VEILLE SUR L’ÉTAT DE TON ME ! par  Jean Ruland – Pasteur

Un autre texte dira :

L’âme  est la partie de l’être humain qui retourne à  Dieu lors du décès.

Mais aussi :  L’âme est le siège des émotions, des sentiments. Lorsque quelqu’un  dit qu’il a  »  mal à  l’âme  « , il veut dire qu’il souffre dans son  être intérieur.

Aujourd’hui on parle beaucoup d’intimidation  dans les écoles et les  réseaux sociaux. Certains même vont jusqu’au suicide.  Que de dégâts irréparables ccasionnés  !

Certes, cette partie en toi – l’âme – ne peut pas être niée, elle fait partie de toi,  c’est ce qui te permet de savoir que tu existes. Il y a ton cerveau, qui  enregistre ton vécu. Là  sont stockés de  bons et de mauvais  souvenirs.  De  bonnes choses et de  moins bonnes.  C’est avec ton âme que tu ressens les choses. Et cela fait partie du domaine spirituel.

Un vieil indien en chemin vers une réserve, dit un jour à  l’un des  soldats qui le forçait à  avancer sans relâche :  » Vous devez nous  laisser nous arrêter pour donner une chance à  notre  âme  de  rejoindre notre  corps « .

Nous aussi, avons besoin de réaliser qu’il nous faut nous arrêter.  Nous sommes une âme vivante.  Il nous faut nous  » recharger  » par une vraie intimité avec Dieu, remplacer notre système de valeurs  souvent corrompu, par le sien,  éternel.

Apprendre à  reconnaître et à  exprimer nos émotions sont des  clés pour que notre âme soit en bonne santé. L’accumulation des  émotions enfouies, écrasées, refoulées débouche trop souvent sur une  explosion de colère ou de larmes qui nous submerge, à  l’image d’une cocotte minute, d’une casserole sous pression.

Chaque émotion doit pouvoir être gérée individuellement, avec  l’aide de Dieu.

La première partie de cette lettre  fait l’éloge de cet homme, qui marche dans la vérité. Jean apprécie cet homme et l’honore.

Avec un peu de discernement et d’écoute, vous pouvez  reconnaître de telles personnes.

Dans notre vie terrestre, Dieu  nous donne la tâche de construire notre  vie  pour sa gloire. Il peut nous influencer par son Esprit, mais ne  nous force pas contre notre volonté.

Nous agissons sous notre propre responsabilité, nous sommes des  agents libres de notre destin. Mais après un voyage de courte durée ici bas, lors de l’avènement de Jésus, l’œuvre de chacun sera  manifestée. Il s’agira d’un examen par le feu, l’examen le plus sévère  que tout le monde ait jamais connu.

IL ABONDAIT EN SANTÉ SPIRITUELLE  

Gaïus était  peut-être malade. En fait, Jean faisait le vœu que son ami puisse avoir une bonne santé et priait pour cela. Or, la guérison de Dieu est  pour l’esprit, l’âme et le corps.

L’expression   » comme prospère l’état  de ton âme   » démontre que sa santé spirituelle était  excellente.

L’âme humaine dans ses aspirations vers l’idéal, est comme  l’hirondelle dont les ailes sont trop longues pour voler tout près de la  terre ; elle est faite pour les grands coups d’ailes, pour les élans  puissants dans le plein ciel.

Dieu veut la prospérité de ses enfants. Jésus, le bon berger, le dit  clairement :

Mais cette prospérité, il la veut équilibrée. Le souhait de l’apôtre Jean,  c’est que notre prospérité matérielle soit le reflet de notre prospérité  spirituelle : « … que tu prospères […] comme prospère l’état de ton  âme   » nous dit Jean !

Une réussite matérielle qui ne correspond pas à  une prospérité  spirituelle n’est qu’un leurre, que dis-je, une malédiction, car elle est le  plus pernicieux des pièges pour notre orgueil si prompt à  s’élever, et  elle nous invite si complaisamment à  nous installer confortablement  dans le terrestre, en oubliant facilement le céleste !

Quelle sagesse, dans la prière du sage Agur :

Non, notre Dieu n’est pas contre la prospérité matérielle ; mais il veut  que nous possédions avant tout la spiritualité nécessaire pour bien la  gérer, avec sagesse et discernement, en vue du  bien le plus grand, pour  son royaume et pour ses enfants.

CE QUE DIEU VEUT, C’EST QUE TON ME AILLE BIEN

La santé de notre âme est assez importante pour que l’apôtre Jean la  mette au même rang que la santé physique et la prospérité de quelque  ordre que ce soit.

L’âme c’est l’essence de la vie, l’être moral. C’est  aussi le siège des sentiments, des désirs, des affections.  Vu sous cet angle, il est assez important d’en prendre soin, et de la  faire prospérer.  Un sage conseil :

Si tu trouves et marches selon la sagesse de Dieu, non seulement ton  âme sera en pleine santé, mais Dieu t’assure un avenir béni.

Une âme en santé c’est une âme réconciliée avec son créateur, elle est  alors en paix.  L’état de notre âme influence non seulement notre corps,  ce que l’on voit au travers des maladies psychosomatiques, mais aussi  le corps du Christ, l’Église.

C’est dans l’âme que se détermine le fait de vouloir prouver ses  qualités ou le fait de vouloir vraiment honorer Dieu et faire du bien aux  autres.

Comme dans un bateau, l’extérieur fait le prestige et même la frime,  mais c’est ce qui est sous l’eau, ce qui ne se voit pas, qui a le plus  d’importance car c’est cela qui assure  la flottaison de l’ensemble.  Prends bien soin de ton âme !

GARDE TON CÅ’UR PLUS QUE TOUTE AUTRE CHOSE  

Personne ne peut faire les choses pour vous. Vous devez prendre le temps d’alimenter votre âme, elle a besoin de soins.

Vous avez besoin  de prendre le temps pour alimenter votre foi. Lire de bons livres –  avant  tout la Bible –  la parole de Dieu car satan est comme un lion rugissant,  cherchant sa proie. Vous devenez une proie facile si vous vous éloignez  de la maison de Dieu. Si vous n’entretenez pas votre intimité avec  votre Dieu, vous serez alors dévoré par satan.

Une personne en santé au niveau de l’âme doit être en bonne santé  émotionnellement  (guérisons émotionnelles). Elle doit rester réveillée,  lucide, sinon l’ennemi pourrait la surprendre. Même si vous connaissez  vos côtés faibles, la Bible déclare que c’est lorsque je suis faible que je  suis fort (2 Corinthiens 12 : 10).

Une personne en santé au niveau de l’âme a une haute estime d’elle-même. Le manque d’estime de soi va vous priver de grandes  choses, de grandes victoires.

Souvenez-vous comment dix espions sur douze se sont comparés  lorsqu’ils virent les habitants de la terre promise où coulaient le lait et le  miel. Ils se comparèrent à  des sauterelles. L’image mentale qu’ils  avaient d’eux-mêmes était faible :  des sauterelles vaincues, prêtes à  être écrasées. Ils avaient perdu la bataille avant de l’avoir commencée.  Deux autres espions, Josué et Caleb, étaient animés d’un autre esprit  et croyaient  qu’avec Dieu, ils prendraient le pays. Nous devons  arrêter de nous voir comme des sauterelles  (complexe de la  sauterelle).

Tout d’abord, cela se passe dans votre tête en ayant une autre image de vous-même.  Vous ne pourrez jamais aller plus loin que l’image que  vous avez de vous-même. Vous devez vous voir comme Dieu vous  voit et  non pas selon votre  apparence physique.

Votre image de vous-même  est un gouverneur subconscient qui contrôle  vos actions et votre performance. Il fonctionne comme un régulateur de vitesse. Une fois que celui-ci est bloqué sur 110 km/h, la voiture peut ralentir ou accélérer selon la route, mais le régulateur va  ramener la voiture à  la vitesse fixée.

L’ironie est que vous êtes peut-être l’image de ce que d’autres ont fait  de vous.

Regardez-vous comme Dieu vous voit, avec des faiblesses, mais aussi  avec des forces, surtout en qualité d’enfant de Dieu. Il a mis son Esprit  en vous, non  pour devenir pire, mais meilleur.

Ceux qui forment les  soldats dans l’armée régulière, leur donnent une formation pour être des  gagnants, ayant une bonne image d’eux, avec un esprit fort de conquérant. Avant qu’ils partent en mission, les médias les interrogent, demandant :  » Comment vous sentez-vous ?  » Ils répondent  souvent :   » J’ai  hâte de mettre en pratique sur le terrain ce que nous avons appris,  nous sommes prêts !  « 

VOUS FAITES PARTIE DES GAGNANTS EN JÉSUS-CHRIST

Relève la tête soldat, tiens-toi debout dans la bataille !  Tu as subi  des  blessures de guerre ! Relève-toi, sois guéri dans tes émotions, dans ton  mental !

Mettez votre régulateur de la foi et de l’estime de soi à  110 km/h. C’est la bonne vitesse de croisière.

Il y a souvent en vous quelque chose de plus grand que vous ne  soupçonnez pas.  Il y a un champion en vous, un héros :  Dieu veut le révéler.

« Réveillez les héros ! »