Bonjour,

Je voudrais apporter mon témoignage dans le but de redonner de l’espoir à toutes les victimes de PNM. J’ai vécu 25 ans avec PNM, eu 7 enfants avec lui. Il a instauré sournoisement une dictature familiale avec violences physiques et psychologiques. Des menaces, des pratiques de sorcellerie malgache… C’est facile dans une cité.

Jai tout fait pour arranger les choses, c’est allé de pire en pire. En 2011, ça s’est arrêté avec la tentative de suicide d’un de mes fils, par pendaison. Il avait 25 ans et c’était son souffre douleur.

Je me suis enfuie – l’assistance sociale ma poussée a partir- avec le dernier de mes enfants, 5 ans. Ma fille de 12 ans a été mise à l’abri chez sa grande sœur.  Les trois grands restants sont restés avec leur père. On s’est presque tous retrouvés, peu de temps après, dans un foyer pendant deux ans. C’était dur pour les uns sur les autres mais c’était chouette, quelle liberté quel poids en moins!

 

Mon ex se manifestait souvent dans mes rêves ou par une sensation de présence physique dans la pièce. Je n’étais pas encore convertie, donc je l’envoyais bouler en pensée et ça  marchait  Il pratique toujours la sorcellerie et plus encore car il était parti habiter dans un endroit près de la mer, l’eau étant un élément majeur pour ses rites. Mais ça ne marche plus du tout, maintenant, ses trucs !

 

Il avait beaucoup d’influence sur le dernier enfant et il voulait le garder mais je me suis enfouie (encore !) avec le petit dans les Dom Tom chez ma famille pendant un an ? Nous sommes rentrés en France il y a peu. Maintenant le petit a grandi et voit très clair dans le jeu de son père.

 

Il faut savoir qu’un enfant, même maltraité, aime et aimera toujours ses parents. On peut le protéger mais il faut lui laisser vivre sa relation avec son parent, même si celui-ci défaillant.

 

Mesdames, ne perdez jamais espoir.

 

Si vous voulez changer de vie il vous faut d’abord changer votre façon de penser et la construire, même si cela prend du temps. Personnellement, j’ai sommé plusieurs fois mon ex de changer de comportement, lui rappelant qu’on n’est plus dans les temps archaïques où la femme n’avait que le droit de subir. Mais il est resté toujours aussi borné, explosif et manipulateur. Alors c’est moi qui ai changé. Jai mis un an à me décider à partir et tout s’est  bien passé, même si c’était très dur.

 

En plus, avec Dieu !  Il a toujours été là.

 

C’est en 2015 que j’ai commencé à aller dans une église. Mais là aussi il y a des PNM. Je sais maintenant qu’il faut sortir de certaines églises, où foisonnent les faux chrétiens et les pasteurs avides de dimes. Mon expérience ecclésiale n’a vraiment pas été terrible !

 

Un rabbin, dont j’ai écouté la vidéo, a déclaré a propos des PNM, les purs et durs, qu’ils sont l’essence même de Satan. Ils présentent une belle vitrine (séduction, bien sous tous rapports) mais leur arrière-boutique est pourrie. A fuir absolument. Ils sont irrécupérables car ils n’écoutent qu’eux-mêmes. D’ailleurs ils se vouent un culte à eux-mêmes  et toute discussion avec eux est mission impossible car ils sont les rois des monologues. Ils ne vous permettent même pas de parler, éventuellement en vous menaçant, ou en vous manipulant.

 

J’ai fait le tour de la question tellement ce comportement est inhumain jusqu’à ce que je tombe sur un livre dans un centre Emmaüs :  « Harcèlement Moral: la violence perverse au quotidien » de Marie-France Hirigoyen, avec tous les cas de figure possibles. Un énorme pavé, ce livre, et j’ai cherché  le chapitre des solutions pour s’en sortir.

 

Il n’existe aucune solution sinon FUIR! L’an dernier, j’en ai eu confirmation en écoutant une étude excellente du Rav Touitou sur Torah Box : « Les Manipulateurs Pervers Narcissiques ».

 

Je crois que le plus dur, c’est de faire en sorte de ne pas avoir de regrets, de ne pas s’en vouloir, de cesser de croire qu’on aurait pu faire autrement, d’autant que l’entourage vous culpabilise facilement. Il faut avancer et pour cela il nous faut absolument pardonner, totalement, à notre tortionnaire.

 

C’est une décision et une action finalement pour notre propre guérison, car, en pardonnant, on se libère soi-même…même s’il nous arrive de nous dire: « Punaise, ce mec, je vais lui faire la peau ».

 

hé bien non ! Pardonnons, c’est le mieux à faire. Mais attention ! Cela n’implique pas d’aller se réconcilier avec le bourreau et d’aller prendre un café avec lui, comme si de rien n’était. Car lui, il n’a pas changé ! Il ne faut même pas se voir pour les enfants… hors de question. Un PNM reste un PNM à vie, donc à fuir.

 

Soyez divinement bénis, gloire et honneur à Yeshoua