Transmis par Françoise G
Note M.A.V. Ce document est important à lire pour tous ceux qui ont été empoisonnés par les mensonges et contre-vérités médiatiques. Car si nous, Chrétiens, ne marchons pas dans la vérité sur ce sujet épineux, confus mais PRIMORDIAL ET VITAL – Nous parlons de la vérité HISTORIQUE ET BIBLIQUE -, nous passerons à côté de la bénédiction promise à tous ceux qui bénissent Israël, et nous serons sous la malédiction annoncée par Dieu, et répétée dans la Bible, qui tombe inexorablement sur ceux qui maudissent Israël (= mal dire !). Donc lisez attentivement ce document pour être lavés des mensonges colportés PARTOUT dans le monde !
LA VÉRITÉ SUR LE CONFLIT ARABO-ISRAELIEN
Par Emmanuel Navon, professeur de sciences politiques à l’Université de Tel Aviv, dirige un cabinet de conseil Le 04/01/10 – www.navon.com
Si un extra-terrestre atterrissait sur notre planète et qu’il allumait la télévision ou la radio, il arriverait rapidement à la conclusion que la Terre est une planète paisible et que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si ce n’était pour les problèmes causés par un pays illégitime et responsable de tous les conflits du Proche-Orient, un pays coupable des pires violations des droits de l’homme, un pays de sadiques qui aiment la guerre et qui prennent plaisir à occuper militairement des peuples sans défense et à tuer leurs enfants.
Ce pays, c’est Israël.
Il n’y a bien sûr aucun rapport entre la réalité et la façon dont elle serait perçue, à travers les médias, par cet extra-terrestre. Le problème est que ce fossé entre la réalité et la façon dont elle est perçue ne concerne pas seulement cet extra-terrestre imaginaire. Elle concerne les centaines de millions de personnes bien réelles qui regardent la télévision, écoutent la radio, lisent le journal, et surfent sur Internet. Et le problème est que la représentation imaginaire et mensongère de la réalité a un impact sur la façon dont les gens agissent sur cette réalité. C’est parce que la propagande nazie réussit à convaincre les Allemands que les Juifs œuvraient dans le secret à la destruction de l’Allemagne que l’Holocauste a eu lieu.
La propagande est une arme à la fois redoutable et imperceptible. Comme le disait Victor Hugo: « On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées. » Et pour reprendre la formule de Mark Twain: « Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route. » Autrement dit, les idées peuvent être plus fortes que les tanks, et elles n’ont pas besoin d’être vraies pour atteindre leur cible. Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie, l’avait bien remarqué à son époque. Lorsqu’un mensonge est énorme, disait-il, il suffit de le grossir encore plus et de le répéter incessamment, et les gens finissent par le croire.
En 1989, la revue militaire américaine Marine Corps Gazette publia un article intitulé « Fourth Generation War » (« La guerre de la quatrième génération »). Selon cet article, la première génération de la guerre était une guerre de bataillons où les soldats s’affrontaient directement. La deuxième génération était une guerre d’artillerie. La troisième génération était une guerre de contournement de l’ennemi et d’effondrement de sa base arrière. La quatrième génération consiste à appliquer la tactique de la troisième génération au niveau psychologique. Autrement dit, à vaincre l’ennemi en convaincant sa population qu’elle est dans le tort et qu’elle ne peut pas gagner.
Il ne s’agit pas là d’une simple théorie universitaire qui n’a jamais franchi le pas de la tour d’ivoire. Figurez-vous que lorsque les troupes américaines envahirent l’Afghanistan après le 11 septembre, elles trouvèrent une copie de cet article dans la grotte de Tora Bora, où se cachait al-Qaida. Et en février 2002, Abu Ubeid al-Qurashi, l’un des proches collaborateurs de Bin Laden, publia un article dans le journal Al Ansar dans lequel il expliqua qu’ al-Quaida avait adopté le principe de la guerre de quatrième génération pour vaincre les Etats-Unis.
En fait, al-Qaida n’a fait que reprendre à son compte une tactique qui avait déjà réussi au moment de la Guerre du Vietnam. Comme l’expliqua le général vietnamien Giap: « En 1968, il devint évident que je ne pouvais pas vaincre les 500,000 troupes américaines déployées au Vietnam. Et je ne pouvais pas vaincre la septième flotte avec ses centaines d’avions. Mais je découvris que je pouvais gagner la guerre par la télévision en servant chaque soir aux Américains des images qui les convaincraient de cesser la guerre. »
Les écrits de Giap furent traduits en 1970 par l’OLP, qui excella à mettre la théorie en pratique avec la première guerre du Liban. Par exemple, le 10 juin 1982, le Directeur du Croissant Rouge palestinien fit circuler l' »information » aux agences de presse internationales selon laquelle 600,000 Palestiniens étaient devenus sans abris durant les premiers jours de la guerre, alors même qu’il y avait 300,000 réfugiés palestiniens dans la zone des combats. L’OLP diffusa également la photo d’un enfant palestinien criblé de balles, une photo qui fit le tour des média. Or cette photo s’avéra être un faux.
Même chose lorsque Arafat lança sa guerre terroriste à l’automne 2000. L’Autorité palestinienne distribua en septembre 2000 une photo aux agences de presse internationales montrant un soldat israélien avec une matraque et un jeune homme au visage ensanglanté. Cette photo fut publiée en première page du New York Times avec le sous titre: « Un policier israélien et un Palestinien sur le Mont du Temple. » Là aussi, il s’agissait d’un montage. Derrière le policier israélien, on peut voir une inscription en Hébreu disant « station d’essence. » Comme vous l’imaginez, il n’y a pas de station d’essence sur le Mont du Temple. Quant au Palestinien soi-disant tabassé par le policier Israélien, il s’agissait d’un jeune Juif américain de Chicago qui étudiait à la Yeshiva en Israël. Le New York Times s’excusa d’avoir publié ce photomontage sans vérifier ses sources, mais le mal était fait.
La liste de ces manipulations est tellement longue, que je pourrais passer toute la soirée à les énumérer.
Et cette longue liste inclut bien entendu l’affaire al-Dura. Le 30 septembre 2000, la télévision française France 2 diffusa les images du scène de tirs à Gaza, montrant un enfant tentant en vain de se protéger derrière son père. Le caméraman palestinien Talal Abu-Rahmah affirma que l’enfant, Mohammed Al-Dura, fut tué par les balles israéliennes, une affirmation qui fut reprise par Charles Enderlin, qui n’était pas sur les lieux. Depuis, de nombreuses enquêtes ont prouvé qu’il s’agissait d’une mise en scène, et que Talal Abu-Rahmah a menti. Mais, là encore, le mal fut fait. Et quel mal !
Ces images déclenchèrent une vague d’attaques antisémites dans le monde. Et lorsque les bourreaux de Daniel Pearl le décapitèrent devant les caméras, ils montrèrent les images de Mohammed Al-Dura pour bien faire comprendre qu’il s’agissait d’une vengeance.
Cette propagande ne se limite pas aux médias.
Elle se fait également par le biais de l’ONU, où les Arabes jouissent d’une majorité automatique depuis les années 1960, et par le biais des ONG qui sont généreusement financées par l’Arabie saoudite.
Par exemple, l’ONG Human Rights Watch a récemment été prise la main dans le sac en train de recevoir des donations d’Arabie saoudite. Une soi-disant organisation des droits de l’homme financée par l’Arabie saoudite! Il en va de même d’Amnesty International qui a récemment publié un rapport accusant Israël de priver les Palestiniens d’eau. Ce rapport est truffé de mensonges, mais les gens le prennent pour argent comptant. Israël est un leader mondial dans les technologies d’économies d’eau. C’est grâce à ces technologies que la consommation israélienne en eau a fortement diminué entre 1967 et 2006, alors que la consommation palestinienne, elle, a augmenté de 300% pendant cette même période.
Même chose à l’ONU. Depuis les années 1960, les Arabes disposent à l’ONU d’une majorité automatique. Comme l’avait dit Abba Eban à l’époque, si les pays arabes voulaient passer une résolution à l’Assemblée générale pour déclarer que la Terre est plate, ils auraient une majorité. C’est cette même majorité qui déclara en 1975 que le sionisme est une forme de racisme. Et c’est cette majorité qui élit au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies des pays comme la Chine, la Russie, et l’Arabie saoudite.
Le soi-disant Conseil de Droits de l’Homme passe son temps à condamner Israël, mais jamais il ne mentionne les véritables violations des droits de l’homme perpétrées par des pays comme l’Arabie saoudite ou la Chine.
Et pour cause: ces pays siègent au Conseil des Droits de l’Homme. La Commission Goldstone est la suite logique de cet univers orwellien. Le même Conseil des droits de l’homme qui a mandaté la Commission Goldstone pour faire un rapport sur la guerre de Gaza, s’est refusé en mai 2009 à nommer une commission pour enquêter sur les crimes de guerre commis par le Gouvernement sri lankais contre les Tamils. L’ONU elle-même estime que plus de 7,000 civils Tamils ont été tués par les forces armées sri lankaises, que des centaines de milliers de Tamils ont été déportés et internés dans des camps, et que l’armée sri lankaise a volontairement visé des civils.
Israël, qui a tout fait pour limiter les pertes civiles, est sur le banc des accusés pour avoir exercé son droit à la légitime défense. Mais le Sri Lanka, qui a écrasé un mouvement de libération nationale et a tout fait pour tuer le maximum de civils, a été félicité par l’ONU pour sa victoire.
Et, bien entendu, vous n’avez jamais entendu l’ONU protester lorsque pendant huit années consécutives, le Hamas a bombardé de missiles les villes israéliennes mitoyennes de la Bande de Gaza en visant expressément des cibles civiles.
Afin de contrer la propagande arabe, il faut remettre les pendules à l’heure sur cinq sujets cruciaux:
➢➢➢ Les véritables raisons de l’échec du processus de paix
➢➢➢ La reconnaissance d’Israël comme État juif
➢➢➢ La question des réfugiés
➢➢➢ La question des minorités et des frontières
➢➢➢ La question de Jérusalem.
➢➢➢ Les véritables raisons de l’échec du processus de paix
En janvier 2000, le Premier Ministre israélien Ehud Barak et le Ministre des Affaires étrangères syrien Farouk al-Shara étaient réunis par l’Administration Clinton à Shepherdstown (Virginie occidentale) aux Etats-Unis pour négocier un accord de paix entre les deux pays. Sans le vouloir, les deux hommes se retrouvèrent au même moment dans la salle de gym de l’hôtel où se déroulaient les négociations. Tous deux faisaient leur jogging sur un tapis roulant, et Barak ne put s’empêcher de faire la remarque à al-Shara: « Ces tapis roulants, c’est comme le processus de paix. On court, on court, mais on reste sur place. » C’est une bonne allégorie. Cela fait maintenant plus de seize ans qu’Israël négocie avec l’OLP, et ce que l’on appelle communément le « processus de paix » ressemble à un processus sans fin.
On entend souvent dire, aussi bien en Europe qu’en Israël, que tout le monde sait quels sont les paramètres du futur accord de paix entre Israël et les Palestiniens: l’établissement d’un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et de la Judée-Samarie (ou Cisjordanie), le partage de Jérusalem, et la renonciation palestinienne au droit au retour avec cependant l’acceptation par Israël d’un nombre symbolique de réfugiés palestiniens.
Si tel est le cas, comment se fait-il que les Palestiniens aient rejeté cette solution à trois reprises?
– À Camp David, en juillet 2000, Ehud Barak accepta l’établissement d’un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 91% de la Judée-Samarie, le partage de Jérusalem, et un fonds de compensation pour les réfugiés palestiniens. Arafat rejeta l’offre sans faire de contre-proposition.
– En décembre 2000, le Président Clinton soumit à Israël et aux Palestiniens une plan de paix prévoyant l’établissement d’un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et sur 95% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne, la division de la Vieille Ville de Jérusalem avec une souveraineté palestinienne sur le Mont du Temple, et la renonciation palestinienne au « droit au retour. » Le « Plan Clinton » fut accepté par le gouvernement israélien et rejeté par l’Autorité palestinienne.
– En novembre 2008, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert proposa à Mahmoud Abbas l’établissement d’un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 97% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne de 3%, l’internationalisation de Jérusalem, et l’acceptation par Israël d’un millier de réfugiés palestiniens. Mahmoud Abbas rejeta l’offre. Non seulement il la rejeta, mais il déclara au Washington Post en mai 2009 que la proposition d’Éhud Olmert montre à quel point le fossé entre Israël et les Palestiniens reste « énorme. »
Le fossé est « énorme » entre la position palestinienne et entre ce que tout le monde dit être la solution au conflit. Et l’énormité de ce fossé est due au refus palestinien d’abandonner le soi-disant « droit au retour » qui mettrait fin à l’existence d’Israël comme Etat nation du peuple juif. Ce qui me mène à mon deuxième point.
La reconnaissance d’Israël comme État juif
Dans son « Discours de Bar-Ilan » en juin 2009, le Premier Ministre israélien a déclaré qu’il acceptait l’établissement d’un État palestinien, à deux conditions:
➢➢➢ 1. Que cet État soit démilitarisé
➢➢➢ 2. Que les Palestiniens reconnaissent Israël comme État juif.
Tout le monde comprend ce qu’est un État démilitarisé. Mais certains se posent la question: Qu’est-ce que les Israéliens entendent par « État juif ? » N’est-il pas plus démocratique d’avoir un État de tous ses citoyens ?
La solution de deux États pour deux nations (un État nation pour les Juifs israéliens et un État nation pour les Arabes palestiniens) est incompatible avec la définition palestinienne du « doit au retour », puisque celle-ci ferait des Juifs une minorité dans leur propre pays. Tant que les Palestiniens n’auront pas renoncé au « droit au retour » (et ils n’y ont toujours pas renoncé), cela prouvera qu’ils n’acceptent pas la solution de deux États pour deux nations et qu’ils ne reconnaissent pas le droit des Juifs à leur propre État nation. Inversement, tant qu’ils refuseront de reconnaître Israël comme État juif, cela sera la preuve qu’ils n’ont pas renoncé au « droit au retour. »
C’est pourquoi les Palestiniens et leurs alliés tentent de délégitimer le concept même d’État juif, en particulier au sein de l’opinion publique européenne.
Ils tentent de convaincre le monde que l’idée d’un État juif est raciste, discriminatoire et anti-démocratique, et qu’Israël devrait être un « État de tous ses citoyens. »
Il s’agit là d’un argument sophiste, puisque Israël est à la fois un État juif et un État de tous ses citoyens, de la même manière que la France est à la fois un État français et un État de tous ses citoyens, ou que le Japon est à la fois un État japonais et un État de tous ses citoyens. Comme la plupart des pays du monde, et comme la plupart des pays Européens, Israël est un Etat nation. C’est-à -dire un État qui incarne l’identité et la liberté nationales d’un peuple.
L’Etat nation est l’expression du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Dans le cas d’Israël, cela signifie que le peuple juif constitue une majorité, qu’il se gouverne lui-même, que l’Hébreu est la langue nationale, que les fêtes juives sont des fêtes nationales, et que les symboles nationaux, tels que le drapeau et l’hymne, expriment l’indépendance du peuple juif. Mais l’Etat nation juif est également un État de tous ses citoyens, puisque tous les citoyens israéliens, qu’ils soient juifs ou non, jouissent des mêmes droit civiques et font partie intégrante de la souveraineté nationale -qu’ils soient Arabes, Druzes, Bédouins, Musulmans, ou Chrétiens.
Le statut des minorités en Israël est le même que celui des minorités dans les autres États nation démocratiques: l’État n’exprime pas leurs aspirations nationales, mais il préserve leurs droits civiques. Prenez la France, par exemple. La langue officielle est le Français; les fêtes nationales sont les fêtes catholiques et les dates qui commémorent des événements importants de l’Histoire de France; le drapeau tricolore et la Marseillaise sont des symboles de la Révolution française et ils expriment l’indépendance du peuple français.
Lorsque je vivais en France, l’État nation français n’exprimait pas mes aspirations nationales en tant que Juif, mais il respectait mes droits civiques en tant que citoyen. Comme Israël, la France est à la fois un État nation et un État de tous ses citoyens.
Donc l’argument selon lequel Israël ne peut pas être à la fois un État nation et un État de tous ses citoyens, ou un État juif et démocratique, est un argument sophiste. Les pays européens qui se laissent tenter par ce raisonnement ne semblent pas réaliser qu’il remet en cause leur propre légitimité nationale. Comme l’a demandé l’écrivain israélien Aleph Beth Yéhoshouaa’, est-ce que le Danemark est prêt à ajouter un symbole musulman à son drapeau pour donner une expression aux aspirations nationales ou religieuses de sa minorité musulmane?
Les Palestiniens ont le culot d’avancer cet argument alors même que les droits civiques des minorités ne sont pas reconnus dans les pays arabes.
Théoriquement, un État peut être à la fois arabe et démocratique, mais dans les faits cela n’existe pas. Et je ne parle pas seulement de l’Arabie saoudite ou du Soudan. Au sein de l’Autorité palestinienne, les minorités ne sont pas respectées, et les Chrétiens sont persécutés. Les Palestiniens veulent qu’Israël devienne uniquement un État de tous ses citoyens, mais l’État palestinien qu’ils disent vouloir établir ne serait pas, lui, une État de tous ses citoyens. Ce serait un État nation arabe, non démocratique, et dans lequel pas un seul juif ne sera toléré. Ce qui me mène à mon troisième point.
La question des réfugiés
Comme nous l’avons vu, le véritable obstacle à la conclusion d’un accord de paix entre Israël et les Palestiniens est la question du soi-disant « droit au retour. » Entre le sommet de Camp David en juillet 2000 et la proposition d’Éhud Olmert en novembre 2008, Israël a cédé sur la question de Jérusalem et sur la question des frontières, mais pas sur la question des réfugiés palestiniens.
L’exigence palestinienne sur la question des réfugiés se traduirait par l’entrée en Israël d’environ 10 millions d’Arabes (un chiffre, entre parenthèses, qui semble être indexé au taux d’inflation puisqu’il augmente d’année en année). Cela signifierait que les Juifs ne constitueraient plus que 40% de la population de leur propre pays et donc qu’Israël cesserait d’être l’État nation du peuple juif. Comme l’avait clairement expliqué le Ministre égyptien des Affaires étrangères Muhammad Salah al-Din dans une interview avec le quotidien Al Misri, le 11 octobre 1949: « Il est évident que les Arabes exigent le retour des réfugiés en Palestine pour liquider Israël. » Ou comme le déclara le Président égyptien Gamal Abdel Nasser au journal Zuercher Woche le 1er septembre 1961: « Si les Arabes reviennent en Israël, Israël cessera d’exister.«
Même un journal comme The Economist, qui ne mâche pourtant pas ses mots sur Israël, a écrit récemment à ce sujet qu’accepter l’exigence palestinienne sur le « droit au retour » consisterait à réparer une injustice en en créant une autre. Les Palestiniens savent que les Etats-Unis et l’Europe ne les soutiennent pas sur la question du « droit au retour. » Il y a bien sûr des franges relativement marginales des opinions publiques américaine et européenne qui les soutiennent sur cette question, mais il ne s’agit pas d’un soutien au niveau des dirigeants.
D’où la tentative palestinienne de présenter le retour des réfugiés palestiniens comme un droit de l’homme reconnu par le droit international.
L’idée est de présenter le refus israélien sur la question des réfugiés palestiniens comme une violation des droits de l’homme et une violation du droit international. Cette idée fait son chemin, lentement mais sûrement.
Les Palestiniens affirment que d’après les résolutions de l’ONU, et en particulier la Résolution 194 de l’Assemblée générale (adoptée en décembre 1948), Israël a l’obligation de réintégrer les réfugiés palestiniens de 1948, ainsi que leurs descendants. C’est faux. Les résolutions de l’Assemblée générale ne constituent que des recommandations et n’ont pas force exécutoire en droit international. Donc Israël n’est en aucun cas tenu d’exécuter une résolution qui n’est pas exécutoire. Mais au-delà du fait que la Résolution 194 est une recommandation non exécutoire, elle ne recommande pas à Israël de réintégrer les réfugiés arabes de 1948, ainsi que leurs descendants.
Voilà ce que dit la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies:
« Les réfugiés qui souhaitent retourner dans leurs maisons et vivre en paix avec leurs voisins doivent être autorisés à le faire (…) Ceux qui décident de ne pas revenir seront indemnisés pour la perte de leurs biens.«
La résolution ne parle pas de réfugiés palestiniens, mais de réfugiés.
Et pour cause: le conflit israélo-arabe de 1948 a créé un double problème de réfugiés, à savoir 900,000 réfugiés juifs expulsés des pays arabes et des territoires de l’ancien mandat britannique sur la Palestine conquis par les armées arabes, et 600,000 réfugiés arabes palestiniens ayant fui leurs maisons sous l’injonction des armées arabes pendant le conflit de 1948.
Les pays arabes exigent d’indemniser les réfugiés palestiniens, mais ils refusent d’indemniser les réfugiés juifs.
Par ailleurs, comment peut-on imaginer que les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 souhaiteraient, comme le dit la résolution 194, « vivre en paix avec leurs voisins ? » Comme le disaient clairement Salah al-Din et Nasser dans les interviews que je viens de citer, le but du retour des réfugiés est de mettre fin à l’existence d’Israël par la démographie et pas de vivre en bon voisinage. Cela fait trois générations que les réfugiés palestiniens et leurs descendants vivent dans des camps au Liban et ailleurs et qu’ils sont éduqués dans la haine d’Israël. À l’évidence, ils n’ont aucune intention de vivre en paix avec leurs voisins, et ne se conforment donc pas à l’exigence explicite de la Résolution 194.
Le droit international ne reconnaît pas de droit au retour collectif, mais uniquement un droit individuel.
Comme l’explique le juriste suédois Stig Jà¤gerskià¶ld, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 et la Convention internationale sur les Droits civils et politiques de 1966 ne s’appliquent « qu’à des individus faisant valoir leurs droits individuels. Il n’y a jamais eu ici aucune intention de répondre aux demandes des masses humaines qui ont été déplacées par suite d’une guerre ou d’un transfert politique de territoire ou de population, tels que la transplantation de populations ethniquement allemandes d’Europe de l’Est pendant et après la Seconde Guerre mondiale, la fuite des Palestiniens de ce qui allait devenir Israël, où l’exode des Juifs des pays arabes. »
Donc le droit international ne reconnaît pas un droit collectif des réfugiés palestiniens de 1948 de revenir en Israël. Mais si un tel droit existait, cela ne devrait pas poser problème. Des 600,000 réfugiés palestiniens de 1948, probablement 200,000 sont encore en vie aujourd’hui, et la plupart sont âgés. Pour en finir avec le conflit, Israël serait prêt à les réintégrer. Mais d’après les « calculs » des Palestiniens, ils sont aujourd’hui plusieurs millions – entre 4 et 10 selon les versions. Comment sommes-nous passés de 600,000 à 10 millions? Tout simplement à cause d’une définition aberrante qui ne s’applique qu’aux réfugiés palestiniens.
Il y a aujourd’hui dans le monde deux types de réfugiés: les réfugiés, et les réfugiés palestiniens.
Tous les réfugiés du monde, sauf les réfugiés palestiniens, sont sous la responsabilité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Il n’y que pour les réfugiés palestiniens qu’une agence spéciale des Nations Unies, l’UNWRA, a été créée en 1949. Inutile de dire qu’aucune agence spéciale de l’ONU n’a été créée pour les réfugiés juifs expulsés des pays arabes et musulmans. Mais cette discrimination n’est pas uniquement institutionnelle. Elle a trait avant tout à la définition même du statut de réfugié par le Haut Commissariat et par l’UNWRA.
Pour le Haut Commissariat, un réfugié est une personne expulsée de son pays. Point.
Mais pour l’UNWRA, cette définition se transmet de génération en génération à tous les descendants des réfugiés palestiniens de 1948 ad vitam à¦ternam. C’est pourquoi le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse de diminuer, tandis que le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse d’augmenter. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. De 60 millions en 1948, le nombre de réfugiés dans le monde est passé à 17 millions aujourd’hui. Mais dans le cas des réfugiés palestiniens, le nombre est passé de 600,000 en 1948 à 10 millions aujourd’hui.
Mais l’absurdité des définitions de l’UNWRA ne s’arrête pas là . D’après l’UNWRA il suffit, pour être considéré comme réfugié palestinien, d’avoir résidé pendant au moins deux ans dans le Mandat britannique en Palestine avant la guerre de 1948. Autrement dit, un ouvrier égyptien venu trouver du travail à Jaffa en 1946, et qui serait reparti en Égypte en 1948 pour fuir les hostilités, est aujourd’hui considéré par l’UNWRA comme un réfugié palestinien. Et s’il n’est plus en vie, ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants (bref, tous ses descendants ad vitam à¦ternam) sont considérés comme des réfugiés palestiniens.
Et il ne s’agit pas là de chiffres anecdotiques, puisqu’il y a eu une forte immigration arabe vers la Palestine ottomane puis britannique dès le début du 20e siècle, en particulier à cause des opportunités offertes par l’économie créée par le Yishuv (la communauté juive de Palestine). Comme l’avait écrit le Président Roosevelt à son Secrétaire d’État dans une note datée du 19 mai 1939: « Depuis 1921, l’immigration arabe en Palestine a été bien plus élevée que l’immigration juive. »
Imaginez si le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés appliquait les définitions de l’UNWRA aux 25 millions de réfugiés nés du partage du sous-Continent indien en 1947, aux 15 millions de réfugiés allemands expulsés d’Europe de l’Est en 1945, ou au million et demi de Grecs expulsés de Turquie en 1922. D’après cette même logique, un pays comme la Pologne devrait accueillir les dizaines de millions de descendants des réfugiés allemands de 1945. Et il faudrait également que les centaines de millions de descendants des réfugiés hindous et musulmans de 1947 retraversent en sens inverse les frontières de l’Inde et du Pakistan.
Et la liste des aberrations ne s’arrête pas là . Pour les Palestiniens, pour l’UNWRA, le petit-fils d’un ouvrier égyptien ayant quitté Jaffa en 1948 après y avoir vécu pendant deux ans a le droit de s’installer aujourd’hui à Jaffa. En revanche, le petit-fils d’un Juif de Hébron qui a été assassiné lors du pogrom organisé par Hadj Amin al-Husseini en 1929, et dont la famille vivait à Hébron depuis plusieurs dizaines de générations, lui, n’a pas le droit de revenir à Hébron.
Autrement dit, l’État juif devrait intégrer des millions de réfugiés arabes fictifs, mais l’État palestinien, lui, ne tolérera pas un seul juif en son sein et expulsera tous les Juifs qui vivent actuellement au-delà de la ligne verte.
Ce qui me mène à mon quatrième point.
La question des minorités et des frontières
Le conflit israélo-palestinien n’est pas unique en son genre. Il s’agit d’un conflit entre deux nationalismes qui se disputent un même pays et qui ne veulent pas vivre ensemble dans le cadre d’un État binational. Bien que différent à de nombreux égards, ce conflit est semblable à celui qui oppose jusqu’à aujourd’hui les Hindous et les Musulmans dans le sous-Continent indien.
La Grande-Bretagne, qui était la puissance coloniale aussi bien en Inde qu’en Palestine, porte une lourde part de responsabilité dans l’aggravation des tensions entre Hindous et Musulmans, et entre Juifs et Arabes. Fidèle à sa stratégie de « diviser pour mieux régner » (« Divide and Rule »), la Grande-Bretagne proposa l’idée de partage entre deux pays, tant en Inde qu’en Palestine.
En 1937, la Commission Peel proposa la division de la Palestine entre un État arabe et un État juif. Elle proposa également des échanges de populations pour que Juifs et Arabes soient respectivement réintégrés dans leurs futurs États.
La Commission prit d’ailleurs pour exemple l’échange de populations entre la Grèce et la Turquie en 1922.
Le principe de la partition, cependant, n’implique pas l’absence de minorités. Il y a une minorité musulmane en Inde et une minorité hindoue au Pakistan. Mais lorsqu’il s’agit du conflit israélo-palestinien, la solution de la partition (ou ce que l’on appelle aujourd’hui « deux États pour deux nations »), exclut a priori l’idée qu’il puisse y avoir une minorité dans chaque État. Ou plus exactement, il doit y avoir une minorité arabe dans l’État juif (elle est aujourd’hui de 20%), mais pas de minorité juive dans l’État arabe.
Et si un Juif de Hébron, dont la famille y vit depuis des dizaines de générations (avant même l’invasion de la Palestine par les Arabes au 8e siècle), préférerait y rester en tant que citoyen de l’État palestinien ? Pour lui, vivre à Hébron est plus important que de réaliser ses aspirations nationales dans le cadre d’un Etat nation juif. Pourquoi le choix (qui n’est pas un choix facile) entre vivre en tant que minorité dans la ville de ses grands-parents et vivre comme majorité dans une autre ville doit-il exister uniquement pour les Arabes palestiniens mais pas pour les Juifs israéliens ?
En théorie, il n’y aucune raison pour qu’il y ait une minorité arabe en Israël et pas de minorité juive en Palestine. Mais en pratique, nous savons pourquoi cela n’est pas réaliste. Tandis qu’Israël est à la fois un État nation et un État de tous ses citoyens (c’est-à -dire un État nation où la minorité arabe jouit des même droits civiques que ceux de la majorité juive), l’État palestinien, lui, sera uniquement un État nation (ou même un État islamique au vue de la montée du Hamas) qui ne tolérera pas le moindre juif.
Il suffit de se souvenir du sort des Israéliens qui furent lynchés à Ramallah le 12 octobre 2000 sous les acclamations d’une foule en délire. Après quinze ans d’une propagande antisémite haineuse dans les médias, les écoles et les mosquées de l’Autorité palestinienne, on voit difficilement comment une minorité juive pourrait être tolérée et vivre en sécurité dans l’État palestinien.
Donc le partage territorial prévu entre Israël et les Palestiniens, contrairement au partage du sous-Continent indien entre l’Inde et le Pakistan, est unique en son genre puisqu’il n’envisage l’existence de minorités que dans l’un des deux pays issus dudit partage.
Au moment du retrait unilatéral israélien de la Bande de Gaza en 2005, certains habitants juifs de la Bande de Gaza avaient publiquement exprimé leur préférence de rester dans leurs villages après le retrait israélien et de devenir des citoyens palestiniens. Il leur était plus important de rester dans leurs maisons en tant que minorité que de vivre ailleurs en tant que majorité dans leur propre État nation. La réponse du Gouvernement israélien était que leur sûreté et leur vie même en tant que minorité juive sous souveraineté arabe serait menacée. Malheureusement, c’est vrai.
Mais je pose la question: Pourquoi l’Europe, pourquoi le monde, tolèrent cette intolérance palestinienne à l’égard des Juifs qui expriment leur désir de vivre en tant que minorité dans le futur État palestinien?
Et ce partage, comment doit-il se faire? Sur la base de quelles frontières?
À cette question, la plupart des gens répondent: « Sur la base des frontières de 1967, bien entendu. »
Encore une réponse qui prouve à quel point il faut remettre les pendules à l’heure.
D’abord, je me pose une question. S’il suffit de revenir à ce que l’on appelle à tort « les frontières de 1967 » pour arriver à la paix avec les Palestiniens, comment se fait-il qu’il n’y avait pas la paix avant 1967 ? Les Palestiniens ont fini par convaincre le monde que l’occupation est la cause du conflit. Mais, en réalité, l’occupation est la conséquence du conflit. C’est précisément parce qu’on était en état de guerre avant 1967 et que les pays arabes déclenchèrent la guerre de juin 1967 qu’Israël s’est retrouvé en situation d’occupant.
Par ailleurs, l’expérience des quinze dernières années prouve que l’équation entre conflit et occupation est fausse. D’abord l’occupation israélienne en Cisjordanie et à Gaza a pris fin en 1995 avec le retrait israélien de tous les villes et villages palestiniens et avec l’établissement d’un gouvernement autonome palestinien.
Est-ce que cela a mis fin au conflit ?
Au contraire: c’est précisément après le retrait israélien que les vagues du terrorisme palestinien ont commencé a frapper les civils israéliens dans des proportions sans précédent.
Même chose dans la Bande de Gaza: en 2005, Israël a déraciné des centaines de familles juives et rasé tous les villages juifs. Israël voulait prouver qu’elle était prête à faire des concessions douloureuses pour la paix et à démanteler ce que les Palestiniens appellent « les colonies. »
Et qu’avons-nous eu en retour? Des milliers de roquettes tirées quotidiennement sur nos maisons, nos écoles, et nos usines.
Encore une fois, s’il suffisait de se retirer aux lignes de 67 et de démanteler toutes les habitations juives de Judée-Samarie pour arriver à la paix, comment se fait-il qu’il n’y avait pas la paix avant 1967? Tout simplement parce que cette théorie simpliste est fausse.
Alors, vous me direz: avec l’Égypte, on est revenu à la frontière de 67, et on a eu la paix. C’est vrai. Ou, plus exactement, c’est partiellement vrai, puisque la paix entre Israël et l’Égypte est purement formelle. C’est une paix froide, sans échanges commerciaux ni culturels. Depuis trente ans qu’Israël et l’Égypte ont signé un accord de paix, aucun chef d’État égyptien ne s’est rendu en Israël (à l’exception de la visite éclair de Moubarak pour les funérailles de Rabin).
Avec les Palestiniens, les choses sont plus compliquées, car il y a un contentieux sur la question des réfugiés et sur la question de Jérusalem. Mais il y a également un contentieux sur la question des frontières.
Avec l’Égypte, la question des frontières ne posait pas problème, puisqu’il y avait une frontière internationale reconnue entre l’Égypte et Israël avant la guerre de juin 1967. Mais entre Israël et les Palestiniens, le concept même de « frontières de 67 » est inexact.
Il n’y a jamais eu de frontière internationale reconnue entre Israël et les Palestiniens et il n’y a jamais eu d’État palestinien indépendant conquis et occupé par un pays tiers.
En 1947, la commission spéciale des Nations Unies créée pour trouver une solution au conflit en Palestine britannique, l’UNSCOP, recommanda le partage du Mandat britannique entre un État arabe et un État juif. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale des Nations Unies approuva cette recommandation par un vote majoritaire. Mais, comme nous l’avons vu tout à l’heure, les votes de l’Assemblée Générale ne sont que des recommandations et n’ont pas force exécutoire en droit international.
Donc, contrairement à une idée reçue, l’ONU n’a en rien créé Israël. L’ONU n’a d’ailleurs pas le pouvoir de « créer » des États.
Les frontières proposées par le plan de partage de l’UNSCOP auraient pu théoriquement devenir des frontières internationales reconnues si le plan avait été accepté et mis en place par les parties. Mais ces frontières potentielles devinrent nulles et non avenues dès l’instant où les pays arabes et les Palestiniens rejetèrent le plan de partage et engagèrent une guerre d’extermination contre la population juive de la Palestine britannique.
À l’issue du conflit, le nouvel État d’Israël réussit à repousser l’agression arabe. Conscientes de leur défaite, les armées arabes (à l’exception de l’armée irakienne) signèrent des accords d’armistice avec Israël à Rhodes en 1949.
Les Accords de Rhodes n’établirent pas des frontières, mais des lignes d’armistice.
Non seulement des lignes d’armistice, mais des lignes d’armistice qui furent clairement et explicitement définies comme « temporaires » dans les accords, parce que les pays arabes l’exigèrent. Ils ne voulaient pas, en effet, que ces lignes d’armistices puissent être considérées comme permanentes ou, pire, comme des frontières, ce qui pour eux aurait constitué une reconnaissance de facto d’Israël. Aujourd’hui, les Palestiniens et les pays arabes parlent de « frontières de 1967 » alors qu’à l’époque ils ne voulaient surtout pas entendre parler du mot « frontière. » Ils ont complètement retourné leur position à ce sujet.
Après la signature des Accords de Rhodes en 1949, les Palestiniens et les pays arabes auraient pu établir un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Pendant les dix-huit années qui s’écoulèrent entre les Accords de Rhodes et la Guerre des Six Jours, les Palestiniens et les pays arabes s’abstinrent de créer un État palestinien. Au lieu de cela, l’Égypte et la Jordanie s’emparèrent des territoires destinés aux Palestiniens d’après le plan de partage de l’ONU (ou plutôt ce qu’il en restait après les Accords de Rhodes).
Lorsque l’Égypte et la Jordanie envahirent respectivement la Bande de Gaza et la Rive occidentale du Jourdain, elles le firent dans une guerre d’agression, mais elles n’envahirent pas un territoire souverain. Parce que les territoires en question n’étaient pas un État souverain et ne faisaient pas partie d’un État, il y avait là un vide juridique, et donc il ne s’agissait pas d’une occupation au sens légal du terme. Mais la Jordanie alla plus loin, puisqu’elle annexa la rive occidentale du Jourdain, qu’elle renomma « Cisjordanie. » La communauté internationale ne reconnut pat cette annexion (à l’exception de la Grande-Bretagne et du Pakistan).
Donc quand Israël s’empara de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pendant la Guerre des Six Jours, elle ne traversa pas une frontière, mais une ligne d’armistice temporaire. Et elle ne conquit pas des territoires souverains avec un statut juridique reconnu par la communauté internationale. Par ailleurs, tandis que l’Égypte et la Jordanie conquirent la Bande de Gaza et la rive occidentale du Jourdain dans une guerre d’agression, Israël s’empara de ces territoires dans une guerre de légitime défense -ce qui a des implications en termes de légitimité et de légalité.
La présence israélienne en Judée-Samarie est plus légale et plus légitime que la présence jordanienne à l’époque, précisément parce que la présence israélienne est le résultat d’une guerre d’autodéfense, alors que la présence jordanienne était le résultat d’une guerre d’agression.
Par ailleurs, le droit des Juifs de vivre en Judée-Samarie a été reconnu par le Mandat de la SDN en 1922, un document de droit international qui n’a jamais été abrogé.
Tout cela pour dire qu’il n’y pas de justification légale à un retrait israélien aux lignes d’armistice de 1949. En s’emparant de la Cisjordanie en juin 1967, Israël n’a pas envahi un pays souverain avec une frontière internationalement reconnue. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies n’exige pas d’Israël un retrait aux lignes d’armistice de 1949.
La Résolution 242 a été adoptée en novembre 1967, alors que la guerre était finie depuis le mois de juin, c’est-à -dire cinq mois plus tôt. Pourquoi? Parce que les négociations furent ardues entre les membres du Conseil de Sécurité qui voulaient un retrait israélien total et inconditionnel (comme l’Union soviétique et la France), et ceux qui voulaient que le retrait israélien soit conditionné par un accord de paix et que son étendue soit sujette à négociation (comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne).
La Grande-Bretagne, qui présidait le Conseil de Sécurité à l’époque, finit par faire accepter sa version de la résolution qui lit le retrait israélien à un accord de paix avec les belligérants, et qui n’exige pas un retrait israélien total mais un retrait de territoires (« withdrawal from territories »). La formule demandée par la Russie et la France était « from all the territories » puis « from the territories » mais c’est finalement la formule « from territories » qui a été retenue. Ces négociations figurent dans les travaux préparatoires du Conseil de Sécurité.
Tant Lord Caradon, qui était à l’époque le représentant de la Grande-Bretagne aux Nations Unies, que Georges Brown, qui était le Ministre britannique des affaires étrangères, ont témoigné de ces négociations et ont confirmé que c’est la version anglaise qui fait autorité. Le fait que la France ait traduit « from territories » par « des territoires » au lieu de traduire par « de territoires » parce qu’elle n’avait pas eu gain de cause n’a aucune implication juridique.
Donc le droit international n’exige pas d’Israël de se retirer aux lignes d’armistice de 1949 dans le cadre des négociations avec les Palestiniens, et certainement pas de les « compenser » avec des territoires israéliens souverains en contrepartie des territoires qui seraient annexés par Israël au-delà des lignes de 1949.
Cela inclut la question épineuse de Jérusalem, ce qui me mène à mon cinquième et dernier point.
La question de Jérusalem
À la question « comment dit-on Jérusalem en Arabe ? » les gens répondent généralement: al-Quds. Ce qui n’est pas faux, mais il s’agit là d’un terme récent. Car à l’origine, les Arabes appelaient Jérusalem Bayt al-Maqdis, ce qui est bien entendu la translittération arabe de l’Hébreu Beit Hamikdash, qui signifie « Le Temple de Jérusalem. » !
Avant le conflit de l’époque moderne, les Arabes reconnaissaient, dans leur langage même, le passé juif de Jérusalem.
Et tel était le cas jusqu’à récemment. Un guide touristique publié par le Conseil musulman suprême en 1924 dit la chose suivante à propos du Mont du Temple:
– « Ce site est l’un des plus vieux du monde. C’est là que fut érigé le Temple de Salomon. »
Plus récemment encore, l’historien palestinien Araf al-Araf (qui était un proche collaborateur de Hadj Amin al-Husseini, et qui ne peut donc pas être soupçonné de sympathies pro sionistes) écrivit dans son livre Tariah al-Quds (publié en 1951), que le Mont du Temple est « sur le Mont Moriah mentionné dans le Livre de la Genèse (…) Il fut acheté par David pour construire le Temple, mais c’est son fils Salomon qui le construisit en l’an 1,007 avant l’ère chrétienne. » Le même al-Araf écrit dans son livre Une histoire détaillée de Jérusalem (publié en 1961) que « Le Mur des Lamentations est la partie extérieure du mur du Temple érigé par Hérode. Il est fréquemment visité par les Juifs, surtout le 9 du mois de Av. Là , ils commémorent une histoire glorieuse et inoubliable.«
Je rappelle ces faits parce qu’aujourd’hui les Palestiniens nient purement et simplement l’existence même du Temple de Jérusalem, ainsi que tout lien historique et religieux entre le peuple juif et la Ville sainte.
À la Conférence de Camp David en juillet 2000, le Président Clinton fut abasourdi d’entendre Arafat nier l’existence du Temple de Jérusalem. Il ne s’agissait pas là d’une simple provocation, mais de ce qui est devenu un mythe palestinien. Ce négationnisme est repris par les Arabes israéliens eux-mêmes, qu’il s’agisse de Raed Salah (le chef de file du mouvement islamique d’Israël), des membres de la Knesset, ou anciens membres de la Knesset, Abdulmalik Dehamshe et Muhammad Barakeh, et du Président du Comité de Suivi Arabo-Israélien Shuki Khatid.
Tous ont affirmé récemment que le Temple de Jérusalem n’a jamais existé et que les Juifs n’ont par conséquent aucun droit historique et religieux sur le Mont du Temple.
Ce négationnisme historique remonte à l’époque de Hadj Amin al-Husseini, le Mufti de Jérusalem nommé par les Britanniques. Jusqu’au dix-septième siècle, il n’y avait aucun consensus entre les savants musulmans concernant l’endroit précis où Mahomet attacha son cheval lors de son passage à Jérusalem. Ce n’est qu’à partir du début du vingtième siècle que al-Husseini affirma que le site en question était le Mur des Lamentations. Comme par hasard, c’est précisément à cette époque que les Juifs commencèrent à prier de façon régulière au Mur. Mais bien qu’il ait soudainement déclaré ce site sacré pour l’Islam, al-Husseini en fit un dépôt d’ordure et de déchets humains pour tenter d’empêcher les Juifs d’y prier. Étrange façon de traiter un lieu saint.
Al-Husseini ne se contenta pas d’inventer des théories farfelues niant l’existence du Temple et décrétant que le Mur des Lamentations était un lieu saint islamique (bien qu’il le profana lui-même, comme nous l’avons vu). Il propagea également des théories du complot sur la volonté des Juifs de s’emparer du Mont du Temple pour reconstruire le Temple de Jérusalem (remarquez d’ailleurs la contradiction: comment les Juifs pouvaient-ils reconstruire le Temple, si celui-ci n’avait jamais existé?).
En 1929, il affirma que les Juifs étaient sur le point d’envahir le Mont du Temple, ce qui incita les Musulmans à la violence et au massacre de Hébron de 1929. Arafat ne fit que répéter ce scénario en septembre 2000 lorsqu’il affirma qu’Israël menaçait la Mosquée d’Al-Aqsa sur le Mont du Temple. C’est ce qui déclencha l' »Intifada d’Al-Aqsa. »
Arafat reprit également à son compte la « transformation » par al-Husseini du Mur des Lamentation en un site islamique. À plusieurs reprises, Arafat a affirmé que le véritable nom du Mur des Lamentations est Al Buraq, c’est-à -dire le lieu où Mahomet a attaché son cheval, et que cela est écrit dans le Coran. Bien entendu, cela est complètement faux. Le Coran ne mentionne ni Jérusalem ni le Mur des Lamentations, et la théorie selon laquelle c’est là que Mahomet aurait attaché son cheval est une invention de al-Husseini.
En février 2001, le Mufti de Jérusalem publia un fatwa déclarant que le Mur des Lamentations fait partie de la Mosquée Al-Aqsa. Ce qui est complètement aberrant. Le Mur des Lamentations est le dernier vestige du Second Temple -un vestige qui existait 635 années avant la construction de la mosquée en l’an 705.
Ce négationnisme a des conséquences. Nier l’histoire d’autrui, c’est n’avoir aucun respect pour sa foi, pour ses valeurs, pour ses lieux de mémoire.
Et ce n’est donc pas un hasard si les lieux saints du judaïsme ont été systématiquement profanés et détruits par les Palestiniens et par les Jordaniens. La Jordanie a violé les Accords d’Armistice de 1949, qui régissaient entre autres le statut des lieux saints juifs de Jérusalem-Est. D’abord, elle ne permit pas aux Juifs de venir prier au Mur des Lamentations. Ensuite, elle fit détruire les 58 synagogues et écoles juives de la Vieille Ville de Jérusalem. Enfin, elle profana le cimetière juif du Mont des Oliviers, utilisant les pierres tombales pour la construction de routes, de camps militaires, et de latrines.
L’Autorité palestinienne, quant à elle, a également violé les clauses des Accords d’Oslo régissant le respect des lieux saints juifs.
En septembre 2000, elle fit détruire le Tombeau de Joseph à Shekhem (Naplouse), ainsi que l’ancienne synagogue de Jéricho. Elle en appela également à la « libération » du Tombeau de Rachel à Bethlehem, affirmant qu’il s’agissait en réalité d’une ancienne mosquée.
Et, depuis 1996, elle se livre à des actes de vandalisme archéologique sur le Mont du Temple pour effacer toute trace des deux Temples de Jérusalem.
En 1996 et en 1999, le Wakf (qui est contrôlé par l’Autorité palestinienne) a construit deux énormes mosquées sous le Mont du Temple: La Mosquée des Étables de Salomon en 1996, et la Mosquée Al Aksa Al-Qadim en 1999. Dans les deux cas, le Wakf fit des travaux de forage énormes et jeta plusieurs milliers de tonnes de débris qui contenaient des vestiges archéologiques.
Des dizaines de vestiges archéologiques, dont des inscriptions hébraïques et des étoiles de David, furent retrouvés par des archéologues israéliens dans les poubelles municipales de Jérusalem, mais la plupart des vestiges jetés par le Wakf ont été perdus à jamais.
Donc d’un côté les Palestiniens nient l’existence du Temple, mais d’un autre côté ils font tout pour effacer les témoignages de son existence.
Nous savons quel est le sort des lieux saint juifs sous souveraineté musulmane. Et nous savons quel est le sort des lieux saints musulmans sous souveraineté juive. Dès juin 1967, Israël vota des lois garantissant la liberté de culte et la protection des lieux saints des trois religions monothéistes. Israël est le seul pays de la région qui a prouvé son respect pour les lieux saints des autres religions.
Même lorsque les pays arabes tentèrent de prouver le contraire grâce à leur majorité automatique à l’ONU, ils furent contredits par les faits. Dans les années 70 et 80, il y avait ce rituel à l’UNESCO pour vérifier les soi-disant destructions archéologiques israéliennes à Jérusalem-Est. À chaque fois, l’UNESCO nomma une commission sous la direction du Professeur Raimond Lemaire (un archéologue belge). Et à chaque fois, le Professeur Lemaire rejeta les accusations des pays arabes, et prouva qu’Israël était extrêmement respectueuse des sites musulmans.
Ceux qui en appellent à la re-division de Jérusalem ne semblent pas être conscients du fait qu’une re-division entraînera la profanation et la destruction des lieux saints juifs et des lieux saints chrétiens, tandis que les lieux saints musulmans et chrétiens sous souveraineté israélienne sont respectés et préservés.
Il existe des dizaines de propositions et de solutions pour un partage de souveraineté sur le Mont du Temple. Mais le problème n’a pas trait à la souveraineté; il a trait à la reconnaissance du passé juif. En décembre 2000, le Ministre israélien des affaires étrangères, Shlomo Ben-Ami, tenta in extremis d’arriver à un accord avec les Palestiniens sur le Mont du Temple. Il était prêt à remplacer la souveraineté israélienne sur le Mont du Temple par une souveraineté palestinienne exclusive, mais à condition que les Palestiniens reconnaissent le fait que ce site est cher aux Juifs, et à condition que le Wakf y cesse son vandalisme archéologique. Mais même cette proposition fut rejetée par les Palestiniens, qui n’étaient pas prêts à s’engager à laisser les Juifs prier au Mur des Lamentations dans le cadre d’un transfert de souveraineté.
Je me souviens jusqu’à aujourd’hui d’un débat que j’avais organisé à l’Université de Tel-Aviv en mars 2007 entre le député arabe israélien Ahmad Tibi et Shmuel Berkowitz, le plus grand expert israélien sur la question des lieux saints. Lors du débat, Berkowitz finit par demander à Tibi: « Je ne comprends pas. Pour moi, le Mont du Temple fait partie de mon patrimoine national, historique et religieux en tant que Juif. Mais je reconnais qu’il fasse également partie de votre patrimoine national, historique et religieux en tant que Musulman. Pourquoi refusez-vous de reconnaître l’importance que ce site revêt pour moi, tout en exigeant que je reconnaisse l’importance qu’il revêt pour vous?«
Cette question demeura sans réponse. Et tant qu’elle restera sans réponse, re-diviser Jérusalem ne résoudra pas le conflit. Ce qui me mène à ma conclusion.
Conclusion
Il est possible de contrer la propagande arabe tout simplement en disant la vérité. Et la vérité, contrairement à ce que l’on entend souvent dire, est que:
– Israël ne fait pas obstacle à la paix et à la solution de deux États pour deux nations;
– Reconnaître Israël comme État juif, cela signifie reconnaître le droit des Juifs à disposer d’eux-mêmes;
– Le droit international ne reconnaît pas aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants un droit au retour en Israël;
– Le droit international n’exige pas d’Israël un retrait aux lignes d’armistice de 1949;
– Aucun accord ne sera possible sur Jérusalem, tant que les Palestiniens nieront l’histoire juive et tant qu’ils ne montreront aucun respect pour les lieux saints juifs.
Ce sont là des faits, quelles que soient les opinions politiques de chacun.
Mais encore faut-il que les Juifs d’Europe redressent les contre-vérités qui sont devenues monnaie courante. Comme l’a dit Edmund Burke:
– « Il suffit, pour que la mal triomphe, que les gens de bien ne fassent rien.«
=============================================== NOTE M.A.V.
Je voudrai terminer cet article en rappelant ce qui est écrit en Zacharie, et corroboré par le Nouveau Testament, en particulier par les paroles de Jésus, en Romains 11 et en Apocalypse;.. mais aussi, au final, par les 66 livres de la Bible !
Car nous savons ce qui va se passer: ces contre-vérités propagées SCIEMMENT par le monde arabe et acceptées par l’Occident par L CHETÉ et intérêts pétroliers égoïstes vont aboutir à une levée de toutes les nations contre Israël. Toutes ?
Zacharie 14:6 En ce jour-là , il n’y aura point de lumière ; Il y aura du froid et de la glace.
14:7 Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit ; Mais vers le soir la lumière paraîtra.
14:8 En ce jour-là , des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale ; Il en sera ainsi été et hiver.
14:9 L’Éternel sera roi de toute la terre ; En ce jour-là , l’Éternel sera le seul Éternel, Et son nom sera le seul nom.
14:10 Tout le pays deviendra comme la plaine, de Guéba à Rimmon, Au midi de Jérusalem ; Et Jérusalem sera élevée et restera à sa place, Depuis la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, Jusqu’à la porte des angles, Et depuis la tour de Hananeel jusqu’aux pressoirs du roi.
14:11 On habitera dans son sein, et il n’y aura plus d’interdit ; Jérusalem sera en sécurité.
14:12 Voici la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples Qui auront combattu contre Jérusalem : Leur chair tombera en pourriture tandis qu’ils seront sur leurs pieds, Leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, Et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche.
14:13 En ce jour-là , l’Éternel produira un grand trouble parmi eux ; L’un saisira la main de l’autre, Et ils lèveront la main les uns sur les autres.
14:14 Juda combattra aussi dans Jérusalem, Et l’on amassera les richesses de toutes les nations d’alentour, L’or, l’argent, et des vêtements en très grand nombre.
C’est écrit et donc cela sera. Merci Seigneur d’incliner le cœur de nos autorités politiques pour qu’elles choisissent la vérité et non la lâcheté. Car de leur position dépendra la survie de nos nations, et des nôtres !
Merci aussi Seigneur de laver nos pensées et de détruire les forteresses de mensonges dans lesquelles beaucoup de tes enfants ont été enfermées par les média et les idées reçues et propagées. Car c’est à nous, l’Église, que revient la mission d’être le » la colonne et l’appui de la vérité » (1Tim 3:15). Car là se trouve la clé d’une grande bénédiction pour tes enfants !
Toute cette analyse est complètement exacte…il n’y a rien à ajouter, si ce n’est qu’en vérité le jour où la paix sera "signée" (et que le Temple aura été reconstruit) ce sera le signe du commencement du règne de l’Antichrist, et pour cela il faut d’abord que l’Epouse ait été enlevée, voilà sans doute pourquoi le processus de paix "traîne encore des pieds".
Liliane: Là Michel-André tu touches à la théorie de l’enlèvement « avant ou après ou pendant »…donc restons prudent la parole de Dieu n’est pas si claire que celà dans ce domaine….il se peut très bien que ce soit en plein dedans….!! aie aie..tribulations et persécutions…passer par le feu…
Un grand merci pour un tel article qui remet les pendules à l’heure de Dieu et de la vérité.
Le Coran, non seulement ne condamne pas le mensonge, mais l’encourage. On se demande dans ces conditions comment le Allah des musulmans peut être le même dieu que Dieu le Père de Jésus-Christ, qui incarne la Vérité ! Et qui hait le mensonge sous toutes ses formes :
"Celui qui se livre à la fraude
N’habitera pas au milieu de ma maison.
Celui qui PARLE AVEC FAUSSETÉ
Ne subsistera pas en ma présence." (Psaume 101:7)
"Il y a six choses pour lesquelles l’ÉTERNEL A DE LA HAINE,
Et même sept qu’IL A EN HORREUR :
Les yeux hautains, la LANGUE TROMPEUSE,
Les mains qui répandent le sang innocent,
Le cœur qui médite des projets injustes,
Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
Le faux témoin qui PROFÈRE DES MENSONGES,
Et celui qui déchaîne des querelles entre frères." (Proverbes 6:16-19)
"Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent,
Et celui qui PROFÈRE DES MENSONGES n’échappera pas." (Proverbes 19:5)
"Il n’y entrera (la Jérusalem céleste) rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au MENSONGE, mais ceux-là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau." (Apocalypse 21:27)
"Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
DEHORS les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres et QUICONQUE AIME ET PRATIQUE LE MENSONGE !" (Apocalypse 22:13-15)
Ceci parmi tant et tant d’autres textes de la Parole de Dieu concernant le mensonge. Et Jésus, qui est cet Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin d’Apocalypse 22, "enfonce le clou" en Jean 8:44 :
"Vous avez pour père LE DIABLE, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même car IL EST MENTEUR ET PÈRE DU MENSONGE."
N’est-ce pas là une terrible définition de l’Islam qui, encore une fois, doit être comprise non comme une "religion", mais comme idéologie totalitaire, porteuse d’anéantissement, de ruine et de mort, au même titre que les grandes engeances totalitaires du 20è siècle passé que furent le communisme et le nazisme ? Notez que dans la terrible invective de Jésus sont associés meurtre et mensonge. à‡a marche TOUJOURS ensemble dans tous les diktats. On ne le voit que trop aujourd’hui dans tous les pays sous la férule islamique.
Non, décidément et résolument, on n’a vraiment pas du tout le même dieu, chrétiens et musulmans. Vraiment pas du tout ! Mais prions et intercédons ardemment pour les musulmans qui ont une vraie soif de Dieu et qui, lorsqu’ils ont reconnu leur Sauveur et Seigneur en Jésus-Christ, deviennent des colonnes de feu pour la Vérité !
Il me semble opportun de rappeler, à ceux qui croient encore à une paix humaine au Moyen Orient (en voulant à tout prix établir un état dit palestinien) les vraies motivations des responsables se proclamant Palestiniens.
Déclaration de Mohassein Zahir un dirigeant de l’OLP en 1977 :
» En fait, il n’y a point de peuple palestinien…la revendication pour une identité palestinienne est exprimée que pour des raisons tactiques seulement…l’érection d’un état palestinien serait un instrument au service du combat contre Israël et pour l’unité arabe… il n’y a pas de différence entre jordaniens et palestiniens, syriens et libanais, nous faisons TOUS PARTIE D’UNE SEULE NATION ! Ce n’est que pour des raisons politiques que nous parlons d’une identité palestinienne…en opposition au sionisme. «
Yasser Arafat a dit au journal hollandais TRUD en 1970 :
» La question des frontières de la Palestine ne nous intéresse pas. D’un point de vue arabe, nous ne devons pas parler de frontières…la Palestine n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Notre nation est la nation arabe qui s’étend depuis l’océan Atlantique jusqu’à la mer Rouge et au-delà «
A noter aussi que L’OLP est née en 1964 donc bien avant 1967, pendant l’occupation jordanienne, il n’y jamais eu d’exigence pour créer un état palestinien !
Le 1/7/1968, l’assemblée palestinienne affirme son opposition radicale à la création d’un Etat palestinien en CISJORDANIE : » créer une entité palestinienne dans les territoires conquis après juin 1967, offrirait légalité et continuité à l’état d’Israël. Un tel acte contredirait d’une façon radicale le droit du peuple palestinien A TOUTE LA PALESTINE «
La Charte nationale palestinienne de l’OLP de 1974 dans l’article 15 déclare :
» La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour but de refouler l’invasion sioniste et impérialiste du sol de la grande partie arabe et de PURIFIER la Palestine de la présence sioniste «
Le Hamas ne cache pas le fait qu’il trouve ses principes dans le Coran et se bat au nom de l’islam.
L’idéologie issue de la charte du Hamas est connue et le problème a toujours été et reste qu’Israël est un obstacle, une épine dans l’expansion de l’Islam et ce n’est pas l’article 28 de cette Charte qui le contredira : » Israël, par sa judéité et ses Juifs, constitue un défi pour l’islam et les musulmans. » (Article 28)
L’Occident FEINT d’ignorer qu’une paix, dans ces conditions, est impossible à atteindre et s’obstine dans un aveuglement total à convaincre les dirigeants israéliens (et l’opinion publique européenne) de céder des territoires juifs comme Jérusalem-Est et la Judée-Samarie qui sont l’âme du peuple juif. Cette région s’est toujours appelée ainsi durant 2000 ans comme l’indiquent les cartes datant du Moyen-âge. La Jordanie qui l’avait occupée en 1948 l’avait appelée » Cisjordanie » mais cette imposture fait aussi partie du mythe du peuple palestinien qui n’a aucune identité, propre ni culture ni histoire car issu d’un mélange de peuplades du Moyen Orient donc ne pouvant absolument pas être considéré comme une nation. On comprend, dès lors, que L’union européenne s’acharne coûte que coûte, à promouvoir et soutenir financièrement des initiatives visant à créer une culture palestinienne !
Faut-il s’étonner que la Suède humaniste, anti-Dieu donc anti-Israël à l’instar de la majorité des pays de la CE, soutienne le mythe palestinien ?
Nations aveuglées par votre religion humaine qui est » l’humanisme » vous allez déchanter -et le mot est faible- lorsque les paroles de l’Eternel s’accompliront et vous n’aurez AUCUNES excuses à invoquer car l’Eternel prévient toujours avant d’accomplir ses jugements :
Méditez EZECHIEL 36
1 » Or toi, fils de l’homme, prophétise sur les montagnes d’Israël et dis-leur: Montagnes d’Israël, écoutez la parole de l’Eternel !
2 Ainsi parle le Seigneur D.ieu:
Parce que l’ennemi s’est écrié sur vous : Ha ! Enfin ces hauteurs antiques (Judée et Samarie) nous sont échues en héritage !
3 c’est pourquoi, prophétise et dis :
Ainsi parle le Seigneur D.ieu: Parce que, oui, parce de tous côtés on voulait vous dévaster et vous happer, pour vous faire échoir en héritage aux autres nations et que vous avez fourni un objet aux coups de langue (mot à mot : vous êtes montés sur les lèvres du langage) et aux mauvais propos des gens (politiciens, diplomates onusiens en tête…):
4 C’est pourquoi, montagnes d’Israël, écoutez la parole du Seigneur D.ieu:
Ainsi parle le Seigneur D.ieu aux montagnes et aux collines, aux ravins et aux vallées, et aux ruines désolées et aux villes délaissées, qui sont devenues la proie et la risée des autres nations établies à l’alentour;
5 Oui, ainsi parle le Seigneur D.ieu :
J’en jure, dans le feu de mon ressentiment, j’ai prononcé sur les autres nations et sur Edom tout entier, qui se sont adjugé mon pays en héritage, dans toute la joie de leur cœur et l’insolence de leur âme, pour y faire le vide et le mettre à sac.
6 Donc, prophétise sur la terre d’Israël, et dis aux montagnes et aux collines, aux ravins et aux vallées :
Ainsi parle le Seigneur D.ieu:
Voilà que, dans mon ressentiment et dans ma colère, j’ai parlé, parce que vous avez subi l’opprobre des nations.
7 Donc, ainsi parle le Seigneur D.ieu: Moi, J’enlève la main, oui, les nations que vous avez autour de vous, ce sont elles qui subiront leur opprobre !
8 Et vous, montagnes d’Israël, vous donnerez votre frondaison et vous porterez votre fruit pour mon peuple Israël, car ils sont près de revenir.
9 Car Me voici venir vers vous, Je me tournerai de votre côté, et vous serez cultivées et ensemencées.
10 Je multiplierai sur vous la population, la maison d’Israël toute entière ; les villes seront repeuplées et les ruines rebâties.
11 Je multiplierai sur vous hommes et bêtes, ils foisonneront et fructifieront. Je vous repeuplerai comme dans les temps d’autrefois et vous ferai plus de bien qu’à vos débuts : vous saurez ainsi que je suis l’Eternel.
12 Et je ferai marcher sur vous des hommes, mon peuple Israël. Ils reprendront possession de toi (du pays d’Israël), et tu seras leur héritage, et tu ne continueras plus à les décimer…
15. Et je ne te laisserai plus entendre les insultes des nations ; les outrages des peuples, tu ne les subiras plus, et tes populations, tu ne les feras plus trébucher (décimer), dit le Seigneur D.ieu. «
30 Je multiplierai le fruit des arbres et la production des champs, pour que vous ne subissiez plus, parmi les nations, l’humiliation de la faim…
35 Et l’on dira : Voyez-vous, cette terre dévastée est devenue comme le jardin d’Eden, et ces villes ruinées, dépeuplées, écroulées, les voilà fortifiées et habitées !
36 Elles sauront alors, les nations qui sont restées autour de vous, que c’est moi, l’Eternel, qui ai rebâti les décombres, replanté le sol dévasté, moi, l’Eternel, qui l’avais annoncé et qui l’aurai accompli. «
Au-delà de toutes les raisons, très pertinentes, exposées par M. Navon et expliquant la supercherie palestinienne, il me semble que le point essential a été omis.
Le droit international a reconnu les "liens historiques" du peuple juif en Palestine et la nécessité de "reconstituer" l’Etat juif dans ce territoire. Cela a été formulé à la Conférence de San Remo en 1920, et reconduit dans le Mandat sur la Palestine de 1922, lequel définit le territoire en question comme étant toute la région située à l’ouest du fleuve Jourdain.
Il est pour le moins étrange que cette question juridique fondamentale ne figure pas dans le texte de M. Navon qui, erronément, appuie la création d’un 22ème état arabe à l’intérieur de la Palestine mandataire, sans faire aucune allusion à la création de la Jordanie, dont la partie occidentale revenait de droit au peuple juif, avant que Churchill ne l’ait excisée en 1921 pour la donner à l’Emir Andullah.
>Salomon Benzimra
Ok ! Mais là encore c’est une décision venant de nous les hommes, mais qu’en est-il de celle de "L’Histoire", Qui les a sortis d’Égypte … Qui dit les choses puis elles "sont". Je pense que Dieu permet tous ce qui se passe en ce moment mais il a fixé déjà la date butoir, le regard que nous devons avoir n’est pas celui de la chair, il est important pour tous d’assimiler cela … du moins pour ceux qui sont concernés, ce conflit est le centre de tout et aujourd’hui tenté de dire que ce morceau de terre et plus à l’un ou à l’autre (bien que nous savons à qui il est), n’est pas de notre ressort dans la mesure ou nous sommes incapable malgré tout nos efforts d’y apporter La Paix, parce que c’est Dieu Lui même qui le fera, et après 40 années dans le désert le temps d’éprouver "Son" peuple, Il a choisi les terres couper par le Jourdain pour être "La" sienne et à son retour il va y avoir des sanctions, au combien mérité pour qui décident aujourd’hui d’en bénéficier par un manque de sagesse!(et dans tout les camps, simplement ceux qui auront pas pris et accepté "Sa" nouvelle alliance, Amen).
à” Père Eternel je te prie par la toute puissance du Nom de Jésus-Christ ressuscité et siégeant à ta droite pour nous de bien vouloir réprimer toute tentative de l’ennemi qui est dans le but, de faire luire sa lumière noire qui émoustille la chaire pour nous perdre dans la raison, la raison humaine qui s’est élevé contre ta justice plus d’une fois dans les différents temps, cette même raison engendre des raisonnement qui édifie des forteresse au combien dangereuse pour le Salut de nos âmes, je te le demande dans le Nom de Jésus de Briser tout cela, afin qu’un plus grand nombre de captifs de "Toutes" nation puissent prendre part à ton héritage, celui de notre Seigneur Christ, afin que nous soyons le plus nombreux possible à être avec toi au jour du Divin festin, à” Père je te prie de bien vouloir apporté ta Paix à Israël et de bénir ceux qui ne savent pas encore qui elle est, et de les éclairer de "Ta" Divine lumière lors de leur lecture, je te prie de bénir tout ceci dans le Nom de Jésus-Christ. Amen ! Alléluia !
Didier.M
Je ne suis pas croyant. Mécréant disent les musulmans. J’ai lu avec beaucoup d’attention tous les textes et j’ai trouvé remarquable cette mise au point, cette remise à l’heure des pendules de l’histoire. Je me suis même permis de faire un lien vers ce blog afin que l’ensemble du texte puisse être lu. Qu’Israël vive longtemps et apporte sa démocratie comme la paix. Mais l’Islam devra se réformer est là c’est pas demain la veille.
Gérard Brazon
puteaux-liber.over-blog
Liliane: La parole de Dieu est claire .;celui qui bénit Israêl est béni..tu es donc et seras béni toi qui soutient Israêl…mais sais tu que pour régner avec Le Reste d’Israêl et voir avec eux et les enfants du Vrai Dieu, la Gloire de Dieu toute l’Eternité, il te faut rencontrer Jésus Christ de Nazareth? Je suis heureuse de ton intervention ici , car avec Dieu il n’y a pas de hasard, tu te dis mécréant ? et tu fais bien! sais tu pour quoi ? parce que nous aussi nous étions mécréants!! Jésus est venu pour tous les mécréants donc pour toi aussi…veux tu une bible ? si tu en as une ouvres là ..tu vas découvrir de vrais trèsors et la première chose c’est le Salut en Jésus Christ car il t’aime..plus que tu ne crois..je te bénis et espère vivement lire ici un jour ta rencontre avec l’Eternel Dieu tout puissant..
Pour ceux qui défendent bibliquement Israêl voici de quoi alimenter nos moulins et tenter puiqu’il le faut encore hélas, convaincre bien des enfants de Dieu…
Israel a gracié des centaines de terroristes du Fatah
http://www.terredisrael.com/word...
Liliane
"l’existence d’Israël est un décret divin inscrit dans la Soura"
http://www.jforum.fr/spip.php?ar...
Liliane
Shabbat Shalom, Frères et Soeurs !
Voici un petit partage au sujet du mot "HAMAS" (prononcer "Ramas") :
On trouve ce mot en hébreu biblique avec la même orthographe et la même prononciation, composé des lettres Het (prononcer Rèt), Mèm, et Samèkh (prononcer Samèr).
IL SIGNIFIE : VIOLENCE, INJUSTICE, INIQUITE, RAPINE, BUTIN, OPPRESSION.
Tout est dit……………….
(Ce mot est présent dans de nombreux passages, notamment Proverbes 10: 11, Ezéchiel 45:9, Amos 3:10, etc…)
Elisabeth me transmet ce jour cette information:
50 généraux et amiraux américains à la retraite signent une lettre véhémente pour dénoncer les égarements anti-israéliens d’Obama
par Liran Kapoano, pour American Thinker
Par
Thème : Proche-Orient
Date de publication : le 19 avril 2010
Titre original : Israel as a Security Asset for the United States
Traduction : Objectif-info
En réponse au traitement grotesque que vient de réserver l’administration Obama à Israël , un groupe d’environ 50 généraux et amiraux américains retraités a élaboré de conserve la lettre suivante. Cette lettre invite aussi bien le président que le Congrès et le public américain à mesurer à quel point les succès d’Israël et de l’Amérique sont intimement liés.
Voici la lettre non publiée à ce jour, obtenue directement auprès d’officiers signataires :
Israël est un capital de sécurité pour les États-Unis
Nous, soussignés, avons voyagé en Israël ces dernières années avec l’Institut juif pour les Affaires de Sécurité nationale (JINSA). Nous représentions des décennies d’expérience militaire. Ayant eu accès sans restrictions aux dirigeants civils et militaires d’Israël, sommes parvenus à la conviction inébranlable que la sécurité de l’état d’Israël est une question de grande importance pour les États-Unis et pour leur politique au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale. Un Israël fort et en sécurité est un capital sur lequel les stratèges militaires américains et les dirigeants politiques peuvent compter. Israël est une démocratie, un produit rare et précieux dans la Région, et Israël partage notre engagement pour la liberté en général, les libertés individuelles et la primauté du droit.
Au cours de nos voyages et de nos entretiens, la détermination des Israéliens pour protéger leur pays et parvenir à une paix juste et réaliste avec leurs voisins a été clairement exprimée. Ainsi nous prenons acte des tensions actuelles entre les États-Unis et Israël avec consternation et nous éprouvons une profonde inquiétude en voyant certaine divergences politiques primer sur nos intérêts mutuels de première importance.
En tant que professionnels américains de la défense, nous analysons les événements du Moyen-Orient au prisme des intérêts de sécurité américains.
Au cours de la guerre froide, les États-Unis et Israël se sont engagés dans un processus de coopération en matière de sécurité ; aujourd’hui les deux pays font face à la menace identique d’un terrorisme alimenté par des gens qui redoutent tout ce qui relève de la liberté. La collaboration historiquement étroite des États-Unis avec Israël à tous les niveaux des forces armées israéliennes, la recherche-développement militaire, les renseignements partagés et les exercices militaires d’entrainement conjoints, a renforcé la sécurité des deux pays. La police et les responsables américains des affaires juridiques ont tiré avantage de leur collaboration étroite avec les professionnels israéliens dans le domaine du contre-terrorisme intérieur, et lors des premières réponses aux attentats terroristes.
Israël et les États-Unis sont unis par des valeurs partagées et des menaces partagées contre notre mode de vie.
La prolifération des technologies nucléaires et des armes correspondantes au Moyen-Orient et en Asie, et la maîtrise de la technologie des missiles balistiques désormais implantés dans des aires géographiques étendues, nécessitent des coopérations en matière de renseignement, et de politique technologique et de sécurité. Le terrorisme, qu’il s’agisse de l’origine de son financement, de l’entrainement ou de l’exécution des opérations terroristes, doit recevoir une réponse multilatérale quand c’est possible. La diffusion de la haine et le soutien au terrorisme d’extrémistes violents au nom de l’Islam, qu’ils proviennent acteurs étatiques ou non-étatiques, doivent être traités comme des menaces contre la paix mondiale.
Au Moyen-Orient, dans une région instable si essentielle pour les intérêts des États-Unis, il serait pusillanime de s’écarter ou de dénigrer un allié de la trempe d’Israël.
Ainsi, la prochaine fois que quelqu’un prétendra stupidement qu’Israël mérite parfois un peu » d’amour vache » pour » retrouver le droit chemin « , ou qu’il faut traiter l’état juif comme un gosse turbulent qui doit aller piquet et que c’est bon pour tout le monde, qu’il aille donc le dire à ces 50 généraux et amiraux à la retraite.
Signataires au 12 avril 2010 :
Lieutenant General Mark Anderson, USAF (ret.)
Rear Admiral Charles Beers, USN (ret.)
General William Begert, USAF (ret.)
Rear Admiral Stanley W. Bryant, USN (ret.)
Lieutenant General Anthony Burshnick, USAF (ret.)
Lieutenant General Paul Cerjan, USA (ret.)
Admiral Leon Edney, USN (ret.)
Brigadier General William F. Engel, USA (ret.)
Major General Bobby Floyd, USAF (ret.)
General John Foss, USA (ret.)
Major General Paul Fratarangelo, USMC (ret.)
Major General David Grange, USA (ret.)
Lieutenant General Tom Griffin, USA (ret.)
Lieutenant General Earl Hailston, USMC (ret.)
Lieutenant General John Hall, USAF (ret.)
General Alfred Hansen, USAF (ret.)
Rear Admiral James Hinkle, USN (ret.)
General Hal Hornburg, USAF (ret.)
Major General James T. Jackson, USA (ret.)
Admiral Jerome Johnson, USN (ret.)
Rear Admiral Herb Kaler, USN (ret.)
Vice Admiral Bernard Kauderer, USN (ret.)
General William F. Kernan, USA (ret.)
Major General Homer Long, USA (ret.)
Major General Jarvis Lynch, USMC (ret.)
General Robert Magnus, USMC (ret.)
Lieutenant General Charles May, Jr., USAF (ret.)
Vice Admiral Martin Mayer, USN (ret.)
Major General James McCombs, USA (ret.)
Lieutenant General Fred McCorkle, USMC (ret.)
Rear Admiral W. F. Merlin, USCG (ret.)
Rear Admiral Mark Milliken, USN (ret.)
Rear Admiral Riley Mixson, USN (ret.)
Major General William Moore, USA (ret.)
Lieutenant General Carol Mutter, USMC (ret.)
Major General Larry T. Northington, USAF (ret.)
Lieutenant General Tad Oelstrom, USAF (ret.)
Major General James D. Parker, USA (ret.)
Vice Admiral J. T. Parker, USN (ret.)
Major General Robert Patterson, USAF (ret.)
Vice Admiral James Perkins, USN (ret.)
Rear Admiral Brian Peterman, USCG (ret.)
Lieutenant General Alan V. Rogers, USAF (ret.)
Rear Admiral Richard Rybacki, USCG (ret.)
General Crosbie Saint, USA (ret.)
Rear Admiral Norm Saunders, USCG (ret.)
General Lawrence Skantze, USAF (ret.)
Major General Sid Shachnow, USA (ret.)
Rear Admiral Jeremy Taylor, USN (ret.)
Major General Larry Taylor, USMCR (ret.)
Lieutenant General Lanny Trapp, USAF (ret.)
Vice Admiral Jerry O. Tuttle, USN (ret.)
General Louis Wagner, USA (ret.)
Rear Admiral Thomas Wilson, USN (ret.)
Lieutenant General Robert Winglass, USMC (ret.)
Rear Admiral Guy Zeller, USN (ret.)
http://www.jinsa.org/
Et voici le lien en anglais:
ronmossad.blogspot.com/20…
Eh bien, bénissons ces officiers qui, peut-être inconsciemment, ont compris Genèse 12:3 :
"Je bénirai ceux qui te béniront,
Je maudirai celui qui te maudira."
Le sort de l’Occident "démocratique" et "libéral" est indissolublement lié à celui d’Israël. Plus Israël est affaibli, plus l’Occident est la proie de désordres, de violences en tous genres de plus en plus dévastateurs. Sans parler des Jugements d’En-Haut qui commencent à s’abattre un peu partout.
Quand on ménage la chèvre et le choux dans le conflit du Moyen-Orient, on maudit Israël, car il n’y aucune place dans le cœur de Dieu entre le "oui" et le "non", aucune ! Sinon la tiédeur du compromis dont les adeptes seront vomis de la bouche de Dieu (Apocalypse 3:16)…
Il ne faut donc pas s’étonner de ce qui arrive et de ce qui va arriver de bien pire dans nos contrées. Mais le fait que cette admonestation solennelle vienne d’une cinquantaine d’anciens officiers généraux est peut-être le tout dernier avertissement de Dieu à l’administration américaine et au-delà , à tout l’Occident ! Après, la colère divine n’aura plus aucun frein.
Ne prenons pas à la légère cette démarche. Elle revêt en effet un caractère solennel qui ne se renouvellera pas. Après, tout sera trop tard. Evidemment, comme par hasard, motus et bouches cousues dans les médias. Mais là , on commence à avoir l’habitude…
je viens de finir de lire dans le cadre de ma méditation journalière le livre de Jérémie. Presque à chaque chapitre je disais : Seigneur nous pourrions écrire cela pour notre temps, notre pays,nos églises. et je dois dire que mon coeur est lourd car tous les jours nous voyons l’abomination prendre de l’ampleur la coalition contre Israel, le Helfest la liste est longue!!!
Ce matin le lis le premier chapitre des lamentations et voici :
"v8 Jérusalem a gravement péché, c’est pourquoi elle est devenue comme un déchet".
v18 Mais Eternel est juste car j’ai été rebelle à ses commandements".
Si l’Eternel n’a pas épargné il y a bien longtemps sa fille chérie, IL ne nous épargnera pas car nos péchés sont beaucoup plus abominable que les siens et ce ne sera que justice!!
Que mon coeur est lourd!!!!
A voir et à lire pour mieux méditer et mieux prier!!
http://www.jcpa-lecape.org/Dange...
http://www.jcpa-lecape.org/ViewA...
Liliane
Le nouveau scandale belge !!
Prions !
Ces Israël qu’il faut soutenir et non le Hamas une bande de terroriste. Un jour le réveil sera dure pour l’Europe et mon pays la Belgique !!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=2...
Liliane: Seigneur D.ieu tout Puissant nous sommes entrain de récolter le laxisme et le compromis de la culture chrétienne!! A un moment le gars dit « Préparez vous à déménager! les musulmans arrivent, ils sont là » il parle de mettre la charia en place!! Seigneur protège nous et réveille ceux qui dorment!!
AMEN !
On voit qui est derrière tout cela.. Armons -nous et battons- nous dans la prière !
"Soumettez – vous aux autorités" nous demande Jésus et eux disent : "on ne peut pas suivre allah et suivre Sarkozy".
He oui le piège se referme!
Pour les musulmans les palestiniens sont sur leur terre, car pour eux lorsque les musulmans occupent une terre celle ci devient la leur! C’est dans la logique musulmane, c’est leur coran qui le dit.
Ce principe est valable partout ou ils vont!
il feront comme en palestine, puisqu’ils vivent dans des pays non musulmans et que certains y sont de générations en générations, ils demanderont aussi a avoir une partie de nos pays pour eux, ensuite il réclameront la totalité des territoires.
Les nations estiment que c’est un droit légitime pour les palestiniens d’avoir Israël, un jour ils seront piégé par leur aveuglement lorsque les musulmans réclameront leurs pays!
Dominique
je viens de visionner le nouveau scandale belge….
Un jour un pasteur a dit que l islam enseigne
———————————————
que pour vaincre un ennemi :2 methodes:
A/soit tu le vaincs par la guerre
B/ si tu ne sais pas le vaincre par la guerre,tu
t installes dans son pays et quand tu te seras
multiplié et devenu un peuple nombreux dans ce pays
tu le vaincras de l intérieur.
Giuseppe
Liliane: ..le cheval de troie!! et dire que nous avons des chrétiens pour prôner la terre d’accueil à tout va.;venez venez , les pauvres faut les aider..ben voyons ..un film paien vieux dont le titre oh combien révélateur: viens chez moi j’habite chez une copine!!
On entend parler de » primes à la conversion « …
– En effet, il est aujourd’hui très courant de voir une conversion à l’islam se monnayer contre une » rançon » considérable, et de voir dans le même temps les pressions et menaces fondre comme neige au soleil… Ces » primes à la conversion » sont versées par des pays islamistes pour le port d’un voile, d’une plus longue djellaba, d’une barbe plus abondante. Très fréquentes dans les pays musulmans, elles le sont aussi en France ! Dans les cités, les musulmans s’encouragent à aller voir les » Gaulois » pour les convertir à l’islam. J’ai eu récemment le cas d’un prêtre qui, en banlieue parisienne, a rencontré une ancienne paroissienne voilée. Très étonné, il l’a fait parler : » Tu es sincère dans ta nouvelle foi ? » Et elle de répondre : » Non, je crois juste parce que cela me procure un financement mensuel. » Source:ilestvivant.com/Les-nouve…
Liliane: Il va de soi que le lien n’est pas mis pour orienter les lecteurs vers le catholiscisme mais pour appuyer les informations données par Dominique..sourire
Des images édifiantes ont été diffusées sur YouTube, montrant des passagers de la fameuse » Flottille pour Gaza…dit de la PAIX » entonner des chants de guerre islamiques appelant au meurtre des Juifs.
http://www.youtube.com/watch?v=b...
Ayant écrit mon soutien à l’ambasse d’Israel en France, je mets ici leur réponse..souriressssss!!
Madame,
A nom de l’Etat d’Israël, je tiens à vous remercier vivement pour le soutien que vous nous exprimez. En ces moments difficiles, chaque message nous va droit au cœur.
Israël se sent moins seul et vous pouvez nous aider à renforcer notre légitimité à contrôler le passage maritime vers Gaza. Le blocus maritime est totalement conforme aux lois internationales. Il vise à empêcher la dissimulation d’armes pouvant servir à la fabrication de bombes qui ont déjà causé beaucoup de victimes civiles parmi la population israélienne.
Si les forces navales israéliennes ont arraisonné le Mavi Marmara et aucun des six autres navires, c’est uniquement en raison de la provocation intentionnelle minutieusement préparée par ses passagers armés.
Il n’y a aucune crise humanitaire, aucune famine à Gaza : Israël n’empêche aucun passage d’aide humanitaire et en coordonne régulièrement le transfert, en parfaite coopération avec les ONG internationales ou les associations humanitaires présentes sur place.
Je vous remercie à nouveau de votre engagement et de votre contribution à tous les efforts déployés aussi bien en Israël qu’en France.
Au vu de votre attachement à Israël, vous pouvez vous abonner à notre newsletter hebdomadaire (formulaire en ligne sur notre site) qui présente Israël » autrement » que dans les médias. Pour vous inscrire, il suffit de nous envoyer votre adresse électronique à information@paris.mfa.gov.il ou de cliquer ici.
Cordial Chalom
Valérie GERMON-HOURI
Chargée d’Information
Ambassade d’Israël
Véronique : j’ai reçu ce message aujourd’hui, aussi ! Oui, faisons entendre notre voix à Israël, dans ce vacarme assourdissant de réprobations, condamnations et ce déferlement de haine et d’insultes! Qu’Israël sache qu’en France, des gens les aiment et les soutiennent, car, personnellement, j’en ai assez d’entendre les médias dire qu’Israël est condamné UNANIMEMENT ! Non, c’est faux et archi-faux !
idem je viens de recevoir cette réponse, continuons à nous tenir sur la brêche pour eux… mais aussi pour notre pays car bientôt nous allons avoir le retour du bâton à cause des critiques contre Israel, bâton de Dieu il va s’en dire!!!!
Cet après midi, alors que je faisais des courses alimentaires, j’ai cherché des avocats venants d’Israël. J’aime bien en acheter pour enrichir le pays et parcequ’ils sont bons. Rien ! Aucun légume venant d’Israël.. Mes amis, si nous avons la possibilité de soutenir Israël, pourquoi pas acheter leur produits ? Peut-être pas tous, mais ce sera toujours un petit quelque chose à leur donner..
Liliane: heu..juste pour info Israêl ne produit que 2 pour cent d’avocat à l’exportation..donc maintenant normale que tu n’en trouves plus ou peu, c’est au tour du pérou qui en exporte 3 pour cent..;sourire et bonne appétit.;
j’ai aussi reçu la même réponse
Chers frères et sœurs ,
Je voudrai mettre ici un texte que je trouve TRES IMPORTANT , je dirai même fondamental, concernant notre relation en tant que Chrétien par rapport à Israël, j’espère que ca pourra servir à éclairer les frères et sœurs qui n’ont pas encore reçu cet amour si particulier que nous donne le Saint Esprit pour Israël.
Tant que j’y suis , je vous conseille d’aller visiter et de soutenir le lien facebook qui m’a permis de trouver ce texte :
http://www.facebook.com/group.ph...
Shalom à tous et bonne lecture
NOTES DE SERMON :
» Ton peuple sera mon peuple » (traduction littérale : » Ton peuple EST mon peuple « ) (Ruth 1 :16)
La responsabilité de l’Eglise envers Israël
L’histoire de Ruth et Naomi est une belle image de la relation qui devrait exister entre l’Eglise et Israël.
A. Le défi
Alors que nous lisons cette histoire, notre intention est de défier les Chrétiens non-Juifs à devenir comme Ruth envers Naomi et de s’engager dans une alliance d’amour avec le peuple d’Israël.
B. Le contexte historique
Cette histoire se déroule à l’époque des Juges. La Bible nous dit que « Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25)
Ruth 1:1-17 – La décision de Ruth d’abandonner ses origines païennes à Moab et de se joindre au peuple d’Israël était la meilleure décision qu’elle ait jamais prise ! Ruth finira par épouser Boaz, un riche fermier Juif. Ensuite, Ruth, qui n’avait jamais eu d’enfant, aura un fils. De plus, à travers celui-ci, cette femme non-Juive deviendra la grand-mère du Roi David, un personnage clé dans la lignée du Messie Lui-même, qui naîtra plus tard dans cette même ville de Bethléhem !
C. Les parallèles
1. Naomi et le peuple Juif
Tout comme Naomi, le peuple Juif se trouve en exil à Moab. Jusqu’il n’y pas longtemps, la terre d’Israël était encore une terre de pauvreté et de famine.
2. La relation d’Orpa avec Naomi est une illustration des relations que la majorité des églises ont avec le peuple Juif.
Orpa, comme Ruth, était une non-Juive mariée à un Juif. Mais celle-ci avait décidé de rester dans son monde Moabite et d’abandonner sa belle-mère au sein de sa détresse. Orpa illustre la majorité de l’église qui n’a pas su comprendre et apprécier le lien indissoluble qui existe entre l’Eglise et Israël. Au lieu de s’identifier aux Juifs, l’Eglise » Orpa » a tourné le dos à Israël et elle a préféré s’attacher à une culture religieuse qui n’a pratiquement aucun lien avec ses racines juives.
Au départ, Orpa avait l’intention de rester avec Naomi (voir verset 10). Mais, finalement, l’Eglise » Orpa » décide de quitter Naomi pour s’occuper d’elle-même, tout comme la plupart des églises aujourd’hui, qui parlent mais n’agissent pas. En dépit du fait que le salut de l’Eglise lui vient des Juifs (Jean 4 :22), elle abandonne les Juifs à leur sort et ne leur porte pas secours.
3. L’histoire de l’Eglise » Orpa » et les Juifs
Au départ, l’Eglise était, comme Orpa, pleine de bonnes intentions. Elle voulait rester aux côtés du peuple Juif. Dans l’Eglise primitive se trouvaient des croyants non-Juifs, qui se joignaient aux Juifs Messianiques dans leur culte à Dieu. Ils célébraient avec eux les Fêtes Juives et n’avaient pas l’intention de se priver de la sève nourrissante de l’olivier d’Israël (Romains 11 :17).
De même que Orpa, a finalement préféré abandonner Naomi et partir de son côté, la majorité de l’Eglise a fait la même chose. Endéans une génération après la crucifixion de Jésus, l’armée Romaine avait ravagé la ville de Jérusalem et complètement détruit le Temple. Ce qui eut pour résultat que la culture Juive d’Israël s’est retrouvée en exil, comme Naomi. Une centaine d’années après sa naissance, l’Eglise (pour la plupart), en est arrivée à ne plus tenir aucun compte de l’importance du peuple Juif.
Certains théologiens chrétiens, voyant le rôle des Juifs lors de la crucifixion de Jésus et la destruction du Temple, en ont conclu que c’était là un signe que Dieu avait rejeté Israël une fois pour toutes. Dieu se formerait maintenant un nouveau peuple. L’Eglise allait devenir le nouvel Israël de Dieu. L’antisémitisme serait sinon justifié, au moins expliqué – et tout cela au nom de la théologie.
Jean Chrysostome, un théologien Chrétien qui a vécu au 4ème siècle, disait ceci à propos des Juifs dans ses sermons : » (Ils) sont meurtriers et destructeurs, des hommes possédés par le diable. Ils ne savent faire qu’une chose, c’est remplir leur gosier, se saoûler, tuer et faire du mal à autrui… »
Il est choquant de penser que cet homme soit appelé un » Saint » !
Six siècles plus tard, une haine encore plus affreuse contre les Juifs verra le jour : Des soi-disant » chrétiens « , transformés en » Croisés » seront connus pour leur courage, leur foi et leur zèle ! Mais en réalité, la plupart de ces Croisés étaient des hommes cruels détestant les Juifs avec passion. Comme punition pour avoir joué un rôle dans le meurtre du Christ, les Croisés se vengèrent sur le peuple Juif vivant en Terre Sainte.
En l’an 1000, lorsque les Croisés arrivèrent en Terre Sainte, il y avait 300.000 habitants Juifs. Moins de 200 ans plus tard, lorsque les croisades furent terminées, il restait moins de 1000 familles Juives.
L’antisémitisme est évident même dans les écrits des grands Réformateurs Protestants. Au départ, Martin Luther était bien disposé envers les Juifs, croyant que ceux-ci recevraient de tout cœur la justification par la foi. Mais lorsqu’ils n’acceptèrent pas son message, il devint très amer envers eux. Par conséquent, Luther devint aussi sévère dans son attitude envers les Juifs que l’Eglise Catholique. Il demanda l’expulsion des Juifs de l’Allemagne et la destruction de leurs synagogues et de leurs livres. Nous ne devrions pas être surpris d’apprendre que, lorsque les Nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne, ils ont utilisé les écrits des théologiens tels que Luther pour justifier leurs actions. Le résultat fut la Shoah (Holocauste) par laquelle six millions de Juifs furent exterminés. Malheureusement, la majorité des églises sont restées immobiles, refusant de secourir le peuple Juif.
Paul nous dit dans Romains 11 :11 que le » salut est devenu accessible aux païens, afin qu’ils (les Juifs) fussent excités à la jalousie. » Cependant, la réalité aujourd’hui, c’est que les Juifs ne sont pas jaloux de notre religion, à cause de tout ce qui a été commis en son nom.
Serons-nous comme Orpa et tournerons-nous le dos à Israël alors qu’elle a besoin d’aide ? Ou serons-nous comme Ruth et nous attacherons-nous à Israël, toujours prêts à lui apporter soutien et encouragement, surtout dans ces moments où Dieu est en train de ramener ce peuple dans Son pays et finalement vers son Dieu ?
4. Ruth est une illustration de ce que les non-Juifs dans l’Eglise devraient être dans leur relation avec Israël.
Pour contraster avec Orpa, regardons Ruth et découvrons comment l’Eglise pourrait devenir de plus en plus comme elle dans sa relation avec le peuple Juif.
a. Etre une Ruth signifie aimer inconditionnellement le peuple Juif (Ruth 1 :8, 14 à 16) : » Ne me presse pas de te laisser « . Dans certaines versions, il est écrit : » Ne sois pas contre moi « . Au départ, Naomi n’était pas très ouverte à l’idée que Ruth vienne avec elle en Israël mais Ruth avait décidé qu’elle l’accompagnerait, de toute façon. L’amour de Ruth pour Naomi ne serait pas arrêté même par le rejet. Elle resterait avec Naomi à travers les circonstances, même si elle n’était pas vraiment désirée.
Au verset 14, il nous est dit : » Ruth s’attacha à elle « .
Il est intéressant de lire deux prophéties qui parlent de l’attitude des non-Juifs qui s’attacheront aux Juifs dans les derniers jours (Esaïe 14 :1,2 et Zac. 8 :23). Ruth 1 :16 déclare que lorsque nous acceptons le Dieu d’Israël comme notre Dieu, nous devons aussi accepter le peuple élu de Dieu comme notre peuple, même si au départ, celui-ci préférait que nous ne soyons pas trop » collés » à eux ! Abandonner le peuple élu de Dieu équivaut à abandonner un peuple que Dieu aime d’un amour éternel.
Comment un chrétien, appelé à se conformer au caractère de Dieu, pourrait aimer ce peuple sous certaines conditions, alors que Dieu les aime sans aucune condition et selon Son Alliance éternelle (Jér. 31 :3) ? Êtes-vous prêts à vous tenir aux côtés d’Israël alors qu’elle a besoin d’aide ? Ou bien vous en irez-vous alors qu’Israël est condamnée par toutes les nations du monde ? Certains définissent un ami comme étant la première personne qui vient à votre secours lorsque tout le monde vous a abandonné… J’espère que vous serez ce genre d’ami.
Trois fois nous voyons Naomi insister pour que Ruth retourne à Moab (versets 11,12,15). Mais Ruth était sérieuse dans son engagement envers Naomi. Son amour peut être comparé à celui de Dieu pour Israël ; c’est une Alliance d’Amour inviolable ! En tant que chrétiens, notre amour pour le peuple Juif doit être sans condition. Ce dont nous avons besoin, c’est d’avoir le même amour que Dieu pour Israël – c-à -d un amour sans condition pour Son peuple Israël. Nous voyons un tel amour dans le Psaume 89 v. 30 à 34. Ici Dieu se réfère à Son Alliance avec les fils de David. En d’autres mots, avec le peuple Juif. Un amour sincère, voilà l’amour de Dieu, un amour sans conditions.
Romains 11 :28 nous révèle le genre d’amour que Dieu attend des chrétiens envers les Juifs. Paul comprenait les difficultés que les chrétiens rencontrent lorsqu’il s’agit d’aimer les Juifs. D’un point de vue historique, très peu de Juifs ont accepté le message de l’Evangile, et bien des fois, ils s’y sont violemment opposé. Mais un amour sincère persévère même lorsque celui qui fait l’objet de notre attention nous repousse. L’Amour de Dieu, qu’Il déverse dans nos cœurs, est un amour qui ne demande rien en retour.
b. Etre une Ruth signifie être prêt à se tenir avec les Juifs même si cela signifie devoir faire des sacrifices. (Ruth 1 :11-13 et 16). Au verset 9, Naomi demande que Dieu leur donne à chacune, » du repos dans la maison d’un mari « . Cela devient un sujet capital dans ce livre. Le mariage représentait une forme de sécurité pour la femme. Dans le Moyen-Orient pendant l’Antiquité, une femme sans mari était dans une situation difficile car elle manquait de sécurité. Et les veuves étaient particulièrement vulnérables.
Naomi fait référence à la loi du Lévirat, par laquelle le frère du défunt devait épouser la veuve de son frère afin d’avoir un fils qui perpétuerait le nom et l’héritage du frère défunt (voir Deut. 25 :5-10). Naomi expliqua que, ce ne serait pas possible vu qu’elle n’avait pas d’autres fils à donner en mariage.
Ruth savait qu’en accompagnant Naomi, elle renonçait à toute possibilité d’épouser un Moabite. Peu de Juifs en Judée auraient considéré la possibilité d’épouser une femme non-Juive. Ruth 1 :16 : Combien d’entre nous auraient été prêts à finir dans des chambres à gaz il y a 50 ans, pour avoir courageusement caché des Juifs ? Serons-nous prêts à partir avec le peuple Juif lorsqu’arrivera son heure de détresse ? Si nous avons le cœur de Ruth, nous serons prêts. Ceux qui se sont engagés pour Israël font partie de ces gens dont il est parlé prophétiquement dans Esaïe 14 :1-2. Combien d’entre nous sommes prêts à servir ce peuple en le soutenant, même si cela représente des sacrifices ?
5. La bénédiction de Ruth
Tout sacrifice que nous faisons pour Israël est largement compensé par les bénédictions que nous recevons en retour. Ruth a beaucoup sacrifié mais elle a beaucoup reçu en retour pour son humble service envers Naomi. (Prov. 15 :33) Après des années de stérilité, elle a pu donner naissance à un fils (Ruth 4 :16,17). Nous savons que le Messie est un descendant de Obed. Et nous voyons ici un signe précurseur du jour où Naomi (qui représente Israël) recevra Son Messie. La Parole de Dieu nous dit que le peuple Juif acceptera le Messie et Son pardon (Romains 11 :26,27).
Comme Ruth nous, en tant qu’Eglise, avons un rôle important à jouer pour que le salut et la délivrance de Naomi (le Peuple Juif) puisse venir. Mais cela nous demandera plus que des paroles de sympathie et des accolades ; et bien plus que de bons sermons… Cela signifie que nous devrons aimer le peuple Juif d’un amour sincère, sans condition; que nous devrons peut-être même démontrer cet amour en acceptant des sacrifices.
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Michelle Merci, vraiment, Jean, pour ce très remarquable texte. Effectivement, à la lumière des réactions actuelles de l’Eglise, nous voyons tout de manière frappante dans l’histoire de Ruth, que d’ailleurs l’Eglise a toujours considérée comme étant une figure de l’Eglise à venir ! Mais je n’avais jamais « percuté » sur le fait qu’orpa était aussi une figure de l’Eglise apostate à venir: celle qui préfère le monde et le discours du monde plutôt que de rester attaché, quel que soit le coût, à Israël et au Dieu d’Israël…
Oui, c’est terrible, mais je le vois spirituellement tellement sur ce blog; une grande partie de l’Eglise est en train de devenir Orpa, et elle a d’excellentes raisons humanistes pour s’écarter d’Israël… et l’autre, fidèle, qui aime le Dieu d’Israël et veut en faire son Dieu, en rejetant tous les avantages du monde, en prenant tous les risque, c’est elle qui va « enfanter » l’enfant enlevé vers le ciel (Apoc 12), c’est à dire l’Epouse enlevée au-devant de Jésus
Oui Seigneur, tu nous as tout annoncé d’avance, mais les aveugles sont de plus en plus aveugles, ET NE VOIENT MÊME PAS QU’ILS SONT AVEUGLES !
C’est, tu l’as dit, « parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni toi «
Père, nous savons que nous nous exposons à tout en défendant la vérité, donc en défendant Israël, contre une opinion publique enragée. Et nous sommes encore plus en danger de la part de l’Eglise apostate, de même que tu avais bien plus à redouter de ceux qui se disaient du peuple de Dieu que des Romains, simples instruments de la haine pleine de jalousie fielleuse des pharisiens.
Père, au nom de Jésus qui a dit: « Tu me les as donné et aucun d’aux ne s’est perdu », je te demande de protéger tes vrais enfants dans ces temps d’apostasie meurtrière. Car aujourd’hui, c’est l’islam contre Israël, mais demain ce seront les faux chrétiens, alliés dans un œcuménisme humaniste ratisseur de toutes les religions idolâtres, qui se tourneront contre la véritable Eglise !
Oui Père, garde mes frères et soeurs, et je bénis tous ceux qui viennent ici apporter leur contribution pour que l’amour de ton peuple Israël grandisse dans le coeur de beaucoup…
Merci JeanP !
Super enseignement (faudrait peut-être en faire un article non ?)
(Comme quoi… facebook, ça peut servir !)
Liliane: J’en ai fait un mis en ligne hier!!!! hihihih