» Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle « (Actes 16:6-10).
» Aussi voulions-nous aller vers vous, du moins moi Paul, une et même deux fois; mais Satan nous en a empêchés « (1 Thessaloniciens 2:18).
Paul possédait un sens de discernement spirituel remarquable. Ce n’était pas un don, comme le don de discernement mentionné dans 1 Corinthiens 12. Ce genre de discernement est une capacité qui peut être développée. Le discernement spirituel est lié à la maturité spirituelle, et on ne l’obtient que lorsque nos sens ont été suffisamment exercés sur une longue période et que nous avons appris à reconnaître la différence entre la main de Dieu et l’œuvre de l’Ennemi (cf. Hébreux 5:14).
Par exemple Paul désirait entrer en Asie, pourtant il est dit que l’Esprit les en a empêchés. Ils ont ensuite voulu partir vers un autre endroit, mais encore une fois, il est dit que l’Esprit ne leur a pas permis de le faire. Par la suite, Paul a eu un rêve dans lequel un homme lui disait, » Viens en Macédoine pour nous aider. «
Ils sont partis immédiatement, interprétant cela comme étant la direction de l’Esprit.
Ensuite, quand Paul a essayé à plusieurs occasion d’aller à Thessalonique.
Il dit » Satan (pas le Saint-Esprit) nous en a empêchés. «
Tout cela est des plus remarquables.
Nous devrions être en mesure de faire la différence entre un arrêt émanant du Seigneur et un empêchement venant du diable.
Certains chrétiens mélangent tout et traitent tout de la même façon. Ils raisonnent en eux-même et se disent que si Dieu les veut à un endroit, alors Il fera tout pour que les choses tournent en leur faveur. Ils pensent que si Dieu le veut, cela arrivera sans qu’il n’y ait de problèmes. Les Écritures et l’expérience d’innombrables Saints prouvent le contraire.
Nous ne devrions pas nous attendre à ce que les choses se passent toujours comme prévu, même si nous suivons la volonté de Dieu, et spécialement quand nous essayons de faire ce que nous pensons devoir faire. Parfois il semble que tout se ligue contre nous. Les voitures tombent en panne, les gens sont atteints par la maladie, l’incompréhension surgit, les affaires s’écroulent, des choses surviennent.
Nous ne voulons pas donner de gloire au diable et tout lui attribuer. Mais nous voulons discerner la vraie intervention de l’Ennemi pour pouvoir la déjouer. Nous devons exercer notre discernement et notre sagesse pour faire la différence entre la main de Dieu, l’œuvre de l’Ennemi et l’environnement naturel.
Un jour que je me préparais à apporter un message, et pendant les jours qui précédèrent mon intervention, d’étranges choses semblèrent se passer. Une série de problèmes et de petits désagréments se succédèrent soudainement. Je devais parler le dimanche. La nuit du samedi, mon estomac se ballonna tout d’un coup et je ne pus dormir. Ensuite ma fille commença à avoir des difficultés pour dormir, et chaque fois que j’arrivais à m’endormir, elle venait dans la chambre en se plaignant de ne pouvoir dormir. Cela a duré une heure. Finalement je me suis levé, et je suis à nouveau allé dans la salle de bain. A ce moment-là , j’étais vraiment irrité.
Tout d’un coup j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Immédiatement j’ai soupiré :
– » Le Seigneur te repousse, Satan. Tu as été découvert. Je n’ai pas de temps pour cela. Maintenant je retourne dormir. «
Mon problème d’estomac a disparu et tout le monde s’est endormi de suite. Le jour suivant, j’ai parlé deux fois et n’ai eu aucune difficulté pour partager le fardeau du Seigneur et pour encourager les saints. L’Ennemi n’a plus jamais utilisé cette tactique avec moi parce que je l’ai vaincu dans ce domaine. Il est obligé d’agir contre moi de manière plus subtile. Il a apparemment décidé qu’il était plus simple de perturber le groupe auquel je parle plutôt que d’essayer de s’attaquer directement à moi.
Je dois dire que j’admire sa ténacité. Ses plans diaboliques peuvent nous empêcher d’avancer de temps en temps, spécialement quand il travaille contre nous en utilisant d’autres personnes.
Même l’apôtre Paul a occasionnellement été empêché, et chacun de nous peut s’attendre à rencontrer la même opposition chaque fois que nous prenons position dans l’Esprit et que nous maintenons le témoignage pour le Seigneur.
J’ai partagé cela pour démontrer que lorsque l’opposition survient, il n’est pas nécessaire de s’engager dans une longue conversation avec le diable, d’appeler les démons, de citer leurs noms, de marcher en cercle de long en large, de crier ou de devenir tout excité. Si cela vient du diable, alors nous pouvons lui résister et il s’enfuira. S’il ne s’enfuit pas, peut-être n’est-ce pas du tout le diable. Si je m’étais goinfré de pizzas et de bière plus tôt dans la soirée, cela aurait été une folie de penser pouvoir repousser le diable et faire disparaître mes problèmes d’estomac comme par magie.
– Si la source de nos troubles est purement satanique, repoussons l’Ennemi et nous ne souffrirons pas inutilement. Si elle est purement naturelle, nous devrions patiemment demander à Dieu que Sa volonté s’accomplisse au milieu de tout cela.
– Si elle est purement humaine, nous n’avons qu’à la supporter patiemment ou nous sortir nous-mêmes de la situation, car nous ne pouvons pas manipuler la volonté des gens. Si nous ne faisons que récolter ce que nous avons semé, nous ne pouvons que nous repentir et éviter de refaire à nouveau la même erreur dans le futur.
– Si elle vient purement du Seigneur, nous devons nous soumettre à la façon dont Il s’occupe de nous et réaliser que nous ne voyons pas tout le contexte, mais que Lui voit toutes choses, et qu’Il sait ce qui est le meilleur pour nous.
Le plus souvent nos problèmes viennent d’une combinaison de beaucoup de choses. Quand nous nous trouvons nous-mêmes dans des situations difficiles, restons calmes et attendons-nous au Seigneur avant d’avoir des idées préconçues sur ce qui arrive et de conclure trop vite.
Supposez que votre voiture tombe en panne. Nous interpréterons cet événement selon nos inclinaisons naturelles. Si nous avons un faible pour le combat spirituel, nous allons peut-être immédiatement repousser le diable, pensant qu’il est la cause de ce mauvais fonctionnement. Ou nous nous demanderons si Dieu n’est pas en train de nous dire de ne pas faire de voyage.
Ou, peut-être penserons-nous qu’il y a un problème sur la route et le Seigneur nous protège, et nous remercierons Dieu d’avoir permis que la voiture ne fonctionne pas. Si nous le prenons de façon plus pragmatique, nous regarderons peut-être sous le capot et nous réaliserons que le moteur a surchauffé.
Mais quelle est l’approche correcte ? Comment faisons-nous la différence entre l’Esprit qui nous préserve, le diable qui nous bloque, et les aléas de la vie ? Est-ce le premier, le deuxième, le troisième ou aucun des trois à la fois.
Voyez-vous ce que je veux dire ? Avec tant d’options possibles, comment devrions-nous prier ?
La pire chose à faire est de hausser les épaules et de dire
– « Eh bien! c’est la vie ! « , et de continuer son chemin.
Nous ne devrions présumer de rien. Nous devrions nous arrêter et nous intéresser à la signification derrière les circonstances. Le plus simple est d’accepter passivement ce qui arrive, en pensant que c’est un signe de grande maturité. Non, c’est plutôt un signe de grande fainéantise spirituelle.
Nous ne pouvons pas nous permettre d’être apathiques et de d’accepter simplement tout ce qui nous arrive, car beaucoup de saints souffrent inutilement par manque de connaissance. Ils sont incapables de discerner les temps, les saisons et les circonstances dans lesquelles Dieu les conduit.
Ils finissent par accepter ce contre quoi ils devraient résister, et ils résistent à ce qu’ils devraient accepter. Ils lient ce qu’ils devraient délier et ils délient ce qu’ils devraient lier. Ils repoussent quand ils devraient se repentir et ils se repentent quand ils devraient repousser.
Il ne devrait pas en être ainsi!
Nous devons veiller et prier. Nous devons rester sobres et en alerte par rapport à ce que nous expérimentons pour pouvoir y répondre de façon appropriée. Peut-être expérimentons-nous un vent contraire parce que nous naviguons dans la mauvaise direction. Nous devons cultiver une attitude de prière qui dit en fait:
– » Seigneur, pardonne-nous si nous avons péché contre Toi. Si nous avons violé Tes lois naturelles, montre les nous et nous corrigerons. Si cela vient de Ta main, nous l’acceptons, parce que Tu fais toutes choses bien. Nous nous soumettons à Toi. En revanche, nous résistons fermement à tout ce qui vient de l’Ennemi. «
De cette manière, nous ne nous engageons pas dans une interprétation particulière des évènements. D’un côté nous sommes prêts à nous soumettre au Seigneur dans notre environnement, et d’un autre côté nous tenons fermement le terrain contre l’adversaire. Cette sorte de prière évite tous les écueils. Cela plaît à Dieu, parce ce que nous nous humilions devant Lui, mais résistons à l’Ennemi.
Faisons toutefois attention de ne pas prier ainsi pour en faire une méthode ou une incantation.
C’est une attitude de cœur qui doit être travaillée.
Ne pensez jamais que vous avez besoin de tout savoir avant de pouvoir prier. En fait, moins nous en savons, plus nous devons prier.
Ceux qui demandent des réponses en obtiendront; ceux qui cherchent à comprendre trouverons; ceux qui frappent à suffisamment de portes finiront par en trouver une ouverte.
Nous devrions prier sans cesse, et nous devrions veiller pour voir si la situation change.
Veillez et priez; priez et veillez. Alors que les circonstances changeront, nous recevrons plus de lumière, nos prières seront plus efficaces, et nous nous alignerons progressivement avec la pensée du Seigneur.
Ensuite tout sera clair.
Mais il me faut donner une parole d’avertissement.
Nous ne devons pas essayer d’interpréter notre environnement de la même façon qu’un magicien lit sa boule de cristal.Nous devons veiller, prier, et rechercher la direction du Seigneur.Nous ne pouvons pas nous attacher à une même interprétation ou méthode pour comprendre à chaque fois ce que nous avons à faire, car le diable peut facilement imiter ces choses et nous faire dévier.
Même si l’Esprit de Jésus a une fois empêché Paul d’entrer en Asie, nous voyons que plus tard Il le lui a permis. Finalement Paul a prêché l’Evangile dans toute la province, établissant un large groupe de croyants à Ephèse. Un » non » de Dieu aujourd’hui peut se transformer en un » oui » de Dieu demain. » Pas maintenant » ne veut pas dire » jamais « . Les saisons, les temps et les circonstances changent, et si nous sommes des enfants de l’Esprit, nous avons donc besoin d’être prêts à aller n’importe où et n’importe quand, selon que le Vent souffle.
La tendance naturelle est de s’attendre à ce que Dieu nous parle et nous conduise toujours de la même façon. Cette tendance naturelle doit être évitée. Par exemple, Paul a eu un rêve pour aller en Macédoine, et il est donc parti. Peut-être Dieu nous donnera-t-Il aussi un rêve , mais peut-être pas.
Si nous pensons que Dieu nous conduira par des rêves et uniquement des rêves, alors l’adversaire utilisera cela à son avantage. Le dimanche nous aurons un rêve qui dira : » Viens à Ephèse pour nous aider « . Le lundi nous aurons un rêve qui dira : « Viens à Rome pour nous aider « . Le mardi nous aurons un rêve qui dira: « Viens à Jérusalem pour nous aider « . Et ainsi de suite.
Nous courrons de place en place en suivant des rêves, des voix, des visions et des paroles. Cela, c’est le travail de confusion de l’Ennemi, et nous ne devons pas ignorer ses subterfuges.
Si nous patientons devant le Seigneur, Il nous fera alors connaître Sa volonté. On peut rectifier presque toutes les erreurs sauf les présomptions et les irréflexions. La chair est toujours pressée, nous devrions donc commencer par nous dire qu' » être pressé » c’est être » dans la chair « .
Sur mille présomptions, neuf cents quatre vingt dix neuf viennent de la chair. Nous souhaitons un soulagement immédiat, une réponse immédiate et un résultat immédiat, mais Dieu veut nous ralentir, que nous restions calmes, tranquilles, en sachant qu’Il est Dieu. Il veut que nous appréhendions Sa Pensée, que nous nous attendions à Son Esprit, et que nous devenions habitués de Ses voies.
Comme nous ne pouvons pas éviter les tribulations dans ce monde, nous devrions donc faire le meilleur usage possible de toutes les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, en commençant à voir toutes nos tentations, tests, et problèmes comme des opportunités pour grandir, devenir mature, et apprendre comment vivre en tant que Vainqueur.
Alors nos problèmes deviendront nos meilleures opportunités pour connaître Dieu, parce que la pro- fondeur de la révélation est à la mesure de la profondeur de nos souffrances.
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Amen!
J’ai personnellement cette crainte de ne pas savoir si toutes ces barrières viennent du malin ou de notre véritable Seigneur.
Dieu ne fait jamais dans la précipitation, le diable si! La chair si!
Je me reconnais que toutes choses qui tournent en fiasco sont des choses tirés dans la précipitation. J’ai toujours voulu tout de suite, immédiatement sans délais. J’ai vécu cela auparavant et maintenant j’apprend à suivre la patience de Dieu…
Et j’ai le coeur en paix.
Merci Seigneur au nom de Jésus-Christ
AMEN ! excellent message
Laurent nous envoie le récit suivant: il fait réfléchir !
NON JAMAIS TOUT SEUL
par John CARTER
Il a trouvé le salut dans un seau d’excrément. Voici comment cela s’est produit :
Les communistes athées ont emprisonné un chrétien vietnamien parce qu’il n’avait pas honte de sa foi en Christ. Il a été battu, privé de nourriture, et enfermé dans une cellule dans un camp absolument dégoûtant. Les athées l’ont maintenu éveillé pendant des jours avec une corde autour de son cou attachée au toit, de sorte qu’il était forcé de se tenir sur ses orteils. Et lorsqu’il devenait inconscient, la corde serrait tellement son cou que cela le réveillait immédiatement. Constamment ses ravisseurs lui demandaient où était son Dieu, et pourquoi il ne répondait pas aux prières de son domestique. » Abandonne tes idioties stupides » s’écriaient-ils, » et nous te laisserons partir. »
Finalement, battu et cassé, sans plus beaucoup d’espoir, il fut envoyé pour travailler dans des dépendances puantes. Son travail était de porter les seaux énormes d’excrément humain. Vu son état affaibli, il lui fut presque impossible de lever les seaux si lourds sur son épaule ; il chancelait sous le poids des seaux. Cette substance nauséabonde qu’il portait le faisait suffoquer et en son cœur il se dit : » si Dieu m’aime, pourquoi ne fait-il rien pour me sauver ? »
Puis un jour il vit flotter sur un des seaux un petit morceau de papier. C’était une page de sa Bible. Le commandant du camp lui avait confisqué son petit livre sacré et si précieux et l’avait employé comme papier hygiénique.
Rapidement le prisonnier le retira et le cacha sous ses vêtements en décomposition. Cette soirée tard dans la nuit quand tout fut tranquille, il lut les mots suivants : » Je ne te laisserai jamais, jamais je ne t’abandonnerai. » (Héb. 13.5, KJV) Dieu avait parlé. Comment pouvait-il encore douter ?
Quelques semaines plus tard, un nouveau commandant fut nommé et ce chrétien fut libéré.
Jamais, cher ami(e), ne doutez de sa présence, de son affection ou de son amour. Même lorsque la nuit est sombre et que les craintes menacent de nous engloutir, Dieu est là . De son éternité, il travaille pour que toutes choses concourent à notre bien. » Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. » (Romains 8.28).