Toujours aussi actuelles, même si la langue a un peu changé ! Transmis par Elisabeth777
Charles G. Finney
« S’il y a manque d’amour fraternel et de confiance chrétienne parmi ceux qui professent être chrétiens, on doit sentir le besoin d’un réveil religieux. C’est alors que tous sont appelés à crier à Dieu pour qu’Il fasse revivre Son oeuvre. Quand les chrétiens se sont affaiblis et ont rétrogradé, ils n’ont plus et ne peuvent plus avoir, les uns à l’égard des autres, le même amour et la même confiance que lorsqu’ils sont tous vivants et actifs, et qu’ils vivent saintement. L’amour de bienveillance peut être le même, mais non l’amour d’approbation. Dieu aime tous les hommes d’un amour de bienveillance, mais Il n’éprouve un amour d’approbation que pour ceux qui vivent saintement. »
« L’Esprit fait sentir au chrétien la valeur des âmes, la culpabilité des pécheurs endurcis et le danger qu’ils courent. Il est étonnant de voir l’insensibilité et la stupidité de bien des chrétiens qui laissent leurs enfants descendre directement en enfer, sous leurs yeux, et qui semblent à peine éprouver quelque chose à leur égard ou faire le moindre effort pour les sauver. Pourquoi? Parce qu’ils sont aveugles sur ce qu’est l’enfer, incrédules quant à la Bible, et ignorants des promesses précieuses que Dieu a faites aux parents chrétiens. Ils chassent l’Esprit de Dieu à force de Le contrister, et il est inutile de leur dire de prier pour leurs enfants, aussi longtemps qu’ils vivent eux-mêmes sans l’Esprit de Dieu. »
« En tant que chrétiens, nous avons la même mission à remplir. Tout autant que les premiers chrétiens, nous avons besoin du revêtement de la puissance d’en haut. Bien entendu, nous devons nous soumettre à la même injonction d’attendre que Dieu nous accorde ce revêtement, en persévérant jusqu’à ce que nous le recevions. Nous avons reçu la même promesse que les disciples. A présent, nous devons, concrètement et en esprit, effectuer la même démarche qu’eux. Ils étaient chrétiens, et avaient une mesure de l’Esprit, pour les conduire dans la prière et dans la consécration. Il en est de même pour nous. Tout chrétien possède une mesure de l’Esprit de Christ. Cela suffit pour que le Saint-Esprit nous conduise dans une véritable consécration et nous inspire la foi qui nous est essentielle pour prévaloir dans la prière. »
« L’Eglise de Dieu doit-elle s’encombrer d’enseignants et de conducteurs qui ne possèdent pas cette qualification fondamentale, et ceci par leur propre faute ? Il est stupéfiant de voir avec quelle apathie, quelle indolence, quelle ignorance et quelle incrédulité on considère ce problème. Ces hommes sont inexcusables. Ce sont des criminels, sans aucun doute. Alors que l’ordre du Seigneur Jésus de convertir le monde résonne à nos oreilles ! Alors qu’Il nous a enjoints d’attendre que nous recevions cette puissance, dans une prière constante et ardente ! »
« Si vous êtes rempli de l’Esprit, il faut vous attendre à beaucoup d’opposition, de la part des membres de votre Eglise et du monde. Il est probable que les hommes placés à la tête de l’Eglise s’opposeront à vous. Si votre état spirituel est de beaucoup supérieur à celui des autres membres de l’Eglise, ils s’opposeront à vous. Si quelqu’un veut vivre pieusement en Christ, il doit s’attendre à la persécution (2 Tim. 3, 12). Si vous êtes rempli de l’Esprit de Dieu, souvent les anciens, et même le pasteur, s’opposeront à vous. »
« Depuis au moins dix ans, j’ai observé que les réveils sont progressivement devenus de plus en plus superficiels. Une multitude d’autres observateurs sont parvenus à la même conclusion. Tous les phénomènes qui accompagnent les réveils actuels en témoignent comme d’un fait général. Il y a beaucoup moins de conviction profonde de péché et de brisement profond du cœur, beaucoup moins d’humilité véritable, et beaucoup moins de puissance dans toutes les grâces manifestées dans la vie de ceux qui se sont convertis au cours des derniers réveils. «
« Ne cherchons pas hors de nous-mêmes la cause fondamentale de ce problème. Nous manquons de sanctification personnelle et d’onction. Nous avons peu de puissance dans la prière et dans la prédication de la Parole. Nous n’avons pas assez de sainteté dans notre vie, ni de consécration à l’œuvre de renoncement à soi. Nous mettons peu d’énergie à exercer notre ministère. Voilà , sans aucun doute, les principales raisons pour lesquelles les réveils sont aujourd’hui si peu nombreux, si espacés dans le temps, et si superficiels. »
« En étudiant les obstacles aux réveils, je dois insister plus fortement qu’auparavant sur le fait que les ministères, comme l’Eglise dans son ensemble, manquent énormément d’amour pour Christ. Travailler pour le salut des âmes est une grande oeuvre. Le coeur de ceux qui travaillent avec le Seigneur dans cette grande oeuvre doit être entièrement consacré. Ils doivent éprouver un amour profond pour Christ. Sinon, on ne peut ni ne doit attendre que l’Esprit de Dieu soit répandu, ni que l’oeuvre de l’Eglise et des ministères soit bénie. »
Roy Hession
« Qu’est-ce que le réveil? C’est simplement la vie du Seigneur Jésus répandue dans le cœur des hommes. Christ est toujours vainqueur. Au ciel, retentissent continuellement des accents de louange pour sa victoire. Quelles que soient nos défaites et notre stérilité, lui n’est jamais vaincu. Sa puissance est illimitée. Tout ce que nous avons à faire, de notre côté, c’est de mettre au point nos relations avec lui, afin de démontrer sa puissance dans notre cœur, notre vie, notre service; ainsi, sa vie victorieuse nous remplira et débordera sur les autres. Voilà le réveil dans son essence. »
« Le brisement, c’est le commencement du réveil. C’est un chemin douloureux, humiliant, mais c’est le seul chemin. » Non plus moi, mais Christ » (Galates 2:20). Le Seigneur Jésus ne saurait vivre en nous pleinement, ni se révéler par nous, tant que notre » moi » orgueilleux n’est pas brisé. Cela signifie simplement que ce moi, dur et intraitable, qui se justifie, défend ses droits et cherche sa propre gloire, se soumette enfin à la volonté de Dieu, admette ses fautes, abandonne sa volonté propre et ses droits, et renonce à sa propre gloire, afin que Jésus le possède et soit tout en lui. En d’autres termes, être brisé, c’est mourir à soi-même sous tous les rapports. »
Arthur Katz
« Il y a une seule façon d’être immunisés contre le pouvoir de ce monde et de rester indifférents devant Lui, un seul moyen de traverser cette vie et ce monde sans se laisser affecter par eux: c’est de voir l’invisible, de voir ce qui est éternel. Tel était le point focal de la vision apostolique de Paul, qui voyait avec tant de netteté et d’intensité le poids invisible de gloire, que ses souffrances présentes en devenaient éphémères et légères. »
« A la différence des Thessaloniciens qui « avaient abandonné les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai » les chrétiens d’aujourd’hui ne croient pas véritablement que la Parole qu’ils entendent ou lisent soit, en fait, Parole de Dieu. Ils la reçoivent avec légèreté, si ce n’est avec indifférence; c’est pourquoi elle ne produit plus d’effet sur eux. Peut-être sommes-nous bourrés de « friandises verbales « , de paroles légères que nous avons prononcées ou écoutées, au point de ne plus avoir faim de cette Parole-là qui est la nourriture véritable. On ne trouve pas en nous les transformations et la croissance que devrait produire la Parole de Dieu. Nous restons immatures et superficiels. »
« Les gémissements de millions d’âmes sur la terre me parviennent aux oreilles et me brisent le cœur; je m’efforce, avec l’aide de Dieu, de percer, au moins en partie, l’obscurité dense, la misère extrême et le désespoir indescriptible de ces millions d’âmes qui n’appartiennent pas à Christ. Médite, frère, sur l’amour du Maître, un amour profond comme la mer; contemple l’horrible spectacle du désespoir des hommes perdus, jusqu’à ce que tu ne puisses plus condamner, jusqu’à ce que tu ne puisses plus avoir de repos, jusqu’à ce que tu ne puisses plus dormir. »
Robert Murray M’Cheyne
‘ »Oh, que nous ayons une communion plus étroite avec Dieu, jusqu’à ce que l’âme et le corps, la tête, le visage, et le cœur – brillent de l’éclat divin ! Mais oh ! que nous ayons une sainte ignorance de notre éclat! »
John Mason
« Priez non pour être vus des hommes mais pour être entendus de Dieu. La prière ne consiste ni en expressions douées, ni en discours volubile; mais en un brisement du cœur. Des gémissements interrompus imparfaits provenant d’un cœur brisé, Dieu les acceptera. La prière ne consiste pas en des paroles élégantes, mais en de fortes affections. »
Scott McCarty
« Les chrétiens occidentaux sont devenus majoritairement durs de cœur, blasés et indifférents à cause de la mondanité, de la vie facile, du luxe et de la dépendance à l’Etat-providence. Et surtout, on ne pleure plus les perdus. Leur destin ne cause aucun souci; ils ne nous intéressent plus du tout, sauf s’il s’agit d’un membre de notre famille. Nous sommes Laodicéens pur sucre. Nous ne pensons qu’à nous-mêmes. »
Georges Müller
« Je le répète donc, mes chers amis, il n’y a rien de trop petit pour la prière. Dans les choses les plus simples de notre vie journalière, prions et Jésus nous aidera. Je prie pour les plus petites bagatelles, et souvent le matin avant de quitter ma chambre, j’ai deux ou trois réponse à mes prières. Jeunes chrétiens qui entrez dans la vie de la foi, apprenez avec une simplicité enfantine à vous attendre à Dieu pour tout. »
« En devenant spirituels, nous voyons s’éteindre la vieille attraction du plaisir, et tous les anciens appâts de la félicité terrestre. Mais la paix et la joie de l’Esprit, engendrées par la foi, subsiste à toujours. Pour marcher selon l’Esprit, le chrétien doit être aveugle au scintillement de sa vie émotive. C’est la foi qui doit inspirer tous ses mouvements. Les béquilles que sont les sensations merveilleuses dont la chair est si friande ont été mises au rebut. »
Félix Neef
« On prie comme si on faisait une commission pour quelqu’un d’autre; on se contente de faire cette commission, et l’on se met peu en peine de réussir. On prie, comme celui qui creuserait plusieurs puits, mais pas assez bas pour trouver de l’eau. Dieu a plutôt égard aux cris du petit corbeau qu’à vos prières, car le corbeau est pressé par le besoin et non pas vous. »
Stephen Olford
« Je suis convaincu que nous n’allons jamais avoir un réveil tant que Dieu n’aura pas amené l’Eglise de Jésus à un niveau de désespoir. Aussi longtemps que les chrétiens peuvent se confier dans l’organisation religieuse, la richesse matérielle, la prédication populaire, les campagnes d’évangélisation superficielles et les méthodes publicitaires, il n’y aura jamais de réveil. »
« Une grande partie de notre prédication aujourd’hui et de notre culte, soi-disants, revient à ‘comment je me sens’, ou ‘ce dont j’ai besoin’, ou ‘comment je me mets en facteur dans l’équation.’ Dieu ne coïncide pas avec nos raisonnements, c’est entièrement de l’humanisme centré sur l’homme. La prédication ointe sous forme d’exposé méthodique est le remède à de telles absurdités. »
J. Edwin Orr
« Rappelons-nous le premier travail qui consiste à déraciner les mauvaises herbes et à les détruire complètement. L’une des grandes faiblesses aujourd’hui de nombreuses formes de ministère est de tenter de semer de la bonne semence parmi les épines. Les épines continuent généralement à apparaître brusquement et la graine est ainsi étouffée, malgré la bonne intention du semeur humain. La semence semée dans une terre préparée requiert seulement l’action des éléments pour produire du fruit en sa saison. La semence semée sur le bord du chemin, ou dans des endroits pierreux, ou parmi les épines, aura ses perspectives de vie sévèrement menacées presque immédiatement. »
Edward Payson
« L’homme qui, de fait, refuse ou néglige de prier, qui considère la prière non comme un privilège, mais comme une tâche ennuyeuse et inutile, dit pratiquement d’une façon tout à fait sans équivoque : « Je ne suis pas dépendant de Dieu ; je ne veux rien de ce qu’Il peut donner ; et par conséquent, je ne viendrai pas à Lui, ni de demanderai rien de Ses mains… »
« Nous avons perdu le message parce que nous avons perdu la Sainteté de Dieu sur nos chaires. Notre objectif est d’accepter les gens tels qu’ils sont plutôt que de leur dire que nous ne pouvons pas nous mesurer aux normes de Dieu. Nous voulons des bancs remplis plutôt qu’un message complet. Nous voulons être aimés par les gens, plus que Christ a été aimé Lui-même. »
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