De Jérusalem,

Est-ce que nous réalisons ce qui se passe aujourd’hui, en ce week-end marquant les 6 mois de guerre en Israël, une guerre provoquée par une bande de terroristes, et que le monde défend ?… Selon les prophètes, Israël est au cœur de la politique mondiale et le monde est au bord de l’implosion. Cela parle-t-il aux croyants, aux chrétiens qui lisent la Bible, et aux Israéliens de gauche qui veulent faire tomber le gouvernement ?…

Israël retient son souffle ; nous retenons notre souffle !

On se rappelle la guerre du Golfe en 1991, lorsque l’Irak menaçait Israël de ses scuds dont personne ne savait s’ils étaient porteurs d’ogives chimiques. Déjà, les Etats-Unis étaient opposés à une intervention israélienne dans le conflit, « de peur que cela puisse causer des problèmes pour certains membres de la coalition, qui ne voulaient pas donner l’impression de combattre aux côtés d’Israël ».

Aujourd’hui, alors qu’Israël est menacé directement par les Ayatollahs iraniens, Mr Biden ne trouve pas autre chose que de réprimander Israël publiquement. Quelle honte ! Le président Biden ne se rappelle pas que lors de la fuite honteuse de l’armée américaine de l’Afghanistan, la population et notamment les humanitaires ont été livrés à la vengeance des Talibans ; les nations ont-elles sanctionné le président américain, les ONG sont-elles descendues dans la rue pour mettre les USA au ban des nations ?

Encore une fois, le monde n’en a rien à faire qu’Israël disparaisse. Aujourd’hui, il s’agit de menaces sérieuses d’un pays dont le régime dictatorial islamique veut effacer Israël de la carte, avec le nucléaire … L’Occident croit-il être à l’abri de ce genre d’attaque ?

Je voudrais donner le témoignage de ce musulman pakistanais, qui après des recherches dans le Coran et les Hadiths, a compris qu’Israël était « à sa place ».

Il déclare aujourd’hui : « Israël doit absolument lancer son opération offensive à l’intérieur de Rafah pour éliminer tous les bataillons du Hamas, même sans soutien international. Si le Hamas revient à Gaza, il réussira à recruter des milliers de militants dans les ruines de la guerre à Gaza ».

Né au Pakistan, Noor Dahri est arrivé à Londres à l’âge de 30 ans. Il est actuellement musulman salafiste pratiquant, priant 5 fois par jour, observant le Ramadan et effectuant des pèlerinages à la Mecque. Engagé dans la police londonienne, Noor Daheri était naturellement anti-Israël, mais une collègue (juive !) l’a mis au défi de faire des recherches (Israelhayom).

« J’ai commencé à faire des recherches approfondies. Puis, quand j’ai eu suffisamment de connaissances, j’ai réalisé : « Oh mon Dieu, j’avais tort ». J’ai commencé alors à m’inquiéter de la réaction de mes amis musulmans si j’écrivais qu’Israël a raison ».

Mais Noor a eu le courage de confronter ses coreligionnaires et sa propre famille. Il dira aux Musulmans : « Le Jihad n’est pas une guerre sainte ; c’est une auto-restructuration personnelle … Acceptez simplement que la nation juive a le droit d’exister… Suivez le Coran qui dit que la terre est donnée aux Juifs. Suivez le Coran ».

Je me pose la question : et si, à l’instar de Noor Dahri, les chrétiens qui connaissent la Bible disaient haut et fort qu’Israël est « à sa place », que la Judée-Samarie appartient de droit au peuple juif, qu’un Etat palestinien au coeur d’Israël est une aberration, et qu’Israël aujourd’hui doit absolument mettre fin au terrorisme du Hamas, les choses pourraient-elles changer ?… Au lieu de cela, la Chrétienté se tait.

Comme Dieu, par la bouche de Mardochée, l’a dit à Esther : « Si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père, vous périrez » (Est 4 :14).

Aux croyants qui se tiennent avec Israël, Dieu dit : « En ce jour-là, on dira à Jérusalem : Ne crains rien ! Sion, que tes mains ne s’affaiblissent pas ! L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’allégresse » – Sophonie 3 :16.