La crainte des hommes est l’une des choses les plus illogiques du monde. Les hommes bradent le sang de Jésus, l’espérance du ciel et le bonheur éternel à cause de » ce que les gens disent. » Songez à cela : avoir peur d’un homme qui mourra et qui sera enterré sous terre avant de pourrir !
Être effrayé par une chose vêtue d’un long manteau noir et par un chapeau allongé et par un froncement de sourcils; une chose qui s’arrêtera de respirer un jour et que les vers rongeront ! Dois-je trembler lorsqu’un lion-ecclésiastique émet un rugissement ? Dois-je m’interrompre et balbutier parce qu’un jeune gars déséquilibré sortant d’un institut théologique, tragiquement imbu de lui-même, lance des regards noirs sur le mot » sanctification » ? Les gens dont nous avons peur, ont peur de nous. Quelle situation ! Un grand régiment de gens marchant tout droit vers l’enfer, et tout le monde qui a peur de rompre le pas par crainte de la moquerie des autres ! C’est là précisément la condition de pratiquement tous les pécheurs. Il est triste de dire que le ministère se trouve dans le besoin d’une bénédiction qui lui donnera le courage d’attaquer le péché de toutes sortes et de tous degrés. Nous avons besoin d’hommes qui déchireront le masque de dessus le visage du péché et qui prononceront la sentence de Dieu sur ce dernier; qui soulèveront la trappe des fosses d’aisance des cœurs des hommes et qui oseront les faire regarder à l’intérieur leur propre péché; qui » crieront fort et ne ménageront pas « , en dépit des grognements et des cris stridents des cohortes enragées de démons. Le jour viendra où les hommes nous maudiront parce que nous n’avons pas prêché plus clairement sans détours. Frères dans le ministère, soyons moins préoccupés par la précision technique de nos sermons et plus enclins à aider les hommes à vivre droitement et à abandonner le péché pour aller au ciel. Il y a de nombreux péchés que peu d’hommes ont le courage de combattre en public. Théoriquement, le pupitre est supposé bombarder tous les péchés de toutes espèces et variétés, mais, hélas, il est généralement trop lâche. L’homme rempli de l’Esprit ne craint personne. Ce n’est pas que les ministères ne soient pas conscients des péchés dans l’Eglise, mais c’est qu’ils n’osent pas parler ouvertement contre eux. Il sait trop bien seulement que s’il osait exercer sa virilité et les prérogatives d’un ministre de Christ, les conséquences pourraient être rapides et terribles: la perte de l’approbation des hommes, et même peut-être son pastorat. Mais contentons-nous de l’approbation et du réconfort de Dieu plutôt que de la crainte des hommes. Pour le bien de l’Eglise et des perdus, DIEU, AIDE-NOUS à délaisser la crainte des hommes.
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