TRIBUNE – Vacciner, vacciner, et vacciner encore. Sous la contrainte s’il le faut. Voilà la seule « solution » pour Emmanuel Macron.

Mais, Monsieur le Président, je vous rappelle que 88 % de la population adulte est doublement vaccinée. Si le vaccin fonctionnait si bien que ça, pourquoi s’affoler ?

Il y a un problème quelque part. Alors vous nous dites qu’il fonctionne très bien mais… seulement pendant six à neuf mois.

Je vous donne raison sur un point : ce vaccin est totalement inefficace après quelques mois, en effet.

Une grande étude suédoise vient de le confirmer [1] : après huit mois, le vaccin n’a plus la moindre efficacité contre les infections :

 

Au bout de 240 jours, l’efficacité du vaccin contre l’infection passe sous la barre des 0 %.

 

Au bout d’un moment, l’efficacité devient même négative.

C’est confirmé par les chiffres donnés par le Royaume-Uni [2].

Au mois d’octobre, chez les plus de 30 ans, il y avait nettement plus d’infections chez les vaccinés que chez les non-vaccinés.

 

À partir de l’âge de 30 ans, la barre noire (la proportion de contaminations parmi les vaccinés) est systématiquement supérieure à la barre grise (les contaminations chez les non-vaccinés)

 

Et, ne me dites surtout pas que ce serait dû au fait « qu’il y a plus de vaccinés que de non-vaccinés dans la population ».

Ce graphique prend en compte la proportion de vaccinés et non vaccinés, pour 100 000 habitants.

En octobre, donc, les vaccinés avaient bien un risque plus important d’être infectés que les non-vaccinés, au Royaume-Uni.

Partout dans le monde, on voit bien que le vaccin n’arrête pas les infections, et n’empêche absolument pas l’épidémie de se déployer.

Prenez Singapour : ce pays a beau figurer parmi les plus vaccinés de la planète… il a connu depuis fin août sa plus haute vague de contaminations et de décès :

 

Explosion du nombre de morts Covid à Singapour depuis début septembre, malgré un taux de vaccination exceptionnel et de lourdes mesures de restrictions

 

Que dire de ce qui se passe au Vermont, l’État le plus vacciné des États-Unis ?

Le Vermont vient de battre son record de contaminations journalières (il n’y avait jamais eu autant de contaminations en une seule journée depuis début 2020)… malgré près de 90 % de sa population adulte vaccinée [3].

Même phénomène dans la ville de Waterford, en Irlande : c’est la ville la plus vaccinée du pays, avec 99,7 % de la population adulte vaccinée [4]

…et c’est pourtant la ville qui a récemment connu le taux le plus élevé d’infections en Irlande [5].

Peut-être que le vaccin finit par rendre plus vulnérable aux infections, on ne le sait pas encore avec certitude.

Une chose est sûre, évidente :le vaccin n’empêche ni les contaminations, ni la transmission du virus.

On en a aussi des exemples tous les jours en France :

  • Cluster énorme de soignants à l’hôpital Saint-André à Bordeaux : 15 soignants vaccinés (par obligation) ont été testés positifs ainsi que 6 patients doublement vaccinés [6] ;
  • Cluster de soignants et patients à l’hôpital de Puy-en-Velay, qui aurait touché jusqu’à 40 personnes [7], cluster au Centre hospitalier de Lons [8], etc.
  • Clusters dans les maisons de retraite : 20 résidents contaminés (tous vaccinés) en Vendée [9], un tiers des résidents infectés dans un Ehpad de Sarthe, dont cinq en sont morts [10].

Tout cela pointe quelque chose d’évident. Tout cela montre une vérité aveuglante, que vous avez pourtant refusé de reconnaître hier soir, Monsieur le Président :

Il faut arrêter tout de suite le « pass sanitaire », qui n’a aucun sens.

À quoi sert-il de « laisser passer » les seuls vaccinés, alors qu’ils peuvent tout aussi bien transmettre le virus et infecter les autres que les non-vaccinés ?

Cela veut dire, aussi, qu’il faut arrêter tout de suite l’obligation vaccinale des soignants.

Puisque la vaccination n’empêche pas de contaminer autrui, il faudrait tester régulièrement tous les soignants, vaccinés ou non – c’est le meilleur moyen de protéger les patients.

Et il faut arrêter la fuite en avant de la troisième dose, quatrième dose, cinquième dose, etc.

Non, la troisième dose ne changera rien au problème car ces substances ne sont pas des « vaccins ».  

La troisième dose ne changera rien à la dynamique de l’épidémie, à la circulation du virus :

– car ce vaccin, avec une, deux ou trois doses, n’a jamais empêché les transmissions – la charge virale des contaminés est la même, qu’ils soient vaccinés ou non vaccinés, récemment ou non ;
– car ce vaccin, même avec trois doses, protégera toujours très mal des infections, notamment avec les nouveaux variants.

La troisième dose ne changera rien à ce fait : ces vaccins ne sont pas un outil de lutte contre l’épidémie.
Au mieux, ce sont des instruments de protection individuelle, contre les formes graves.

Donc, il faut arrêter une bonne fois pour toutes de parler de « vaccin ». Le très respecté Peter Doshi, éditeur du British Medical Journal, l’a dit haut et fort lors de son audition récente par un sénateur américain [11] :

« Le dictionnaire Myriam-Webster [l’équivalent du Larousse] a dû changer sa définition du vaccin pour qu’elle puisse s’appliquer aux vaccins Covid.
Et si on appelait plutôt ces injections des « médicaments » ?
Nous avons des preuves que ces « médicaments » n’empêchent pas les infections, et ne stoppent pas la transmission du virus.
Simplement, ce type de « médicament » est considéré comme réduisant votre risque d’être très malade et de mourir du Covid.
Prendriez-vous ce « médicament » tous les 6 mois environ, peut-être pour le restant de vos jours, si c’est la condition pour que le médicament reste efficace ?
Seriez-vous prêt à soutenir des mesures d’obligation de ce « médicament » ?
Ne pensez-vous pas qu’il faudrait se dire plutôt ceci : « attendez une seconde, si c’est le seul bienfait de ce médicament, pourquoi ne pas prendre un médicament normal à la place ? Le genre de médicament que l’on prend quand on est malade et qu’on veut aller mieux. Et pourquoi obliger qui que ce soit à prendre ce médicament ? »

Eh oui, il faut le dire et le répéter : les « vaccins » anti-Covid ne sont pas des vaccins, mais des thérapies (expérimentales) : dans le meilleur des cas, ils réduisent (temporairement) le risque de formes graves. C’est donc un « médicament », et rien ne justifie de l’imposer à qui que ce soit.

Voir aussi : « Il y a quelque chose qui ne colle pas » : le pavé dans la mare du Pr Peter Doshi

Monsieur le Président, il faut arrêter la folie autoritaire et faire ceci : la troisième dose doit rester une affaire privée, une appréciation personnelle du bénéfice-risque, à discuter avec son médecin.

Alors que faire, si le vaccin n’est pas la solution contre l’épidémie ?

D’abord, ne pas s’affoler : la moitié de la population française a déjà été en contact avec le virus, ce qui écarte le risque de vague gigantesque à l’avenir.

Ensuite, il y a trois choses très simples à faire, pour bien passer l’hiver :

renforcer l’hôpital – or vous avez fait le contraire, Monsieur le Président, en fermant des lits en pleine épidémie, et en imposant l’obligation vaccinale aux soignants, ce qui a conduit à perdre des milliers de professionnels formés – et à fermer davantage de lits encore ;

– traiter dès les premiers symptômes, avec des molécules pas chères et efficaces, éprouvées depuis longtemps (ivermectine, hydroxychloroquine, fluvoxamine, anti-histaminiques, etc.)

– et faire de la prévention avec des vitamines (D en priorité, mais également C et E), des minéraux et oligo-éléments (zinc,  sélénium) et des gestes d’hygiène simple (bains de bouche et irrigation nasale) ;

Oui, la très banale vitamine D fonctionne remarquablement bien contre les formes graves, et sans le moindre risque [12] [12b]. La dernière étude, venant d’Israël, est spectaculaire : seulement 3 % des patients hospitalisés pour Covid ayant un taux normal de vitamine D sont morts, contre 26 % de ceux qui avaient une carence [13].

C’est cela, Monsieur le Président, dont il fallait parler le 9 novembre.

J’ose le dire : vous auriez dû parler aussi de zinc et de sélénium, ces substances naturelles peu coûteuses et accessible dans toutes les pharmacies.

Les médecins éclairés les recommandent depuis le début, mais tout récemment, des scientifiques de l’université de Gand en Belgique ont publié une étude fracassante, qui conclut ceci :

« Presque tous les patients qui finissaient par tomber gravement malades ou même mourir à l’hôpital présentaient une grave carence en sélénium et en zinc dans leur sang à l’admission ».

Ces carences en zinc et sélénium étaient même des facteurs de risque de Covid grave plus importants que le diabète, le cancer, l’obésité ou les maladies cardiovasculaires [14].

Monsieur le Président,vous vous êtes enfermé dans une stratégie perdante et liberticide.

Vous avez fait le choix de l’obscurantisme du « tout-vaccin » contre la vraie médecine de la prévention et des traitements.

Vous avez fait le choix de l’abonnement vaccinal, cher à « Big Pharma », contre le serment d’Hippocrate (« d’abord ne pas nuire ») et la médecine de terrain.

À votre décharge, vous n’êtes pas le seul dirigeant à avoir agi de façon calamiteuse, loin de là – mais en France, c’est bien vous qui avez enchaîné les décisions désastreuses :

– tout au début, en refusant de fermer les frontières et de tester massivement les patients (y compris les rapatriés de Wuhan !) ;

– en interdisant l’hydroxychloroquine, en refusant de parler de vitamine D, en recommandant le paracétamol et en laissant les résidents d’Ehpad se faire achever au rivotril ;

– en confinant la population, puis en reconfinant l’hiver suivant, avec des dégâts colossaux et sans le moindre impact tangible sur l’épidémie.

Malgré ces erreurs coupables, je n’ai jamais désespéré de vous voir revenir à la raison. Jusqu’à hier soir. Désormais, il est clair que vous ne ferez jamais ce qu’il faut faire.

Que vous soyez mal conseillé ou non, il n’y a désormais plus de doute : pour sortir de la crise et de la folie covidiste, on ne pourra pas compter sur vous.

Avec vous, Monsieur le Président, on a le pire des deux mondes : à la fois l’inefficacité contre l’épidémie, et la mise en danger de nos libertés fondamentales.

Avec vous, on a la destruction progressive de l’hôpital, on a le règne tout puissant de Big Pharma, et l’on a une division profonde de notre société, entre vaccinés et non-vaccinés, entre vaccinés deux doses et vaccinés trois doses, etc.

Vous ne vous en tirerez pas comme ça, Monsieur le Président.

L’histoire vous jugera sévèrement.

 

 

Références :
[1] https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3949410
[2] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploa…
[3] https://www.wcax.com/2021/11/04/vt-daily-case-count-vaults-past-pandemic…
[4] https://www.irishexaminer.com/news/arid-40704104.html
[5] https://www.irishtimes.com/news/health/waterford-city-district-has-state…
[6] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-un-cluster-a-l-h…
[7] https://www.lamontagne.fr/puy-en-velay-43000/actualites/neuf-personnes-i…
[8] https://www.leprogres.fr/sante/2021/11/05/covid-le-taux-d-incidence-flam…
[9] https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-vendee.-un-cluster-dans-…
[10] https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-en-sarthe-un-important-clus…
[11] https://www.youtube.com/watch?v=OvM5meOXk9o
[12] https://febs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/febs.15495, [12b] https://www.mdpi.com/2072-6643/12/9/2757
[13] https://www.timesofisrael.com/1-in-4-hospitalized-covid-patients-who-lac…
[14] https://www.mdpi.com/2072-6643/13/10/3304

Source: FS