplie des souffrances qu’ils subiront, inventés par le génie maléfique de l’ange du Mal qu’ils servent inconsciemment.

D’autant que dans ces tourments mortifères, le coran sanctifie la mort et le meurtrier en le dédouanant de ses actes, lui promettant en prime un Paradis compensatoire, avec 72 vierges à  la clé… s’ils obtiennent le statut de Shahid (tueur d’infidèles), c’est-à -dire une mort glorieuse.

Sanctifié par son acte inhumain, dédouané de ses crimes par le saint coran, le croyant-meurtrier devient alors un pur fidèle, à  l’exemple de son  Prophète adulé.

Bien que les daeshiens ne soient que les exécutants de commandements religieux, la source qui émane des textes est celle de la takiât, l’art des ruses et trahisons… qui précède la sharia, élaborée par  le Père du mensonge.

Par ailleurs, les islamistes sont sommés de vénérer des légendes incroyables, à  vocation idéologique, telle que le voyage nocturne du Prophète sur sa  Buraq,  une mule croisée avec un âne ayant une tête de femme,  qui l’emmena de la mosquée-Kaaba arabique jusqu’à   la mosquée très éloignée  (?), tactiquement qualifiée de  mosquée de Jérusalem.

De même, ses thuriféraires doivent imaginer l’ascension de Mahomet  jusqu’au septième ciel (?),  par  une échelle de Lumière, afin de s’entretenir avec Allah (ce que se garda bien de faire le patriarche Jacob-Israël…).

Cette insolite  échelle de Mahomet  inspirera néanmoins l’Enfer de Dante, dans lequel Mahomet  s’y retrouvera le ventre fendu et les entrailles pendantes…  Ce bizarre   souvenir prémonitoire, raconté par Mahomet  himself (lui-même),  révèle qu’à  l’âge  de six ans  deux hommes en habits blancs le prirent, le jetèrent à  terre, lui ouvrirent le ventre et y fouillèrent ses entrailles…

Or, selon ses hagiographes, il mourut en 632 pendant sa sieste.

En franchissant la Porte de l’Enfer, les jihadistes  fous de Dieu  devraient s’interroger sur les peines et douleurs qu’ils risquent de subir à  jamais.  Tapis au fond de l’abîme, Shayṭān (le diable), doué d’une intelligence extrême aux tourments de ses proies, est à  même d’emprunter le titre de Calife de Daesh, et de former une  myriade de soldats jihadistes, sous les ordres de ses entités démoniaques.

Poursuivant son édifiant voyage visionnaire, Dante remarque de vastes étendues de sable brûlant dans lesquels errent en hurlant toutes sortes d’êtres criminels, blasphémateurs, intellectuels dévoyés, prévaricateurs, sodomites et pédophiles, tortionnaires, violeurs et destructeurs.

Le poète y découvre des foules anonymes, mais aussi des Rois, des Chefs-d’état, des Gouverneurs, des Préfets, des Généraux et autres autorités, devenus damnés et démons,  rongeant la tête de leur bourreau,  précise le poète inspiré  ; de même que des saintetés papales, tel Atanase II, Nicolas III, qui abusa de son titre, ou Clément V, succédant à  Boniface VIII, sujet de Philippe-le-Bel, avec lequel il parvint à  détruire l’Ordre chevaleresque des Templiers.  Dante y remarqua aussi la présence du schismatique Ali, dont le visage est fendu de bas en haut, et de Mahomet, ventre ouvert et entrailles ébouillantées.

Voltaire, initiateur du siècle des lumières occidentales, écrivain de la liberté de penser par soi-même, critique du christianisme,  de l’islam, de l’arbitraire et des injustices, propose en guise de religion citoyenne de l’homme laïc et agnostique.

Dans sa tragédie sur  Le fanatisme ou Mahomet, il démontre que celui-ci réussit à  établir son système religieux par la violence.  Aussi, le philosophe le considère-t-il comme un pontife  imposteur, faux prophète, hypocrite et Tartuffe exploitant la naïveté des gens et répandant la supercherie de sa religion par la ruse et la violence.

Comment les recruteurs fabriquent-ils industriellement des jihadistes ? Certes dans les cités, dans l’extrême misère, dans les désirs de vengeance et dans les prisons.

Se prétextant aumôniers, des imams radicaux les y endoctrinent puis les exhortent à  entrer dans les rangs de l’armée islamique, arguant que seule la virilité d’un soldat d’Allah peut assouvir ses frustrations, ses rancoeurs, exalter sa gloire et sont désir de purification pré-paradisiaque… par le meurtre.

Ce n’est qu’ainsi qu’ils seront conformes à  la volonté du Dieu de l’Islam.

Ils leurs apprennent que le jihâd est une guerre légitime, menée au nom d’une religion idéale, à  combattre l’infidèle afin de s’édifier et d’améliorer la société; à  témoigner de paix et tolérance par le verbe de la ruse (la takiat); à  s’armer et tuer des juifs, des judéo-chrétiens, des mécréants et des apostats.

Il faut reconnaître que jadis, l’idéologie religieuse du catholicisme moyenâgeux se comporta de même… La redoutable inquisition, le supplice des hérétiques, les conversations forcées des juifs, et les Croisades meurtrières, prônant de tuer tous ceux qui résistaient à  la conversion. Ce n’étaient pas des légendes.

Concernant l’enfer, les chrétiens ont droit à  un brasier ardent; les juifs à  la  Houtamah, comportant un feu réservé aux renégats ;  les musulmans, avec  Iblis, alias Satan, les supplices de l’Enfer dans lequel,  chargés de chaînes et carcan au cou, ils seront traînés dans l’eau bouillante qui s’infiltrera jusqu’à  leur abdomen, déchirera leurs entrailles qui sortiront par leurs pieds (?) Fondus par le feu, ils retrouveront sans cesse leur état initial.  (Tirmidhi).  Les gens de l’Enfer pleureront des larmes de sang jusqu’à  ce que se forment, sur leur visage, des canaux dans lesquels des bateaux pourraient flotter, et s’ils implorent quelque soulagement, on leur   donnera une eau semblable à  du métal fondu, qui leur brûlera le visage. Etc.

A propos du dilemme entre le céleste et le terrestre, l’homme de foi judéo-chrétienne apprend à  discerner ce qui vient de Dieu et ce qui est d’origine humaine ou satanique. Par sa foi en Christ, il combat les démons qui agressent et possèdent les gens. Il rejette le fanatisme religieux et l’arrogance de l’homme intellectuel qui dénie la providence divine, de même que l’extrémisme religieux qui exige d’un jihadiste de se sacrifier, sans état de conscience.

L’extrémisme politique et humaniste de nos sociétés contemporaines rêvent encore de créer sur terre un paradis sans Dieu.  Or, ce sont deux extrémismes qui s’affrontent de nos jours.  D’un côté les  fous du jihad  qui aiment la mort et méprisent la vie, et de l’autre, l’orgueil laïc des occidentaux qui nient l’existence de Dieu.

Bien qu’aveugles, sourds et couards, ils sont imbus d’eux-même et ne dénouent pas la corde qui va les pendre.

Les jihadistes, recrutés de bric et de broc, ne sont embrigadés que pour tuer.  Il est probable qu’un grand nombre d’entre-eux aspirent secrètement à  s’affranchir de ce diktat.  Or, « comment sauront-ils si personne ne les enseigne ? »,  dit la Bible.

Qu’ils s’interrogent sur leur misérable existence, leur finalité et les diverses illustrations des Enfers qui les hantent, celle de Dante, du Coran, du catholicisme Moyenâgeux, du siècle des lumières, en redevenant une particule de poussière.

Seul un témoignage historique judéo-chrétien comporte une parole d’espoir, celui de Jésus, adressé à  un bandit qui agonisait à  ses côtés, au Golgotha.

Soldats de Daesh, apprenez qu’à  son dernier souffle sur la Croix, Jésus descendit dans le séjour des morts (le shéol) pour y quérir Adam, Abel, Noé, Abraham, Israël, et ses douze fils, le roi David, Rachel et un grand nombre d’autres encore.

Apprenez surtout qu’en étant ressuscité des morts, Jésus a le pouvoir de vous arracher à  votre anéantissement, si vous acceptez de le reconnaitre comme sauveur et Seigneur de votre Vie. Même  in extremis.

Pour se prémunir d’un très aléatoire salut, le guerrier d’Allah, privilégie les fantasmes du Paradis posthume dans lequel il est censé posséder de jeunes femmes pures et immaculées, (sic)  jamais menstruées ni soumises aux besoins naturels d’uriner ou d’aller à  la selle, etc… le tout baignant dans des lumières resplendissantes, de plantes aromatiques, des rivières aux eaux abondantes, des fruits mûrs et gouteux, et mille et un jours de plaisirs sexuels dans de belles demeures construites à  la perfection.  (Ibn Maajah, Ibn Hibbaan)

De même, s’il devient  shahids  (martyr),  il ne tombera jamais malade et n’éprouvera   jamais le besoin de se moucher ni de cracher.

(Sahih Al-Boukhari). Et s’il est  admis dans le paradis d’Allah, il sera submergé de joie et ne ressentira plus jamais la tristesse;  il y vivra éternellement sans jamais mourir, il aura des vêtements qui ne s’useront jamais et sa jeunesse y sera perpétuelle.  (Ahmad, at-Tirmidhi, ad-Daarimi)

Par ailleurs, la Bible judéo-chrétienne n’est pas tendre non plus pour les pêcheurs.  Elle rappelle que des anges ayant rejeté l’autorité de Dieu (Genèse 6:1-4) devinrent des démons, précipités sur terre à  la suite d’un Lucifer déchu.

Quant à  l’Enfer, elle dit qu’à  la fin des temps,  le diable sera jeté dans l’étang de glace et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète; qu’ils y seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles.  Elle dit aussi que les défunts de l’espèce humaine seront jugés selon leurs œuvres.  De même, qu’à  la fin des temps, la mort et son séjour seront jetés dans l’étang de feu,  ce qui sera la seconde mort.

Bien que la bible parle de l’enfer comme d’un lac de  feu et de soufre  où les pécheurs finissent par brûler à  perpétuité, elle ne dit pas que les non-croyants seront parqués dans un lieu d’horribles ténèbres. En fait, leur châtiment sera d’être perdu à  tout jamais. Autrement dit, par rapport à  l’enfer de Dante, de Voltaire et des musulmans, cette punition judéo-chrétienne semble moins terrifiante.

Il est temps de recommander aux daeshiens et jihadistes de tous bords de réfléchir à  leur état, en rapport avec la mort de Jésus sur la croix (crucifixions qu’ils pratiquent eux-même sur des innocents).

Deux malfaiteurs furent condamnés avec lui, à  sa gauche et à  sa droite. L’un des deux l’apostropha:  N’es-tu pas le Messie ? Sauves-toi toi-même et nous avec toi!

L’autre malfaiteur lui répliqua :  N’as-tu pas la crainte de Dieu, toi qui subis le même châtiment que lui ? Pour nous, notre châtiment est juste, nous recevons ce que nous méritons pour nos actes. Mais Jésus n’a rien fait de mal. Puis il dit : Yéshoua, souviens-toi de moi quand tu viendras pour être Roi.  Jésus lui répondit :  Oui, je te le promets, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis (Gan-Eden).  Luc 23. 39-42

Dans de nombreux pays : l’Iran, l’Indonésie, où près de 2 millions de musulmans ont opté pour la foi chrétienne, en Irak, Syrie, Egypte, Algérie, Maroc, Tunisie, ces multiplications de conversions se propagent comme un feu de brousse dans les coeurs.  Contre toute attente, il prend place dans l’esprit de nombreux leaders musulmans et des groupes de plus en plus conséquents d’hommes et femmes qui découvrent, soit par eux-mêmes, soit par révélation directe, la personnalité salvatrice de  Yeshuah  (Jésus) dans le secret de leur être, soit parfois même visiblement...

Ces évènements occasionnent de nombreux renoncements à  la douteuse exemplarité du Prophète autoproclamé de l’islam;  de remise en cause du coran, ou de la réformation de sa version de Médine qui doit être expurgée de ses dizaines de sourates exhortant à  tuer juifs, chrétiens et infidèles.

Car ce coran-là  s’associe à  un  Mein Kampf mahométan.

L’aggiornamento  que fit le catholicisme envers les juifs y parvint, non sans douleurs. Il devra en être de même concernant l’élite de l’Oumma de l’Islam, même à  contre-coran; quant au défunt  mieux vivre ensemble  laïco-gauchiste, ou celui des Droits de la femme et de l’enfant, ils font long feu.

En dépit des menaces de lapidation pour  apostasie,  un puissant désir de suivre  Issa  se révèle dans les coeurs et les rêves d’innombrables musulmans. Des Cheikhs très religieux du monde islamique, se convertissent de nos jours et deviennent disciples de Jésus-Christ.  Répondant à  l’appel de  Issa  dans leur conscience, ils sont plus héroïques que les jihadistes et daeshiens, contraints de torturer et tuer femmes, vieillards et enfants innocents, ce qu’exige le démon de Daesh et ses stratèges de la terreur.

En vérité, ne serait-ce pas les prémices d’un puissant réveil des consciences arabo-ismaéliennes et de tous les islamisés du monde qui se lèvent… au sein même de l’Oumma ?

Pasteur François Celier. 11 février   2015

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