Transmis par Elisabeth777

Juger quelqu’un est quelque chose de facile.  Allez  dans une cour de récréation, et vous entendrez des enfants juger d’autres enfants. Allez dans la salle de pause, et vous entendrez des collègues juger d’autres collègues. Allez dans une maison, et vous entendrez le fils parler contre le père, et le père contre la belle-mère.

Pour bien comprendre de quel « jugement » on parle, le lecteur devra bien lire le texte dans son ensemble.

En résumé, le jugement dont nous parlons ici sont des paroles qui ne proviennent pas de l’amour pour celui qu’on juge, mais plutôt d’un coeur animé par d’autres motivations. Bonne lecture !

Le jugement est partout, et si nous ne prenons pas garde à  nous, alors nous commencerons à  juger, nous aussi. Au début, nous ferons des remarques, puis ensuite, ces remarques deviendront des remarques insistantes, celles-ci deviendront alors des critiques, et ces critiques deviendront des calomnies et un jugement qui se dressera contre l’autre.

Jésus a dit :

1  Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.


Aujourd’hui je ressens dans mon coeur que Dieu veut mettre en garde et protéger plusieurs de ses enfants qui ont émis des paroles de jugements.

1 – Nos paroles de jugement  demeurent, elles ne disparaissent pas à  la fin de la phrase

Les gens discutent et s’imaginent qu’à  la fin de la discussion, les paroles qu’on a prononcées  n’existent plus. Or, nos paroles de jugement s’envolent comme des corbeaux. La Bible nous montre bien que nos paroles sont des semences, et que par nos paroles, nous pouvons recevoir la vie, ou la mort. Nos paroles demeurent, et lorsqu’elles sont apportées avec un fond démoniaque, contraire à  l’amour et au royaume de Dieu, celles-ci volent au-dessus de nos têtes comme des oiseaux de mauvais augure.

Certaines personnes se sentent mal, sont malades et en dépression parce qu’elles ont tellement jugé les autres qu’elles sont entourées de mille et un oiseaux de mauvais augure.

2 – Nos paroles de jugement ne proviennent pas de notre bonne perception et compréhension des choses. Penser ainsi, c’est se tromper soi-même

Les gens s’autorisent à  parler contre les autres parce qu’ils sont convaincus d’avoir raison et d’avoir une juste vue des choses et des événements. Chaque jour dans le monde, des milliers de procès ont lieu avec des gens qui pensent chacun avoir raison. Or, très souvent, nos yeux peuvent être brouillés avec des choses qui sont dans notre coeur, des choses telles que la jalousie, l’amertume, la rébellion.

13  Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.  14  Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.  Lire la suite


Dans son chapitre, Jacques parle des jugements que les hommes prononcent contre les autres. Il nous explique que bien des gens pensent être sages, et à  cause de cette présumée sagesse, il se permettent de critiquer les autres, ou, selon eux, d’apporter une parole de discernement. Jacques dira que la véritable sagesse, celle d’en haut (pas celle des hommes), est  tout d’abord  pure, ensuite  porteuse de paix,  douce,  conciliante,  pleine de compassion  et  de bons fruits,  elle est  sans parti pris  et  sans hypocrisie.   Il dira encore que le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à  la paix.

Lorsque nous parlons de quelqu’un, posons-nous la question de savoir si ces paroles travaillent et oeuvrent pour la paix.

3 – Nos paroles de jugement sont un venin mortel, des malédictions, de l’eau amère. Elles ne proviennent jamais du Saint-Esprit

Bien des frères et soeurs (et il faut dire souvent de façon très superstitieuse) parlent régulièrement de sorcellerie, et ils en ont peur. Mais la plus grande sorcellerie est bien les jugements que nous prononçons contre les autres. La médisance et la calomnie nous amènent  dans un univers de « sorcellerie », puisque nous ouvrons la porte au monde diabolique. Les calomnies ne viennent jamais de Dieu.

Les critiques destructives, donc qui ne proviennent pas de la sagesse divine (qui, rappelez-vous,  est pure et pacifique, et qui cherche la paix), ne viennent jamais de Dieu non plus.

Sachez bien une chose, si vous parlez de quelqu’un en apportant des remarques qui ne sont pas pures, pacifiques, et qui ne favorisent pas une atmosphère de paix, vous n’êtes pas inspiré  par le Saint-Esprit.

8  mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.  9  Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à  l’image de Dieu.  Lire la suite


Jésus pouvait apporter des remarques à  propos des pharisiens, mais la source était pure, si pure qu’il était prêt à  donner sa vie pour les pharisiens dont il parlait. Et il l’a fait. Il est mort pour les pharisiens. Il est mort et a donné sa vie pour ses ennemis. Pouvez-vous en dire autant de vous ?

Il ne faut pas, frères et soeurs, qu’il sorte de votre bouche, sanctifiée par Dieu et dont l’usage doit être la louange à  la gloire de notre Seigneur tout puissant, des malédictions et des choses impures. Nos paroles de jugement contre les autres sont un venin mortel, un poison. Le danger avec ce poison, c’est que nous pouvons nous-mêmes en être tués.

4 – Nos paroles de jugement reviennent à  nous comme un boomerang coupant et dangereux

Connaissez-vous la différence entre l’abeille et la guêpe ?  L’abeille n’utilise son dard que pour se défendre alors que la guêpe l’utilise toute la journée. Très souvent, les gens parlent contre les autres car ils ont été blessés. Blessés, ils blessent alors les autres. Ils sont semblables à  une abeille, voulant « se défendre ». La guêpe, elle, l’utilise en tout temps, non seulement pour se défendre, mais pour tuer ses proies. Elle pique d’autres insectes, de la même nature qu’elle,  et un jour, elle ne réalise pas que celui qu’elle pique est un être humain qui n’est pas de la même nature. Alors, ce sera sa dernière piqûre. Elle ne réussit pas à  récupérer son dard et meurt après avoir piqué sa « proie ». Il en est ainsi lorsque nous jugeons, ces corbeaux s’envolent et reviennent à  notre visage, à  nos pensées, comme un boomerang coupant, tranchant, et dangereux, comme une flèche qui nous est retournée pour notre propre mort.

19  Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : A moi la vengeance, à  moi la rétribution, dit le Seigneur.


5 – Nos paroles de jugement ne permettent pas à  Dieu de nous faire justice

Lorsque nous nous défendons nous-mêmes, nous ne laissons pas la place au Saint-Esprit et au Royaume de Dieu  de travailler pour nous.  

11  Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à  dire, mais dites ce qui vous sera donné à  l’heure même; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint.


Dans le jardin de Gethsémané, Jésus pouvait demander à  des milliers d’anges de détruire en un instant ses ennemis, tout comme la terre qui s’est ouverte pour engloutir ceux qui ont parlé contre Moïse et Aaron. Mais Jésus ne l’a pas voulu. Il n’était pas venu pour détruire, mais pour faire du bien. Il était plein de paix.

Lorsque nous ne nous défendons pas nous-mêmes, en critiquant et en calomniant et en expliquant les mille raisons pour lesquelles nous avons raison et l’autre a tort, nous prenons notre dossier en main et nous ne permettons pas à  Dieu d’agir dans notre situation. Nous pouvons demander à  Dieu d’agir, mais Dieu sait bien que nous sommes au contrôle de la situation. En fait, nous n’avons pas confiance en Dieu.

6 – Nos paroles de jugement expriment souvent un manque de confiance envers Dieu

Si nous faisions confiance à  Dieu concernant notre situation, alors nous nous en remettrions à  celui « qui juge justement » (1 P 2:23), « à   celui  qui  juge  chacun conformément à  sa manière d’agir sans faire de favoritisme » (1 P 1:17). Imaginons que nous méritons une place particulière, mais qu’un frère nous a pris cette place par ruse et par malice. Je devrai, bibliquement, m’en remettre à  Dieu et me confier en Lui. Puisque la Bible dit  »  que celui qui  s’approche  de  Dieu  doit croire que  Dieu  existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent », alors je repartirai avec ma réponse. Après avoir prié, nous aurons une pleine confiance en Dieu qu’il établira sa justice dans cette situation. Alors, ce « dossier » sera réglé, nous n’aurons pas besoin d’en reparler négativement, ou de calomnier celui qui a pris « notre place ».

Si nous continuons à  critiquer, nous disons à  Dieu : « Oui, j’ai prié, mais je veux quand même parler dans cette situation et la prendre un peu en contrôle, car je n’ai pas une totale confiance en ton jugement, en tes capacités, en tes possibilités, en ton amour pour moi, en ta justice, et en ton désir de faire le bien ». Oh cette critique contre l’homme devient alors un jugement terrible contre Dieu !

7 – Nos paroles de jugement sont un péché. Un péché contre l’homme, et un péché contre Dieu. La crainte du Seigneur nous évitera d’apporter des jugements

13  Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.


Comme nous l’avons dit plus haut, nous sommes souvent comme cette abeille qui pique pour se défendre. Or,  Dieu ne nous appelle pas à  médire et à  piquer, mais à  aimer et à  pardonner.  Juger de ce jugement humain ( je rappelle que le jugement humain est une parole prononcée contre un homme, qui ne provient pas d’une source divine, pure, pacifique, recherchant et favorisant la paix, mais qui provient au contraire d’une source de propre justice, de jalousie, ou de colère et d’amertume), c’est faire du mal à  Dieu, c’est pécher contre Dieu.  Cela reflète vraiment un manque de crainte de Dieu. La crainte de Dieu, c’est ce profond désir d’être agréable à  Dieu et ce discernement, compréhension et perception  de la présence de Dieu. L’homme qui craint et révère Dieu sait que Dieu est en tout temps avec lui, et il désire Lui plaire en tout point.  

Lorsque nous critiquons, posons-nous la question suivante : « Si Jésus était assis à  mes côtés en chair et en os, me permettrais-je de parler ainsi ? ». Soyons honnêtes dans notre réponse à  cette question.

11  Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge.


8 – Nos paroles de jugement nous placent au-dessus de l’autre, au-dessus de la loi, au-dessus de Dieu

6  Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles !  7  C’est déjà  certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ?


5  Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,  6  lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à  arracher d’être égal avec Dieu,  Lire la suite


Jésus était Dieu sur la terre, et pourtant il ne s’est jamais mis à  la place de Dieu. Dans son humilité et son abaissement, il se faisait appeler le Fils de l’homme. Il était de la même nature, de la nature divine, et pourtant il s’est humilié et s’est placé, même en dessous des anges, même en dessous des hommes ! L’accomplissement de la loi, c’est d’aimer nos frères.

Lorsque nous jugeons, nous nous plaçons dans une position de supériorité, dans une position de juge. Nous devenons juges de la loi que Christ a accomplie par l’offrande de son corps. Apprendre à  se dépouiller est d’une grande difficulté pour la chair, voilà  pourquoi nous devons faire appel à  Dieu qui juge tout parfaitement et qui nous rend justice. À lui seul soit la gloire pour sa justice parfaite et son don ineffable ! C’est par ce don précieux que notre coeur de pierre est transformé en coeur de chair et que « l’amour a été répandu dans nos coeurs ». Aussi faut-il demeurer dans cet amour et persévérer à   manifester ce coeur de chair ! Sinon, nous allons nous endurcir par le péché.

9 – Nos paroles de jugement endurcissent notre coeur

5  Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur coeur, il dit à  l’homme : Etends ta main. Il l’étendit, et sa main fut guérie.


Dans cette histoire, les pharisiens critiquaient Jésus à  cause du sabbat. Jésus remarquait avec tristesse et effroi l’endurcissement de leur coeur, qui les aveuglait. Un jour, dans une église où j’étais, une famille était si endurcie qu’elle ne réalisait pas qu’en blessant le pasteur et en voulant à  tout prix établir ce qu’ils pensaient être juste, ils faisaient du mal à  toute l’église et à  des nouveaux convertis. Quel malheur !  

La critique et la calomnie endurcissent notre coeur. N’oublions pas que notre conscience peut devenir cautérisée  (1 Tm 4:2),  faible et souillée (1 Cr 8:7).

Le prophète Jérémie, sous l’ancienne alliance, demandait à  Dieu de livrer les injustes à  l’endurcissement de leur coeur. C’est ce que Dieu a fait avec Pharaon. Dieu a « cuit » le coeur de Pharaon comme on cuit un oeuf. La nature du coeur de Pharaon est restée la même : Dieu a juste fait ressortir sa nature en le « cuisant ». Il l’a livré à  l’endurcissement.

Lorsque des situations contraires  se lèvent contre nous, les réactions que nous manifestons mettent en évidence ce qui se trouve dans notre coeur. Alors, posons-nous la question : « Suis-je en train de manifester le coeur de mon Père, ou le coeur de mon ancien père, le diable ? ».

10 – Nos paroles de jugement sont entendues par Dieu. Elles ne lui sont pas agréables

2  Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? Et l’Eternel l’entendit.


Comme nous l’avons dit plus haut, la crainte de Dieu nous fait réaliser qu’en tout temps Dieu est à  nos côtés. Dans ce passage de Nombres 12, Myriam et Aaron se sont permis d’émettre un jugement contre Moïse, en utilisant en outre l’autorité de Dieu. La Bible précise ici, et à  plusieurs reprises, que  Dieu entendit. Oui, Dieu entend chacune de nos paroles.

36  Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.


Comme dit le proverbes français, nos paroles ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Nous savons que Dieu entend, et  Dieu n’entend pas seulement nos louanges, il entend aussi tout le reste. Nos paroles sont même inscrites dans le livre de Dieu. Que nos coeurs cherchent à  plaire à  Dieu, non pas seulement le dimanche matin à  l’église, mais en tout temps et en tout lieux !

11 – Nos paroles de jugement prononcées contre des serviteurs de Dieu amèneront un jugement contre nous

Rien qu’en lisant une telle déclaration, le coeur de plusieurs se soulèvent : « Quoi, les pasteurs sont-ils plus importants que nous ?« . Si telle est votre pensée, alors vous avez un problème à  régler dans votre coeur au sujet de l’autorité de Dieu et de la soumission aux autorités spirituelles. Car c’est exactement ce genre de paroles qui a apporté un jugement contre le peuple de Dieu, à  bien des reprises. Nous savons que Myriam a  expérimenté un jugement divin : elle est devenue lépreuse et a du sortir du camp (Nombres 12). Elle qui pensait pouvoir prendre la place du serviteur de Dieu Moïse que Dieu avait oint par une onction ministérielle, elle fut frappée par la honte, par la lèpre, devant sortir du camp.  Sous l’ordre de Dieu, Myriam fut donc  exclut du camp pour un temps :

15  Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp; et le peuple ne partit point, jusqu’à  ce que Marie y fût rentrée.


J’ai vu des hommes parler contre des serviteurs de Dieu. Plusieurs en sont morts, d’autres ont été frappés par la maladie, d’autres encore ont vécu le divorce et la division à  cause des jugements qu’ils ont prononcés contre des serviteurs de Dieu.

12 – Nos paroles de  jugement prononcées contre  un homme qui possède une onction du ministère  apporteront un plus grand jugement que si nous parlons d’un homme qui ne possède pas  cette onction

S’il est vrai que le péché ouvre la porte à  toutes sortes de conséquences négatives (mort, maladie, absence de paix, absence de direction divine, absence de révélation, échecs répétés, etc.), et que le jugement contre des croyants apportent un jugement contre nous,  le jugement contre des serviteurs de Dieu apporte un jugement différent et d’une plus grande importance.  

David dira :  

16  Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l’Eternel.  17  La terre s’ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d’Abiram;  Lire la suite


David précise ici qu’ils n’ont pas parlé contre n’importe qui, mais contre le Saint de l’Éternel, ce qui veut dire littéralement : « Le consacré, celui qui a été consacré et mis à   part pour servir Dieu ». Il s’agit d’un « Oint » de l’Éternel. Dans la nouvelle alliance, nous savons que si nous sommes nés de nouveau, nous avons une onction, l’onction de la nouvelle naissance. Mais l’onction ministérielle est différente. On ne touche pas à  l’Oint de l’Éternel*, on ne touche pas à  celui qui a été mis à  part et consacré à  Dieu. S’il est vrai que les persécuteurs des chrétiens touchent à  la prunelle des yeux de Dieu en nous faisant du mal, ceux qui parlent contre des serviteurs de Dieu touchent à  Celui qui les a envoyés et investis de leur mission ministérielle.

* Note MAV: je mets cette remarque car un abus effarant a été fait de ce verset, justement pas des hommes , ou bien qui n’étaient pas  »   oints  « , ou qui n’acceptaient pas d’être repris par qui que ce soit, même pour des choses très graves. Car si notre frère pèche, nous avons le DEVOIR d’aller le reprendre, par amour, qu’il ait un titre ecclésial ou non, et s’il persiste, de le dire publiquement (Lire Mt 18). La Parole nous dit aussi qu’on ne doit  juger que sur la foi de deux ou trois témoins. Elle parle bien sûr de témoins directs, non sous influence, ne pouvant pas avoir de parti pris pour n intérêt personnel, et indépendants les uns des autres. Car il y a aussi des loups AVÉRÉS  qu’il faut savoir dénoncer, comme l’ont fait les apôtres (pour Alexandre, Hyménée, Diotrèphe…), car l’urgence est de préserver les brebis et les agneaux !

Dans Nombres au chapitre 16, Qoré et plusieurs hommes prirent l’initiative de se soulever contre Moïse avec 250 hommes qu’ils soudoyèrent. La Bible précise que ces 250 hommes étaient parmi les princes de la communauté, de ceux que l’on convoquait aux réunions et qui étaient des gens de renom. En gros, aujourd’hui, ce serait des responsables dans les églises, des personnes faisant partie du Conseil de l’église. C’est souvent par là  que le diable passe pour créer des divisions et détruire les églises.

3  Ils s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent : C’en est assez ! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Eternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Eternel ?


Ces gens pensaient faire preuve de discernement spirituel. Ils étaient convaincus que Moïse et Aaron s’élevaient par orgueil au-dessus de l’assemblée, comme s’ils ne reconnaissaient pas la valeur de chacun de ses membres. Aujourd’hui, beaucoup de rebelles, de ceux qui n’aiment pas « les pasteurs », se liguent contre les ministères, disant sans cesse que les membres d’églises ont les mêmes droits, la même valeur aux yeux de Dieu, la même position que tous les autres. Oui, un pasteur, ou un ministère, est avant tout un chrétien, un enfant de Dieu. Cependant il y a sur sa vie une onction sainte qui le place dans une position d’autorité spirituelle qu’un croyant ne possède pas. Le croyant possède l’onction de la nouvelle naissance et une position spirituelle assis avec Christ, mais il ne possède pas l’onction du ministère. Oui tout chrétien  possède le ministère de la réconciliation, mais seuls les « Dons ministères  « * possèdent l’onction du ministère.

* Note MAV: Là  encore, il ne faut pas sous-évaluer le fait qu’aujourd’hui il y a quantité  » de serviteurs (de qui?)   » auto-proclammés, qui  n’ont embrassé la  »  carrière pastorale   » (ou autre) que pour en vivre et se paître eux-mêmes, sans compter l’aura que confère le titre de  »  pasteur  « , ou  »  prophète   » (ou autre) et qui attire toute une faune de gens que Dieu n’a jamais appelés: on les reconnît à  leurs fruits…. De l’autre côté, la plupart du temps, ceux qui cognent sur des oints de Dieu n’ont de fait aucun discernement pour distinguer entre les vrais et les faux serviteurs, et ne sont pas mandatés par Dieu pour les démolir de leur langue ou de leur plume. Dans la Bible, ce sont toujours d’autres oints, vrais serviteurs de Dieu, qui ont eu autorité pour déclarer publiquement que tel ou tel était  à  fuir ou qu’il était  dangereux. Aujourd’hui, beaucoup s’auto-proclamment  »  sentinelle de Dieu  « , et entreprennent sur la toile une oeuvre de démolition systématique de certains vrais ministères, au seul motif, au final, que ces ministères sont connus. Leur réelle motivation n’est pas l’amour des brebis, mais l’orgueil et la jalousie.  C’est eux qui seront sévèremment jugés. J’ai vu, tout au long de ma route avec Jésus, un  jugement terrible tomber tôt ou tard sur ces sentinelles   » qui se croient justes mais qui sont aveugles sur leurs véritables motivations, et cela a contribué à  me donner une sainte crainte de Dieu !

11  Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,  12  pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ,


Ces dons existent pour les saints.  Au niveau du positionnement spirituel dans l’Église, nous sommes tous des enfants de Dieu sanctifiés. Oui, nous sommes saints. Mais au niveau du positionnement d’autorité spirituelle dans l’Église, il y a  les ministères d’un côté, et les saints de l’autre.  

Qoré et les autres ont dit : « Nous sommes saints nous aussi ». Oh oui, nous sommes saints lorsque nous marchons avec Dieu et que nous nous plaçons sous la sainteté de Dieu. Mais après avoir déclaré ceci, Qoré a apporté un jugement, accusant Moïse et Aaron de s’élever  au-dessus du peuple de Dieu. Ils ont jugé le coeur et les motivations de ces serviteurs de Dieu. Ne jugez jamais les motivations. Dieu seul est juge. Confiez-vous plutôt en Dieu et marchez dans l’amour et la simplicité de Christ. Moïse va leur dire :

9  Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d’Israël vous ait choisis dans l’assemblée d’Israël, en vous faisant approcher de lui, afin que vous soyez employés au service du tabernacle de l’Eternel, et que vous vous présentiez devant l’assemblée pour la servir ?


Qoré et les autres étaient des « ministères d’aide ». Aujourd’hui il s’agirait de chantres, de conseillers, du protocole, de personnes à  l’accueil.. C’est ce qu’on appelle les ministères d’aide, qui existent pour assister les dons-ministères (pasteurs, prophètes, etc.) et le peuple de Dieu. Ce sont des assistants, qui ne possèdent pas d’onction ministérielle. L’onction du pasteur, du  »  don-ministère », coule sur eux et leur donne une capacité.

Bien des gens commençaient à  vivre de belles choses dans l’onction alors qu’ils étaient soumis à  leur autorité spirituelle, mais lorsque leur coeur se sont enflés, qu’ils se sont rebellés et ont quitté l’église, l’onction n’était plus là . Faites attention.

Moïse voulut appeler deux responsables, Datan et Abirâm, mais ceux-ci ne voulurent pas obéir. Combien de fois dans l’Église ceci est arrivé ! Une personne se soulève contre le pasteur, et ce pasteur  demande de l’aide à  des gens qu’il pensait être fidèles, pour s’apercevoir qu’eux aussi ont été infectés et qu’ils se sont rebellés.

Ces gens ont commencé à  mal parler contre Moïse, entre autre en disant : « Veux-tu encore t’imposer à  nous ?!.. Ces gens ne sont pas aveugles ! Nous ne viendrons pas ! ». Ils refusèrent d’obéir à  Moïse.

Moïse n’avait rien fait de mal. Oui, les pasteurs et autres ministères sont imparfaits et font parfois de grosses erreurs, mais les assistants sont là  pour les assister, pas les détruire ou les affaiblir ! Quelqu’un a dit que « lorsqu’un ministère d’aide n’aide plus, il ne remplit plus sa fonction ». Lorsqu’un assistant n’assiste plus, il ne remplit plus sa fonction non plus ! Aidons-nous ? Assistons-nous ? Ou détruisons-nous ?

Chacun présenta alors son offrande. Qoré, les 250 hommes présentèrent leur brasier, pensant que leur offrande serait agréable à  Dieu.  Ils étaient convaincus, non seulement d’avoir raison, mais d’aider Dieu et de répondre au désir de Dieu  !! Il existe des gens qui en ce moment sur internet, sont convaincus en parlant contre de véritables serviteurs de Dieu, d’aider Dieu et de remplir un rôle auquel Dieu les aurait appelés ! Attention mes frères et soeurs, à  ne pas vous nourrir dans les poubelles qu’ils vous proposent !  

13  Ces hommes-là  sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.


Si vous mangez de leur poison, vous serez dans la confusion et vous n’aurez plus confiance en personne qui est oint de Dieu ! Vous n’aurez plus confiance que dans les loups, qui pensent savoir tout sur tout le monde.  

12  Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à  toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.


Le jugement ne sera pas le même si nous parlons contre l’onction de Dieu, contre l’Oint de Dieu. Souvenez-vous que les guêpes peuvent piquer des êtres vivants de la même nature qu’elles, mais que lorsqu’elles piquent un être humain, c’est au prix de leur vie ! Nous pouvons « piquer » nos frères et nos soeurs et ils peuvent se retourner contre nous, mais si nous piquons une personne qui possède l’onction du ministère, il y a un véritable danger sur nos vies.

28  Moïse dit : A ceci vous connaîtrez que l’Eternel m’a envoyé pour faire toutes ces choses, et que je n’agis pas de moi-même.  29  Si ces gens meurent comme tous les hommes meurent, s’ils subissent le sort commun à  tous les hommes, ce n’est pas l’Eternel qui m’a envoyé;  Lire la suite


Tout commes les dix espions qui s’élévèrent contre Moïse dans le désert, tous ces hommes moururent, frappés du jugement de Dieu. Ne jugez pas un oint de Dieu, et si vous l’avez fait, repentez-vous maintenant d’avoir jugé, sincèrement. Cela est un grave péché devant Dieu.

17  Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l’Eternel d’un très grand péché, parce qu’ils méprisaient les offrandes de l’Eternel.


En parlant contre un enfant de Dieu, en parlant contre un Oint de Dieu, nous profanons le Seigneur lui-même, nous profanons l’onction.  

5  C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à  ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.


Vous êtes bénis en Jésus, vous qui marchez dans la sainteté et la crainte de Dieu.

Dans son amour et dans l’espérance en Dieu que cet enseignement portera un bon fruit paisible dans votre vie.

Jérémy Sourdril

http://www.enseignemoi.com/jeremy-sourdril/texte/12-choses-a-savoir-sur-le-fait-de-juger-les-autres-28406.html