Aujourd’hui, je désire vous ouvrir mon cœur. On m’a accusé d’être trop sérieux au fil des années, mais nous vivons des temps sérieux. Je ne crois pas que Dieu puisse utiliser un homme ou une femme sans le poids, le sérieux de l’Esprit Saint sur sa vie.
Je ne crois pas qu’un croyant qui va dans le lieu secret de la prière puisse être ensuite quelqu’un qui se promène le cœur léger en voyant tout ce qui se passe autour de lui.
Je ne suis pas un prédicateur de malheur, mais à la lumière de ce que nous voyons dans les nations aujourd’hui, il n’y a pas de place pour des plaisanteries et des légèretés venant de l’estrade et dans la prédication. Si nous n’entendons pas la voix de Dieu, si nous n’entendons pas le ciel, dans quel but nous rencontrons-nous et allons-nous à l’église ? Cela n’a aucune raison d’être.
Lorsque je lis l’Ancien Testament, je suis émerveillé de voir l’autorité, la persévérance et le sérieux des hommes que Dieu utilise. Comment un homme peut-il jeûner quarante jours et quarante nuits ? Comment peut-il devenir à ce point saisi par le fardeau d’une nation qu’il en vienne à s’arracher la barbe ? Comment peut-il être à ce point envahi du fardeau pour la nation d’ Israël qu’il en vienne à être étendu pendant une année entière sur son côté, en prophétisant dans sa douleur? Comment les prophètes de Dieu pouvaient-ils passer des nuits entières à mouiller leur couche de leurs larmes en intercession pour les perdus de leur nation ou de leur ville ? Comment pouvaient-ils en arriver à être tellement touchés par le cœur de Dieu qu’ils entendaient les battements de son cœur et étaient touchés par les mêmes choses qui le touchent, Lui ? On lit l’histoire d’hommes de la Bible comme Esdras, Néhémie, Jérémie et les prophètes. Ces hommes étaient-ils des surhommes ? Lorsque je parle des hommes, je parle aussi des femmes. Je parle de l’humanité. Il y avait aussi plusieurs prophétesses, des femmes de Dieu qui portaient, elles aussi, entièrement le fardeau du Seigneur.
Étaient-ils des hommes et des femmes comme nous ou étaient-ils des surhommes faits d’une autre étoffe que nous? Étaient-ils humains comme vous et moi ? Je lis ces récits et je me dis : « Seigneur, je ne suis pas ce genre d’homme ! » Je ne sais pas comment pleurer pendant des jours, prier et jeûner pendant 40 jours. Je n’ai pas ces fardeaux qui me poussent à m’arracher les cheveux ou la barbe, je ne suis pas brisé par les péchés du peuple de Dieu. Voici ce qui me dérange : les Écritures nous disent que toutes ces choses sont là pour notre enseignement, qu’il s’agit d’exemples et de modèles pour nous qui seront présents lorsque la fin des temps sera arrivée. Voici ce qui me trouble véritablement : nous vivons dans une génération qui est bien pire que la génération dans laquelle ces hommes-là ont évolué. Ils n’auraient pu concevoir le type de société et de choses auxquelles nous faisons face aujourd’hui.
Je ne peux concevoir comment Dieu a pu susciter des hommes brisés à un tel point dans cette génération-là, portant un tel fardeau de la part du Seigneur et comprenant à un tel point la douleur du cœur de Dieu et qu’après cela, de façon arbitraire, Il volerait à la génération présente, celle d’aujourd’hui, des hommes possédant cette même étoffe qu’autrefois, ou lui en priverait. Surtout lorsque nous considérons cela à la lumière de la Parole de Dieu qui dit spécifiquement que, dans les derniers temps, l’Esprit serait répandu dans une mesure encore plus grande. Dans nos églises, nous nous vantons d’avoir été remplis de la puissance qui vient d’en-haut, que nous avons accès à plus de puissance…
Je veux aller avec vous dans la Parole de Dieu et vous prouver que ces hommes n’étaient pas destinés dès la naissance à être de grands hommes.
L’Esprit Saint doit mettre une lourdeur sur notre cœur lorsque nous allons dans sa présence.
Mon message pour vous ce matin est : » Un homme d’une autre sorte « . Je demande au Seigneur de nous toucher et de nous parler. Change-moi et change-nous. Laisse-nous savoir que nous avons été dans ta présence et que nous avons eu une rencontre avec Toi. Que nous avons été remplis du sérieux qui t’habite, de ce qui pèse sur ton cœur, de ta puissance et de ta majesté.
Pourquoi Dieu met-il sa main sur certains hommes ou certaines femmes? Pourquoi met-Il du feu dans leur âme?
Vous pourriez dire: » Ils étaient destinés à de grandes choses dès leur naissance « . Je ne crois pas cela lorsque j’étudie la Parole de Dieu. Peu importe notre âge, jeune ou vieux, nous devons prendre des décisions consciemment. Chaque homme ou chaque femme qui lit ces lignes, en ce moment, peut recevoir ce genre d’onction et être un homme ou une femme d’une autre sorte.
Si nous considérons Esdras (qui n’était qu’un scribe ordinaire), nous constatons qu’il a réveillé une nation entière. Ses paroles nous disent : » J’ai été fortifié parce que la main du Seigneur était sur moi » (Esdras 7:28). Pourquoi Dieu a-t-Il choisi ce scribe parmi tant d’autres ? Pourquoi Dieu appellerait-Il un scribe ordinaire et déposerait-il un si grand fardeau sur son cœur pour le peuple d’Israël jusqu’à apporter la guérison et la restauration à plus de cinquante mille de personnes ? (Esdras 2:64-65) La Bible nous dit au chapitre 7, verset 10 : « Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. » Ce n’était pas Dieu qui était descendu, par le Saint-Esprit, et qui avait dit à cet homme : « Je veux un homme qui amènera la délivrance, un homme qui connaît mon cœur, qui peut répondre à mon cri. J’ai besoin que tu connaisses mon cœur et que tu conduises cinquante mille personnes hors de l’esclavage, hors de Babylone. Alors ce soir, entre minuit et huit heures du matin, l’Esprit de Dieu viendra sur toi et il te donnera un nouveau cœur. Tu auras un amour pour la Parole de Dieu. Tu deviendras un homme (une femme) de prière, tu commenceras à jeûner car j’ai besoin de quelqu’un qui soit préparé. Avant que tu ne te réveilles demain matin, tu seras une personne changée. » Ça ne fonctionne pas ainsi. Cela n’a jamais fonctionné ainsi. Cet homme a consciemment pris une décision. » Le peuple de Dieu autour de moi est en captivité. Nous avons besoin que quelqu’un se lève et prie. Nous avons besoin que quelqu’un cherche la face de Dieu. »
La Parole de Dieu nous dit qu’il a préparé son cœur afin de chercher l’Éternel, son Dieu, au milieu d’une génération méchante. Une génération où le péché abondait. Un homme, un scribe parmi une multitude de scribes, rien de spécial hormis une décision consciente de son cœur : » Je vais chercher mon Dieu. Je vais être un homme de prière. Je vais obéir à tout ce que je lis dans sa Parole. » La Bible dit qu’il prépara son cœur. Dieu met sa main surnaturellement sur les hommes et les femmes, à cet instant précis, qui prennent cette même décision. Pour ma part, j’ai pris cette décision lorsque je n’avais que huit ans. Je l’ai renouvelée lorsque j’avais dix-sept ans. Je la renouvelle constamment devant Dieu depuis. Mon père m’a appris que Dieu touche seulement un homme qui prie. Quand un homme prépare son cœur et cherche la face de Dieu, Dieu honore cette décision consciente. Il nourrit cette décision. Il aide par son Esprit cette décision. Il garde le cœur brisé et révèle sa nature et son caractère à ceux qui cherchent sa face. Je suis encore très loin de ce que je voudrais être et il y a des moments où je m’éloigne. Vous devez comprendre que les interruptions sont la première chose que le diable fait lorsque vous prenez la décision consciente de chercher la face de Dieu et d’éteindre la télévision, que vous ne passez plus des heures à jouer à des jeux vidéos ou sur internet.
Je suis estomaqué lorsque j’entends des étudiants d’école biblique, des jeunes prédicateurs, des pasteurs ou des évangélistes qui parlent de leur désir d’être utilisés par Dieu. Ils disent vouloir connaître le cœur de Dieu, mais je les vois gaspiller des heures à regarder la télévision, à jouer à des jeux ou à « surfer » sur Internet. Peut-être ne s’agit-il pas de péchés en soi, mais ce sont des heures et des heures de temps perdu. À travers toutes mes années dans le ministère, je n’ai jamais connu un seul homme de Dieu, utilisé de Dieu, qui gaspillait ainsi un temps précieux.
Esdras a tourné son cœur vers le jeûne et la prière. Dans Esdras 8:21, il appelle à un jeûne afin de venir devant Dieu avec humilité et de le chercher en faveur de son peuple, des enfants de son peuple et pour tous leurs besoins. Esdras revenait sur la route de Jérusalem alors que des voleurs et des criminels dangereux attaquaient les voyageurs partout sur ce chemin. Le roi de Perse avait offert d’envoyer avec Esdras une garde pour le protéger, mais il répondit ceci au roi : « La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. » (Esdras 8:22) Lisez attentivement ces paroles: la main du Seigneur, l’onction, la différence, la connaissance du caractère de Dieu, la direction, la protection, la puissance de Dieu est sur tous ceux qui cherchent sa face. Pas seulement sur moi, ô roi, dit Esdras, « mais que cela soit connu de tous : pour celui ou celle qui cherche la face de Dieu, la main de Dieu est sur lui ou sur elle.
Voyez-vous la différence lorsque vous rencontrez un homme qui a été touché par la main de Dieu ? Esdras est l’homme qui a amené la repentance en Israël. Cinquante mille personnes se sont repenties avec larmes lorsqu’elles ont entendu la parole que Dieu avait donnée à Esdras. De tels hommes prêchent sous l’onction et le fardeau du Saint-Esprit. Ils ne racontent pas de plaisanteries. Ils ne sont pas là pour faire rire les gens. Ils ont connu le cœur de Dieu. Esdras est brisé par le péché; à ce point qu’il est là devant le peuple et ne mange pas, ne parle pas: il pleure. Tous ceux qui avaient un cœur pour Dieu sont venus pleurer avec lui. Par la suite, quand la parole que Dieu lui avait révélée a pénétré le cœur du peuple, le peuple a pleuré de façon presque incontrôlable. Ensuite est venu le serviteur de Dieu. Esdras a dit: » Alors nous avons jeûné et cherché Dieu. Il nous a entendus. Et la main de notre Dieu a été sur nous. Il nous délivre de la main de l’ennemi et s’oppose à tous ceux qui viendraient contre nous. » Je ne crois pas que Dieu utilise un homme ou une femme qui ne jeûne pas. Dans ces derniers jours où nous vivons, nous avons pris Ésaïe 58 et nous avons dit : Voici ce qu’est maintenant le jeûne de Dieu : pourvoir aux besoins des pauvres, nourrir ceux qui sont affamés, vêtir ceux qui sont nus. N’est-ce pas là le jeûne que J’ai ordonné, dit l’Éternel ?
Partout à travers les nations, j’ai entendu les gens dire: » Alors maintenant, nous ne jeûnons plus. Nous devons plutôt répondre aux besoins physiques des gens. C’est ça, le jeûne. » Mais Ésaïe 58 dit plutôt que toutes ces œuvres devraient être le résultat du jeûne. Le prophète dit que si vous cherchez vraiment Dieu et que vous êtes prosternés devant lui, Il vous montrera son cœur pour les pauvres et vous ferez toutes ces choses (nourrir et vêtir les démunis) parce qu’il a changé votre nature et vous a donné la sienne.
Regardez ce que la Parole de Dieu nous dit. Elle enseigne qu’il y avait le jeûne dans tout l’Ancien Testament. Moïse a jeûné, Josué et les anciens ont jeûné, tous les prophètes ont jeûné, Ninive a jeûné, Esther a jeûné, tous les apôtres ont jeûné, l’Église primitive a jeûné… Puis-je vous proposer aujourd’hui cette vérité que la bénédiction de Dieu sera sur ceux qui font consciemment des efforts pour jeûner ? Je demande aux gens de notre église de jeûner une journée par semaine. Cela signifie qu’ils auront jeûné cinquante-deux jours dans l’année. Je leur demande de chercher la face de Dieu pendant cette journée où ils vont jeûner afin de venir dans la maison de Dieu, dans l’église, en ayant déjà entendu eux-mêmes quelque chose de la part du ciel.
Voici, le temps des réjouissances arrive. Comprenez-moi bien. Je ne parle pas ici d’hommes qui se promènent dans la vie le visage long et morose, ou qui se frottent le visage pour qu’il soit rougi et que les autres sachent qu’ils jeûnent. Je crois qu’un homme qui a la main de Dieu sur sa vie devient l’un des hommes les plus équilibrés sur la surface de la terre. Esdras voit les milliers qui pleurent et sanglotent. Puis, il se lève. Le passage nous dit que tout le peuple pleurait en entendant les paroles d’Esdras. Ensuite, Esdras, sacrificateur et scribe, dit à tout le peuple : « Ne pleurez plus, ne soyez plus dans la tristesse, car la joie du Seigneur est votre force. »
Esdras était un homme qui avait une vie bien équilibrée. S’il avait eu des enfants et des petits-enfants, il aurait pris plaisir à jouer et à rire avec eux. Cependant, vous le verriez, après ces moments de joie, s’éloigner et se retirer afin de prendre du temps seul avec son Dieu. Il était souvent seul, cherchant la face de Dieu. Écoutez-le : « Lorsque j’ai vu l’état du peuple qui s’était mélangé avec toutes les nations étrangères et que leurs enfants ne connaissaient même plus la langue de Dieu, j’ai déchiré mon vêtement, j’ai arraché les cheveux de ma tête, je me suis arraché la barbe et je me suis assis, épouvanté. Je suis tombé sur mes genoux, j’ai tendu mes mains devant mon Dieu et j’ai dit : Ô mon Seigneur, j’ai honte et je rougis. Je ne peux lever mon visage vers toi. Nos iniquités se sont accumulées au-dessus de nos têtes. Nos transgressions montent jusqu’au ciel et c’est pourquoi nous ne pouvons nous tenir devant toi. » Savez-vous ce que c’est ? Ce dont il est question ? Combien d’entre vous qui êtes dans le ministère savez ce que c’est que d’être seul avec Dieu et le fait qu’il vous montre les péchés et les besoins qui sont dans votre assemblée ? Combien étudient la Parole de Dieu pas seulement lorsqu’il s’agit de préparer un sermon ? La Bible nous dit que la Parole de Dieu est un marteau. Ce marteau doit me briser afin que je n’arrive pas à un moment où je prêche en ayant permis au diable de m’avoir tenu si occupé toute la semaine… Il n’y a jamais eu d’époque où les pasteurs étaient aussi occupés qu’ils le sont de nos jours ! Des ouvriers chrétiens si occupés qu’ils n’ont pas de temps pour prier !
Un ferme engagement
Lorsque vous allez prendre le ferme engagement de cœur de prier, la première chose qui se produira sera une conspiration démoniaque pour vous interrompre et vous éloigner du lieu de la prière. Plusieurs d’entre vous avez été appelés par Dieu à la prière. Pendant une période, vous l’avez fait et vous étiez constants. Vous aviez pris la décision consciemment de chercher Dieu. Si vous êtes pasteur, vous vous êtes dit : « Moi, lorsque je vais me présenter devant mon assemblée, j’aurai entendu une parole qui me vient de Dieu. Je n’apporterai pas un message copié ou emprunté, pas un message trouvé à la sauvette le samedi soir. » Vous avez pris la décision consciemment mais, depuis, vous avez laissé l’ennemi vous distraire. Chaque fois que je vais dans mon lieu de prière pour chercher sa face, mon épouse m’appelle et me dit : » Chéri, c’est une urgence « . Il y a des années, j’ai pris la décision que, lorsque je vais prier et, même si le président des États-Unis m’appelle, peu importe qui m’appelle, je ne suis pas disponible. Vous devez prendre l’engagement de ne pas être disponible, que votre temps de prière appartient à votre Dieu.
Je dois me tenir devant le peuple de Dieu chaque semaine, car l’ennemi conduit les hommes et les femmes à divorcer, les enfants font face à toutes sortes de problèmes. Je dois entendre la voix du ciel. Je dois avoir une Parole venant de Dieu à leur donner.
Pour ma part, j’ai environ 900 000 personnes qui sont sur ma liste d’envoi pour ma lettre mensuelle. Je reçois entre 10 et 15 000 lettres par semaine. La plainte numéro une que je reçois est : » Mon église est morte, je n’entends pas une parole fraîche dans mon église, rien ne me touche. Mon pasteur semble ne pas avoir de vie lui-même. «
J’ai aussi entendu certains me dire : » Je remercie Dieu pour mon pasteur, je sais que c’est un homme de prière, il prie avec larmes, il prêche avec larmes, c’est un homme brisé. » Mais la majorité me dit: « Pasteur, je ne veux même plus aller à l’église le dimanche. Lorsque je m’habille, je dois me forcer pour aller à l’église parce qu’il n’y a pas de vie. Pas de vie qui vient du ciel. Seigneur, aide l’homme qui n’a pas été en agonie devant Dieu pendant la semaine et qui n’amène rien d’autre comme nourriture qu’un bonbon ou du pablum à son assemblée. Il n’a pas entendu le ciel. Monsieur, va te trouver un autre emploi et ne prêche plus! Il n’y a pas de place pour un homme qui n’est pas brisé devant Dieu… Va chercher une parole fraîche. »
Prêchez-vous les mêmes messages que vous prêchiez l’an dernier ?
Je connais un évangéliste très connu qui m’a dit en plein visage : » Pasteur David, tu n’as besoin que de six messages. C’est tout ce dont tu as besoin. Six messages que tu prêcheras pendant tout le reste de ta vie « . Il prêche les mêmes sermons!
Esdras a dit : » Je suis tombé sur mes genoux et j’ai tendu mes mains devant le Seigneur. J’ai dit : Seigneur, j’ai honte… Nos péchés augmentent au-dessus de nos têtes… J’ai arraché mes cheveux… « L’année dernière, j’étais en Floride pour des vacances. J’ai passé quelques semaines dans un petit appartement, loin de ma famille. À l’écart avec la Parole de Dieu et en prière. J’ai lu le passage de Matthieu 25. Je priais pour notre église. Nous avons beaucoup de personnes très pauvres dans notre église. Nous avons aussi des riches et des gens appartenant à la classe moyenne. Voyez-vous, la Parole de Dieu est un marteau. La seule façon pour un homme d’avoir un cœur brisé est à travers la Parole. Il doit aimer cette Parole.
Je ne pouvais pas m’éloigner de Matthieu 25 pendant 2 semaines. Le Saint-Esprit me disait : » Fais-y face. Fais-y face. » J’ai lu : » J’avais faim, tu m’as nourri. J’étais nu et tu m’as vêtu. J’étais en prison et tu m’as visité… » J’ai continué à lire : » J’avais faim mais tu ne m’as pas nourri… » Je lisais ceci et je lisais : TU ne m’as pas nourri. Il parlait à ses propres serviteurs. Je me suis dit en moi-même : » Mais Seigneur, j’ai débuté Teen Challenge! J’ai toujours eu un cœur pour les pauvres « . Dieu m’a répondu : » Lorsque tu te présenteras devant Moi, David, tu devras répondre si oui ou non tu étais toi-même impliqué « . Mon cœur a commencé à se briser. J’ai commencé à imaginer ce jour où j’irai me présenter devant Dieu. Mes mains sont-elles actives dans l’œuvre ? Pas seulement organiser ou assigner des gens à le faire. Moi, personnellement, suis-je engagé envers ce que Dieu m’appelle à faire ?
Je me suis alors mis à étudier ce que la Parole dit à propos des veuves et des orphelins; elle dit que nous sommes responsables. Matthieu 25 a complètement brisé mon cœur. Le Saint-Esprit a dit ceci à mon cœur : « Tu as des femmes seules, des veuves dans l’église, beaucoup d’enfants qui n’ont pas de père… Certains parmi eux seront très bientôt jetés à la rue. Des gens dans ton église, dans cette salle si magnifique, ont faim. Véritablement faim. » Moi et mon épouse sommes revenus à la maison, j’ai appelé quelques femmes qui font partie de notre personnel et qui travaillent avec des mères monoparentales. Je leur ai dit : » Avons-nous dans l’église des femmes, des veuves qui ont des enfants et qui seront jetées à la rue, qui vont perdre leur logement, qui ont faim et vivent dans des refuges? » La réponse m’a estomaqué. La dame qui est en charge de notre ministère en faveur des femmes seules dans notre église m’a répondu : » Il y en a plus de cinquante « . » Tu n’es pas sérieuse « , lui ai-je répondu. » Oui, oui. Il y en a une cinquantaine « , m’a-t-elle répété.
Cela fait quinze ans que je suis là et je ne savais pas. J’ai immédiatement décidé de faire un sondage dans notre église. Elle m’a ensuite remis la liste. Parmi les vingt-cinq premières, une était en retard de 8 mois sur son loyer, une autre avait cinq enfants et devait bientôt aller vivre dans un refuge new-yorkais, le département des services sociaux allait lui retirer ses enfants… Une autre femme, qui avait été correspondante en Irak avait perdu son travail parce qu’elle devait s’occuper de sa petite fille à la maison parce qu’elle était malade. Elle ne pouvait donc plus travailler (son enfant a de graves problèmes psychiatriques). Cette mère était en retard sur son loyer et elle et sa fille allaient bientôt être mises à la rue. Ces femmes avaient toutes des cartes de crédit et chacune d’elles devait des milliers de dollars.
Il y a 8000 personnes dans notre église et je ne savais même pas cela.
La Parole, voyez-vous, est comme un marteau et elle a brisé mon cœur. Elle m’a fait voir. J’ai dû y faire face. Je ne peux plus repasser Matthieu 25, dorénavant, sans que cette Parole me parle et qu’elle ne mette la crainte de Dieu dans mon cœur. J’ai demandé aux gens qui sont sur ma liste d’envoi de prier pour nos besoins. Je leur ai dit : » Nous avons des veuves et des orphelins dont nous devons prendre soin « . Deux millions de dollars nous ont été envoyés. Nous avons pu donner à chacune de ces femmes suffisamment d’argent pour payer tous les retards sur leur loyer et tous les soldes de leurs cartes de crédit!
Mes amis, je ne suis pas en train de me vanter. J’ai honte. Vers la fin du mois d’août de cette année, mon épouse et moi avons réuni toutes ces femmes pour un souper. Dieu m’a dit : « Je veux que ta main soit dans tout cela. Je veux que tu les connaisses personnellement. Même si tu es occupé, tu prends le temps. » Je veux que vous sachiez que c’était un choc. Il y avait une femme qui n’avait que la peau et les os. Elle était mourante du cancer parce qu’elle n’avait pas d’argent pour payer les traitements. Maintenant, elle le peut. Elles ont des enfants et ces enfants font des dépressions nerveuses parce qu’ils n’ont pas d’endroit où vivre, pas de foyers.
Quand j’étais en Italie et en Allemagne, j’ai prêché ce message, Matthieu 25. Je n’ai même pas parlé des veuves et des orphelins. Je n’ai parlé que des programmes qui nourrissent ceux qui souffrent. Après cela, un pasteur m’a dit : » Vous ne devriez pas prêcher un tel message ici, le gouvernement prend soin des gens « . IIl m’a repris. Un autre pasteur m’a dit : « Pourquoi avez-vous prêché cela? Vous êtes passé complètement à côté avec ce message-là! » Mais ce n’est pas vrai. Même dans ce pays, des gens meurent de faim. Même dans les églises pentecôtistes ou évangéliques.
» Ma Parole n’est-elle pas comme un feu ? Comme un marteau qui brise la pierre en pièces ? » C’est ce que je veux, que la Parole de Dieu fasse cette œuvre en moi. Je ne veux pas dire que j’ai lu la Bible deux fois dans l’année. Je veux pouvoir dire : « J’ai lu cette Parole et elle a brisé mon cœur. »
Suite le 10/7/22
Adaptation: Annick Philibert Vaillancourt. Publié dans le volume 10 n° 2 du magazine Nouvelle Vie. Utilisé avec permission.
Source: L’Église Nouvelle Vie / Top Info
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