Transmis par Elisabeth777
Que les gens trouvent Dieu à travers la tristesse et la souffrance est bien lorsque c’est nécessaire, mais n’est pas une obligation ; et nous devons faire attention à ne pas en faire une règle dans nos milieux chrétiens.
Nous avons souvent ce schéma du gars qui est au bout du rouleau et qui, dans son humiliation, cherche et accepte Dieu.
Et c’est, en effet, un schéma courant. Pour beaucoup de gens, se retrouver au bout du rouleau peut être une bénédiction, car c’est ce qui les pousse à chercher enfin un sens à la vie. Toutefois, c’est lié à beaucoup de souffrances, ce qui d’un autre côté, peut en amener d’autres au désespoir, sans pour autant les pousser à chercher Dieu. Que les gens trouvent Dieu à travers la souffrance n’est pas une obligation. Et nous devons faire attention à ne pas en faire une règle dans nos milieux chrétiens. À écouter certaines personnes, il semble que c’est la seule option qui se présente et certains iront même jusqu’à prier dans ce sens. Dieu visite les gens, souvent trop orgueilleux ou trop têtus, qui crient à Lui dans des situations extrêmes certes, mais Il préfère que ceux-ci crient à Lui lorsque ça va bien. La Bible dit de chercher Dieu pendant qu’il se trouve (Esaïe 55:6).
Un autre verset précise que si nous n’avons pas su servir Dieu du sein de la prospérité, c’est alors que nous nous retrouverons à le servir dans la peine. Non parce que Dieu nous frappe, mais parce que nous finissons par récolter ce que nous avons semé. Mais au départ, Dieu veut qu’on crie à Lui sans avoir à être « écrasé » par l’adversité. Ce n’est pas obligé de se mourir d’un cancer ou d’avoir tout perdu pour être en état de crier à Dieu.
L’Évangile ne doit pas juste être : Dieu t’empêche de « couler » (même si ça en est une part importante) !!!
Il y a une autre dimension que l’Église doit reconnaître et dans laquelle elle doit entrer : celle d’amener des gens à Christ à travers la puissance de la bénédiction.
Prier pour des gens, pour vos enfants, afin qu’ils soient bénis au delà de ce qu’ils peuvent penser et concevoir. Et qu’à travers cela, ils soient obligés de reconnaître qu’une main, qui n’est pas humaine, les a touchés, en retour de vos prières. C’est un concept que l’on trouve dans le ministère de Jésus. L’épisode de la pêche miraculeuse en est un bon exemple : Jésus fait réussir, contre toute attente, la pêche de Pierre, au point que les barques sont pleines et commencent à enfoncer. A cette vue, Pierre ne part pas vendre les poissons en se disant » bon plan, je vais gagner beaucoup d’argent « , mais il est convaincu de péché. La puissance de la bénédiction le retourne comme une crêpe. Ne devrions-nous pas manifester plus cette dimension de la prédication de l’Évangile (sans rejeter l’autre pour autant, bien sûr).
Se complaire dans un Évangile de souffrance n’est pas productif pour le royaume. Voulez-vous dire qu’il n’y a pas de souffrances dans la vie chrétienne Claude Payan ? Loin de là ! En fait, il y en a tellement qui arrivent naturellement, si je puis dire, qu’il n’est pas besoin d’en rajouter en développant une culture de la souffrance. De quelle manière priez-vous pour que vos bien-aimés soient touchés par Dieu ? En demandant que Dieu les punissent, qu’Il leur fasse tout perdre ? Non ! Dites à certaines personnes, dont les enfants sont peut-être loin de Dieu, par exemple, que vous priez pour eux et qu’ils vont voir la gloire de Dieu se manifester puissamment dans leur vie. Priez que la bénédiction soit tellement radicale qu’elle libère une conviction de péché et surtout d’être aimé de Dieu. Les gens ont besoin de comprendre qu’ils sont aimés de Dieu, avant de comprendre qu’ils sont pécheurs, et de voir cet amour à l’oeuvre.
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