transmis par Lorraine

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Le défaut de l’évangélisation actuelle tient à  son approche humaniste…

Le défaut de l’évangélisation actuelle tient à  son approche humaniste. Elle s’efforce âprement d’être surnaturelle mais n’y parvient jamais.

Elle est franchement fascinée par le monde grandiose, agressif et assourdissant des grands noms, par son culte des héros, par sa prospérité et son paganisme vulgaire.

Aux millions de personnes déçues qui ont toujours langui après la gloire du monde mais ne l’ont jamais atteinte, l’Évangile moderne offre un raccourci rapide et facile pour obtenir le désir de leur cœur :

La paix de l’esprit, le bonheur, la prospérité, l’acceptation sociale, la publicité, le succès dans les sports, les affaires, dans tout le domaine des divertissements, et peut-être la chance de s’asseoir occasionnellement à  la même table de banquet qu’une célébrité –

Tout cela sur la terre et finalement dans le ciel, fait partie de leur poursuite.

Certainement qu’aucune compagnie d’assurance ne peut leur en offrir la moitié !

Dans cet arrangement quasi-chrétien des choses, Dieu devient la lampe d’Aladin qui exécute les ordre de quiconque acceptera Son Fils et signera une carte. Le pécheur s’acquitte totalement de ses obligations quand il accepte Christ.

Après cela, il n’a plus qu’à  venir avec ses baskets pour recevoir l’équivalent religieux de tout ce que le monde offre, et en jouir jusqu’aux dernières limites.

Ceux qui n’ont pas accepté Christ doivent se contenter de ce monde,

mais les « chrétiens » sont censés posséder celui-ci, PLUS celui à  venir, catapulté entre leurs mains comme un bonus !

Tel est le message chrétien d’aujourd’hui,

suivant l’interprétation qui en est faite par un vaste nombre de responsables religieux d’aujourd’hui.

Cette grossière méprise de la vérité est due en bonne partie (je dirai presque, à  la majeure partie) de notre activité évangélique actuelle

qui consiste à  déterminer des directions, bâtir des programmes, décider du contenu des sermons, établir la qualité des églises locales, voire même de dénominations entières, établir la tendance musicale pour les compositeurs chrétiens et former la politique éditoriale de nombreuses publications évangéliques…

Ce concept du christianisme est radicalement erroné, et parce qu’il touche aux âmes des hommes, c’est une erreur dangereuse, voire mortelle.

Au fond, c’est à  peine plus qu’un humanisme faible allié à  un christianisme faible, lui donnant une respectabilité ecclésiastique.

Il est possible de l’identifier au moyen de son approche religieuse. Invariablement, il commence par l’homme et ses besoins et ensuite regarde autour de lui pour trouver Dieu ;

Le christianisme véritable révèle Dieu comme étant à  la recherche de l’homme pour le délivrer de ses ambitions.

Toujours et toujours, Dieu doit être le premier.

L’Évangile, dans son contexte scripturaire, met en premier la gloire de Dieu, et le salut de l’homme en second.

Les anges, s’approchant de la terre du haut des cieux, chantèrent :

 » Gloire à  Dieu dans les lieux très haut, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. « 

Ceci met la gloire de Dieu et la bénédiction de l’humanité dans leur vrai ordre, comme le font également les paroles qui ouvrent la prière :

 » Notre Père qui es au cieux, que Ton nom soit sanctifié. « 

Avant qu’une quelconque requête ne soit permise, le nom de Dieu doit être sanctifié. La gloire de Dieu doit et doit à  jamais rester le véritable point de départ du christianisme. Tout ce qui commence à  un autre endroit, quelle que soit cette chose, n’est certainement pas le Christianisme du Nouveau Testament.