Dans les lignes qui suivent, nous allons poursuivre nos travaux de décryptage des Écritures en nous penchant plus particulièrement sur le livre d’Esther.

 

Il se peut en effet que certains aient été alarmés par le commentaire accompagnant, dans l’article « Oracles du cataclysme?« , ma citation d’Esther 3.10 (Le roi ôta son anneau de la main, et le remit à Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, ennemi des Juifs):

« Chose absolument stupéfiante, les mots utilisés pour parler de cette bague, ‘et’ thaba’eto/ »Aleph-Tav/Alpha-Omega son anneau » partagent leur valeur numérique, 888, avec le grec Iêsous/ »Jésus »! En fait, c’est comme si le Corps du Sauveur était, ici-bas, livré pieds et poings liés à l’humanité non régénérée qui, lui vouant une détestation farouche, est persuadée que la victoire lui est acquise… »

En m’exprimant ainsi, ai-je fait preuve de pessimisme prophétique? Après tout, il n’est jamais réjouissant de voir les ennemis du peuple saint recevoir les pleins pouvoirs…

Comme à l’accoutumée, nous trouverons la réponse à cette interrogation dans les Écritures, en nous appuyant sur le Psaume 2.6 et Daniel 9.27, déjà mis en relation avec notre époque, notamment par « Décryptage (suite) et confirmations« .

 

Il y a en effet un lien particulier entre ces deux passages à découvrir:

– Le Psaume 2.6, dont la valeur numérique s’élève à 1582, est composé de 7 mots, soit une moyenne de 226 par mot (1582 : 7 = 226).

– 226 est précisément la valeur numérique du premier mot de Daniel 9.27, ve-hig’bir/ »il confirmera » ou, en sortant du contexte, « il triomphera ».

Si nous nous attardons à cette dernière traduction, se pose immédiatement, en toute logique, la question de savoir à qui se rapporte le sujet « il » du futur « triomphera ». A Haman, type de l’adversaire? Rien n’est moins sûr.

Pour en avoir le cœur net, souvenons-nous que Daniel 9.27 a une valeur numérique totale de 5872 et déduisons de celle-ci les 226 ci-dessus. Nous obtenons de cette façon:

 

5872 – 226 = 5646

Cette différence de 5646 va s’avérer très intéressante. De fait, elle équivaut à celle d’Esther 8.2, dont la teneur, vous en conviendrez, est résolument optimiste.

 

Esther 8.2: Le roi ôta son anneau, qu’il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée; Esther, de son côté, établit Mardochée sur la maison d’Haman.

Et voilà! Le changement de décor est radical. Nous retrouvons Esther, Mardochée et, surtout, ‘et’ thaba’eto/ »Aleph-Tav/Alpha-Omega Son Anneau » (une traduction tentante serait « Son Alliance« ), qui rejoint les siens, définitivement débarrassés d’Haman –puis de ses émules–, pendu au bois qu’il avait lui-même dressé dans sa quête arriviste forcenée.

En passant, relevons la valeur de la première phrase d’Esther 8.4, qui s’élève à 2048.

 

Esther 8.4: Le roi tendit le sceptre d’or à Esther […].

 

2048 renvoie, dans la chronologie hébraïque, à l’année Anno Mundi où peut être située la destruction de Sodome et Gomorrhe, avertissement puissant que les pécheurs invétérés d’aujourd’hui feraient bien d’entendre…

 

 

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Revenons maintenant à Daniel 9.27. Merveilleux présage, ce verset partage sa valeur, 5872, avec Esther 10.2, qui nous propulse en plein Règne messianique. Car le tableau qui y est dressé regroupe le roi, allégorie du Très Haut, son anneau (Son Alliance) en qui, nous l’avons expliqué, il faut voir le Christ et celui qui le porte, Mardochée, image de l’Esprit d’adoption (comparer Esther 2.7 et Romains 8.15). Le Père, le Fils et le Souffle Saint présidant aux destinées du Royaume!

Esther 10.2: Tous les faits concernant sa puissance et ses exploits, et les détails sur la grandeur à laquelle le roi éleva Mardochée, ne sont-ils pas écrits dans le livre des Chroniques des rois des Mèdes et des Perses?

 

Nous le voyons donc au terme de ce bref tour d’horizon, le pessimisme n’est pas de mise pour le peuple du Très Haut. Au contraire, les secrets de la Parole dévoilés par le Consolateur attestent que l’heureux dénouement objet de nos espérances est à portée de main.

 

 

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Au moment de conclure, permettez-moi encore quelques mots à propos du Psaume 2.5, dont je vous ai déjà entretenus.

 

Psaume 2.5: Puis Il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur.

 

 

Sa valeur numérique, 771, est annonciatrice du nombre d’heures qui, en 2024, s’écouleront du Jeûne d’Esther (11 ve-adar 5784 AM / 21 mars 2024 AD) au Seder/repas de Pâque qui suivra (15 nisan 5784 / 22 avril 2024 en soirée), échéance mise en lumière par « Oracles du cataclysme?« , cité au début de ce texte. C’est un indice supplémentaire des temps absolument formidables au devant desquels nous allons.

 

Enfin, 771 est le produit de 257 multiplié par 3. Or 257 est la valeur numérique de l’hébreu va’iomer/ »et il dit ». On peut de ce fait voir dans ce produit, 771, une référence aux trois paroles de Jacob/Israël consignées dans le passage si profond de Genèse 32.24ss (noter que l’incise « dit-il » introduite par L. Segond au verset 32 ne figure pas dans l’original massorétique). Je vous en reparlerai tout prochainement… Dieu voulant.

 

 

 

 

SDG/NM – 09.12.2023