Ce matin, alors que j’étais étendue, à l’écoute de Dieu, j’ai reçu une série de visions pour la France. Je venais d’avoir sur le cœur comme une chape de plomb de tristesse. Pas à cause du résultat des élections : il était attendu et le fait qu’on n’ait pas le choix entre Mel. et Mac. était plutôt un soulagement. Ma tristesse venait d’ailleurs, d’en Haut…Je me suis vue dans un cimetière, et dans ce cimetière, une seule tombe. Je savais qu’il s’agissait de la France : elle était enterrée sous une pierre. Sur la tombe, deux croix. L’une en ciment, vieille, mais toujours debout. Une autre comme en cristal transparent, quasi tombée, mais retenue par la première.

J’ai compris que ces croix symbolisaient l’Église traditionnelle (ciment vieilli mais encore solide), et l’autre, une Église plus « réveillée », marchant par l’Esprit, mais en train de s’effondrer.

J’étais triste.

Alors j’ai ressenti que le Seigneur me poussait à sortir du cimetière par une petite porte à l’arrière. J’ai marché un peu de temps sur un chemin sous des arbres et là je me suis retrouvée devant la façade d’une immense bâtisse qui semblait être une église ou un temple, sans que l’on puisse deviner de quelle courant chrétien il s’agissait. J’ai compris que cela les englobait tous.

La façade était vraiment élégante, de couleur blanche. Mais toutes ses ouvertures, portes et fenêtres, étaient fermées, les volets clos. J’ai donc décidé de faire le tour pour voir s’il y avait une porte ouverte et si on pouvait apercevoir ce qui se passait à l’intérieur. Et là, surprise. À l’arrière, c’était un terrain vague, sans vie : ce temple était réduit à une façade, point final. J’ai eu la conviction qu’il y avait un rapport direct entre cette vision affligeante et la mort du pays. L’Église, toutes dénominations confondues, n’avait pas su communiquer la vie et faire de cette nation un disciple de Christ. Ou bien elle s’était laissée mourir, en ne s’occupant que de repeindre la façade. Triste, triste, triste.

Puis le Seigneur m’a invitée à continuer mon chemin. Là encore, je devais traverser une forêt, sans savoir vers quoi le Seigneur me dirigeait. Le chemin était plus long que le premier. Si je pouvais donner un ordre de grandeur, je dirais que le premier faisait 100 m, le second 1 km. Une différence de temps ? Une différence de persévérance ? Je ne sais !

Et puis soudain, je suis sortie de la forêt, et j’ai vu quelque chose d’extraordinaire. Quelle splendeur ! Une splendeur bien cachée aux yeux des hommes.  J’ai vu comme un dôme de lumière intense, qui ressemblait dans son architecture à un palais. Le bâtiment lui-même était lumière et il était immense. On sentait que c’était là, la Vie. Je regardais, émerveillée. J’ai compris que c’était un grand réveil qui arrivait, intense. Pourtant le bâtiment était déjà là, juste caché, simplement difficile d’accès. Donc il y avait déjà du monde à l’intérieur : les enfants de lumière…

Et soudain, après un certain temps (je n’ai pas reçu la durée), j’ai cru voir une main descendre du ciel, prendre le dôme par son sommet, enlever toute cette « construction » qui a quasiment pris la forme d’une fusée, ou plutôt un parachute qui serait tirée vers le ciel. Et le tout a disparu en un éclair.

La vision s’est arrêtée là et j’ai su que je venais de voir l’enlèvement.

 

Ô combien les temps sont courts !