MAV : 23/12/21 – Je remets en ligne cette prophétie que j’avais reçue en 2019. Combien, aujourd’hui, elle s’avère, hélas! terriblement vraie. Continuons à pleurer devant le trône de la grâce pour que la miséricorde de Dieu descende du ciel sur nous !

21 novembre 2019. 21H. Le manteau d’intercession m’est tombé soudain dessus. C’était impératif, urgent, vital. J’ai tout lâché, j’ai obéi à cet appel impérieux, et j’ai reçu une vision.

 

Je me tenais auprès d’une femme allongée, blafarde, en train de mourir. C’était la France. La France, Seigneur, my Lord, mon Dieu Tout-puissant, la France était en train de mourir. Son coeur avait cessé de battre parce que son coeur avait oublié de battre pour Toi.

Alors j’ai commencé à masser le coeur. Je le voyais presque physiquement ce coeur. Il était rabougri, rétréci, mais je massais, je massais, pour qu’il puisse encore battre, reprendre vie, et pulser la vie dans ce corps livide. J’avais mal aux mains, l’arthrose, l’arthrite, c’était douloureux, épuisant, de poursuivre ce massage seule. Pourtant je continuais. Ma souffrance était sans importance, c’était une question de vie ou de mort, c’était urgent. Ce n’était pas de mon salut qu’il s’agissait, mais de celui de mon pays.

Je me suis souvenue de ce que Paul avait rapporté:

Roms 11:3: …Ne savez-vous pas ce que l’Ecriture rapporte d’Elie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël : 3 Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie ? 4 Mais quelle réponse Dieu lui fait-il ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Baal. 5 De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce.

PÈRE, PÈRE, PÈRE ! Où sont ces sept mille qui n’ont pas fléchi le genoux devant Baal et qui crient à toi jour et nuit pour que tu épargnes ce pays ? PÈRE ÉTERNEL, unis leur coeur avec le mien et surtout avec le Tien, pour qu’ils réaniment, ensemble, le coeur de la France, afin qu’il batte pour Yeshua, Son Roi et Son Messie.

PÈRE, PÈRE, PÈRE, je sais – tu me l’as montré – que c’est urgent, une question de vie ou de mort. La France est livide, cadavérique, son coeur ne bat plus, il faut l’aider à pomper le sang qui lui reste encore pour qu’elle le renvoie dans toutes les artères et les veines de ce pays en train d’agoniser.

Ô Père, entends mon cri. J’ai mal à mourir pour ce pays. Lève ou réveille des intercesseurs qui reçoivent le fardeau de Ton coeur pour cette France que tu aimes car elle est Tienne. Appelle les pleureuses. Lève des sentinelles qui parlent à haute voix pour que tu n’extermines pas ce pays qui a bafoué toutes tes lois et se vautre dans son péché et son auto complaisance laïque ou religieuse.

Oui, il y a des sentinelles. Mais voici ce qu’elles vivent:

Jérémie 6:17
J’ai mis près de vous des sentinelles : Soyez attentifs au son de la trompette ! Mais ils répondent : Nous n’y serons pas attentifs.

 

C’est terrible Seigneur. Plus personne ne veut entendre la Vérité. Plus personne ne veut entendre Tes avertissements. Ils préfèrent les prophètes de coussinet qui leur disent:

Jérémie 6:14

… paix ! paix ! disent-ils; Et il n’y a point de paix;

Ô Père, que faire pour que ceux qui te connaissent et qui entendent ta voix plient le genoux dans les larmes et disent:

Dan 9: 5 Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.6 Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. 7 A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi.8 Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

Seigneur Jésus, mon Roi, mon Père, viens au secours de ce pays et réanime-le. Même si tu dois te servir de mains comme les miennes, faibles, douloureuses, mais qui ont encore la volonté d’insuffler la vie. Père, mon Roi, mon Seigneur, je t’adresse cette supplique. Ne me laisse pas mourir avant d’avoir vu ta gloire revenir sur la France.