La pandémie actuelle me rappelle ce que j’ai vécu, fin avril 2018, avec un groupe chrétien, en Israël : une tempête mémorable, où Dieu a parlé plusieurs fois et à plusieurs d’entre nous. Avec le recul, j’ai la conviction que Dieu nous avertissait qu’une tempête énorme arrivait sur le monde, car tout ce qui touche Israël est un avertissement pour le monde !


Ce jour-là, le programme comportait un tour sur le lac de Galilée, où nous sommes arrivés en retard. Nous avons quand même pu trouver  un bateau. Mais dès notre arrivée sur le ponton, la pluie s’est mise à tomber, de plus en plus drue. Sur le bateau, malgré les bâches de protection, la pluie nous fouettait de tous côtés. Plus aucun horizon. On ne voyait même plus le rivage, pourtant à une trentaine de mètres… Les bateaux déjà partis rentraient à toute allure : ils s’entrechoquaient violemment, et avaient le plus grand mal à s’amarrer au port. Les patrons et les passagers criaient, car tous les bois craquaient violemment, menaçaient de se briser.

La panique gagnait tout autour de nous. Les vents tourbillonnaient et mugissaient, de plus en plus puissants. Le ciel avait pris des couleurs très étranges, très anormales… Des éclairs sillonnaient en permanence le ciel, plusieurs à la fois, occupant tout l’espace au-dessus de nous.

Alentour, les gens hurlaient, terrorisés. Une grêle opaque s’est mise à nous mitrailler… La panique ne cessait de monter dans les autres embarcations. Alors, le propriétaire de notre bateau a mis de la louange israélienne : poussées par Dieu, des dames de notre groupe se sont mises à danser, puis leur cercle s’est élargi, malgré le tangage et le roulis… Ceux et celles qui ne dansaient pas tapaient des mains, souriants… Pour moi, danser, chanter avec mes amies me remplissait de joie.

Je réalisai soudain que j’étais sans cesse restée dans une paix parfaite…

Entre deux hurlements, les passagers des autres bateaux nous regardaient, incrédules… Tous pourtant étaient des touristes « chrétiens »… À l’accalmie, plusieurs nous ont filmés et photographiés…

Je compris que bientôt allaient arriver des fléaux apocalyptiques, terrifiants pour le monde. Mais ceux qui appartiendraient vraiment au Seigneur seraient indemnes, et resteraient même dans la paix et dans la joie de la Présence bien-aimée. C’était bien un avertissement et plusieurs l’ont également ressenti comme tel…

Tout reste sous le contrôle de Dieu, jusqu’au moindre détail. Entre autres, si nous étions arrivés à l’heure, nous aurions été en pleine mer à l’heure où la tempête étaient la plus forte, en proie aux tourbillons. Nous aurions très certainement été perdus.

En reprenant le car, nous avons entendu répéter que « Jamais Israël n’avait connu un orage aussi violent », qu’il était vraiment « historique », du « jamais vu », même pour les personnes âgées. Sur le bord de notre route, nous avons vu de grands arbres renversés, de puissantes racines à l’air, des voitures écrasées sous des arbres, de la boue, des débris partout… Nous avons appris que l’orage avait tué dix jeunes en sortie (très tristes, nous avons tous prié immédiatement pour leurs familles…). Et nous n’avons pas pu aller à Massada,  comme prévu, la route, détruite, devant rester coupée plusieurs jours…

Lors des trois premiers fléaux d’Egypte, le peuple de Dieu, les Hébreux, ont dû les traverser aussi.  Mais ces trois premiers fléaux, c’étaient les plus légers…

Comment ne pas faire le parallèle avec ce qui se produit aujourd’hui. Oui, le peuple de dieu est touche, mais ce ne sont que les premiers fléaux. Il suffit d’ouvrir la Bible pour le comprendre !

Ec 3:15: 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.

Pour nous donc, malgré la tourmente, nous n’avons eu aucun mal, ni rien perdu. Une participante, Myriam, a témoigné du miracle qu’elle avait personnellement vécu : avec un groupe de quatre personnes, alors qu’elle passait sur la partie du ponton, sans cordages de part et d’autre, pour rejoindre la rive, et ce au moment où les rafales devenaient d’une violence inouïe, tous sont arrivés sains et saufs. En voyant les arbres déracinés le long de la route, elle s’est mise à remercier Dieu que, malgré leurs poids plume, surtout en comparaison avec ces grands arbres arrachés, ils n’aient pas tous été immédiatement jetés dans l’eau, comme fétus de paille…

Même dans les moindres détails, nous avons été protégés. Nous avions été avertis la veille de nous munir d’imperméables, la météo ayant annoncé qu’il pleuvrait. À un moment, la violence du vent avait arraché ma casquette, pourtant protégée par ma capuche. Je l’avais crue perdue… mais en partant, je l’ai retrouvée, intacte, posée sur un des bancs du bateau ! C’était surréaliste ! Dieu protège parfaitement Ses enfants.

Myriam nous a aussi partagé que le matin même, au lever, elle était sortie prier sur le balcon. De notre hôtel on voyait le lac de Galilée, et, au-dessus de lui, elle avait vu avancer, comme venant vers elle, deux nuages : l’un en forme de coeur et l’autre en forme d’aigle… À la fin de la journée, elle avait pensé à l’apôtre Jean : un nuage pour l’Amour de Dieu (Amour infini que cet apôtre a particulièrement bien décrit), l’autre nuage représentant l’esprit prophétique de Jean, qui écrivit l’Apocalypse…

De retour en France, lors d’un partage, Myriam a reçu une vision du bateau sur lequel nous étions. Son nom, spirituellement, apparaissait : « La Pensée Hébraïque »… (Rien à voir, évidemment avec le nom réel du bateau, et s’il en avait un, personne n’y avait fait attention). Effectivement notre groupe a été enseigné dans l’amour, le respect et le soutien d’Israël, qui nous a transmis la Parole de Dieu, UNE : « l’Ancien Testament » annonce maintes fois le Nouveau et le Nouveau se réfère maintes fois à l’Ancien.

Nous bénéficions tous de la fidélité du peuple juif, qui au cours des siècles, pendant plus d’un millénaire et demi, a gardé et nous a transmis son héritage : ils ont cherché à connaître vraiment leur Dieu, à en comprendre en profondeur les commandements. Ils le font toujours. Ils L’ont aimé de tout leur coeur, de toute leur âme, de toute leur pensée, de toute leur force… (De 30,2 ; Mc 12,20 ; Lc 10,27…)

Il nous faut en faire autant, encore plus dans ces temps de cataclysme.

Alors, nous vivons dans la Présence de Dieu, qui nous remplit de Sa paix et de Sa joie, quelles que soient les circonstances. C’est un avertissement et c’est urgent ! Il nous faut revenir à la Parole, Lui obéir et la vivre. Nous devons rechercher Dieu pour Lui-même, et nous laisser conduire par son Esprit.

C’est Lui qui nous avait donné cette paix et cette joie au milieu de la tempête, alors que s’affolaient tous les simples croyants regroupés sur autres bateaux.  Je crois que ce que nous avons vécu était prophétique pour ce qui se passe aujourd’hui. Un peu comme une préparation. Ceux qui appartiennent pleinement à Christ, et qui ont donc forcément un coeur pour Israël, un coeur pour la Torah, se souviennent que Dieu est TOUJOURS en contrôle de tout, en tout temps, et qu’Il veille sur ses enfants, quelle que soit la violence de la tempête qu’ils doivent traverser. Ceux-là, au milieu de la panique, de la peur, de la psychose ambiante, restent en paix, une paix qui surpasse toute connaissance.

Puissions-nous traverser cette tempête dans la paix.