PAIX À JÉRUSALEM ET AU PEUPLE DE DIEU.

Shalom bien aimés !

Il est évident pour nous, enfants de Dieu, quand nous commettons le péché, que nous en sommes toujours conscients, étant donné que le péché est un acte délibéré et l’abou-tissement d’un élan de notre chair.

Nul ne peut être dans le péché et ne pas en être conscient.

Car la présence de Dieu en nous nous interpelle chaque fois que nous courons le risque de pécher, et son Esprit en nous est toujours mal à  l’aise quand nous demeurons dans le péché.

Si on n’a pas cette prédisposition et n’en ressentons même pas l’influence, alors c’est que nous n’avons jamais connu Dieu, ou bien que nous Le servons du bout des lèvres, alors que notre cœur, lui, est ailleurs.

Si tel est le cas, la seule issue, lors de la venue du Fils de l’homme, sera le feu de la géhenne.

Nous ne pouvons nous dire enfants et ser-viteurs de Dieu alors que nous ne respectons pas Sa loi et marchons continuellement dans le péché !

Nous ne pouvons avoir la prétention de servir Dieu alors que nous accomplissons dans notre vie l’œuvre du Diable !

Ni le nombre d’années passé dans le ministère, ni la beauté artistique de nos églises, encore moins le nombre de nos fidèles, ni nos voyages missionnaires, ni publications, ni même le nombre croissant de frères conduits dans le Seigneur… ne peuvent nous garantir la vie éternelle et le salut si nous continuons à  obéir à  notre ancienne nature et ne donnons pas la preuve de notre nouvelle naissance avec Christ par notre comportement extérieur et visible aux yeux de tous.

La bonne santé physique, la nette maîtrise des saintes écritures avec une capacité remarquable de prêcher dans des assemblées, ne peuvent non plus faire de nous des enfants de Dieu, si nous ne nous efforçons pas de faire Sa volonté en toute chose.

Dieu a posé des principes qu’il faut scrupuleusement respecter pour lui être agréable et prétendre bénéficier de sa divine grâce.

Shalom bien aimés dans le Seigneur !

Ce petit mot, c’est pour vous exhorter être davantage dans la paix avec Christ en ôtant l’interdit, s’il existe réellement au milieu de nous, et de rechercher la sanctification par l’abandon de la vie de péché, surtout si nous en sommes conscients.

Bien que vivant le temps de la grâce, nous avons cependant notre responsabilité entant que chrétiens de vivre réellement la vie d’enfants de Dieu légitimes et non de le prier du bout de lèvres alors que nous l’offensons constamment par notre désobéissance et la reproduction d’actes pécheurs dans notre vie, pour notre malheur bien sûr.

Jamais un homme ne peut mentir à  Dieu.

Si nous menons une vie spirituelle de caméléon, nous aggravons notre sort car le Diable qui rode comme un lion rougissant n’attend que pareil comportement de notre part pour nous accuser devant notre Père dans son saint conseil et obtenir de nous attaquer pour nous faire du mal.

Dieu, dans son grand amour, peut nous laisser un long temps en bonne santé, et même connaître de grands succès dans nos entreprises, dans nos ministères, dans notre mariage, dans tous nos projets… simplement pour nous donner une chance de prendre un jour conscience de nos péchés et nous conduire dans une repentance sincère.

Méditons en-semble la Pa-rabole de l’enfant prodigue

relatée par le Seigneur Jésus-Christ dans l’évan-gile de Luc (15 :11-32),

afin de mieux saisir l’im-mensité de l’amour de Dieu

pour nous, ses enfants.

et surtout pour nous aider à  cer-ner le pour-quoi de Sa si longue patience, quand nous tombons dans une vie pécheresse.

Car la priorité de Dieu, à  cause du prix qu’Il a payé, c’est de nous sauver, pas de nous juger. D’où Sa longue patience…

Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à  son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.

Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à  se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.

Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que man-geaient les pour-ceaux, mais per-sonne ne lui en donnait.

Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mer-cenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à  son cou et le baisa. Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

Mais le père dit à  ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à  la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à  se réjouir.

Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.

Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. Mais il répondit à  son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !

Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à  toi ; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à  la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. »

C’est une bonne image de la vie d’enfants de Dieu de ces temps de la fin qui, pour beaucoup, se caractérise par la duplicité, le double langage, et un double comportement.

Ils se disent chrétiens mais continuent à  s’enivrer d’alcool, à  entretenir des rapports sexuels contre nature et hors mariage, à  se vautrer dans l’impureté, à  voler, à  tuer, à  injurier, et même à  fréquenter des féticheurs, des magiciens…

Bref, une grande majorité de chrétiens ne mène pas une vie honorable et de totale sanctification, qui puisse servir de témoignage pour la conversion de païens

qui nous obser-vent, nous, qui prétendons être enfants de Dieu.

En effet, le jour où nous donnons notre vie à  Dieu en prenant la ferme décision de quitter le camp du Diable pour celui de la lumière, nous devenons ipso facto lumière du monde et sel de la terre.

Notre nature, notre comportement, nos anciennes habitudes charnelles doivent impérativement changer.

Telle la boussole, nous devons désormais aider ceux de nos frères encore dans l’obscurité et au service du péché, à  choisir la bonne direction en marchant désormais dans la vérité divine.

On ne peut se dire chrétien et continuer à  demeurer dans l’obscurité et dans la saleté spirituelle caractérisant le royaume satanique.

Ce fils prodige qui avait tout à  sa portée auprès de son papa a un jour décidé de le quitter.

De son propre chef il a préféré s’éloigner de son tendre père et aller vivre loin des siens, là  où il entendait bien jouir de sa liberté et disposer de tous ses biens comme il l’entendait.

Il en est de même pour le chrétien qui a tout dans le Royaume de son Père céleste, mais qui, un jour, choisit de jouir de sa « liberté » en retournant dans le monde, où il se laissera guider par les penchants de son cœur et la satisfaction de désirs charnels, toujours opposés à  ceux de l’Esprit.

Loin de la surveillance de notre Père, nous nous ren-dons nous-mêmes faibles,

en laissant des portes ouvertes par lesquelles Satan vient envahir notre esprit, notre corps et notre âme.

Satan ne peut nous envahir s’il nous demeurons aux côtés du Père, car aux côtés du Père, nous sommes dans l’impossibilité de pécher.

Pour demeurer aux côtés du Père, nous devons revêtir constamment la nature dont nous avons été dotée à  notre nouvelle naissance et qui a été renouvelée le jour de notre baptême, jour où nous avons accepté de donner désormais notre vie à  Jésus Christ et d’abandonner le monde, avec les désirs charnels qui n’honorent pas l’Eternel.

Dieu étant lumière,

nous ne pouvons, en demeurant dans l’obscurité, tenir de-vant lui, ou préten-dre Le servir.

On ne peut continuellement se moquer de Dieu par une double vie, en servant Dieu tout en servant le Diable. Un jour, c’est trop tard !

Car sa nature divine ne peut supporter en sa présence que d’autres natures qui lui soient semblables, certes pas une nature de caméléon ou un mélange hétéroclite.

Sa nature divine est disposée à  aider et encourager ceux qui manifestent la volonté de s’identifier à  elle.

L’Église-Épouse a pour mission d’être la lumière du monde, et aussi d’encourager les enfants de Dieu à  reconsidérer leur vie, pour ne pas s’attirer la colère à  venir.

Le temps du retour du Christ Jésus n’est plus éloigné, les signes précurseurs sont visibles à  l’œil nu et nous devons tous nous mettre en règle, pour ne pas avoir couru en vain.

Un de signes que je vais partager avec vous aujourd’hui est la présence de juifs messianiques qui sont établis aujourd’hui à  Budapest, en Hongrie. Ces juifs messianiques dont le nom et la mission est �?Shofar » a cette particularité d’avoir, contrairement à  la grande majorité du peuple juif, reconnu en notre Seigneur Jésus Christ le Messie qui avait été promis depuis longtemps à  l’humanité.

Voici comment eux-mêmes présentent leur mission : Notre mission ou vocation est à  double sens.

D’une part, prêcher l’Évangile à  nos frères juifs, mais d’une manière passive, l’une des finalités étant que la communauté juive admette et assume son identité, et que par le témoignage de notre vie reconnaisse le Messie dont nous attendons le retour en la personne de JésusChrist.

D’autre part, enseigner les racines juives de la foi aux chrétiens.

Dans notre enseignement nous refusons tout mouvement s’efforçant de dénaturer l’identité, la culture ou les coutumes juives, en voulant les assimiler aux religions Chrétiennes, et réciproquement.

Nous proclamons que le peuple élu par Dieu doit reconnaître et accepter Jésus Christ comme le Sauveur, le Messie, comme le Roi, en son temps, selon la volonté de Dieu.

Pour les peuples des autres nations nous proclamons la nécessité d’être greffés au tronc de l’olivier.

Quand j’ai médité l’épître adressée par l’apôtre Paul aux Galates, spécialement 11 : 17-24., j’ai alors compris qu’à  l’horloge divine, désormais le temps est compté, car il est arrivé à  son terme :

Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à  leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. Tu diras donc : Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. Cela est vrai ; elles ont été retranchées pour cause d’incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t’abandonne pas à  l’orgueil, mais crains ; car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t’épargnera pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à  ta nature sur l’olivier franc, à  plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier.

Oui, bien aimés dans le Seigneur, méditons la mission divine de cette communauté juive messianique, sondons les écritures saintes, analysons les signes du temps de la fin, voyons tous les signes annonciateurs dont le livre de l’Apocalypse et les épîtres nous parlent, pour nous faire prendre conscience de la nécessité absolue pour l’église de se mettre en règle avec Dieu.

L’heure n’est plus à  la vie du péché. Mais plutôt devrions-nous reconsidérer nos voies et mettre de l’ordre dans notre vie, de peur d’être surpris par le jour de la venue du fils de l’homme.

La fin des temps approche à  grands pas et plus rien ne peut retarder encore la venue du Christ, si ce n’est notre vie du péché, car la volonté de Dieu est que tous ses enfants soient sauvés et que pas un seul cheveu de nos têtes ne vienne à  manquer !

Partout et tout autour de nous, les signes annonciateurs de la fin du temps sont là  : épidémies, animaux échoués, catastrophes naturelles grandissantes, guerres qui se multiplient …

De nos jours la tentation est partout, et il nous faut désormais faire très attention dans notre marche avec Dieu. Voyez au loin et au-delà  des petites considérations qui gâchent inutilement nos vies : recherche du luxe, sexe, mensonge…

Non, ce n’est pas dur !

Il suffit seulement de croire de tout son cœur en Jésus-Christ et de s’efforcer de ne plus vivre que pour Luit seul, et de regarder aux signes du temps à  la lumière de la Parole de Dieu.

Jésus-Christ, fils de Dieu a déjà  vaincu Satan sur la croix, et Il viendra bientôt pour le grand jugement.

En conséquence nous devons combattre le Mal sous toutes ses formes en nous, car seuls les vainqueurs seront sauvés.

Alors, chaque jour que Dieu nous donne de passer sur terre doit être mis à  profit pour mettre notre vie en conformité à  sa volonté parfaite et à  ne vivre que pour Lui seul.

Puisse l’Esprit de Dieu nous fortifier dans notre faiblesse, nous conduire dans notre marche avec Dieu, et nous donner le courage de renoncer totalement à  la vie de péché, et de servir Dieu et son Royaume uniquement comme Lui-même nous le recommande, dans sa Parole.