Chers Amis,
« La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a appelé, ce lundi 1er août 2022 de fête nationale helvétique la Suisse à défendre ses libertés : L’enjeu, désormais, ce sont nos valeurs, a-t-elle lancé lors de son discours du 1er août au Moléson, dans le canton de Fribourg, faisant référence à la guerre en Ukraine :

« Nous pensions être bientôt sortis d’une crise sanitaire sans précédent, voici que la Russie agresse l’Ukraine sous nos yeux incrédules. Du jour au lendemain, le retour des chars d’assaut dans une ville européenne, l’occupation d’un pays, la destruction de quartiers d’habitation à coups de missile et de mortiers », a déclaré la ministre de la justice. » 
« Ce qui semblait acquis ne l’est plus: nos libertés, notre sécurité, nos institutions, notre culture politique doivent être défendus. Dans la Berne fédérale, mais aussi chacun à son niveau », a ajouté la St-Galloise, selon la version écrite de son discours. » ATS
J’abonde dans le sens de notre conseillère fédérale Karin Keller-Sutter mais avec d’autres arguments.
Je suis également pour défendre nos libertés. Mais défendre nos libertés c’est avant tout faire preuve de discernement et de responsabilité. Ce n’est en tout cas pas accepter les privations de libertés fondamentales sur l’autel de la « mafia » de l’AR… qui n’empêche ni la transmission ni la contamination. Qui n’a jamais permis la commercialisation d’un seul médicament avant ces inoculations expérimentales. Qui est avant toute chose le jackpot pour quelques laboratoires pharmaceutiques, leurs lobbyistes et autres complices dont quelques-uns de nos médias.
Défendre nos libertés c’est tout faire pour que la thématique des nombreux effets secondaires indésirables graves qui ne cessent d’augmenter suite à ces inoculations expérimentales soit un vrai sujet même si nos médias mainstream font tout pour étouffer l’affaire.
Défendre nos libertés c’est ne pas accepter que nos autorités nous entraînent dans une guerre qui n’est pas la nôtre.
En nous vendant le narratif que nos sacrifices actuels et à venir le sont au profit d’un État qui serait démocratique et qui partagerait nos valeurs. Pourtant, les rapports et les reportages sur le très haut niveau de corruption et de criminalité du régime de kiev ont fusé ces dernières années (cf. Rapport de 80 pages de la Cour des comptes européenne sur le très haut niveau de corruption du régime ukrainien, septembre 2021 ).
Cet état dans lequel l’administration américaine a fomenté jadis un coup d’état n’a cessé d’être une tête de pont pour l’OTAN et ses manœuvres à l’encontre de la Russie. Ce même état s’est appuyé sur des bataillons d’ultra nationalistes, racistes, criminels, sans foi ni loi qui n’ont pas hésité à bombarder leurs propres populations et à commettre impunément toutes sortes d’exactions.
Les faits sont documentés. Certes, en aucun cas, ces éléments ne saurait justifier une quelconque violation du droit international. Mais qu’on ne vienne pas nous raconter que Zelensky partage nos valeurs et autres salades. Lui qui fait fermer des médias et qui jette en prison le leader de l’opposition. Ou alors il est grand temps que nous nous interrogions sur nos propres valeurs.
Les experts suivants (en réalité, ils sont beaucoup plus nombreux) connaissent la réalité du terrain, les parties impliquées dans ce conflit régional qui oppose la Russie à l’OTAN, pourtant ils ne sont pas invités sur nos plateaux de télévision ni dans la presse mainstream… pourquoi ?
Le stratège américain John Mearsheimer; le spécialiste en renseignement Eric Dénécé; le cinéaste Oliver Stone; la reporter française Anne-Laure Bonnel; le spécialiste suisse en renseignement Jacques Baud; le spécialiste français en renseignement Pierre Conesa; la journaliste française Christelle Néant, le spécialiste espagnol Fernando del Pino Calvo-Sotelo; la reporter française Teresita Dussart; la politologue française Karine Béchet-Golovko; le géostratège français Gérard Chaliand ; le journaliste français Régis Le Sommier; l’humanitaire français Adrien Bocquet; le journaliste français Laurent Brayard; le politicien François Asselineau; l’entrepreneur Xavier Moreau; la géopolitique française Caroline Galactéros; le journaliste français Paul Moreira; l’humanitaire français Emmanuel Leroy etc et etc
Défendre nos libertés c’est aussi tout mettre en œuvre pour garantir une presse réellement libre, critique, non vendue et qui fasse son job de recherche de la vérité comme le stipule la Charte de déontologie du journalisme de Münich.
Défendre nos libertés c’est aussi dire NON à l’imposition dans nos médias et dans nos rues d‘idéologies au demeurant très personnelles telles que les théories du genre et la constellation LTGB & Consort. La sexualité est une chose personnelle et privée. Il existe autant de sexualités que d’individus. On ne ressent, pas pour autant, le besoin de l’exhiber ni de l’imposer à la vue de l’autre. Tout cet étalage est l’expression de modes; de vent et de vide; de business et de récupération politique.
Au lieu de faire du vrai social on verse dans le sociétal. Dans l’apparence et le paraître. Dans l’enfumage et dans la recherche de UNE médiatique. Nous assistons à la faillite morale d’une partie substantielle de notre caste politique et de pans de populations.
On nous impose des narratifs qui sont construits sur rien. Les foules suivent en raison de peurs grégaires. La crainte de ne pas être dans le mouvement. Pire encore, la peur d’être taxé d’homophobe, de facho, de complotiste, de conspirationniste voire même de fasciste. Le hic est que le fascisme est l’application totalitaire d’un dogme quel qu’il soit. On aura tôt fait de comprendre où se trouves les véritables fascistes. Tout cela c’est de la religion et du prosélytisme.
Le vrai sujet ce n’est pas d’être POUR ou CONTRE quelqu’un ou quelque chose mais c’est de permettre et d’encourager un véritable débat.
Il y a quelques années, le très controversé Jacques Attali affirmait devant un parterre d’étudiants que le jour où la démocratie ne répondra plus aux attentes de la jeunesse celle-ci s’en débarrassera.
Avant ce point de non retour, allons-nous nous débarrasser des médias mainstream passés dans le camp du narratif unique; de la propagande et de la manipulation des masses ? C’est dommage que les compatriotes auteurs du Pacte fédéral du 1er août 1291 ne soient plus là pour nous donner leurs avis sur la Suisse de 2022.
Bon 1er août à toutes et à tous
François Meylan
Co-fondateur d’Anticrim