Note MAV: j’ai trouvé cet article, écrit pourtant il y a plus d’un siècle, singulièrement d’actualité et en rapport avec l’article de Patrick F que je viens de mettre en ligne, et qui parle de la mort de deux figures emblématiques de la France.
L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur.
Esaïe 6:1
L’histoire des rapports de notre âme avec Dieu est, bien souvent, l’histoire de la disparition de celui dont nous avions fait notre héros.
À bien des reprises, Dieu doit éloigner ceux que nous aimons le plus, pour pouvoir prendre lui-même leur place. Parfois ces séparations nous font souffrir et nous plongent dans le découragement. Traduisez ce verset sur le plan personnel : « l’année où mourut celui qui dans mon coeur prenait la place de Dieu, qu’est-il arrivé ? »
Direz-vous :
« J’ai tout abandonné… Je suis tombé malade… J’ai perdu toute raison de vivre ? »
ou bien :
« J’ai vu le Seigneur. »
La manière dont Dieu m’apparaît dépend avant tout de l’état de mon âme. Ce que je suis détermine ce que Dieu peut me révéler. Avant que je puisse dire moi aussi : « J’ai vu le Seigneur », il faut qu’il y ait déjà en moi quelque chose qui vienne de Dieu, qui corresponde à Dieu. Tant que je ne suis pas né d’en-haut, tant que je n’ai pas commencé à voir le Royaume de Dieu, je vois tout sous l’angle de mes préjugés. J’ai besoin d’une opération chirurgicale accomplie par les événements extérieurs et d’une purification intérieure.
Dieu doit avoir la première, et la seconde, et la troisième place dans ma vie, jusqu’à ce que tout mon être soit rempli de lui; qu’il soit toujours devant moi, à l’exclusion de tout le reste. « Dans le monde entier, il n’y a que toi, mon Dieu, il n’y a que toi. »
Payez toujours le prix nécessaire. Que Dieu puisse voir que vous êtes prêt à tout pour vivre selon la vision qu’il vous a donnée.
Oswald Chambers
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