Quand Paul est arrêté par l’esprit de Yéshoua sur la route de Damas et qu’il réalise qu’il n’a rien compris à l’amour de Dieu malgré tout son zèle, il file tout droit en Arabie. C’est ce qu’il explique dans ce verset (cf. Galates 1.17) :
et je ne suis pas monté à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie.
Je me suis demandé ce qu’il est allé faire en Arabie jusqu’à ce qu’il précise lui-même Ch4 v25 du même épître:
car le mont Sinaï est en Arabie. Et Agar correspond à la Jérusalem actuelle puis qu’elle est esclave avec ses enfants.
Il semblait alors évident que, bien qu’il ne le précise pas de cette manière, Paul ait choisi de retourner directement au Mont Sinaï pour comprendre, pour « faire le point » et pour « revenir à la source ».
Ok, mais, à la source de quoi au juste ? Car s’il avait voulu retrouver la présence de Dieu, il serait plutôt monté au temple (cf. Esdras 7.15). S’il avait voulu revenir à la source de la loi il serait monté à Jérusalem, à Sion (cf. Es 2.3). Il explique même qu’il choisit d’éviter le conseil des autres apôtres (je ne suis pas monté vers ceux qui furent apôtres avant moi)…
Je sais que Horeb est aussi la source de la loi et que la présence de Dieu y fût incroyablement intense et spectaculaire. Ce que je veux dire c’est : qu’est-ce qui fait la spécificité du mont Horeb à ce moment-là, pour lui ?
Avant de continuer dans la réponse à cette question, j’ai cherché dans la parole et j’ai remarqué qu’Elie avait fait exactement la même chose alors qu’il retourne en trombe au Mont Horeb (qui est une autre appellation du Mont Sinaï). Dans ce passage, beaucoup pensent qu’il fuit Jézabel parce qu’il a peur, car le verset stipule (cf. 1 Roi 19.3) :
Et voyant cela, il se leva, et s’en alla pour (sauver) sa vie. Cependant, une fois arrivé devant l’Eternel sur le Mont Horeb, Elie ne fait pas de remarque concernant Jézabel, il ne demande pas de protection particulière, elle ne semble pas du tout être le centre (ni l’objet) de son « angoisse », seulement il dit : (cf. 1 Rois 19) :
J’ai été jaloux, jaloux pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les fils d’ Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, et je suis resté, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter.
De fait, ce n’est pas Jézabel qu’Elie redoute mais la méchanceté du peuple de Dieu qui en veut à sa vie. Ce détail aussi semble, à première vue, « incohérent », dans le sens que, quelques versets plus haut, Elie lui-même désire mourir et il supplie que Dieu reprenne son âme. Pourquoi donc un homme qui redoute la mort demande-t-il la mort ? Même une mort comme celle que Jézabel lui réserve (égorgé) semble « peu de chose » comparée à la foi de celui qui, par sa simple parole d’homme, a fait fermer les cieux et cesser la pluie ! (Cf. 1 Roi 17.1). D’autant que, comme il le signale lui-même le peuple a déjà fait mourir par l’épée tous les autres prophètes de l’Éternel, il était donc conscient depuis le début qu’il risquait sa vie en choisissant d’obéir au Seigneur… D’ailleurs, c’est ici, je pense, toute la véritable angoisse d’Élie, c’est qu’il est resté lui seul… En quoi est-ce si angoissant ? Tout simplement parce que, se pensant seul à demeurer fidèle à l’Éternel, il pense que s’il meurt, le peuple sera perdu pour toujours, car si personne ne reste après lui pour continuer de porter la parole de Dieu, le peuple n’aura plus de moyen d’être secouru ! Élie cherche le reste d’Israël qu’il ne voit nulle part !
Vous me direz donc, comment un homme qui craint d’être le dernier et de ne laisser que le néant après sa mort peut-il demander la mort lui-même ? Eh bien c’est précisément pour cette raison qu’il demande la mort à Dieu: pour « sauver sa vie ».
Je m’explique: ce petit verset « s’en alla pour sauver sa vie » est en réalité mal traduit, et il est d’ailleurs traduit de différentes façons, mais littéralement il est écrit : וַיֵּ֣לֶךְ אֶל־נַפְשֹׁ֔ו (vé yélè’h el néfésho) ce qui se traduit par (cf. la version Chouraqui) : et il s’en alla vers son âme. De fait, on comprend que, ce qu’Elie cherche à faire, ce n’est pas de conserver sa vie, ou de s’éloigner de Jézabel parce qu’il a peur de la mort, mais parce qu’il veut mettre son « souffle » (esprit, âme…) en sécurité, non pas pour lui-même, mais pour conserver un futur pour le peuple !
D’ailleurs, Jézabel est déjà spirituellement morte au moment où il demande à Dieu de reprendre son âme, car elle, elle s’est elle-même maudite en disant (cf. 1 Roi 19.2) : « Ainsi me fassent les dieux », et ainsi ils y ajoutent, « si demain, à cette heure, je ne mets ton âme comme l’âme de l’un d’eux ! »
Or nous savons qu’Elie a marché un jour (cf. 1 Roi 19.4) : il s’en alla, lui, dans le désert, le chemin d’un jour, et vint et s’assit sous un genêt ; et il demanda la mort pour son âme.
Ainsi donc le destin de Jézabel est scellé par ses propres paroles. De ce fait, Élie désire remettre son souffle entre les mains de Dieu afin que Dieu le fasse revenir plus tard et qu’il tente à nouveau sa chance pour faire revenir le peuple à l’Éternel et sauver le reste d’Israël, et, je précise que c’est ce que DIEU FERA ! Puisqu’il reprendra Élie, vivant, dans son royaume et qu’il sera prophétisé plus tard (cf. Mal 4.5-6) :
Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Éternel. Et il fera retourner le cœur des pères vers les fils, et le cœur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne et ne frappe le pays de malédiction.
Il y arrivera donc, à faire revenir la réconciliation parmi le peuple et éviter que ce dernier ne soit frappé d’une malédiction irrécupérable. Et c’est ici le BUT DE SON ÂME/SOUFFLE !
Et c’est là que nous en revenons au Mont Horeb. Décidé à mettre son souffle à l’abri, Élie court de manière surhumaine jusqu’au Mont Horeb, mais quel rapport entre son souffle, (notre souffle) et le Mont Horeb ?
Eh bien il faut d’abord se poser la question de qu’est-ce que le souffle (Néfèsh) et à quoi est-ce qu’il sert ? (Ceci n’est pas une étude sur le corps et l’esprit, je vais donc résumer ma pensée sans trop la justifier, libre à vous de chercher de votre côté et de vous faire votre propre idée.)
Pour moi, le souffle c’est la manifestation de qui nous sommes spirituellement, de fait, ce sont toutes les œuvres que le Seigneur a placé d’avance devant nous, et qui, à mesure que nous y marchons, révèlent notre identité céleste. Puisque, d’une manière logique et saine, c’est par nos œuvres que nous prouvons qui nous sommes.
Comme je l’ai dit récemment lors d’un partage, si tu dis que tu es boulanger, mais que tu n’as jamais fait de pain de ta vie, tu n’es pas un boulanger, tu es juste un menteur… ou comme le dit Jacques dans son épître (Cf Jacq 2.18) :
Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi j’ai des œuvres. Montre-moi ta foi sans œuvres, et moi, par mes œuvres, je te montrerai ma foi.
De ce fait, ce n’est pas le salut et la protection de Dieu qu’Elie est venu chercher au Mont Horeb, mais il a cherché à « rendre son tablier », à rendre son « ministère », son « statut de prophète » à Dieu ! Et il ne veut surtout pas que le peuple d’Israël lui prenne ce souffle, car le peuple serait alors coupable de s’être retiré lui-même sa dernière chance de rédemption et il n’y aurait plus de possibilité d’obtenir le ministère de réconciliation qui guide l’homme vers le Messie (Esprit d’Élie), ce même ministère que l’on retrouvera chez Jean le baptiseur plus tard (puisque ce sera le même souffle qui agira en lui)…
Élie, en allant vers le Mont Horeb, va donc en direction de son âme, en direction de « ce pour quoi il a été choisi par Dieu ». C’est alors que j’ai réalisé que le Mont Sinaï n’était pas le berceau du salut, mais le berceau de tous les « services », de tous les « ministères », de toutes les œuvres pour lesquelles Dieu nous envoie TOUS.
En fouillant un peu, je réalisais (dans un même axe) que c’est sur le Mont Horeb que Moïse est devenu Moïse (Ex Ch3) et c’est au Mont Horeb qu’Élie a été investi d’une nouvelle mission (1 Rois Ch9), pareil pour Aaron et toute la sacrificature (Lev Ch8), tout comme Paul pour qui le ministère a démarré là. Autant de passages qui venaient confirmer ce que je comprenais alors…
Pour en revenir à Paul, ce qu’il est important de retenir, de mon point de vue, c’est qu’il insiste sur le fait de n’avoir été influencé par aucun homme dans la recherche de son ministère. Nous savons que les ministères sont là pour nous aider à trouver notre voie, mais, trop souvent, (je ne me lasserai pas de le dire et de le redire !) les ministères prennent la place de l’Esprit Saint, parfois sans même s’en rendre compte, parfois avec les meilleures intentions à cœur.
Il n’empêche que cela s’oppose directement à la volonté de Dieu, cela infantilise les chrétiens, les déresponsabilise, et les empêche de servir correctement.
Si le salut est la base de notre vie chrétienne, notre service (quel qu’il soit : évangéliste, prophète, apôtre, docteur de la loi ou pasteur.) en est le but ! Nous ne servons pas Dieu dans le but d’être sauvé mais nous le servons parce qu’il nous a sauvé afin de lui rendre toute la gloire qu’il a déployé sur nous.
Ainsi donc, si nous ne cherchons pas à revenir au Mont Horeb, au berceau de tous les services pour recevoir et méditer sur notre place dans le plan de Dieu et notre rôle dans le corps de Christ, nous pourrions passer totalement à côté de ce que Dieu a prévu pour nous initialement.
Imaginez si Paul était allé à Jérusalem pour demander aux apôtres ce qu’il était supposé comprendre de Yéshoua et de tout ce qui se passait autour de lui ? Il aurait très bien pu d’ailleurs, sachant qu’ils lui auraient dit la vérité, mais ils lui auraient dit LEUR vérité… et Paul ne serait pas devenu l’apôtre des goyims…
Comment pourrions-nous espérer vivre un renouveau dans le corps de Christ si nous nous contentons de perpétuer ce que l’on nous a appris et de copier ce qui existe déjà ?
La variété infinie de Dieu et son insoupçonnable sagesse
ont fait de chacun de nous un potentiel unique
qui ne doit pas manquer à l’appel dans son propre corps !
Merci Jéjé.
Je priais justement pour savoir par où (re)commencer, étant un peu perdue ces derniers temps. Revenir à la Source est pourtant tellement évident…
Je me souviens encore de ton enseignement sur les différents ministères bibliques, et je me dis que tu devrais faire suivre cette étude de ce que tu nous as partagé ce jour-là. C’était limpide, et je suis certaine que tu aiderais beaucoup de frères et sœurs à s’y retrouver. C’est ta comparaison avec le boulanger qui m’y a fait penser…
Sois béni cousin.
Salut Aurore !
Beh écoute, si cette étude est bien de moi, elle date un peu, et c’est donc Michelle qui a été spontanément inspirée de la remettre au devant de la scène alors merci Seigneur qui inspire chacun, et gloire à lui si ç’a pu t’être utile !
Pour ce qui concerne toutes les études du séminaire « Chassons l’esprit de Diotrèphes » auxquelles tu fais référence, je ne les ai jamais écrites au propre… mais peut-être que je pourrais. Il faudrait que je retrouve les audios, il me semble qu’on avait enregistré le séminaire… bref, je jeterai un oeil.
Il faut dire que je n’ai pas fait d’études écrites depuis un moment (certains s’inquiètent d’ailleurs ) Tout va bien, j’ai des projets d’études écrites en cours, simplement, il se passe beaucoup de choses dans les sphères terrestres autant que célestes et je préfère passer du temps au milieu des frères et soeurs pour qu’on grandisse ensemble, pour moi c’est prioritaire.
Sois bénie aussi cousine !
C’est un lecteur qui me l’a envoyé ! Tu devrais m’envoyer systématiquement des nouveaux articles. TU sais que chaque fois je suis touchée par leur profondeur !
Merci Michelle, ça me touche et m’encourage beaucoup !
Je suis en train de bosser sur une étude sur Babel mais pour l’instant je ne perçois pas ce que le Seigneur veut que je comprenne… j’atterris sur Botsra et sur Jacob qui fait de la pierre de son chevet un autel à Dieu, j’y comprends rien ! lol
Mais dès que j’ai du nouveau, je t’envoie avec plaisir !
Sois bénie
Amen. De mon côté, je fais aussi une étude sur Babel en rapport avec Apocalypse 6:2, la papauté, et ce que je lis:
Voici ce qu’écrit Flavius Joseph, historien du premier siècle après Jésus-Christ :
[Nemrod] les persuade d’attribuer la cause de leur bonheur, non pas à Dieu, mais à leur seule valeur et peu à peu transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance.
Jacob a compris qui régnait !
Shalom mon frère,
Merci, merci d’honorer l’Esprit d’Elie, merci mon frère, cela vient à point nommé. Non, Elie n’a pas eu peur, non, il était en Lekh Lekha, comme il nous est dit dans le texte correctement traduit.
1 Rois 19.3 version Chouraqui « IL VOIT, SE LÈVE ET VA VERS SON ÊTRE. IL VIENT À BEER SHEBA‘ EN IEHOUDA ».
Tu as honoré, alors sois honoré, honneur à toi mon frère, mon frère des frères, que l’honneur de l’Esprit d’Elie te revienne en retour. Et j’ajouterais de manière codée :
Que dire d’Elie et d’Elysée ?
Que dire des 2 témoins ?
J’avais écrit ces quelques mots vendredi soir, puis, comme si souvent, assailli par le doute, me disant que cela ne servait à rien, j’ai mis de côté. Alors, bien que je me sente vide aujourd’hui, votre échange me donne l’opportunité d’envoyer, sans trop réfléchir, sinon il est probable que je ne l’envoie pas.
Il me semble que je voulais aussi dire quelque chose à propos de l’onction d’Elie, mais je ne me rappelle plus trop ce qui m’était passé en tête, peut-être que cela vous parlera.
Cher Dan,
Je ne réagis que très rarement sur le blog, mais là, en lisant ces mots : « comme si souvent, assailli par le doute, me disant que cela ne servait à rien, j’ai mis de côté », je ne pouvais pas ne pas réagir !
Je voudrais t’encourager, t’encourager encore, encore et encore, t’encourager jusqu’à la plénitude de l’encouragement fraternel si c’est possible.
Je veux t’écrire ces quelques mots pour casser immédiatement les mensonges de l’ennemi et maître du découragement, qui te fait croire que ce que tu écris ne sert à rien.
Que ta parole ne compte pas.
Que personne ne s’y intéresse.
C’est archi faux.
La vérité c’est que, oui, tu prêches dans le désert comme on dit en français, mais dans le saint désert où ont été réunis par l’Eternel lui-même, beaucoup de frères et sœurs.
Tu auras peu de réponses sache-le. En fait tu le sais déjà. Parce que ce petit reste a été habitué à vivre en mode furtif mais bien vivant, en façonnement constant par notre Epoux qui nous prépare et nous demande de nous préparer pour lui plaire lors de Sa venue.
Et ces frères et sœurs, comme mon épouse et moi-même, sont édifiés, exhortés, encouragés, mis au défi, poussés à laisser notre Seigneur nous conduire par Son Esprit comme jamais auparavant, poussés à voir des choses invisibles, à percevoir l’imperceptible, par TOUS tes écrits. Aucun n’est inutile, tous ont été, sont et seront utiles.
C’est parfois des mois après une lecture d’un de tes écrits que le message s’est clarifié. Que c’est devenu compréhensible par l’Esprit Saint, l’Esprit de la révélation, du dévoilement.
Alors sois encouragé, parle et ne te tais pas.
Que notre Père, le créateur de Tout, te bénisse et te remplisse de Son Esprit, qu’Il te revête de Son onction jusqu’à ce qu’elle coule et déborde sur tous ceux qui t’entourent.
Je te bénis ainsi que ton épouse au nom de Yeshua, je bénis ton mariage au nom de Jésus, que la joie de l’ E’HAD inonde votre couple.
Michaël
AMENNNNN !!! Merci Michaël d’avoir honoré mon frère Dan ! Tu m’as fait beaucoup de bien.
Shalom mon frère !
Il y a toujours une excitation dans mon cœur quand je te lis, comme une hâte, c’est fou, ça me transporte à chaque fois !
Concernant cette étude « qui vient à point nommé » comme tu dis, encore une fois, ce n’est pas de mon fait, le Seigneur a conduit les choses ainsi. Et quelle sagesse a le Seigneur ! Elie était jaloux pour lui, et bien je crois que Dieu est jaloux pour l’Esprit d’Elie aussi. Esprit que tu m’offres en retour et que j’accepte à bras et à cœur ouverts !!!
Merci pour le « frère des frères », la formulation à elle seule suffit pour me remplir d’une joie éternelle… L’alliance est vraiment source de vie…
Ensuite :
Que dire d’Elie et d’Elysée ?
Que dire des 2 témoins ?
Je dirais que nous y sommes, l’embryon des deux témoins est là. Et je te poserai moi cette question en retour :
Que dire de :
« vous ferez de plus grandes œuvres que moi » ?
D’Elie ou d’Elysée, qui a fait de plus grandes œuvres ?
Tout est là mon frère, tout est là.
Cela fait des mois maintenant que tu nous as laissés sur notre faim.
Et tu n’es pas le seul d’ailleurs !
Voilà un autre qui se reconnaitra bien.
Alors, en attendant de lire sur les sujets abordés, voici une intervention de Pierrot Frey :
https://www.youtube.com/watch?v=MAjFiO6v6BM
» Élie revient! ! Veux-tu son manteau? «
Merci Michaël, merci frère,
A plusieurs reprises, j’ai parlé ou plutôt écrit que nous allions devoir veiller les uns sur les autres, nous protéger les uns les autres et c’est ce que tu fais, alors je t’en remercie. Il y a beaucoup de choses dans tes quelques mots, vraiment beaucoup.
Je reçois avec joie et reconnaissance tes précieux encouragements qui me font le plus grand bien, des encouragements qui viennent de tout ton ETRE (encore un mot existentiel), oui de tout ton être, d’ailleurs je remercie également ton épouse, car je suis convaincu que vous étiez UN dans cet encouragement.
Pour en dire un peu plus.
Ce vide dont je parle parfois, pour le moment je ne le comprends que très partiellement, des choses cachées doivent s’y trouver. J’ignore si cela est une « règle » spirituelle, mais après un dévoilement on se prend un trou d’air parfois assez considérable. En ajoutant ces notions de Perception, dont j’ai souvent parlé ces derniers mois, de perception instinctive, c’est-à-dire de perception où la délimitation de toutes choses n’est pas évidente, le vide n’est que plus intense. Qui plus est dans une période indéfinissable très difficile à lire, une période « vidée » de tous contours clairement définis. Alors les « vides » deviennent nombreux et assez consistants, tiens j’aime bien cette tournure de mots, des « vides consistants ». Est-ce en lien avec la notion de Din, de rigueur ? C’est possible, mais je souhaite juste répondre, pas me lancer dans un sujet maintenant.
Revenons à tes mots cher frère.
Je dois dire que la puissance de tes mots et de ton plaidoyer m’a surpris, nous entrons ici dans un des volets de la force et de l’autorité dont je parlais dans mon dernier message. Cela veut dire que tu as perçu une situation, que tu l’as refusée et que tu as pris position avec force et autorité pour la mener ailleurs, Amen.
Et que dire des mots choisis ? Les mots justes tout simplement, ni plus, ni moins, d’ailleurs tu aurais quelques dons pour écrire des exhortations que cela ne me surprendrait pas, cela doit-il te surprendre ? Peut-être.
Une touche de discernement, de dévoilement, je cite : « Tu auras peu de réponses sache-le. En fait tu le sais déjà ». C’est sûr que je le sais, cela n’en devient pas plus facile, mais oui, je le sais.
Je reçois ta bénédiction, frère, oui je la reçois avec reconnaissance.
Ensuite ta bénédiction incroyable sur mon couple, quelle surprise, je m’attendais à tout sauf à cela, vraiment étonnant. Oui EHAD, le mot le plus important de la Bible, l’aboutissement ultime qui se trouve au terme du « Ezer Kenegdo » lorsque les deux dimensions seront à nouveau face à face pour redevenir UNE, pour s’unir tout à nouveau après avoir été puiser les Forces que chacune des deux dimensions devait aller chercher. Voilà un sujet en soit, le dernier sujet, le tout dernier, alors, oui, sans l’Epouse, rien n’est possible, rien. Je m’arrête ici pour le moment, mais tout en ayant l’air de ne pas y toucher, nous voici en train d’effleurer le commencement du dévoilement l’Epouse et cela nous parait très indécent.
Encore merci pour ton intervention bienheureuse, frère.
Dan