Envoyé par Sarah –
Source http://xavierlavie.blogspot.fr/2014/06/videz-vos-greniers.html?m=1
Luc 12/16 à 21: « Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose toi, mange, bois, et réjouis toi. Mais Dieu lui dit: Insensé! Cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. »
Introduction
L’homme dont parle cette parabole illustre tout à fait la mentalité des gens de notre génération, l’attitude d’un homme prudent selon la sagesse humaine mais qui en réalité est profondément égoïste et inconscient de l’état de son âme.
C’est un homme focalisé sur ses affaires, qui ne cherche qu’à prospérer financièrement et qu’à s’enrichir matériellement.
La parabole nous informe qu’il est riche et s’enrichit encore plus.
C’est une illustration du désir de possession…
L’abondance de sa maison ne lui suffit pas, il lui en faut toujours plus.
On ne sait même pas s’il est marié et s’il a des enfants.
Toutefois, s’il n’est pas seul dans la vie, il se comporte comme s’il l’était, concentrant toute son énergie et son temps à ses affaires.
Ingrat et ambitieux, il croit en son travail et en son mérite personnel.
Il n’a aucune reconnaissance envers l’aide de Dieu, qui pourtant lui a accordé force et santé pour travailler, et qui lui a donné des conditions météorologiques favorables pour obtenir une moisson abondante!
Cet homme est tellement présomptueux et ambitieux qu’il ne pense pas un seul instant que la chance peut tourner ou que sa vie peut s’arrêter.
Il pense sans doute pouvoir compter indéfiniment sur sa réussite professionnelle alors que nul n’est à l’abri d’une faillite, d’une catastrophe naturelle, d’une maladie, ou même de la mort!
Seulement, il ne prend jamais le temps de penser à son âme, ou à l’éternité.
D’ailleurs à quoi pense-t-il, à part à son travail et à son argent?
Il ne fait profiter personne de sa richesse et ne cherche qu’à entasser le plus possible…
Voilà le portrait que trace Jésus de cet homme riche et insensé qui ressemble à beaucoup de nos contemporains…
Mais pourquoi Jésus raconte-t-il cette parabole?
Que veut-il nous faire comprendre?
Et à qui s’adresse-t-il? Aux incroyants ou aux croyants?
1- Une parabole pour notre siècle…
Jésus sait que les païens recherchent l’argent et les biens matériels, mais il s’adresse plus particulièrement aux croyants qui eux aussi recherchent l’argent et aiment accumuler des « trésors sur la terre » et il le précise plus loin en disant:
« Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. »
Mais son discours va plus loin lorsqu’il ajoute: « la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût il dans l’abondance. »
En résumé, Jésus nous dit que peu importe notre richesse matérielle et financière, nous ne devons pas nous attacher à nos biens car notre vie dépend d’autre chose qui est beaucoup plus important et que malheureusement beaucoup négligent.
Même parmi les chrétiens beaucoup ressemblent à l’homme de cette parabole!
S’il leur fallait compter le nombre d’heures passées à travailler pour gagner de l’argent, l’énergie dépensée pour acheter une maison, ou un appartement, pour changer la décoration, pour avoir le dernier téléviseur, le dernier ipod, l’iphone avec plus de capacité mémoire…
Sans compter les vacances, les jeux vidéos, les vêtements, la pratique sportive… et j’en passe!
En comparaison combien d’heures passées à prier, à méditer, à être à l’Eglise ou à témoigner de sa foi?
Combien d’argent investi pour l’œuvre de Dieu ?
Nous vivons dans une société de consommation intense, de gaspillage et d’insatisfaction et l’esprit de notre siècle a largement contaminé l’Eglise.
Par rapport aux siècles passés, l’argent n’a pas diminué mais il n’est pas dépensé de la même façon.
Aujourd’hui le règne de Christ a été remplacé par celui du chacun pour soi, et Dieu pour tous!
Mais Dieu peut-il vraiment bénir son peuple, alors qu’il est relégué à la seconde, troisième voir quatrième place ?
2- De la cause à l’effet!
Alors des églises ferment, des missionnaires rentrent au pays, les chrétiens s’endorment dans leur routine spirituelle et s’enfoncent dans leur confort séculier…
Combien la parole de Jésus devrait encore résonner dans nos cœurs aujourd’hui: « La vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût il dans l’abondance! »
Le pire c’est que, comme cet homme, plus les gens ont d’abondance matérielle et plus ils sont insatisfaits! Quelle triste constatation!
Quand cet homme a vu sa grande récolte, au lieu de remercier Dieu, ou de se réjouir de pouvoir bien l’utiliser, il s’est affligé: « Que ferai-je? » a-t-il dit.
Le mendiant le plus pauvre dans le pays n’aurait pas pu prononcer une parole plus inquiète.
Plus les hommes possèdent plus ils sont perplexes, inquiets et insatiables!
C’était une folie pour lui que de penser faire un autre usage de son surplus!
Il ne pensait pas partager avec les autres, mais seulement satisfaire sa chair.
Combien de chrétiens mettent ce verset en pratique?
2 Corinthiens 8/13: « Il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d’égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit : Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas. »
Que faites-vous de votre superflu?
Vous le conservez sur votre compte en banque jalousement?
Vous prenez soin de votre chair, en lui accordant tous les plaisirs qu’elle convoite?
Ou vous investissez dans le royaume de Dieu et c’est lui qui prend soin de vous?
Quelles sont vos priorités? Votre chair ou votre âme?
C’est de la folie que de se soucier et de poursuivre ce qui est charnel et temporaire et de négliger son âme et le royaume de Dieu!
Malheureusement c’est le reflet de l’Eglise actuelle, de celle de la fin des temps, de l’Eglise apostate qui se refroidit et se croit riche alors qu’elle est spirituellement pauvre!
Jésus en a parlé dans Matthieu 24/37 à 39: « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera même à l’avènement du Fils de l’homme. »
Ce texte ne dit pas qu’il ne faut plus manger, boire et marier ses enfants, mais il indique qu’à cette époque, les gens vivaient d’une façon égoïste et routinière comme si le jugement de Dieu n’allait jamais s’abattre sur la terre.
Bien qu’avertis par Noé de l’imminence du déluge, ils continuaient à vivre comme s’ils étaient à l’abri de ce péril.
Ils n’ont pas crû Noé; ils ont pensé que le vieil homme avait perdu la raison ou que quoiqu’il arrive, ils trouveraient une solution de dernière minute.
Lorsque le déluge vint, ces hommes se trouvèrent pris au dépourvu et laissés à l’extérieur du seul endroit qui aurait pu les sauver.
Ce sera exactement la même chose lorsque le Seigneur reviendra.
Seuls ceux qui se sont préparés et qui sont en Christ seront délivrés.
Comme du temps de Noé, peu de croyants prennent les avertissements de Dieu au sérieux.
Jésus revient et pourtant qui s’en soucie vraiment?
Qui prend cette révélation au sérieux et se prépare en conséquence?
3- Un avertissement pressant…
La bible nous dit dans 2 Pierre 3/3 à 7: « Dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. »
Jésus revient, êtes-vous prêts?
Certains évitent d’y penser parce que cela leur fait peur. On appelle cette attitude: du déni.
D’autres estiment que ce n’est pas encore le moment, et qu’ils auront bien le temps d’y penser plus tard. Cela s’appelle de la procrastination.
Et d’autres encore croient qu’ils sont suffisamment prêts et que Dieu sera assez bon pour les sauver, sans qu’ils fassent trop d’effort. Et là , c’est de l’ignorance par rapport aux écritures.
Matthieu 7/21: « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Quelqu’un qui est prêt à partir (soit parce qu’il sait qu’il va mourir, soit parce qu’il va déménager très loin) prépare ses affaires à l’avance.
Il ne fait pas de projet à long terme, il n’investit pas dans l’immobilier ou dans la décoration de sa maison…
Qui conçoit vraiment que nous sommes étrangers et voyageurs ici-bas sur la terre?
Puisque notre patrie est dans les cieux, nos affections et nos désirs ne devraient-ils pas y être aussi?
Sur quoi investissez-vous? Sur la terre ou dans les cieux?
L’apôtre Pierre nous donne un conseil salutaire dans 1 Pierre 2/11: « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. »
Dieu sait de quoi nous avons besoin ici bas.
4- Sachez établir les bonnes priorités dans votre vie.
Lorsque Noé a bâti son arche, il n’a pas cessé de boire, ni de manger mais ce n’était pas sa priorité!
Tout est une question de priorité!
Jésus a dit dans Matthieu 6/33: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Dieu a établi une alliance avec ses disciples et leur a promis de les bénir sous certaines conditions.
En d’autres termes, il leur a dit: « Si vous prenez d’abord en compte les intérêts de Dieu, je m’engage à subvenir à vos besoins futurs. Si vous cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, alors je veillerai à ce que vous ne manquiez jamais du nécessaire. »
Mais est-ce que les chrétiens d’aujourd’hui se contentent du nécessaire?
Comptent-ils sur Dieu pour pourvoir à leur besoins?
Recherchent-ils de tout leur cœur le royaume et la justice de Dieu?
La bible nous atteste que non.
2 Timothée 3/1 à 5: « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. »
Ces caractéristiques n’étaient-elles pas aussi, celles du riche insensé de la parabole?
Des hommes absorbés par leurs propres intérêts, qui aiment l’argent, qui se vantent mais qui en réalité sont vides, c’est-à -dire riches à l’extérieur et misérables à l’intérieur!
Ils ont une haute estime d’eux-mêmes alors qu’ils sont spirituellement aveugles, pauvres et nus! Ils aiment le plaisir plus que Dieu, et se donnent une apparence de chrétien alors qu’en réalité ils n’ont aucune communion avec Dieu.
Cela ne vous rappelle-t-il pas les reproches que l’Esprit fit à l’Eglise de Laodicée, cette église qui représente l’Eglise de la fin des temps, l’Eglise apostate?
Apocalypse 3/17 à 20: « Tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtement blanc, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
Cette Eglise était spirituellement pauvre alors qu’elle se vantait de ses richesses matérielles.
Une des principales causes de la tiédeur, c’est l’orgueil qui conduit le croyant à se croire riche.
Elle se glorifiait de s’être enrichie, de n’avoir besoin de rien alors qu’en fait, elle ne savait pas combien elle était malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et privée de la lumière céleste qui pouvait l’éclairer sur les conditions de son salut.
Elle était nue, dépourvue de la justice dont le Christ revêt ses rachetés et qui est la seule valable aux yeux de Dieu.
Aujourd’hui l’église (du moins celles d’occident) n’a jamais été aussi riche.
Elle a les moyens: l’argent, les médias, les outils de communication et pourtant elle est toujours en train de se plaindre de ses faibles moyens et sans cesse insatisfaite.
Elle passe son temps à discuter de ses investissements et se rassure dans ses possessions.
Actuellement, il n’y a pas un seul chrétien qui n’ait la possibilité de se procurer la Bible qu’il désire.
Bien plus, il peut l’étudier car il existe des concordances bibliques pour rechercher les différents textes, des dictionnaires bibliques pour l’explication de certains mots.
Il n’y a jamais eu autant de possibilités… mais qui s’y intéresse vraiment?
Qui profite vraiment de ces avantages?
Pire, il y a ceux qui ont tout et sont même mieux équipés que certains pasteurs mais cet équipement n’est là que pour satisfaire leur désir d’acquisition.
L’église a tout! Sauf peut être l’essentiel: l’amour de Dieu qui lui donne soif de sa présence, soif de le connaitre par expérience, soif de lui obéir et d’accomplir sa volonté!
L’Eglise sombre dans l’apathie et le fatalisme résigné…
Combien de chrétiens limitent leur relation avec Dieu à la seule journée du Dimanche?
Et encore, quand je dis « journée, » c’est souvent une ou deux heures, le temps du culte quand celui-ci n’est pas lui-même réduit parce que justement, le Dimanche on a des courses à faire, ou des invités à recevoir.
Quant à la semaine, il y a chaque soir quelque chose à voir à la télévision et si la météo n’est pas favorable à la sortie il est peu probable de trouver foule à l’église, etc….
Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que dans le monde actuel, il n’y a pas ou peu de place pour Dieu.
Comme du temps de Noé les gens ont d’autres priorités!
Quelle attitude devons-nous avoir?
5- Changement de cap!
« Voici, dit il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose toi, mange, bois, et réjouis toi. »
Nous sommes les témoins d’une discussion intérieure au plus profond de la vie de cet homme.
Il s’adresse à son âme avec son âme….! C’est le comble de l’autosatisfaction!
De là viennent l’aveuglement, la suffisance, la convoitise et la cupidité.
La finalité d’un tel comportement ne peut déboucher que sur la ruine et l’isolement.
Il fait dépendre le bien-être de son âme en fonction de l’abondance matérielle dans laquelle elle se trouve. Quelle grave erreur!
Le Seigneur ne se trompe pas sur le qualificatif d’un tel homme: c’est un insensé!
Son grenier est plein mais sa lampe est vide! Son âme est vide!
Alors que faire d’un grenier plein…?
Que faire de cette abondance?
La gaspiller…? Non! Nous sommes bien trop sages pour cela…!
La solution, cet homme nous la donne: « J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens »
Mais devant une telle attitude, un tel raisonnement nous découvrons une réelle défaillance…
La véritable solution n’est-elle pas de vider son grenier plutôt que de l’abattre?
Vider son grenier, c’est semer une partie de sa récolte et assurer ainsi la suite des choses…!
Il faut savoir investir pour continuer à recevoir. La nature nous l’enseigne!
C’est le vider pour le royaume de Dieu!
Vider son grenier c’est aussi savoir partager avec ceux qui n’ont rien.
Devant une récolte qui s’annonce abondante et des greniers qui sont en saturation la logique charnelle est d’augmenter la capacité de stockage en vue de l’ensilage de cette moisson.
N’aurait-il pas été plus simple de vider son grenier, d’en semer une partie et d’en distribuer une autre?
La moisson à venir ne remplira-t-elle pas bientôt vos greniers?!
C’est ainsi qu’en vidant notre grenier, notre lampe se remplit!
C’est le principe des vases communicants!
Votre banque vous a peut être un jour contacté en vous informant que votre Codevi ou votre P.E.L ou votre assurance vie sont au plafond.
Comment réagir devant un grenier plein…?
Rassurez-vous votre banque vous proposera d’autres greniers plus beaux et plus attractifs!
De quoi stocker vos excédants moyennant même un petit intérêt! Quelle belle affaire!
Voila de quoi dormir tranquille et être rassurer pour les 60 ans à venir!
Permettez-moi de reprendre les paroles de Jésus et de vous dire que vous êtes un insensé.
Arrêtez de vous focaliser sur votre grenier et pensez un peu à votre lampe!
Le Seigneur avait raison de dire que notre vie ne doit pas dépendre de nos biens, même si nous sommes dans l’abondance.
Ne négligez pas cette exhortation car elle déterminera le devenir de votre âme!
Conclusion:
Jésus revient chercher son épouse (l’Eglise) pour la convier au repas des noces, pour la faire rentrer dans son royaume céleste, et que fait l’Eglise?
Elle est comme une vierge folle assoupie et démunie d’huile!
Elle est accaparée par d’autres prérogatives!
Jésus l’a expliqué dans la parabole des conviés.
Luc 14/15 à 20: « Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. »
Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu!
Heureux ceux qui se seront préparés et qui pourront participer aux noces de l’agneau!
Heureux ceux qui auront fait de Jésus leur priorité et le centre de leur vie!
Heureux ceux dont les greniers sont vides mais la lampe pleine d’huile!
Heureux ceux qui ont revêtu leur vêtement blanc lavé dans le sang de l’agneau!
Heureux ceux qui ont oint leurs yeux de collyre et qui voient clairement les évènements de la fin des temps s’accomplir!
Mais si tu es malheureux ce matin, parce que tu as réalisé que tu ressemblais davantage au riche insensé, il est temps pour toi de te repentir et de remplir ta lampe avant qu’il ne soit trop tard!
Considère ta vie, examine ton cœur et remets les priorités dans le bon sens.
Jésus revient bientôt, ce n’est plus le moment d’emplir tes greniers de blé!
C’est le moment de moissonner des âmes pour remplir le ciel de sauvés.
Jean 4/35: « Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. »
Matthieu 9/37: « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. »
En leur temps les disciples de Jésus ont su lâcher leurs filets de pêche pour devenir des pêcheurs d’hommes. Aujourd’hui, Jésus a besoin d’ouvriers dans sa moisson!
Qui va le suivre? Qui va travailler pour le royaume et la justice de Dieu?
Qui sera prêt lorsqu’il viendra sur les nuées du ciel pour nous chercher?
Ce texte est très réaliste, convaincant, un Chrétien est celui qui s’est humilié, repenti de ses pêchés et qui a conscience de sa grande misère intérieure alors TOUS LES JOURS il s’adresse à son Seigneur et Sauveur pour Lui confier sa vie pour marcher dans l’humilité, l’intégrité, la vérité et considérer les autres comme plus grands que nous.
Lorsqu’en juillet 2010, je suis venu devant la Croix, c’est ce que notre Papa d’amour m’a révélé rapidement, considères les autres comme plus grands que toi et les sers.. Nous nous rappelons tous de ce que Jésus, notre Dieu a fait pendant le repas de la Sainte cène, Il a lavé les pieds des disciples, ne devrions nous pas en faire autant…
Merci Seigneur qui nous sauve de nos ignorances, amen.
Combien cette parabole est vraie pour cette génération !
Le Seigneur avait vraiment raison lorsqu’il disait : » Comme furent les jours de Noé, ainsi sera l’avènement du fils de l’homme » (Mt 24.37).
Voyez, la bonne nouvelle du royaume de Dieu a été préchée à toutes les nations (Mt 24.14; Ps 98.2) et les habitants du monde et aussi des chrétiens se sont hâtés de pervertir toutes leurs actions !
Chrétiens, renonçons à nous-mêmes, renonçons à nous-mêmes ! Il ne faut plus jamais regarder en arrière. Ainsi a dit le Seigneur à son Église : « Souvenez-vous de la femme de Lot ! » (Lc 17.32; Gn 19.26).
Amen.