Transmis par Jacques Vidal- Source TopC
Note M.A.V.: je mets en ligne ce court billet. Il est percutant et terriblement vrai. On entend, oh combien ! parmi les poseurs de commentaires des plaintes contre l’establishment, et pas toujours à tort ! J’ai mis en ligne de mon côté beaucoup d’articles ou de témoignages dénonçant les abus d’autorité et les manipulations en tous genres faites sous le couvert des Écritures, mais généralement par une distorsion scandaleuse des Écritures !
Mais l’aspect évoqué par Samuel Foucart est tout aussi vrai. Ce comportement de beaucoup de chrétiens des derniers temps a d’ailleurs été prophétisé par Paul en 2Tim 3 et 4, et l’on peut dire que l’un est le corollaire de l’autre… Je vais plus loin: c’est le manque de discipolat, la passivité, le refus grandissant de toute autorité, et même d’obéissance à la Parole de Dieu dès lors qu’elle nous demande des renoncements et des sacrifices, qui conduit beaucoup de pasteurs dans une attitude, soit de laxisme et de compromis avec la Parole pour ne pas perdre leur troupeau, soit de rigidité religieuse et de comportement abusif.
Alors, avant de pointer notre doigt sur « les autres », commençons par regarder si nous, nous agissons en enfants de Dieu soumis au Seigneur et aux oints qu’il nous donne (quand il s’agit de vrais oints qui auront des comptes à rendre pour nos âmes), et si nous agissons en disciples, avec tout ce que cela implique.
Ensuite, et seulement ensuite, nous serons aptes à discerner tous les dysfonctionnements de l’Église, qu’il s’agisse de nos églises locales, de nos groupes de prières, d’œuvres d’évangélisation ou autres…
Article de Samuel Foucart
Ce titre n’évoque pas forcément une génération en termes d’âge, mais plutôt un état d’esprit qui traverse notre génération de part en part. Nous avons affaire de plus en plus souvent à des hommes et des femmes, des jeunes aussi, n’ayant aucune légitimité locale, aucune vie d’église, aucune référence pastorale, et qui, tout de même, ambitionnent de faire leur trou dans les milieux chrétiens !
Libre à chacun de penser ce qu’il veut du concept biblique de l’église locale, mais il faut reconnaître que c’est extrêmement sécurisant, quand un pasteur local peut dire :
– » Tu peux travailler avec telle ou telle personne, je la connais, elle est clean » !
Et même si le pasteur local émet quelque réserve sur la personne en question, sans être pour autant l’obtus de service cherchant à bloquer les autres, ces réserves doivent être prises avec la plus grande considération.
Peut-être que lui n’a pas réussi, là où un autre réussira mieux que lui ; de toute manière ce sera l’occasion de veiller ensemble sur les petits travers signalés !
Mais voilà que cette légitimité ne compte plus ;
alors on assiste à des attitudes incroyables ; on retrouve des gens peu recommandables dans des positions qu’ils ne devraient pas occuper, engagés dans telle ou telle action d’évangélisation, tel grand événement, telle manifestation ;
on constate que tel pasteur, croyant bien faire, s’est mis tout seul dans le pétrin, en employant, juste pour son talent, un individu que personne n’a recommandé !
Mais le talent sans légitimité et sans crédibilité ne vaut rien !
Tout commence dans l’église loca- le ;
même si là , par- fois, il y a peu de reconnaissance ;
c’est toujours dans ce creuset-là qu’il faut commencer et parfois recommen- cer ;
C’est aussi dans ce terreau-là que pousse et s’épanouit la fleur du talent !
Comment peut-il en aller autre- ment !
Sans légitimité, vous n’irez pas loin ; tôt ou tard, votre moteur calera, et heureusement pour vous et pour les autres !
Il est impossible d’envisager de travailler avec des personnes qui n’ont pas un minimum de reconnaissance et de légitimité ; qui vont et viennent d’une église à l’autre en se plaisant dans le flou artistique et une instabilité plus qu’inquiétante !
Finalement, leur talent leur donnerait-il le droit d’être insoumis ?
Non ! Le vrai talent se soumet aux règles de l’Évangile en la matière !
C’est irresponsable de la part d’un leader d’employer, de travailler avec, de confier des responsabilités à quelqu’un en rupture de ban avec son église locale, ou avec ses églises locales successives.
C’est le meilleur moyen d’avoir les pires ennuis !
Exigeons la légitimité,
sans être bor- nés
et en étant à l’écoute de tous !
Attention, cette mentalité est de plus en plus présente dans les milieux chré- tiens ;
sous couvert de » liberté » on a vu naître une génération de mercenaires qui font ce qu’ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent avec qui ils veulent, en exigeant de n’avoir de comptes à rendre à personne, et en refusant d’en référer à qui que se soit et c’est très malsain.
Néanmoins, je veux croire que de ce point de vue chacun saura se remettre en question pour un travail encore plus efficace au sein des assemblées et en dehors.
Samuel Foucart
Je voudrais revenir sur la notion de "discipolat" telle qu’évoquée plus haut dans l’article.L’église dont j’ai été membre pendant longtemps a institué ce qu’elle appelle le"mouvement des disciples" qui consistait (et qui consiste encore)pour chaque membre de l’église, en fonction de sa position-simple membre,leader de cellules de maisons,responsable de secteur etc…à choisir de 3 à 12 personnes parmi les fidèles selon des critères personnels pour faire de ces personnes des "disciples" dirigés par un "mentor" chargé de les "éduquer dans la foi" et d’être en quelque sorte le garant de leur vie spirituelle, une manière de tutorat en fait.Des réunions bi-mensuelles avaient lieu au cours desquelles des enseignements bien spécifiques étaient donnés pour l’édification des "disciples" qui devaient à leur tour,et dans des délais impartis et fixés par le pasteur chercher et former des "disciples" et ainsi de suite.Je passe sur les détails.En soit,le discipolat est me semble-t-il une très bonne chose si et seulement si chacun se soumet à Christ et non pas à un homme (ou une femme).Je ne vois pas comment on peut être "soumis" à quelqu’un dont la plupart du temps on ne connaît pas la vie personnelle et que l’on charge d’avoir un regard sur la vie des autres…j’ai même souvent vu des jeunes (garçons ou filles) d’une vingtaine d’années devenir "mentor" de personnes beaucoup plus âgées qu’eux qui n’étaient pas forcément des nouveaux convertis, tandis que ces jeunes, eux, étaient arrivés dans l’assemblée depuis seulement quelques mois!…
Donc discipolat oui,soumission à l’autorité des oints de l’assemblée oui, tout à fait d’accord mais sous quelles conditions? Là encore de multiples dérives et abus existent parcequ’une fois de plus on se fixe sur l’homme et non sur Christ.
Michelle: on est bien d’accord… La Parole dit d’ailleurs de ceux à qui on donne des responsabilités qu’ils ne doivent pas être trop jeunes (dans la foi !), et qu’ils doivent donner un bon témoignage DANS LEUR FAMILLE: donc on est censé connaître ce qui se passe dans leur famille, … non par espionnage ou contrôle, mais parce que la porte de leur maison est ouverte et que l’on connait tout le monde dans la famille. Il y a bien des gens à qui on confie des responsabilités dans les églises, qui ont l’air plus brebis que des brebis, et qui chez eux ont une vie plus païenne que la majorité des païens, sans compter parfois de la violence, de l’adultère, de l’impureté, et pratiquement tout ce qui peut s’imaginer de pire ! On ne devrait déjà pas confier de responsabilité dans l’église à ceux qui n’ont pas une vie transparente et qu soient, justement, des modèles !…
bonjour je ne puis que remercier l auteur de cet article qui dépeint malheureusemt la réalité de certaines assemblées aujourd hui et c est avec une certaine tristesse que je le dis car je le vis dans ma propre assemblée et je prie continuellement pour ce sujet car bien des pasteurs renoncent à l autorité que Christ leur a donnée par esprit de cupidité ou par favoritisme ne laissant pas le Saint Esprit désigner les personnes que le Seigneur a choisies pour telle ou telle tache il y a un verset qui dit un aveugle qui dirige des aveugles tombe dans la fosse que le Seigneur vous bénisse et nous vienne en secours
Salut,
Il faudrait avant tout se poser les bonnes questions, à savoir, qu’est-ce qu’un disciple? et comment amener une personne à devenir disciple selon les principes biblique? Qui doit former les disciples et faire en sorte qu’ils rentrent dans leur appels? Comment les équiper, les former, faire
qu’ils deviennent matures dans la foi?
Bien sûr que la bible donne des éléments de réponses sur ces questions… Est-ce que les églises agissent afin de former des disciples , j’espère que oui… mais j’en doute, j’ai trop vu de chrétiens restés après des années de conversion des bébés spirituels encore à la mamelle. Je ne dis pas cela dans le sens de critiquer qui que ce soit, je fais simplement un constat malheureux. Mais bon, pour l’instant il en est ainsi, mais j’ai l’espoir que les choses changerons. Soyez bénis.
Bonjour,
Je vous remercie pour cet article qui décrit une situation bien réelle. Je suis aussi d’accord avec ce que dit Tim Christine lorsqu’il (ou elle) dit que des pasteurs renoncent à l’autorité que Chirst leur a donné par esprit de cupidité ou favoritisme ne laissant pas le Saint Esprit désigner les personnes que le Seigneur a choisi pour telle ou telle tâche.
Après près de 30 ans de vie chrétienne j’ai souvent vu les gens désigné pour un ministère ou une tâche seulement car ils avaient des liens de parenté avec le ou les responsables les plus influents ou parce que c’est eux qui probablement apportaient la plus grosse dîme dans l’église. Les choses se passaient de façon à ce que comme par hasard, le Saint Esprit désignait ces gens bénéficiant du favoritisme. Dans le monde, on appelle ça de la corruption. Lorsqu’on parle de ce sujet dans l’église, on nous répond qu’il ne faut pas juger et aimer ou encore ne pas toucher au oints de l’Eternel.
Ou on est immitateur de l’âpôtre Paul, comme lui-même l’est de Christ, son Seigneur et Maître, ou l’on est ennemi de D.ieu.
Il n’y a que deux chemins possible.
Deux arbres, ou l’un est mauvais parcequ’il porte de mauvais fruits, ou le bon, qui lui en porte.
La bonne semmence rapporte, les bons talents aussi, quand ils croissent, tien ? ( croîssent et je diminue ) cela vous dit quelque chose ?
Mais… IL FAUT !
Les classes de sisciples 1, 2, 3 ect… connait pas dans la Bible !
Le Seigneur Jésus de Nazareth, Le Christ du D.ieu vivant dit simplement:
Viens et suis moi !
Prends ton lit ou ton brancard et marches !
Si tu le veux…
Va et ne péches plus !
Qui fait le travail avec nous ? Qui déshérbe jusqu’à maturité notre potager intérieur, qu’est notre âme et conscience ?
Ce que dit Michel-André est important, et le fait que Madame Michèlle d’Astier le souligne et un " amen " supplémentaire !
Fin des temps = Apostasie
Les assemblée locales ne sont pas en réste de mauvais exemples !
Je ne dit plus église, car il n’y a qu’une seule Eglise, l’Epouse de Christ qui rassemble en Elle, tout le peuple de D.ieu notre Père et Créateur de toutes choses, par son Fils unique et Bien-Aimé Fils, Jésus de Nazareth, Le Méssie d’Israël, son Oint !
Vous me dirait les lettres aux sept sept églises ?
Oui, mais que symbolise ce chiffre dans la Bible, qu’est la Parole de D.ieu ?
Les 7 chandeliers d’or n’existent et ne sont allumés
que par L’agneau de D.ieu,et Il régne en Roi sur ces assemblées !
Être disciple c’est rennoncé à sois-même et devenir serviteur pour tous et toutes.
Comme le Christ à lavé les pieds de ses disciples, Il aurait pût nous laver autre chose, mais la crâsse de nos pieds, de notre zéle, est une carâpâce qui fait de nous des luminions, des roseaux agités par le vent, et qui sont parfois brisés ! C’est ce qu’Il démontre par cet exemple, C’est se qui vient de l’intérieur de l’homme qui souille l’homme.
Qui connait les méandres de notre coeur et peut y parvenir pour agîr en bon Pasteur et Médecin qu’Il Est ?
Que la lumière de Jésus-Christ Luise sur votre Face et toutes vos Familles, que sa Paix et sa Joie que procure son Salut, s’éttendent autour de vous en ces temps de Noël et de fin d’année, par la seule volonté du D.ieu d’Israël, notre Père, qui nous a visité par son Fils.
Fraternellement en Jésus-Christ, mon Sauveur et Seigneur,
Boris Mestchersky