Aujourd’hui, je veux partager avec vous un texte que j’ai écrit en anglais en janvier 2020. D’entente avec Michelle, j’en ai fait une version destinée à nos frères et sœurs francophones, qui seront d’ailleurs privilégiés. En effet, suite à de nouvelles révélations, j’ai été amené à rédiger un appendice, en relation avec l’actualité mouvementée à laquelle l’Eglise est confrontée depuis quelques mois.
Vous verrez tout de suite que cette analyse accorde une place importante à la gematria, l’étude numérique des lettres de l’Aleph-Beth. Technique pratiquée traditionnellement dans la culture israélite, elle conduit toujours, lorsqu’elle est guidée par le Saint Esprit, à des résultats étonnants.
Au 21ème siècle, le tremblement de terre qui a secoué l’est de l’URSS et plus précisément la presqu’île du Kamtchatka le 4 novembre 1952 (5 novembre en heure locale) est pratiquement oublié. Mais à l’époque, cette secousse fut la plus puissante jamais enregistrée, avec une magnitude de 9,0 et une intensité qualifiée d’extrême.
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En pareille occurrence, la question que se pose immédiatement l’étudiant en prophétie est de savoir si un dessein supérieur est à l’origine d’un tel déchaînement des forces de la Création. Contrairement à ce que certains pourraient penser, nous n’entrons pas ici dans le domaine de la superstition et pour nous en convaincre, retournons aux heures les plus sombres de la guerre d’indépendance d’Israël, les 28 et 31 mai 1948, avec, d’une part, l’effondrement de la vieille ville, à Jérusalem, et, d’autre part, la déroute sanglante des jeunes combattants juifs, littéralement sacrifiés lors de l’attaque de la forteresse de Latroun.
Du 31 mai 1948 au 5 novembre 1952, 1619 jours. Cela correspond à la valeur numérique (VN) de l’hébreu traduit par et le peuple d’un chef qui viendra détruira/corrompra la ville et le sanctuaire/lieu saint en Daniel 9.26. En fait, ces mots décrivent parfaitement le sort subi par Jérusalem-Est pendant l’occupation jordanienne.
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Évidemment, nous savons que cette occupation a pris fin pendant la Guerre des Six Jours, le 7 juin 1967. Du 5 novembre 1952 à cette dernière date, il y a 5327 jours et pour comprendre ce que signifie ce nouveau nombre, tournons-nous maintenant vers les 14 mots suivant ceux que nous venons d’examiner:
– Daniel 9.26, sept derniers mots (toujours dans le texte hébreu,
et sa fin… terme de la guerre) VN 2520
– Daniel 9.27, sept premiers mots (Il fera une solide alliance…
la moitié de la semaine) VN 2008
Total VN 4528
Ici, les choses deviennent intéressantes parce que ces 14 mots pourraient fort bien représenter 14 années –de 1952 à 1966–, la différence entre 5327 et 4528, 799 constituant un message pour la quinzième année, 1967. Et effectivement, en Daniel 9.25, 799 est la VN de Shavu’im Shiv’ah, sept semaines, ce qui établit un lien direct entre la Guerre des Six Jours en 1967 et le début de cette période prophétique de 49 ans!
De fait, l’ordre donné en 1967 aux parachutistes Israéliens de retourner à Jérusalem-Est en vue d’en réunir les quartiers séparés en 1948 a été, pour notre génération, le commandement de restaurer la ville de Daniel 9.25.
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Nous découvrons ainsi que, parmi les nombreux signes donnés par notre Père à ses enfants, le tremblement de terre qui a ébranlé le Kamtchatka en 1952 a une place très spéciale. Si nous y réfléchissons dans l’Esprit, ce séisme est porteur de deux enseignements : tout d’abord, il prouve que tout événement historique s’inscrit dans un plan arrêté il y a très longtemps dans les Cieux; ensuite, il nous conduit dans une compréhension plus profonde de la saison cruciale que nous vivons.
Et si vous persistez à croire que tout cela ne sera jamais que le résultat de coïncidences, méditez ce scoop : Après les défaites de Jérusalem-Est et Latroun, en 1948, un cessez-le-feu est entré en vigueur le 11 juin de la même année. De cette date à la fin de la Guerre des Six Jours, le 10 juin 1967, il s’est écoulé 6938 jours, ce qui correspond exactement à la valeur numérique de… Daniel 9.26.
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Appendice: Il y a dans la Bible un verset qui décrit avec une précision renversante les confinements imposés depuis plusieurs mois aux populations, en tout cas dans le monde occidental, Ecclésiaste 12.4 ou 6 suivant les éditions (où les deux battants de la porte se ferment sur la rue quand s’abaisse le bruit de la meule, où l’on se lève au chant de l’oiseau, où s’affaiblissent toutes les filles du chant).
En effet:
– Les deux battants de la porte se ferment sur la rue: Ce sont les commerces qui périclitent.
– Quand s’abaisse le bruit de la meule: C’est la réduction de l’activité économique (cf. Ap 18.22).
– Où l’on se lève au chant de l’oiseau: Puisqu’on n’est plus réveillé par le doux murmure des marteaux piqueurs, d’une rame de RER ou autre bienfait industriel.
– Où s’affaiblissent toutes les filles du chant: Ce sont les limites imposées au Culte et donc à la louange, ainsi qu’aux concerts, dans le monde.
Ce verset a une VN de 3854, ou 2 fois 1927. Ce dernier nombre, c’est inouï, se trouve à deux reprises dans Daniel 9 (v. 21, mots 15 à 17, VN 1260 et v. 22, mots 1 à 4, VN 667, pour un total de 1927; v. 26, mots 17 à 21, VN 1927).
Se peut-il que ces deux valeurs de 1927 encadrent ce qui pourrait être un message pour notre époque? Pour nous en assurer, calculons la VN des mots ainsi mis en évidence, du v. 22, 5ème mot au v.26, 16ème mot. Celle-ci est de 25’204, soit le nombre de jours du 4 novembre 1952 compris (nous comptons ici à la façon hébraïque, à partir de la date du tremblement de terre en temps universel) au 5 novembre 2021 (où s’achèvera le 69ème anniversaire du même événement sur la base de l’heure locale de sa survenance). Nous pouvons en déduire que nous sommes au cœur d’une période d’une importance absolument colossale prophétiquement parlant.
Depuis des années d’ailleurs, je pense qu’un cap spirituel a été franchi le 26 décembre 2019 et, mois après mois, l’observation des péripéties dans lesquelles se débat l’humanité me conforte dans cette position. De cette date au 5 novembre prochain, 680 jours, ce qui renvoie à la VN du nom hébreu de l’Euphrate. Limitons-nous à rappeler, pour conclure, que ce fleuve constituait une des frontières de Royaume lorsque Salomon, le fils de David, est entré dans son règne.
Perspective plus qu’encourageante, non?
SDG/NM – Le 4 octobre 2021
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