Ce matin (16/7/2024), tôt, j’ai fait ce qui ressemblait à un cauchemar. Je me trouvais dans une bâtisse de plusieurs étages, avec quelques compagnons. C’était peut-être une tour, je ne sais. J’étais à l’’intérieur. Deux ou trois compagnons étaient avec moi. Nous étions bien peu pour la mission qui nous incombait.

 

Nous avions à empêcher un homme, qui était tout en bas, dans le sous-sol et comme enchaîné, de se lever. Enchaîné ? Oui ! Pourtant pas de chaînes apparentes, il n’y avait même aucune porte solidement fermée. Il était retenu là, par je ne sais quelle puissance invisible. Après mon réveil, j’ai entendu dans mon cœur 2 Th 2 :7[1]

 

Il était, je le savais, « l’homme de péché »[2] (2Th 2 :3).

 

Nous étions bien peu, hélas, pour le retenir. J’avais ordonné à mes compagnons d’éviter par tous moyens de l’écouter, de le regarder, et même de l’approcher, car il y avait en lui une force spirituelle effrayante. C’était le mal incarné, mais avec une puissance de séduction et de manipulation auxquelles personne au monde ne pourrait résister[3] si on n’arrivait pas à le garder enfermé dans sa cave.

C’était, je le savais, l’antéchrist. L’incarnation de Satan, la « bête », celle que le monde allait suivre, fasciné par son autorité, sa puissance et les prodiges qu’il accomplirait.[1]

Quand il parlait, il fallait se boucher les oreilles et s’écarter loin de lui.[2]

Mes compagnons et moi avions une arme puissante pour l’immobiliser : notre foi, avec nos prières. Mais la force de la bête, une force intérieure mystérieuse, s’accroissait, s’accroissait. Cette force, je le savais, il la tirait de l’iniquité qui s’enflait, et s’enflait encore de manière exponentielle, irrépressible, à une vitesse vertigineuse, partout dans le monde. Tout comme dans l’Église laodicéenne qui était devenue « misérable, pauvre, aveugle et nue »  [3]

J’ai vu la bête se lever, marcher, commencer à monter les escaliers, puis les étages. Nous ne pouvions que reculer jusqu’au dernier étage pour nous y réfugier. La bête était sur le point d’atteindre la porte qui menait à l’extérieur. Elle allait apparaître, c’était désormais imminent !

Là, je me suis réveillée.


 

 

[1] 2 Thessaloniciens 2:7

Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.

 

[2] 2 Thessaloniciens 2:3

Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition,

 

[3] Mt 24 : 23 Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. 24 Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. 25 Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. 26 Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas

[4] Apoc 13 : 2 La bête que je vis était semblable à un léopard… Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. 3 … toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. 4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ?

8 Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.

 

[5] Apoc 13 : 5 Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois. 6 Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.

 

[6] Apoc 3 : 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu