Un billet repris du site l’évangéliste Marcel Favreau, avec permission

Les morts, les blessés, les prisonniers…

Aux États-unis, c’est une certitude : Tout soldat tué sur le champs de bataille, même si son corps est en morceau, doit être récupéré et ramené au pays. Les blessés doivent recevoir les meilleurs soins disponibles. Tout sera mis en œuvre pour retracer les prisonniers de guerre.

L’armée des chrétiens est la seule qui se permet d’abandonner à  leur sort, les morts, les blessés et les prisonniers. Le drame le plus incroyable, c’est que souvent on les piétine, on les méprise, on les abandonne.

S’ils sont blessés on les achève.

Il y a cependant un petit groupe minuscule qui intercède. Ceux qui n’oublient pas un frère qui est mort, blessé ou prisonnier.


Aux yeux du plus grand nombre, ce sont des rétrogrades, des rejetés, des condamnés au jugement et au feu éternel. Ces Pharisiens ont déjà  précédé le Seigneur et le cas est déjà  réglé, ils ont prononcé leur jugement.


J’ai cherché dans toute la Bible et je n’ai pas trouvé le mot RÉTROGRADE. Je préfère la traduction anglaise qui dit qu’ils sont des gens qui se sont égarés sur la route, qui ont perdu leur chemin et qui souvent ne connaissent pas le chemin du retour.

En ce qui me concerne, le Seigneur par son Esprit m’a dit : CE SONT DES VICTIMES ! Des victimes de la guerre. Le chrétien est un soldat dans l’armée du Dieu vivant. Nous sommes une grande famille dont les liens étroits ne doivent pas être rompus.


Une victime c’est une brebis égarée, tellement aimée par le Christ ressuscité qu’il quitte les 99 autres pour la retrouver.

Qui est cette brebis ?

C’est celle qui enseignait l’école du dimanche. Celui qui conduisait les chants à  ton église. Ce petit homme bénévole qui ne faisait pas de bruit mais qui faisait le ménage gratuitement pour tous.

C’est celle qui chantait un ou deux cantiques et faisait vibrer les cœurs. Te souviens-tu de ce pianiste, peut-être pas un mà¦stro, mais il était fidèle et jouait pour le Seigneur.


… Et ce frère qui jouait de la guitare, cet autre qui jouait de la trompette et cet autre de la cymbale.

… Cet assistant pasteur, ce second violon, on l’aimait bien. Il disait toujours, je vais faire mon possible.


… Ces jeunes filles qui prophétisaient. Celles qui sous l’onction de l’Esprit dansaient comme David devant l’arche de l’Éternel.

… Ce Pasteur qui travaillait parfois 15 heures par jour dans le seul but de voir des âmes sauvées ?


Ils sont partis, blessés, enlevés, disparus, morts. Jugés, condamnés, rejetés, lapidés. Placés devant un peloton d’exécution.

DES VICTIMES !

Des centaines, des milliers ! Ils se sont égarés dans leur voyage, blessés sur la route. Incertains, ne sachant s’il existe un chemin de retour.


Je sais de quoi je parle, ayant été une victime tuée au combat, sans espoir. Je me rappelle avoir répondu à  un frère, si bien intentionné !, qui était venu me rendre visite en me disant que j’étais perdu et condamné au feu éternel. Je lui avais répondu que j’étais surpris puisque Jésus a dit : De tous ceux que tu m’a donnés, je n’en ai pas perdu aucun.


En effet il m’a fait grâce et il a tué le veau gras pour moi sans demander la permission à  aucun comité, à  aucun pharisien. Mon Père céleste m’a vu venir de loin. Il a couru à  ma rencontre, il m’a serré dans ses bas, il m’a embrassé, il m’a revêtu d’un vêtement neuf et des souliers pour que je puisse à  nouveau marcher dans le sentier qui mène à  la vie. Il a tué le veau gras et il m’a invité pour une grande célébration. IL Y A EU UNE FÊTE DANS LE CIEL ! Et de grandes réjouissances parmi toutes les créatures célestes. De la musique des chants des danses, car un fils qui était mort est revenu à  la vie.


Permettez moi de vous dire qu sont ces morts, blessés, capturés, prisonniers de guerre : Dans leur ensemble ils sont : la brebis aimée de Dieu, celle pour qui Jésus a laissé les 99 autres pour aller à  sa recherche.

Celle que le Maître nous demande d’arracher à  l’ennemi.


Si pour quelque raison que ce soit pour vous avez perdu votre chemin, Sachez que Jésus est à  votre recherche. IL VOUS AIME !

QUE NOUS DIT LA BIBLE À CE SUJET ?


ROMAINS 14-4 Qui es-tu, TOI qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.


Le Pharisien agit souvent comme une brute qui impose sa loi sans pitié, sans compassion, sans amour. Il refuse à  son frère ce qu’il trouve naturel de prendre pour lui-même. De sa propre autorité, il piétine une victime, il l’achève. S’il reste encore un peu de vie, il la tue.


J’ai une bonne nouvelle pour toutes les victimes : Jésus ressuscite les morts, il guérit les blessés et délivre les prisonniers !

Évangéliste Marcel Favreau

(Suite prochainement)


Sur mon site : liberationmf.org