»   Il a TOUT fait pour un but.   » , par Thomas

Je crois que cette exhortation et celle qui s’intitule : « Faire face aux souffrances » devraient être lues l’une à  la suite de l’autre.

Je peux dire que j’ai connu la souffrance après avoir donné ma vie à  Jesus. Il s’en est suivi une cascade de difficultés et de souffrances que je n’avais jamais connue auparavant mais je n’en regrette aucune.

Avant ma conversion j’étais malade depuis trois ans déjà  et en me convertissant j’ai été enseigné sur le fait que Jesus a porté mes maladies à  la croix. Et un jour alors que je souffrais d’une fièvre et de grippe, j’ai expérimenté mon premier miracle dans ce domaine. Je lisais les évangiles et voyais le maître « allant de lieu en lieu guérissant les malades…. » ; j’ai fait une prière et ai dit : si tu me guéris, je vivrais par la foi et ne prendrais plus de médicaments toute ma vie. Tout de suite après une chaleur a parcouru mon corps entier et je fus instantanément guéri. Je n’avais plus de toux de fièvre et de rhume. Et Le Seigneur s’est montré fidèle, chaque fois que je suis tombé malade depuis ce temps j’ai attendu dans la foi son action. Des fois ça été immédiat mais d’autres fois il fallut attendre des jours voire des semaines. J’avais pris un engagement et je devais m’attendre à  Lui.

Mais concernant la maladie dont je parlais au début et que les médicaments n’ont pas su guérir ni que les médecins n’ont su déceler. En fait je souffrais d’atroces douleurs journalières en dessous du bas ventre. J’étais tellement habitué à  la douleur que je ne m’en plaignais pas. Je savais quand elle arrivait. Et je demandais sans cesse : pourquoi Seigneur me guéris-tu de tout le reste mais pas de ça ? Je n’avais pas de réponses à  cela et le Seigneur très vite commença à  m’utiliser dans la guérison et la délivrance, mais je demeurais malade et les douleurs devenaient de plus en plus fréquentes.

Il y a à  peu près trois ans, j’ai annoncé l’évangile à  un jeune qui était un condamné de la médecine. Les médecins ne trouvant les causes de sa maladie après plusieurs examens ont conclu que c’était psychologique…. J’ai prié pour lui et le Seigneur a ôté une des douleur (celle abdominale qui lui causait des etouffement) mais il demeurait une douleur chronique de la tête. J’ai prié pour Lui, mais rien. J’ai supplié le Seigneur et dans une vision il m’a montré qu’il le guérirait mais pas au travers de moi. Et il a parlé en songe à  ce jeune lui disant que « c’était un moment crucial pour sa foi ».

Les mois ont passé et sa santé empirait. Il m’appela, découragé, et se plaignait que personne ne pouvais le comprendre. Je décidai à  ce moment de lui parler de ma maladie dont je souffrais déjà  depuis plus de six ans. Il était étonné car je n’en parlais jamais. Et alors que je l’invitais à  rendre grâce à  Dieu, il se passa quelque chose : je sentis dans mon corps comme une main qui rentrait et comme si exactement à  l’endroit ou la douleur se déclarait on retirait quelque chose. Et effectivement je fus guéris dès ce jour.

Une autre grande souffrance fût lorsque ma fiancée, alors qu’on venait à  peine de s’engager, sans choc se mit à  souffrir de maux de tête atroce. Les examens médicaux révélèrent une hémorragie interne au niveau du cervelet. Les médecins s’étonnait parce qu’il n’y avait pas de trace de choc et il ne pouvait en déterminer la cause. Ce fût une épreuve pénible.

Le Seigneur montra en vision a une soeur qui n’était pas au courant de l’état de santé de ma bien-aimée des ombres noires qui lui lançaient des flèches au niveau de la tête. De plus les médecins se montraient très pessimistes sur les chances de réussite d’une opération. Devant elle je me montrais fort mais devant le Seigneur je répandais mon coeur. J’avais prié pour tant de gens et Dieu avait guéris et délivrés mais là , le ciel semblait fermé. De plus je ne voulais pas que la décision de se faire opérer ou pas vienne de moi. Je lui ai fait comprendre que je la soutiendrais dans son choix. Elles se montra forte et devant l’incertitude des médecins elle opta pour s’attendre à  Dieu. Elle sortit de l’hôpital après avoir signé une décharge et on commença à  revoir ensemble les promesses dans les écritures, à  implorer la grâce de Dieu, prendre autorité. Après des semaines son état empirait et elle rédigeait dans la même période son mémoire. Elle se montra forte et confiante et moi j’avais peur de la perdre. Ces moments m’ont permis de savoir combien je tenais à  elle et nous ont encore plus rapprochés. Mais dans la même période Dieu m’utilisa pour prier pour des cas de délivrances compliquées mais pour elle, s’était pareil, voire pire.

Un jour, alors que nous étions avec des frères priant pour elle, une forte onction remplit la salle et je connaissais cette présence. Chaque fois que je la ressentais en priant pour les gens Dieu répondait, mais une fois de plus, rien ne se passa. Je sortis de la salle abattu, allai m’allonger et m’endormis en priant. Le Seigneur vint me parler en songe et me dit ceci: lorsque j’étais sur terre et que je demandais quelque chose au Père, je ne doutais jamais. Ne lis-tu pas: « Et qu’il demande avec foi sans douter dans son cœur ». Le Seigneur me dit aussi autre chose : « Quand il s’agit de ta vie ou quand tes sentiments sont engagés, le don que je t’ai donné ne sert de rien mais la foi qui découle de l’intimité précipitera la guérison ». À mon réveil je courus vers elle, lui imposai les mains mais rien.

Peu à  peu elle commença à  avoir des coups de fatigue et des oublis. Mais elle décida de rendre son mémoire à  la date prévue. Je mis, moi, en quelque sorte mes études en stand-by car elle ne devait pas porter de choses lourdes et devait constamment être surveillée. Dieu s’est glorifié dans son mémoire, elle a eu 15/15 à  la présentation, les professeur était surpris non seulement par la pertinence du mémoire mais par le fait qu’elle l’ait rédigé en un mois. On appris ensemble à  revoir les merveilles de Dieu dans les détails de la vie, et nos temps de communions étaient de plus en plus profond. Je ne sais pas si j’ai jamais autant prié que pendant ces mois-là .

Et un matin elle se leva, les douleurs avaient commencé à  diminuer, puis quelque semaine après elles avaient disparu.

J’aimerai dire à  quelqu’un : n’abandonne pas et ne cesse pas de croire en Dieu. Des fois on se demande pourquoi ? Mais je vais juste nous dire quelque chose qui je crois serait un élément de réponse.

Il existe deux choses, l’information et l’expérience. Bien des fois on pense connaître mais on est juste informé. L’information n’aide que dans une moindre mesure en ce qu’elle nous permet de nous rappeler lors de l’expérience. C’est l’expérience proprement dite qui emmène la connaissance. On est informé que Dieu est YHVH Jireh mais quand on est dans le manque et qu’on a pas de quoi se nourrir et que Dieu pourvoit, on connaît à  ce moment ce qu’on savait.

Dieu se révèle par l’expérience tout en nous informant au préalable de qui il est. Afin que dans l’épreuve on l’appelle.

Vous savez, j’ai appris a voir le désert comme un lieu où je rencontre Dieu et non comme un lieu où il est absent : « Je la conduirai dans le désert et je parlerai à  son coeur et je lui donnerai la vallée d’Arcor comme une porte d’espérance ». Il y a souvent un débat dans la chretienneté sur les causes des souffrances, bien des fois certaines personnes se sont senties condamnées par d’autres qui estimaient que si elle n’étaient pas guéries, c’était le fait d’un manque de foi. Puis d’autres ont pris le raccourci d’accepter tout comme étant la volonté de Dieu. Je crois que Dieu ne se trouve dans aucun de ses extrêmes mais dans un équilibre. Et je trouve que ce manque d’équilibre nous emmène à  ne pas voir les choses comme Dieu les voit.

Oui il y a une raison à  toutes choses, mais dans elles toutes une seule parole doit retentir en échos au-dedans de nous : s’il n’a pas hésité à  donner son fils, comment ne nous donnera-t-il pas toutes choses avec Lui. Mais il ne nous a pas dit quand, car toutes les promesses de Dieu nous les possédons en espérance.

Shalom

Bonjour Michelle et Magisaci,

Vous avez ma pleine permission . Si ça peut encourager un tiers et emmener quelqu’un à  ne plus blesser le cœur du Père en disant : « tu m’as abandonné », c’est ma récompense.
Shalom