Notre journaliste était par hasard sur place, à un concert, et la police a interdit au public de sortir de la salle
J’ai le désagréable devoir de vous informer que pour les médias français, l’attaque de Tel Aviv qui a fait 4 morts et 5 blessés hier dans le quartier de Sarona, dont une fillette de 4 ans, n’est pas un attentat terroriste.
Pour les journalistes français, les auteurs de la tuerie ne sont pas des terroristes islamistes mais des militants. D’ailleurs, il est bien connu que s’attaquer à une fillette de 4 ans et tuer les clients d’un restaurant en train de savourer leur dessert au chocolat (le restaurant choisi par les » militants » a pour spécialité les desserts au chocolat), est un acte de bravoure et de résistance, qui avance indiscutablement la paix.
Ce matin, en faisant le tour de la presse francophone, je n’ai trouvé le mot terroriste que dans deux médias, et ils sont belges, dont Le Soir. Rien ou presque dans la presse française.
Les rarissimes journalistes français qui ont osé écrire le mot terrorisme l’ont bordé de barbelés :
- le mot est entouré de guillemets pour que le lecteur pense que ce n’est probablement pas un attentat terroriste,
- Ils ont attribué cette qualification à la police israélienne comme pour dire qu’elle était entâchée d’un fort parti pris.
La conjonction des guillemets et de l’attribution à la police israélienne de la nature terroriste de l’attentat, c’est comme si j’écrivais que » selon les déclarations » du professeur Tournesol, la Tour Eiffel est en réalité construite » en sucre d’orge « . Mais c’est encore trop, et il ne serait pas raisonnable pour moi de citer le nom des rares journalistes qui ont utilisé le mot terrorisme.
Ils ont aux yeux de la profession, insulté la mémoire du noble combattant palestinien qui a été tué par un civil armé, et celle de son frère qui a été arrêté. Et bien qu’entouré d’infinies précautions et guillemets, ils ont écrit le mot tabou lorsqu’il s’agit des palestiniens, et ils subiraient les foudres de leur syndicat et de leurs collègues. Je ne citerai donc pas leur nom.
Cette profession, la plus malhonnête au monde, ment plus que les escrocs des » arnaques africaines aux emails « . Elle a attribué ce qui s’est passé hier soir à Tel Aviv à une » fusillade « . On ne vous dit pas qui a fusillé qui. On ne vous dit pas pourquoi. C’est ce qu’ils appellent l’information.
Les rédactions, voyez-vous, ont des règles éditoriales strictes. L’une d’elle interdit formellement d’associer le mot terrorisme au mot palestinien car un palestinien ne peut pas être un terroriste. Point.
Ils en ont décidé ainsi et aucune réalité ne les fera changer d’avis.
Si un attentat est commis par des terroristes palestiniens, ils transforment ce qui s’est passé, le vocabulaire ne manque pas. C’est ainsi qu’une attaque à la Kalashnikov dans une synagogue est décrite comme l’acte d’un » père de famille » parce que le terroriste est aussi père de famille. Et s’il a du mal à payer le crédit de sa Mercedes, ils vous diront qu’il est » désespéré « . D’un attentat terroriste à motivation antisémite, ils en feront l’acte d’un père de famille désespéré. Et pour un peu plus encore renverser les rôles, ils écriront qu’il a été lâchement abattu par la police israélienne et qu’il laisse une famille avec 4 enfants en bas âge dévastée.
Il n’y a donc pas de terroristes palestiniens.
Et il n’y a pas eu d’attentat terroriste hier soir à Tel Aviv.
Dois-je ajouter que les mensonges de la presse ne trompent plus personne ?
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