Sonder les Ecritures, encore et toujours! De nos jours, les navires sont équipés de sondeurs électroniques dont l’alarme résonne aussitôt que le fond se rapproche de la surface. Quand c’est le cas, l’alternative est simple. Soit on change de cap, soit on se met sur les cailloux.

 

Dans ces lignes, je vais encore faire entendre l’alarme prophétique de Daniel 9, chapitre cher à mon cœur. Nous pouvons y lire, mot pour mot, lettre pour lettre une parole de l’archange Gabriel, à qui appartient la prérogative de se tenir « devant Dieu » (Luc 1.19). L’immersion dans un passage de ce niveau ne laisse pas indemne. Elle s’avère transformatrice et, dès lors, porteuse de rupture. Rupture d’avec l’expérience générale de la vie –relisez, en Luc, les déclarations à Marie et Zacharie–, mais aussi d’avec une certaine culture religieuse qui n’a su produire, pour les temps si critiques que nous vivons, qu’une pâte eschatologique agglutinant approximations et on-dit, loin de la logique et de la précision des Textes.

 

N’avez-vous pas, comme moi, l’impression que l’Eglise, en la matière, se retrouve dans la position d’un vaisseau dont la maistrance aurait négligé le sondeur? Sur une vasière, un peu sur le sable, un peu sur l’eau… Pourquoi sont-ils si rares, ceux qui savent lire les cartes marines?

 

*

*                                *

 

 

Le signe du sixième jour

 

Magnitude entre 9.1 et 9.3, avec une intensité qualifiée d’extrême. Le séisme qui a touché l’Alaska le 27 mars 1964 est à la deuxième place des secousses telluriques les plus puissantes jamais enregistrées. En Anglais, on l’a appelé le Good Friday earthquake en référence à la commémoration qui avait lieu ce jour-là, le tremblement de terre du Vendredi Saint. En hébreu, cela donne Ra’ash Iom Shishi, l’ébranlement du sixième jour.

 

En 1964 l’anniversaire de la crucifixion coïncidait avec le 14 Nisan 5724 AM, jour précis de la Pâque dans le calendrier israélite. Autre particularité, les mots Ra’ash Iom Shishi ont une valeur numérique de 1236, qui est celle de l’introduction même de Daniel 9.25-27, VeTeda’ VeTaskel/ »Et tu sauras et tu comprendras ». Cela n’a-t-il pas de quoi attiser notre soif de saisir le sens profond de ces versets?

 

Une observation à faire, c’est que les choses ont terriblement changé depuis 1964. A l’époque, en effet, l’apostasie et sa kyrielle de comportements induits n’avaient, de loin, pas atteint dans l’âme humaine les niveaux auxquels elles culminent actuellement. Autrement dit, le monde n’était pas encore arrivé à ce que Daniel 9.27 décrit comme « l’aile/l’extrémité des abominations », Ve’Al Kenaph Shiqutsim, (voir la Traduction Œcuménique de la Bible). Essayons dès lors de déduire la valeur des ces mots, 802, du total des versets 25 à 27. Cela conduit au résultat ci-dessous:

 

 

Valeur numérique de Da 9.25-27              21’158

./. Ve’Al Kenaph Shiqutsim                               802

 

Différence   : 20’356

Pour l’étape suivante, admettons que ce nombre porte sur des jours et souvenons-nous de la notion de sabbat chronologique à laquelle j’ai fait allusion dans le troisième volet du triptyque consacré récemment à Daniel (Dieu voulant, je reviendrai sur cette notion dans un proche futur, avec une révélation inédite, en français en tout cas, sur le réveil d’Azusa Street en 1906).

Le 27 mars 1964 / 14 Nisan 5724 AM a évidemment été suivi par la semaine des Pains sans Levain. On peut effectivement y voir un sabbat pendant lequel le cours du temps aurait été suspendu. Cette célébration ayant pris fin le 3 avril au coucher du Soleil, et non pas à minuit, notre computation doit se faire à la manière hébraïque et intégrer cette date au délai de 20’356 jours ci-dessus.

Depuis le 3 avril 1964 compris, ce délai nous mène, une fois de plus, au 26 décembre 2019, que je considère –les fidèles du site de Michelle s’en sont aperçus– comme une échéance eschatologique majeure.

Le message véhiculé par le tremblement de terre du Vendredi Saint, en 1964, n’était pas compliqué: La dépravation allait gagner du terrain…

 

 

*

*                                *

 

 

 

Les signes de Job 26.12: Par sa force Il soulève la mer

 

Je bricolais dans mon atelier, le 26 décembre 2004, lorsque la radio a annoncé le cataclysme monstrueux qui venait de s’abattre sur les rivages de l’océan Indien. Nouvelle surprenante le lendemain de Noël, d’autant plus que je n’avais pas encore eu la vision qui, en 2008, a transformé ma compréhension du domaine prophétique. Je ne pouvais que prendre acte du déchaînement de puissance qui venait de frapper la planète.

 

Quelques années se sont écoulées, marquées par la vision que je viens d’évoquer, puis des scènes semblables ont ressurgi, au Japon cette fois, touché par la vague du 11 mars 2011. J’avais conscience, à ce moment-là, de la période dans laquelle nous nous trouvions, mais il a encore fallu des mois pour que l’Esprit, seul Maître des Moadim/ »temps fixés », m’explique la double énigme des grandes eaux.

 

Voici ce qui m’a été montré: Daniel 9.26 met l’élément liquide à contribution à propos de la défaite d’une entité hostile au peuple saint. Le texte original nous dit en effet VeQitso BaShtheph/ »et sa fin dans le flot, l’inondation ». En commençant par ces mots, comptez ceux par lesquels s’achève le verset. Il y en a sept, avec une valeur numérique totale de 2520, qui nous conduisent à la septième année suivant la catastrophe de l’océan Indien, pendant laquelle s’est produite celle de Fukushima.

 

De là, sautons à Shavua ‘E’had/ »une semaine » au verset 27. Pourquoi? Parce que ces termes ont la même valeur, 391, que BaShtheph/ »dans le flot » au verset précédent. Ils symbolisent de ce fait un deuxième raz-de-marée, celui de 2011. Prenons maintenant les neuf mots qui suivent pour arriver à la neuvième année de ce dernier événement, au cours de laquelle se situe le 26 décembre 2019. Ici, la valeur obtenue est de 2567.

 

Il ne reste plus qu’à additionner les trois nombres qui ont été dégagés:

 

2520 + 391 + 2567 = 5478, soit le total exact des jours allant du 26 décembre 2004 au… 26 décembre 2019.

 

A ce point de notre étude, il y une chose à souligner. La mise en lien de toute une série de dates marquées par des faits historiques avec le discours de Gabriel consigné en Daniel 9 révèle le dessein du Très-Haut en filigrane de ce texte extrêmement concis de 105 mots et 442 lettres. Je n’ai pas besoin d’être statisticien pour inviter les sceptiques à tenter l’exercice avec n’importe quel chapitre de n’importe quelle œuvre de la littérature française…

 

 

*

*                                *

 

 

Décembre 2019: Et le serpent aura la poussière pour nourriture

 

Venons-en à l’extraordinaire conjonction de signes dont nous avons été les témoins en décembre 2019.

 

L’arrière-plan, tout d’abord. Le mois en question est celui où les incendies, hors de toute proportion, ravageant l’Australie depuis des semaines se sont mêlés en un gigantesque brasier, véritable tempête de feu qui a carbonisé des millions d’hectares, sous un ciel obscurci par la fumée. La suie provoquée par les flammes, quant à elle, est allée jusqu’en Amérique du Sud, après avoir parcouru des milliers de kilomètres. En lisant cela, on ne peut s’empêcher de penser à l’ouverture du puits de l’abîme décrite en Apocalypse 9.2 et les images récentes des forces de l’ordre de l’île-continent se comportant comme des créatures vomies par l’enfer confirment cette perception. Il s’est passé quelque chose aux antipodes à la fin de l’année en question.

 

C’est dans ce contexte que Florence et moi avons observé un phénomène tout-à-fait insolite le 24 décembre 2019.

 

A la nuit tombée, nous avons découvert dans le ciel, reliant celui-ci à la mer, une chaîne de points lumineux équidistants. Selon nos recherches, il se serait agi d’un chapelet de satellites, lancés depuis peu, mis au point par une société américaine, qui a par ailleurs développé une capsule spatiale réutilisable nommée… Dragon, ainsi qu’un moteur-fusée, Draco, ce qui, en latin, se réfère entre autres à un serpent fabuleux. L’association des éléments énumérés en Apocalypse 20.1-3, chaîne – dragon/serpent – mer/abîme, était évidente.

 

Le surlendemain (ou le lendemain dans le calendrier hébraïque, qui fait débuter les jours avec l’apparition des étoiles), 26 décembre, une éclipse solaire a eu lieu. A cette occasion, une photographie étonnante a été prise depuis le Qatar (voir ici aussi le troisième volet du triptyque consacré à Daniel 9) Le Soleil, masqué partiellement par la Lune, ne laissait plus apparaître que deux cornes écarlates, démesurées, à la surface du golfe Persique. Cette vue, saisissante, ne pouvait avoir qu’un sens: le diable sombrait dans l’abîme (faites la recherche « devil’s horns, 12.26.2019 eclipse » sur internet, ça vaut le coup d’œil)!

 

Une chaîne, le puits d’Apocalypse 9 ouvert, le satan qui s’y enfonce, vous voyez où je veux en venir. Se peut-il que notre ennemi ait entamé son confinement millénaire, ses acolytes, esprit d’antéchrist et faux prophète, ayant été, de leur côté, jetés dans le lac de feu? Délire herméneutique?

 

Permettez-moi sur ce point de rappeler Apocalypse 19.20 et 20.3. Le principal moyen d’action de ce trio est la séduction, déjà utilisée en Eden (Genèse 3.13).

 

Or que se passe-t-il dans les nations depuis que 2020 a commencé? Populations mises au pas par des politiques ubuesques, transformation de certains pays –nous l’avons signalé pour l’Australie– en régimes policiers, pasteurs incarcérés au Canada, réintroduction des ausweis des heures sombres, dois-je en rajouter?

 

Cinq jours à peine après le 26 décembre 2019, le 31, l’évêque de Rome lui-même a oublié que sa fonction impliquait un minimum de bonhomie. Sur la place Saint-Pierre, il s’est mis à cogner sur une femme dont le seul crime avait été de lui prendre la main. Sacrilège! Il s’est ensuite éloigné, l’air mauvais. Vous l’avez compris, les masques sont tombés. La séduction n’est plus au rendez-vous et on doit en déduire que des changements importants sont intervenus dans les hautes sphères du royaume des ténèbres.

 

Je l’ai écrit et j’y reviendrai, nous sommes entrés dans le cycle du Psaume 2: « Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession ». N’imaginez pas cependant que le travail va se faire tout seul.

 

Il est fondamental de ne pas se laisser neutraliser par des attentes imposées par la tradition religieuse. Nous ne sommes pas les spectateurs d’un film dans lequel tel ou tel personnage doit encore faire son entrée pour permettre le dénouement auquel nous aspirons. Nous sommes des acteurs (ce terme a la même racine qu’agir ou encore action) dont le script remonte à la fondation du monde. Assumons notre rôle.

 

L’attentisme est synonyme de passivité. Ne savez-vous pas que c’est l’inaction du premier homme qui a permis la chute? Relisez Genèse 3.6 (« … son mari, qui était auprès d’elle… »). Les choses auraient été bien différentes si Adam avait pris ses responsabilités au bon moment!

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – 29.10.2021